Une belle performance. Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) a dressé un bilan positif de la campagne d’exportation de vanille au titre de l’année 2020-2021. Les résultats s’avèrent positifs. Une nette amélioration de la quantité exportée est observée malgré la pandémie. « La campagne d’exportation a commencé le 15 septembre 2020 et s’achèvera la fin de ce mois de mai. Jusqu’à fin avril, Madagascar a écoulé 1 780 tonnes de vanille tout produit confondu y compris les gousses, les extraits et les poudres sur le marché international.
Sept ans plus tard. Avant-hier, il a été décidé lors du dernier Conseil des ministres que Madagascar va reprendre les procédures judiciaires afin de récupérer les 30 000 rondins de bois de rose exportés illicitement en 2014 à Singapour, d’une valeur de plus de 50 millions de dollars. Cette décision fait notamment suite aux déclarations de la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Vahinala Baomiavotse Raharinirina, au mois de novembre 2020, en marge de la sortie de la promotion « Santatra » du Centre national de formation de technicien forestier (CNFTF).
L’on ignore encore quand est-ce que Madagascar va atteindre le pic de la deuxième vague de la pandémie de la Covid-19. Néanmoins, afin de ne pas se complaire dans le réactif, il convient d’ores et déjà d’anticiper sur la manière de faire face à une éventuelle troisième vague à laquelle plusieurs autres pays ont été ou sont encore confrontés au jour d’aujourd’hui. Et dans ce cadre, il faut éviter de (re)faire certaines erreurs observées aussi bien au pays qu’ailleurs lors des deux premières vagues de la pandémie.
Après avoir été longtemps recherchée depuis plusieurs mois, la prénommée Maria, la présumée passeuse lors d’une tragique immigration clandestine de quelques malagasy vers Mayotte, a été finalement attrapée. C’est la Gendarmerie qui l’a arrêtée sur le pont baptisé « Joby », quartier de Jabala, dans la Commune de Nosy Be. Selon une précision de cette force, c’est elle qui fut la responsable supposée de la mort de 8 huit passagers d’un bateau léger, qui en a transporté 21 au total, et qui a tenté de regagner l’île voisine. Ce drame remonte le 18 octobre 2020.
Si au début de l’année, la question avait été écartée d’un revers de main par les responsables au sein de la Présidence, le sujet commence à revenir au cœur des discussions. Après un sursis accordé par le Président de la République, Andry Rajoelina depuis le début de l’année, l’heure d’une nouvelle évaluation pourra bientôt sonner pour le Premier ministre, Christian Ntsay et son équipe. En effet, une appréciation à mi – parcours est normalement prévue au mois de juin. Un nouveau rendez – vous qui permettra de jauger les efforts accomplis par chaque membre du Gouvernement. L’heure du départ serait – il également à l’étude pour le patron de Mahazoarivo ? Nommé à son poste au moment fort du mouvement des 73 députés depuis le 6 juin 2018, Christian Ntsay pourrait être le Premier ministre qui aura le plus duré à son poste. Ainsi, près de trois années de bons et loyaux services en tant que numéro deux de l’Exécutif, son départ ne serait pas une surprise bien qu’il n’ait pas démérité à en croire l’analyse de certains médias internationaux.
Une publication diffusée la semaine dernière par « La lettre de l’Océan Indien » (LOI) prête même au Premier ministre Ntsay une volonté de s’inventer une seconde vie aux Etats-Unis et une ambition à se reconvertir en diplomate, à Washington ou à New York. « Il marcherait ainsi dans les pas d’autres anciens Premiers ministres de Rajoelina : Camille Vital dirige la chancellerie malagasy à Maurice, tandis que Jean Omer Beriziky a été nommé à Bruxelles. Christian Ntsay vise, quant à lui, l’ambassade de Washington, où le Chef de l’Etat n’a toujours pas désigné d’ambassadeur », selon la même publication.
Sortie par la grande porte ?
A en croire la même publication, le Président Rajoelina serait à la recherche d’un nouveau chef du Gouvernement depuis le début de cette année. Pour sa part, le Premier ministre pourrait convoiter un poste en tant qu’ambassadeur auprès des Nations unies. Habitué des organisations internationales, il a notamment représenté l’Organisation internationale du travail (OIT) dans l’océan Indien, après une longue carrière de consultant pour le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale. Son passage par New York pourrait ainsi lui permettre de se réintroduire dans le système onusien. Le dernier représentant de Madagascar auprès des Nations unies, Zina Andrianarivelo Razafy, a finalement intégré l’équipe new-yorkaise de la Monusco, la mission de maintien de la paix de l’ONU en RDC.
