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Depuis hier jusqu’à ce jeudi, environ une dizaine de diocèses sur les 21 existants dans tout Madagascar accueillent l’examen de baccalauréat en vue de l’obtention du diplôme catholique. Cet examen, sanctionné par un diplôme propre à l’enseignement catholique, se diffère du baccalauréat d’Etat par les sujets proposés. Outre les matières communes à l’examen officiel, des sujets portant sur l’éducation à la vie et à l’amour (EVA) ainsi que la catéchèse sont proposés. Selon le révérend père Jules Ranaivoson, directeur national de l'enseignement et de l'éducation catholique (​DINEC), ledit examen ou encore le diplôme délivré ne concurrence en rien l’examen officiel, et il ne représente pas non plus une équivalence du bacc. « Il s’agit d’un diplôme interne. La tenue de cet examen consiste à évaluer le niveau des élèves et à valoriser l’enseignement catholique », a-t-il souligné. Et de poursuivre que les bacheliers catholiques peuvent intégrer les écoles supérieures catholiques. Cependant, pour une validation de leur diplôme de licence, ils doivent passer l’examen officiel au cours de leurs trois premières années universitaires.
Il faut préciser que l’article 58 de la loi n° 2008-011 modifiant certaines dispositions de la loi n° 2004-6004 du 26 juillet 2004, portant sur l’orientation générale du Système d'éducation, d'enseignement et de formation à Madagascar, stipule que les établissements d’enseignement privés sont tenus d’appliquer les programmes officiels en vigueur dans les établissements scolaires d’enseignement public. Par contre, des établissements privés appliquant des programmes et des régimes d’étude particuliers peuvent être créés, et cela après avoir reçu l’autorisation du ministère chargé de l’Education.
Rappelons qu’en 2019, le Conseil national de l’enseignement catholique a décidé la tenue d’un examen national à chaque fin de niveau d’étude, durant lequel les candidats répartis dans tout Madagascar traitent un seul sujet. Outre le Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) et le Brevet d’études de premier cycle (BEPC) catholiques, la DINEC va aussi délivrer un diplôme de baccalauréat « catholique ». Cette année, les écoles catholiques entrent dans la troisième session ayant débuté hier. Les résultats vont être affichés dans environ deux semaines.
K.R.


Madagascar a remporté deux victoires sur deux matchs dans Rugby Africa Women's Cup en battant ses hôtes Kenya Lionnes 10-0, lors d'un match disputé au Nyayo National Stadium le dimanche 11 juillet dernier.
 Les Makis dames ont rapidement quitté les blocs alors qu'elles cherchaient à faire un doublé contre les Lionnes du Kenya. La capitaine Rasoanekena Véronique Eluriche a marqué un essai dès la 5e minute. Cependant, le demi d'ouverture Rahariravaka Andoniaina Marie Vacilly a raté la transformation.
Madagascar conservait ensuite la mince avance pendant 65 minutes avant que Véronique ne sécurise le match avec son deuxième essai du match à la 70e minute mais Ravololoharijaona
Tsiriniaina Bodonirina rate aussi la transformation.
Malgré tous leurs efforts, les Lionnes ont échoué alors que Madagascar a défendu  bec et ongles ses avantages pour remporter sa deuxième victoire en test de rugby.
Chez les hommes, les Makis sortent par la grande porte à Abidjan mais risquent de perdre gros sur le classement africain. Le Top 4 dans le Rugby Afrique a vaincu la Côte d’Ivoire 24-19. Une Côte d’Ivoire qui a battu la Namibie 24-15 avant sa victoire 50-10 contre les Malagasy. Mais Madagascar est sorti de la compétition malgré cette victoire. Ce sont les ogres du groupe A, à savoir la Namibie et la Côte d’Ivoire, qui passent en quarts de finale. Les trois équipes ont concédé une victoire et une défaite respectivement, mais les Elephants et les Welwitschias ont devancé les Makis malagasy par le nombre de points concédés et ceux marqués dans chaque match.
Dans l’autre poule B, c’est le Sénégal et le Kenya qui se qualifient pour les quarts de finale. La poule C vient de commencer dimanche avec la victoire de l’Ouganda face au Ghana. Demain, le Ghana affrontera l’Algérie. Pour la poule D, comprenant la Tunisie, Zambie, Burkina Faso la date du match reste inconnue. Prévu à Tunisie mais reporté à cause de la pandémie de Covid-19.
 Pour rappel, le vainqueur de ce tournoi, regroupant 12 équipes, se qualifiera pour la prochaine Coupe du Monde en France. Le finaliste déchu ne sera pas totalement éliminé puisqu'il va participer à un tournoi de repêchage et ce face à des Nations d'autres continents.
E.F.



