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Corollaire de la crise sanitaire mondiale. Les prix des produits de première nécessité (PPN) affichés sur les étals des épiceries augmentent de semaine en semaine, autant le riz, le sucre mais plus particulièrement l'huile. Un litre d'huile en vrac s'achète aujourd'hui entre 7 000 à 7 500 ariary, alors que l'année dernière à la même période, les prix ont tourné autour de 4 500 à 5 000 ariary.

Solution de facilité. Financer ses études, acheter sa maison, préparer sa retraite, ou encore s’enrichir sont avant tout des choix financiers. Bien gérer ses finances demeure indispensable pour parvenir à ces objectifs. Sur ce point, l'investissement est beaucoup plus rentable au lieu et place du système d’épargne qui semble être une pratique désuète pour un bon nombre de Malagasy.

Comme annoncé, la réunion de haut niveau qui rassemble plusieurs chefs d’Etats africains a débuté officiellement hier à Abidjan, Côte d’Ivoire. Le Président Andry Rajoelina était présent à cette réunion aux côtés de ses homologues africains. Ce fut l’occasion pour ces leaders africains de faire des échanges de bonnes pratiques en matière de croissance économique, de développement solidaire et de résilience de l’Afrique pour l’après Covid-19.

Le ministère des Finances, ces derniers temps, a été victime d'une fausse information véhiculée sur les réseaux sociaux. Pas plus tard que la semaine dernière, une somme conséquente de 70 milliards Ar s'apprêterait à être décaissée auprès de la direction générale du Trésor pour payer une compagnie pétrolière.

 

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LA UNE DU 16 JUILLET 2021

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La une du 15 juillet 2021

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Autorité morale et politique

Que l’on admette ou non, le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina traverse en ce moment précis une zone de turbulence. Rien ne sert de paniquer ou de s’alarmer. Le penchant alarmiste ne contribue nullement pas à maîtriser ou à apaiser la situation au plus vite. Au contraire, il offre aux opposants égarés une occasion toute faite pour enfoncer le clou et prendre de l’aile. Inutile de créer de vagues. Le maître des lieux tient d’une main de fer le contrôle de la situation. Grâce à l’onction populaire, Rajoelina Andry disposant de l’autorité morale et politique, a les cartes en main. Sans pour autant minimiser pire sous-estimer la gravité de la situation.
A l’Assemblée nationale, certains éléments apparemment influents sinon bouillants de la majorité font du bruit. Des comptes à régler avec certains membres du Gouvernement. Le palais de l’auguste Assemblée de Tsimbazaza, au lieu de tenir haut le prestige du temple de la démocratie devient une arène de combat de boxe honteux. Et le comble, ce sont notamment des députés, pas tous, de la majorité censés défendre la cause du régime qui font du scandale. Et parfois, on use de façon abusive le titre de représentant du peuple (Solombavambahoaka). Quand des élus parlementaires membres de la majorité s’amusent à réclamer avec acharnement la tête de certains ministres ou à exiger le remaniement du Gouvernement, il y a lieu de s’inquiéter. Les débats à même houleux entre le Gouvernement et les députés ne sont pas en soi un problème. C’est normal voire légitime ! Mais quand le ton monte et le « round » vire à la bousculade verbale ou à des altercations, on n’est pas loin de la dérive d’un régime. La mémoire d’un certain Zafy Albert, Président de la République, élu en bonne et due forme, victime d’empêchement par ses propres « ouailles », reste toujours gravée à l’esprit.
Certains membres du Gouvernement se trouvent en deçà des attentes de la population en proie à des anxiétés diverses. L’inflation, pour ne citer entre autres que cet exemple fâcheux, s’envole à une hauteur échappant totalement les modestes possibilités des ménages. La corruption qui continue à régner en maître absolu pénalise la fébrile Caisse de l’Etat. Sur le plan général, il faut avouer que l’équipe de Ntsay Christian a fait le nécessaire. La pandémie de Covid-19 est tenue en échec malgré le difficile défi qui attend. Les FDS réussissent tant bien que mal à subjuguer l’insécurité, etc.
 L’Opposition dans sa configuration actuelle et en dépit des gesticulations bruyantes, ne représente pas un danger réel pour le régime en place. Des analystes pointilleux estiment que, vu l’ambiance politique quoique peu délétère dans les rangs du parti au pouvoir, la menace de déstabilisation vient plutôt de l’intérieur. Un constat amer qui reflète la dégradation des relations entre membres de la plateforme présidentielle. En tout cas, il ne s’agit guère d’un message de bon augure pour l’avenir à terme et à moins terme de la grande équipe Orange.
Le moment crucial pour le détenteur de l’onction populaire à faire usage de ses prérogatives arrive. Rajoelina est le seul personnage de l’Etat disposant de l’autorité morale et politique pour trancher, dans le vif s’il le faudra, afin de mettre de l’ordre à la « maison ».