Si une sortie par la grande porte pourrait donc être envisagée par le Premier ministre, la situation des membres du Gouvernement est différente. Si certains brillent par leurs réalisations et leur présence constante sur la scène médiatique, d’autres sont quasiment transparents. Le Président avait soumis comme principale condition, le respect d’un contrat – programme qui engage chaque ministre en vue de la concrétisation des « Velirano » du Président. L’évaluation dans ce sens sera ainsi inévitable et l’heure de vérité approche à grands pas.
La Rédaction
Au cours de cette deuxième vague du coronavirus, Analamanga a compté plus de morts de la Covid-19 par rapport aux autres Régions. Actuellement, ce foyer épidémique commence à enregistrer moins de décès. La preuve, le bilan Covid-19 à la date du 10 mai 2021 n’a fait état d’aucun décès dans ladite zone. Par contre, le Centre de commandement opérationnel Covid-19 a signalé trois patients ayant perdu la vie dans les Régions de Sava, Atsinanana et Menabe. Depuis le début de cette épidémie, la Grande île a comptabilisé 732 décès.
Parallèlement à cela, dernièrement, le nombre de nouvelles contaminations a progressivement baissé sur l’ensemble du pays. Une raison qui explique également qu’Analamanga a recensé de moins en moins de nouveaux porteurs du virus. Sur ce même intervalle de temps, 110 individus y ont contracté le coronavirus dont 66 sont localisés dans la Commune urbaine d’Antananarivo. Le District d’Atsimondrano, de son côté, a recensé 24 nouveaux cas confirmés, 14 pour Ambohidratrimo, et 6 cas positifs dans l’Avaradrano.
31,5 % de taux de positivité
189 contaminés sur 600 tests effectués. Sur l’ensemble du pays, le CCO Covid-19 a enregistré 189 individus ayant contracté le virus sur 600 analyses PCR et GèneXpert réalisées, soit un taux de positivité de 31,5 %. Outre les 110 nouveaux cas à Analamanga, Vakinankaratra a identifié 30 patients contaminés. Haute-Matsiatra a recensé 23 nouveaux cas positifs. Les autres cas confirmés restants sont répartis dans 1’Atsimo-Andrefana (1), Atsinanana (1), Melaky (1), Vatovavy-Fitovinany (1), Ihorombe (2), Itasy (2), Diana (2), Boeny (3), Menabe (2), 4 Bongolava (4) et Amoron'i Mania (6). A la date du 10 mai également, 378 patients ont recouvré la santé.
Avec les nouvelles contaminations annoncées et les cas de guérison enregistrés, il reste encore 1 980 personnes testées positives de la Covid-19 qui suivent un traitement sur tout le territoire. 284 d’entre eux développent le syndrome de détresse respiratoire grave.
Recueillis par K.R.
Après avoir été dans la Région de Vakinankaratra et dans la Région de Matsiatra- Ambony, deux Régions durement touchées sinon contaminées par le virus de la Covid-19, variant sud-africain, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry ralliait le grand Sud et ce pour une autre bataille en plus.
A peine accédé aux commandes de la magistrature suprême du pays, le jeune Président de la République part en guerre contre la pauvreté, l’insécurité et l’impunité. Le trio infernal, la racine du mal, qui étouffe et tue le pays à petit feu. Des urgences auxquelles Rajoelina ne compte point jouer au rythme du « moramora » traditionnel. Au fait, il n’y a pas que ce trio infernal.
Durant quatre jours d’affilée, le Chef de l’Etat Rajoelina, dans le cadre de la lutte contre le « Kere », visitait quatre Districts dont Taolagnaro et Amboasary (Région d’Anôsy) et Ambovombe- Androy et Beraketa (Région d’Androy). Lesquels quatre Districts qui subissent de plein fouet les caprices de la terrible sécheresse. Les habitants, du moins ce qui en reste après les vagues de déplacements des populations fuyant le « Kere », vivent dans la tourmente.
Evidemment, le Chef de l’Etat ne venait pas les mains vides ni semer uniquement de belles paroles, Rajoelina apportait les soutiens vitaux et les apports en matériels divers nécessaires pour mieux cadrer, dans le long terme, la bataille. Notons que ce fléau s’abat depuis des lustres sur la partie Sud de la Grande île. Tous les régimes, y compris celui du pouvoir colonial, ont dû montrer leur limite. Des progrès palpables se faisaient sentir durant la Première République où des travaux d’irrigation et d’adduction d’eau potable ont été réalisés. Cependant, à partir de la Deuxième République, le problème réapparait et jusqu’à ce jour, les habitants, les animaux d’élevage et les cultures souffrent péniblement. Les insuffisances alimentaires et nutritives, le manque d’eau pénalisent les habitants et paralysent leurs activités économiques.