Pour développer les activités liées à l’océan tout en le préservant. C’est l’objectif que se fixent les organisateurs de la Journée de l’économie bleue dans l’océan Indien qui se déroulera le 17 juillet prochain. Cet évènement concerne l’ensemble des pays du sud-ouest de l’océan Indien. A cette occasion, l’Afrique du Sud, les Comores, la France, le Kenya, Madagascar, Maurice, le Mozambique, la Tanzanie et les Seychelles se mobiliseront autour d’animations, d’expositions et de discussions sur les activités économiques côtières et océaniques de la région. L’objectif étant sensibiliser les populations au rôle et à l’importance de l’économie bleue dans leur quotidien et promouvoir une gestion durable des ressources halieutiques, tout en assurant la protection de la biodiversité ainsi que des espaces marins et littoraux.
L’économie bleue est l’ensemble des activités économiques liées aux océans, aux mers et aux littoraux et qui respectent les droits humains et l’environnement. Elle concilie rentabilité économique et protection de l’environnement marin et côtier pour s’inscrire dans la durée et bénéficier au plus grand nombre. Les pays du sud-ouest de l’océan Indien partagent tous le même océan et dépendent des ressources qui génèrent d’importantes retombées économiques, notamment par la pêche, le tourisme ou encore l’activité portuaire. La coopération régionale en matière d’économie bleue est ainsi essentielle afin de garantir un développement harmonieux de la région.
Cependant, malgré les ambitions louables de l’évènement, pour le cas de la Grande île, l’exploitation des ressources halieutiques restent, malgré tout, assez ambigüe du point de vue de la pêche à grande échelle, et cela à l’image de l’accord de pêche qui peine à aboutir entre Madagascar et l’Union européenne. Récemment remis au goût du jour après une longue période passée sous silence, les accords de pêche entre l’Etat malagasy et l’UE ont repris durant quelques jours pour rester à la même situation de stagnation.
« Les négociations sont, pour le moment, en situation de stand-by. La décision pour une éventuelle reprise se fait à présent au niveau même du Gouvernement. Ce dernier définira alors les points à améliorer sur l’accord de pêche global par rapport aux anciens accords de manière à ce que les avantages des accords impactent positivement les intérêts de l’Etat. Une fois la décision prise en haut lieu, le ministère de la Pêche se chargera des points techniques dans la réalisation de ces mêmes accords », expliquait un technicien spécialisé dans la pêche et l’aquaculture. A rappeler que la valeur économique des activités océaniques dans l’océan Indien occidental est estimée à environ 20,8 milliards de dollars, tout en contribuant à la création d’un peu moins de 4 millions d’emplois.


Hary Rakoto

Victime d’inceste jusqu’à ses 12 ans. La députée originaire de Madagascar, Aina Kuric, élue dans le département de la Marne (France), n’a osé en parler à quelqu’un qu’à l’âge de 24 ans. Il a fallu que son frère la bouscule et l’accompagne pour déposer plainte auprès du Commissariat de police. A travers son témoignage, cette élue encourage les victimes de violences à briser le silence.

« J’ai été victime d’abus sexuels de la part de mon père, jusqu’à ce que nous ne vivions plus avec lui, jusqu’à mes 12 ans ». La députée de la Marne, Aina Kuric, l’a révélé lors d’un entretien sur la chaîne parlementaire LCP, le 9 juillet dernier, et relayée par la presse étrangère. « Cela a été des années d’enfance volées, de calvaire, de souffrance, de non-dits, d’incompréhension. Une période où il se passe des choses qui sont très graves, où l’on ne peut rien dire, où personne ne sait », a-t-elle ajouté. Mais la victime n’a osé en parler que 15 ou 20 ans plus tard, notamment avec son frère. Ce dernier l’a accompagné au Commissariat de police pour déposer plainte. « … Si mon frère ne m’avait pas accompagnée et même un peu bousculée, je pense qu’aujourd’hui je ne l’aurai pas fait. Pour la première fois, à l’âge de 24 ans, je relatais toute mon histoire et en entrant dans les détails à un policier que je ne connaissais pas. Je suis restée 3 heures au Commissariat de police, durant lesquelles je racontais l’horreur que j’ai vécue à mon enfance », se souvient la députée marnaise. Et d’ajouter : « Au bout de 6 années de procédure, le père auteur d’abus sexuels a été reconnu coupable des faits qui lui ont été reprochés. Il a été condamné et n’a plus le droit de s’approcher de nous ».