    Ndrianaivo




Le face-à-face était attendu. C’est par discours interposés que l’ambassadeur de France, Christophe Bouchard et le ministre des Affaires étrangères, le Docteur Tehindrazanarivelo Liva Djacoba A.S. ont échangé sur le sujet délicat des îles Eparses, hier à la Résidence de France à Ivandry, lors de la célébration de la fête nationale française.
Premier à s’exprimer à la tribune, l’ambassadeur français a affirmé la volonté de son pays de consolider la relation politique entre les deux pays et pas seulement dans les domaines économiques et de l’aide au développement. Il évoque en particulier la volonté de la France de reprendre les discussions sur « les îles du Canal du Mozambique ». « Je souligne en particulier, notre volonté partagée de reprendre au plus vite, les discussions entre les deux pays sur les îles du Canal du Mozambique, comme les deux Chefs d’Etat s’étaient engagés en mai 2019 », indique-t-il précisément. La France souhaite « que la commission mixte, nous permette dans un esprit constructif de trouver des solutions dans l’intérêt de nos deux pays, de lancer des coopérations mutuellement bénéfiques, dans des domaines comme la biodiversité, la pêche durable et la sécurité maritime », renchérit Christophe Bouchard avant de terminer sur le sujet en affirmant que la présidence française de la Commission de l’océan indien qui vient de commencer « peut aider ».
Obstacle majeur
Réponse du ministre des Affaires étrangères de Madagascar dans son discours. Le Docteur Tehindrazanarivelo Liva Djacoba évoque que la question des îles Eparses reste et demeure encore un « obstacle majeur » à des relations complètement apaisées entre les deux pays. « Pour Madagascar, les relations historiques d’amitié et de coopération entre Madagascar et la France (…) ne seront préservées et ne pourrons se développer qu’au prix d’efforts mutuellement fournis, fondés sur une relation d’égalité, et sur le respect mutuel. Ce sont des principes auxquels Madagascar attache la plus grande importance. Et nous sommes convaincus que la France pays de la liberté, de l’égalité et de la fraternité, le partage pleinement avec nous », avance-t-il en préambule à la question des îles Eparses. Et lui de rajouter ainsi : « M. l’ambassadeur, c’est en vue de notre liberté totale du parachèvement du processus de notre indépendance que nous sommes entrés en concertation avec la France depuis 2019 sur la question des îles glorieuses, Juan de nova, Europa et bassas da India. Cette question a été pendant longtemps et reste encore à l’heure actuelle, l’un des obstacles majeurs à des relations complètement apaisées entre nos deux pays ». Madagascar réitère cependant sa disposition « à poursuivre les discussions avec la partie française sur cette question et contribuer à développer notre coopération bilatérale dans tous les domaines qui servent nos intérêts communs », précise le ministre.
La Rédaction