Le candidat n° 13 s’engageait durant les campagnes électorales qu’il apportera des solutions durables et pérennes. Dans le cadre de la descente présidentielle sur terrain, toutes les mesures ont été prises. Les besoins urgents en apport nutritif figurent au premier plan. Entre autres, les PPN dont le riz (120 tonnes), l’huile alimentaire (23 880 litres) et les légumineuses (238 tonnes) seront répartis dans les Districts les plus touchés à savoir ceux dans les Régions d’Anôsy et d’Androy. Rajoelina a donné le coup d’envoi de la caravane (la deuxième du genre) à Taolagnaro. En même temps, il lançait aussi la mise en marche des infrastructures et les matériels afin de jeter les bases des solutions pérennes dans le grand Sud. En réalité, le Président Rajoelina tenait à concrétiser ses promesses de campagne. Des engagements du Velirano auprès du peuple qu’il ne voulait pas rater.
En gros, le pays part en guerre sur plusieurs fronts. Entre autres, l’insécurité qui règne encore et toujours, la pauvreté qui complique la bataille, la pandémie de la Covid qui sème la terreur et le « Kere » dans le Sud. Rajoelina Andry, le numéro Un du pays, ne recule jamais ! Il ne baisse point les bras ! Il sait pertinemment de quel défi s’attend-il. C’est une guerre totale ! Tous les citoyens du pays ont le devoir et l’obligation de le suivre.
Ndrianaivo
Madagascar vient d’intégrer hier le « COMESA Federation of Women in Business » (COMFWB). Il s’agit donc du lancement officiel de la branche malagasy du COMFWB effectué par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec les gentes féminins composant l’ensemble des opérateurs économiques de la Grande île. « Le Marché commun de l'Afrique orientale et australe (COMESA) a mandaté le COMFWB pour promouvoir l'amélioration des conditions économiques des femmes dans les États membres afin qu'elles participent pleinement et en toute légalité au développement de leur économie nationale, mais aussi en reconnaissance du fait que l'intégration économique régionale ne pourra être réalisée si les femmes opératrices économiques n’y participent pas », explique Fanja Razakaboana, présidente de la plateforme dans le pays.
L’objectif de cette plateforme est donc de promouvoir le réseautage ainsi que les projets ou programmes qui intègrent toutes les femmes entrepreneures dans les activités commerciales et de développement en Afrique orientale et australe. Les femmes jouent un rôle essentiel dans le développement des économies africaines. Pourtant, les femmes entrepreneures existantes et potentielles continuent de faire face aux obstacles sexo-spécifiques, notamment l’accès limité aux informations et aux opportunités de réseautage, le niveau inférieur de l’éducation et de la formation sur le commerce, les droits de propriété faibles qui les privent d’actifs en garantie et tangibles, les obstacles juridiques qui entravent leurs activités économiques, ainsi que les barrières culturelles qui les empêchent de prospérer en tant qu’entrepreneures.
Marché africain
Les femmes ont ainsi des difficultés à accéder aux services financiers et non financiers. Par conséquent, la taille et la croissance de leurs entreprises en souffrent. La plateforme donnera aux femmes l’occasion de présenter leurs produits et de se connecter à un marché de plusieurs millions de personnes à travers l’Afrique, en plus de tirer parti des opportunités d’apprentissage et de mentorat entre pairs dans le cadre d’une communauté dynamique d’entrepreneures en ligne. Cet organisme se concentre ainsi sur la sensibilisation et du renforcement de la visibilité des activités de ces femmes entrepreneures malagasy au niveau régional, tout en identifiant les besoins de ces dernières afin de développer leurs activités sur les marchés d’envergure.
« Il existe près de 13 millions de petites et moyennes entreprises formelles et informelles dont une ou plusieurs femmes en sont les propriétaires. Pourtant, seulement 16 à 20 % des femmes entrepreneures peuvent accéder à un financement à long terme auprès des institutions financières formelles pour développer leur entreprise. Nous tâcherons d’améliorer cette situation à travers la promotion des action du COMFWB Madagascar », rajoute la présidente de la branche malagasy. Les associations légalement constituées qui souhaitent élargir leur horizon sont donc invitées à rejoindre le COMFWB Madagascar Chapter afin de bénéficier des opportunités qu’offre le marché de la Région, mais aussi de bénéficier des avantages du réseau.
Harry Rakotobe