Le 20 juillet est confirmé jour férié, chômé et payé, en raison de la fête de l'Aïd al-Adha, selon un communiqué du ministère du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales (MTEFPLS). Cependant, ce jour coïncide avec les épreuves du Brevet d’études du premier cycle (BEPC). Face à cette situation, bon nombre de parents, enseignants et candidats sont dans la confusion totale. Ils s’inquiètent sur un quelconque changement de programme ou report des dates. « Après la sortie de ce décret, nous avons commencé à se poser la question dans la salle de classe si les épreuves qui devront se tenir le mardi seraient reportées », avance une candidate au BEPC. A cet effet, le ministère de l’Education nationale a effectué une déclaration, hier, selon laquelle le calendrier de l’examen est maintenu, malgré la fête. « N’ayez aucune inquiétude. Les épreuves se passeront suivant le calendrier prévu. Il n’y aura aucun report », rassure le directeur des examens et de la certification auprès du ministère de l’Education nationale.
Comme à l’accoutumée, la ministre de l’Education nationale, Marie Michelle Sahondrarimalala, a souhaité une réussite à tous les candidats au BEPC, y compris les candidats en situation de handicap. « Je vous souhaite un grand succès pour cette étape importance de votre parcours », souhaite-t-elle.
Pas de panique !
Il n’y a donc pas lieu de paniquer. Comme prévu, les épreuves écrites relatives à cet examen d’accès au second cycle se dérouleront du 19 au 22 juillet prochain. Cette année, 325 253 candidats participeront aux épreuves du BEPC dont 6 malvoyants, 19 malentendants et 2 autres candidats ayant un handicap physique. Ils seront répartis dans 1 056 centres d’examen sur tout le territoire national. La benjamine a 8 ans tandis que le senior est âgé de 68 ans. Tous les deux passeront leur session dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville.
En rappel, vu le contexte actuel, plus précisément la crise sanitaire, la plupart des établissements scolaires ont pris l’initiative de ne pas confisquer les convocations des élèves qui n’ont pas pu payer leur écolage. Une décision qui vise à ne pas perturber la concentration des candidats. En contrepartie, les parents s’engagent à régler au plus vite les frais de scolarités restants. Dans le cas contraire, des mesures ont été déjà prises par les centres d’écrit pour ne pas prendre en otage les élèves. Ainsi, même si un candidat ne dispose pas de convocation, il pourra concourir à condition qu’il soit inscrit sur la liste.
Anatra R.
1 834 milliards d’ariary. C’est le montant des recettes apportées par le secteur minier, selon le rapport des travaux d’analyse de la contribution fiscale du secteur des industries extractives dans la Grande île. Ce rapport, présenté hier à Antananinarenina par l’organisation de la société civile, avance que les recettes du secteur des industries extractives sont dominées par celles des compagnies minières. De 2010 jusqu’en 2018, les revenus cumulés, provenant de toutes les compagnies minières - hors mises à part Ambatovy et QMM - uniquement régies par le Code minier, se sont élevés à 649,59 milliards d’ariary, avec une moyenne de 94 milliards, soit 38 % des recettes globales.
Pour les mêmes années d’exercice, l’Etat a pu encaisser 918,391 milliards d’ariary du projet Ambatovy, qui est le seul régi par la LGIM (Loi sur les Grands Investissements Miniers) à Madagascar. Cette somme représente 53 % des recettes globales du secteur minier. De son côté, la société QMM par jouit d’un régime spécifique. La convention d’établissement a permis au Gouvernement malagasy d’encaisser, pour les mêmes années d’exercice, une somme de 133,205 milliards d’ariary, équivalents à 8 % des recettes globales. Ainsi, les recettes fiscales sont majoritairement issues des régimes spécifiques qui réprésentent 61 % des recettes globales. Au vu de ces résultats, les organisations de la société civile sur les industries extractives préconisent de promouvoir un investissement dans des projets extractifs à forte valeur ajoutée, tout en suscitant un débat national et une réflexion collective pour la continuité ou non de l’adoption du régime de convention d’établissement régissant un projet minier donné.
Secteur d’avenir
Par ailleurs, selon la Banque mondiale, en 2024, le secteur minier sera l’un des piliers de l’économie malagasy grâce aux retombées qu’il produira au plan national et au plan local. Il sera par ailleurs la vitrine internationale pour le développement industriel sur le territoire de la Grande île. A moins qu’un grave revers de conjoncture se produise, les mines industrielles aujourd'hui en production le seront toujours dans 10 ans. Des projets comme QMM et Ambatovy auront atteint le stade de la rentabilité. Ils seront pour le Gouvernement des sources sûres de recettes fiscales et d’exportation, même si celles-ci suivront la fluctuation des prix des métaux. L’artisanat minier fournira toujours un moyen de subsistance à des centaines de milliers de personnes dans les zones rurales.