Madagascar en bénéficie comme les 50 autres pays en développement dont la moitié est en Afrique. Le sujet sera sûrement évoqué ce jour dans la capitale ivoirienne où se tiendra au Sofitel la réunion de haut niveau sur la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20).
Les Chefs d’Etat africains des pays suivants y seront présents : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Ethiopie, Ghana, Guinée, Kenya, Libéria, Mauritanie, Madagascar, Mozambique, Niger, Nigéria, République Démocratique du Congo, Rwanda, Sénégal, Soudan, Tanzanie, Togo et Ouganda.
La reconstitution soutiendra une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et aidera le continent africain à poursuivre sa transformation économique. Ce rendez-vous fait suite à l’appel lancé par les dirigeants africains, lors du Sommet sur le financement des économies africaines à Paris, en mai dernier, pour un soutien renforcé dans l’objectif de soutenir une reprise verte et résiliente de leurs économies.
Parmi les priorités
Les discussions permettront d’identifier les priorités clés pour le financement en Afrique et de défendre une politique et des contributions plus importantes pour la reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA-20. L’Afrique est le plus grand bénéficiaire de l’IDA avec 39 pays et a fait des efforts importants en vue d’améliorer ses indicateurs de développement tout au long des soixante années de partenariat avec la Banque mondiale.
Pour l’heure, la réalisation d’une campagne de vaccination pour tenter d’endiguer les désastres économiques entraînés par la pandémie figure parmi les priorités. A ce propos, Washington a annoncé fin juin qu’elle a alloué plus de 4 milliards de dollars pour l’achat et la distribution de vaccins contre la Covid-19 dans 51 pays en développement.
Plus de la moitié des financements provient de l’IDA, le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres. Elle sera allouée à titre de dons ou de prêts à des conditions très favorables. L’initiative s’inscrit dans le cadre de l’engagement pris par la Banque d’aider les pays à revenu faible ou intermédiaire à acquérir et distribuer des vaccins ainsi qu’à renforcer leurs systèmes de santé.
Plans de livraison
La Banque mondiale a aussi appelé les gouvernements, les sociétés pharmaceutiques et les organisations, participant à l’achat et à la fourniture de vaccins, à être plus transparents et à mieux informer le public au sujet des contrats, options et accords relatifs à ces produits, des accords de financement et de fourniture, et des doses livrées ainsi que des futurs plans de livraison.
Elle a demandé aux pays qui prévoient d’enregistrer des excédents de vaccins au cours des prochains mois de céder leurs doses en surplus et leurs options d’achat, le plus rapidement possible et en toute transparence, aux pays en développement disposant des plans de distribution voulus.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, le Groupe de la Banque mondiale a approuvé plus de 150 milliards de dollars de financements pour lutter contre les conséquences sanitaires, économiques et sociales de cette crise.
Mécanisme Covax
Depuis avril 2020, la Banque a accru ses financements de plus de 50%, aidant ainsi plus d’une centaine de pays à faire face aux besoins sanitaires urgents et à mieux se préparer à lutter contre la pandémie, mais aussi à protéger les populations pauvres et les emplois et ainsi amorcer une relance économique respectueuse du climat.
Le programme de financements de la Banque mondiale pour la vaccination est conçu pour être flexible et s’adapter aux besoins des pays qui peuvent l’utiliser pour se procurer des doses, par le biais du mécanisme Covax, de l’Equipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT) ou auprès d’autres sources.
Il finance également le déploiement des vaccins et le renforcement des systèmes de santé : chaîne du froid, formation du personnel soignant, systèmes de données et d’information ou campagnes de communication et de sensibilisation. Et ce, auprès des principales parties prenantes dont le rôle est essentiel pour faire accepter la vaccination. La Banque a aligné ses critères d’éligibilité pour les vaccins anti-Covid sur ceux du mécanisme Covax et d’autres partenaires multilatéraux.
Recueillis par M.R.

Dialogue fructueux. Le ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique, la direction générale de la Paositra Malagasy, le président du Conseil d’administration de cette dernière ainsi que les représentants des syndicats au niveau de l’établissement ont pu accorder leurs violons hier et ce après quelques semaines de tumultes. Suite à de longues discussions entre ces entités, ces représentants ont signé, hier à Antaninarenina, une convention mettant fin à la grève illimitée annoncée par les employés de la Poste. Ainsi, il a été convenu dans cet accord que les revendications des employés face à certaine crainte comme la privatisation de la Poste ou autre transparence réclamée sur les moyens de financement du projet SmartVillage ou encore les réclamations sur le basculement des employés ECD en statut de fonctionnaire seront passés en revue. Si effectivement la Poste penche vers le concept de privatisation, à travers ce projet de changement du statut, la Paoma se verra retirer certaines attributions dont la gestion de ses départements tandis que certains de ses collaborateurs seront affectés, les services postaux seront transformés en Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic), le service financier aura le statut d’une Société anonyme (SA) et la gestion sera confiée à un acteur privé. De plus, un projet de création d’une autorité de régulation du secteur postal (ARSEP) a aussi été évoqué. A rappeler que les membres des syndicats ont réclamé la démission du ministre de tutelle pour cause d’ingérence dans leur établissement. Selon ces grévistes, l’autonomie de la gestion de la Paoma est régie par la loi. Le rôle du ministère doit se limiter à une tutelle technique. Pourtant, aujourd’hui, ce dernier envisage de changer le statut de la Paoma par voie de décret. Des faits réfutés par les principaux concernés qui nient toutes les accusations portées à leur encontre. « Aucun projet de privatisation de la Paoma ni d’une partie de cet établissement public n’a lieu actuellement. Raison pour laquelle les discussions entre le syndicat et les représentants du ministère ont abouti à ce résultat », explique un responsable au sein du cabinet du ministère. En effet, la Paoma ne pourra pas être privatisée. Un projet de créer une société nommée Paositra Finance SA en 2019 et 2020 a été annulé afin de préserver l’établissement face à ce genre de situation. Dans la même optique, pour rassurer les syndicats, l’intégration de certains employés de courte durée (ECD) parmi les employés de longue durée (ELD) ou dans les rangs des agents assurant les emplois de fonctionnaires et assimilés (EFA) est donc confirmé dans la convention que les parties prenantes viennent de signer.

Hary Rakoto

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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