« Il ne faut pas avoir honte »

« Plus de honte, plus de sentiment de culpabilité, ne plus jamais se taire ». Tel est le post d’Aina Kuric sur son compte Twitter, suite à son témoignage sur LCP. Cet entretien était une occasion pour la députée de parler publiquement de son calvaire pour la première fois. La survivante brise le silence et encourage les autres victimes à en parler. « Je n’ai pas de raison de me cacher. J’ai été victime d’actes odieux mais je n’ai pas à en avoir honte parce qu’il faut aussi que la honte et la culpabilité changent de camp. Que la victime reste à sa place et le coupable à la sienne », s’est-elle exprimée. Selon son témoignage, les décisions de justice relatives à la condamnation de son père l’aident à avancer, à passer à autres choses. « On doit toujours être prêt à en parler », a-t-elle conclu.
Agée maintenant de 34 ans, Aina Kuric est une femme politique franco-malagasy. Selon les informations sur Wikipedia, elle est élue députée dans la deuxième Circonscription de la Marne, sous l'étiquette de La République en Marche. Elle s’est fait remarquer en 2018 en votant contre le projet de loi « Asile et immigration ».
Recueillis par P.R.

Les épreuves des Jeux olympiques de Tokyo se tiendront cette année à huis clos. Une décision prise ce jeudi 8 juillet par les organisateurs, en raison de l'état d'urgence. C'est un nouveau coup dur pour les « Jeux de la pandémie »: les Jeux olympiques se dérouleront du 23 juillet au 8 août à huis clos sur les sites de Tokyo, en raison de la recrudescence du coronavirus dans la capitale japonaise, a annoncé jeudi la ministre des JO, Tamayo Marukawa.

 

Un grand jour pour l’Eglise catholique et le diocèse de Tsironomandidy. Une messe solennelle dans le cadre de l’ordination épiscopale de Monseigneur Gabriel Randrianantenaina s’est déroulée, hier, au terrain du lycée de Tsiroanomandidy. La liturgie a été présidée par le Cardinal Désiré Tsarahazana, consécrateur principal, ainsi que les deux autres co-consécrateurs,  Mgr  Paolo Rocco Gualtieri, nonce apostolique, et Gustavo Bombin Espino, évêque de Maintirano.

 

Après plus de trois mois de cavale, Jarisone, alias Jerison, l’homme longtemps recherché par les Forces de l’ordre dans la Région de la Sofia était finalement tombé dans le filet de la Gendarmerie mais aussi de l’équipe du gouverneur de cette Région. Cela s’est produit samedi soir dernier dans la localité d’Antsahabe sise dans la Commune rurale de Matsondakana, District de Befandriana-Nord. Jerison est surtout incriminé pour vol et détention de zébus volés. Il est également poursuivi pour blanchiment de bovidés, menace, corruption et surtout complicité pour affaires d’homicide. En 2006, il a dû purger une peine de 7 ans ferme à Tsiafahy. Mais il était libre 5 ans après sa condamnation pour un motif exceptionnel.

 

Sortie des résultats depuis samedi dernier. Bon nombre de Circonscriptions scolaires (CISCO) affichent une hausse du taux de réussite à l’examen pour l’obtention du Certificat d’étude primaire élémentaire (CEPE) de cette année. C’est le cas de la CISCO d’Antananarivo- Atsimondrano, où 79,69% des candidats sont admis à ce premier examen officiel, contre plus de 74% en 2020.

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Sans complaisance, aucune excuse !

Le maître des céans fit subir des tests d’évaluation à l’intention des premiers responsables des Régions. Lors du conseil des gouverneurs dans la journée du vendredi 9 juillet dernier, le second du genre après celui du 20 octobre 2020, le Chef de l’Etat passait en revue à tour de table les rapports d’activités de chaque Région.

 

La période des grandes vacances est pour bientôt. Pour aider les touristes locaux à organiser leurs programmes mais aussi soutenir les opérateurs dans la relance de leurs activités, l’Office national du tourisme à Madagascar, en collaboration avec le ministère du Tourisme, des Transports et de la Météorologie (MTTM), lance une nouvelle édition du salon Bons Plans Tourisme, au jardin d’Antaninarenina.

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La Une

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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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