La question de savoir si de nouvelles mines auront démarré est plus incertaine. Elle dépendra, pour les gisements connus actuellement, du climat des affaires à Madagascar et de l’évolution des marchés internationaux. De nouveaux projets seront à l’étude si l’exploration minière aura repris et mené à de nouvelles découvertes. Dans tous les cas, les projets miniers seront regardés comme des pionniers par les porteurs de projets industriels et par les investisseurs en général, y compris dans d’autres secteurs. Ce qui rend leur succès d’autant plus décisif. Il importe alors aux autorités compétentes de bien réguler le côté fiscal dans ce domaine.
Hary Rakoto
Si au début de l’année, la question de changement ou d’un remaniement du Gouvernement a été écartée d’un revers de main par les responsables au sein de la Présidence, le sujet revient avec insistance au cœur des discussions depuis ces dernières semaines.
Au cours de l’émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano mihono » sur les chaînes publiques, la ministre Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo s’est exprimée sur le sujet et a estimé qu’un remaniement était plus probable qu’un changement du Gouvernement. « Le Président est le seul décideur. Cependant, de mon point de vue personnel, je ne pense pas que la décision ira jusqu’à un changement de Gouvernement, car la relation de confiance entre le Président de la République et le Premier ministre reste encore présente. C’est mon ressenti personnel par rapport aux relations entre les deux têtes pensantes de l’Exécutif », indique celle qui est porte-parole du Gouvernement. « Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de changement de Gouvernement. La décision appartient exclusivement au Président de la République », a-t-elle martelé.
Evaluations
Si elle ne confirme ni n’infirme l’éventualité d’un changement du Gouvernement ou d’un remaniement, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo informe en tout cas que les ministres ont subi leur évaluation, après le sursis accordé par le Président de la République depuis le début de l’année. La porte-parole du Gouvernement ne précise cependant pas quand est-ce que l’évaluation a eu lieu. L’éventualité d’un départ de certains ministres n’est pas à exclure. En tout cas, à entendre la ministre, la décision d’un remaniement ou non dépendrait donc actuellement du Chef de l’Etat.
« Au moment qu’il jugera opportun, le Président de la République, qui est en possession des résultats des évaluations, prendra la décision qu’il juge nécessaire. Il avisera selon que les résultats d’un tel ou d’un tel autre sont satisfaisants. Il décidera qui doit être remplacé ou pas », souligne-t-elle. « La question de l’opportunité ou le nom des ministres qui seront retenus ou non, sont des questions auxquelles réfléchit sûrement le Président », estime la ministre. Outre les évaluations, elle estime également que la décision pourrait également être basée sur la capacité des ministres à réaliser les programmes prioritaires fixés par le Chef de l’Etat.
La Rédaction
Les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la notion d’impact positif et négatif des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme. C’est l’une des thématiques principales discutées durant la sixième édition du salon RSE ou responsabilité sociétale des entreprises qui se déroule présentement en ligne. « Qu’est-ce qui va se passer pour que l’activité de l’entreprise soit durable et comment le secteur privé peut-il jouer un rôle dans l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ? », s’interroge Barijaona Ramaholimaso, président de la Commission économique et financement des entreprises du GEM.
En effet, les entreprises sont de plus en plus appelées à rendre compte de la façon dont elles contribuent à surmonter les grands défis mondiaux et, à ce titre, de la façon dont elles s’approprient les ODD. Certaines les utilisent encore comme un objet de communication avant tout, ou pour affiner leur politique RSE. En parallèle, de plus en plus d’entreprises se dotent d’une raison d’être et souhaitent donner du sens à leur modèle d’affaires. Ce type d’approche n’en est toutefois qu’à ses débuts. Quoi qu’il en soit, la traduction du langage universel des ODD dans leur propre syntaxe et la définition d’indicateurs pertinents et adaptés permettant de rendre compte de leur contribution, reste un défi de taille pour les entreprises.
Dès lors, le recours à des investissements et financements spécifiquement dédiés aux ODD reste encore relativement modeste, malgré la progression rapide des produits et services, autour de la finance durable, notamment en ce qui concerne le changement climatique. D’un autre côté, les investisseurs s’interrogent de plus en plus sur la notion d’impact positif (et négatif) des entreprises, dans la mesure où cet impact se conjugue avec leur performance sur le long terme. Certaines pratiques sont ainsi en plein essor, comme l’allocation de capitaux conditionnée par l’impact des entreprises et de leurs projets, ou encore le renforcement du dialogue des investisseurs avec leurs parties prenantes.
Des initiatives collaboratives voient le jour pour rendre ces démarches plus opérationnelles et développer des outils communs plus standardisés. Elles donnent lieu par exemple à des bases de données ou des méthodologies de mesure d’impact qui répondent à une réelle attente de simplification et de transparence. Ainsi, les participants à la sixième édition du salon RSE recommandent que les investisseurs souhaitant contribuer à l’Agenda 2030 gagneront à interroger leur stratégie d’investissement actuelle au regard des ODD et à comprendre et cartographier les impacts, contributions et obstructions des capitaux investis en fonction des ODD. Ces derniers pourront alors former leurs équipes d’investissement à ce cadre, pour que celles-ci prennent en compte l’impact sur les ODD dans leurs évaluations du modèle d’affaires des entreprises.
Hary Rakoto
Le Bord de Mahajanga sera en liesse. Le samedi 31 juillet prochain, le championnat de Madagascar de Semi-Marathon, baptisé ‘‘Telma Semi-Marathon’’ de 21, 098km, fera son retour dans la ville des Fleurs. En effet, Mahajanga a abrité la dernière fois une compétition d’athlétisme en 2017.
Initialement prévu le 10 avril dernier mais reporté à maintes fois en raison de la pandémie de Covid-19, ce rendez-vous fera le bonheur des passionnés de course hors stade.
Pas moins de 150 participants sont attendus par la Fédération malagasy d’athlétisme à ce sommet national de Semi-Marathon. Comme son nom l’indique, la compétition sera sponsorisée par le 5G Telma, premier partenaire du sport à Madagascar. Le favori, Mampitroatse (COSPN), qui évoluera à domicile et Hajanirina Andriamparany (Cosfa) sont très attendus chez les hommes tandis que Mbola (CNaPS) et Seheno Rahariniriana (3FANS) restent les favorites chez les dames.
Au programme trois courses dont celle réservée aux femmes, « Rodobem-behivavy », sur une distance de 3km et s’ensuivront la course open de 5km ouvert à tout le monde, cadet et plus tandis que le Semi-Marathon sera ouvert aux licenciés et non licenciés. Outre les médailles et les lots, 500 000 ariary de prime attendront le vainqueur, 350 000 ariary pour le second et 250 000 ariary pour le troisième. Le sponsor partagera de nombreux goodies aux participants. « Tous les préparatifs sont prêts pour l’organisation avec Telma. Les techniciens sont déjà à pied d’œuvre et on n’attend que le jour J », annonce Norolalao, présidente de la Fédération malagasy d’Athlétisme (FMA) lors d’une conférence de presse au siège de Telma, hier. Elle a également souligné que « La saison 2022 débutera plutôt que prévu, au mois de septembre, car la préparation des athlètes en vue des Jeux des Iles 2023 débutera dès 2022. Le championnat de Madagascar sur piste sera pour fin août cette année. »
Pour la course 5km, 50.000 ariary seront offerts au premier, 45000 ariary pour le deuxième et 35000 ariary pour le troisième et, bien sûr, les primes seront accompagnées par des lots et des médailles. Quant à la course « Rodobem-behivavy », ce sera juste une course d’animation mais non pas une compétition. Effectivement, les participantes pourront terminer la distance de 3km à leur propre rythme même en marchant. Cette dernière ouvrira le bal à 14h30 et la crème de la discipline va clôturer la journée.
Elias Fanomezantsoa
Départ
Rodobem-behivavy (3km) : Chambre de Commerce, Résidence Faritany, NN et arrivée devant Banque Centrale.
5km de Boeny : Banque Centrale, Baobab, Hôtel de ville, Capji, retour vers Baobab.
Semi-Marathon (21,098km) :
Alliance Francaise, Banque Centrale au bord de la mer, Baobab, vers Hôtel de Ville, Bois sacré, Hopital « Marapenitra », Rond-point Village, Jardin d’Amour, Bord, ligne de départ et retour sur le même parcours.
Le Malagasy Rugby est la seule fédération, dans les annales de l’histoire du sport malagasy, à avoir envoyé trois équipes nationales dans des compétitions internationales avec une délégation de 89 membres. Même l’Etat malagasy n’a pu envoyer une telle délégation aux jeux africains.
L’usage de drogue dure semble gagner davantage du terrain dans la Capitale, ces dernières semaines. C’est le cas de deux suspects de 20 et de 24 ans. Bientôt, ils devraient être traduits devant le Parquet d’Antananarivo pour répondre de leurs actes à propos de leurs incriminations pour usage et trafic d’héroïne. Revenons aux faits.
Les autorités sanitaires malagasy ont constaté une baisse considérable des nouveaux cas de peste sur l’ensemble du pays. D’après les précisions du docteur Manitra Rakotoarivony, directeur de la Promotion de la santé auprès du ministère de la Santé publique, en environ un semestre, c’est-à-dire depuis le mois de janvier dernier jusqu’à il y a quelques jours, 12 patients pesteux ont été enregistrés.
Une autorisation est nécessaire pour organiser des concerts en salle et des cabarets. Telle a été la décision de la Préfecture de police d’Antananarivo Renivohitra, après l’intervention du Premier ministre, Ntsay Christian, à la Nation dimanche dernier. En conséquence, plusieurs évènements prévus se tenir durant le week-end ont été annulés pour absence d’autorisation. En effet, ils ne sont pas au courant de cette décision que tardivement et n’ont pu obtenir l’autorisation à temps.
Le Président démocrate américain Joe Biden signa à la Maison Blanche le jour du 4 juillet, « l'Independance Day », le décret ordonnant le départ des troupes américaines d'Afghanistan. Après trente ans de présence militaire et d'intenses combats contre les Talibans, les G.I. se sauvent.