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La Gendarmerie nationale vient d’émettre un avis de recherche sur un quadragénaire dénommé Tahiana. De son état civil Rakotonindrina Andriatahiana Christian, il est recherché pour abus de confiance et escroquerie ayant fait plusieurs victimes. Tout dernièrement, il a fait le buzz sur les réseaux sociaux, notamment le mois dernier, en inventant qu’il est séquestré et tabassé dans un bureau par l’une de ses victimes.

Un médecin du Centre hospitalier universitaire Tambohobe à Fianarantsoa et également enseignant-chercheur à la Faculté de médecine à l’université de cette ville, du nom de Hasina Raherimamdimby, a succombé hier au service d’urgence de son lieu de travail. Il avait 45 ans. L’origine de son décès demeure encore inconnue.

La Commune urbaine d'Antananarivo a procédé depuis mardi dernier à l'assainissement aux alentours du stationnement des bus de la ligne 119 à Ankatso. Une descente a été effectuée par les agents municipaux afin de chasser une partie des commerçants longeant le terminus. Selon leur explication, cet endroit devrait être assaini à cause de l'étroitesse de la chaussée.

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Etre ou ne pas être… invité !

« To be or not to be ! » Cette légendaire expression monologuée du prince Hamlet dans une pièce de l’éternel William Shakespeare (1564-1616) traverse le temps. Elle fait jaser encore.

 

75 000 ariary le kilo de la vanille verte. C’est le prix de référence annoncé par Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie du Commerce et de l’Artisanat (MICA) il y a deux semaines. Cependant, une circulaire publiée sur les réseaux sociaux a créé la psychose à la veille de l’ouverture de la campagne de collecte, mardi dernier.

De la lumière pour tous. Aujourd’hui, plus de 85 % de la population malagasy n’ont pas accès à l’électricité. Il s’agit de l’un des taux d’accès les plus faibles en Afrique. La société nationale d’eau et d’électricité compte bien renverser cette tendance avec son projet « Herinaratra mora ». Ce dernier consistera à améliorer les conditions de vie des gens les plus vulnérables en leur facilitant l’accès à l’électricité.

« Désormais, nous n’aurons plus peur des dahalo, car ce sont les dahalo qui auront peur de nous ». Cette déclaration est du Président Andry Rajoelina qui, pour entamer sa visite dans la Région d’Ihorombe, a inauguré une Base opérationnelle avancée (BOA) de l’Armée dans le District d’Iakora. Cette localité étant inscrite parmi les zones rouges en matière d’insécurité dans cette partie sud de l’île, la base permettra d’en finir avec l’insécurité due à la présence des dahalo qui terrorisent la population.

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LA UNE DU 21 MAI 2021


Bras de fer en début de campagne. L’instauration du prix de référence de la vanille fait une des stratégies adoptées par l’Etat afin d’apporter une certaine stabilité au marché. Pourtant ce prix de référence provoque, chaque année, des discordes entre tous les acteurs de la chaîne de valeur. A commencer par le difficile consensus entre les producteurs et les collecteurs à chaque début de campagne comme présentement dans la zone littorale de la Région Diana dont la campagne de récolte commence aujourd’hui même.
« Les collecteurs nous proposent des prix dérisoires qui sont beaucoup trop loin de ce qui a été annoncé par les autorités, il y a quelques mois à l’ouverture de la campagne. Face à cette situation, les plus démunis d’entre nous sont bien obligés de vendre à ce prix imposé par les collecteurs dans la logique de la loi du marché », déplore Lydia Rasoalalaina, productrice et membre d’une petite coopérative de producteurs dans le nord du pays.
La plupart de ces petits producteurs sont contraints de céder le kilo de la vanille verte à un prix bien en deçà de la moitié du référant annoncé par les autorités centrales. D’ailleurs, la majorité de ces collecteurs ont acheté la vanille verte à seulement 25.000 ariary le kilo lors de la campagne de l’année dernière. De leur côté, des producteurs confirment les propos de la productrice en suggérant des prix du kilo de la vanille verte à 30.000 ariary si les autorités préconisent 75.000 pour cette denrée.
Contrôle
La fragilité de la filière réside surtout dans l’instabilité des prix qui représente pourtant sa force aussi. Le Conseil National de la Vanille (CNV) ambitionne ainsi de pérenniser la filière de la vanille en mettant en place un meilleur dialogue et une meilleure synergie des forces de toutes les parties prenantes. Notamment en renforçant le contrôle des prix au niveau des marchés en ces débuts de campagne.
Pour cela, une initiative visant à instaurer l’octroi de carte digitalisée pour les producteurs est mise en place selon les autorités ministérielles. Cette carte individuelle, propre à chaque planteur de vanille, permettra de suivre la quantité, la qualité et le statut du producteur. « L’initiative est louable, pourtant jusqu’à présent, seuls les membres de la fédération Sahanala Vanille ont ces cartes en leur possession à notre connaissance », explique Lydia Rasoalalaina. Le Conseil National aura ainsi la lourde tâche de trouver un consensus de prix et de condition de vente raisonnable tant pour les producteurs que pour les collecteurs.
A rappeler que la vanille reste le produit phare de Madagascar. Sur le plan économique, ce produit d’exportation maintient encore sa place sur le marché avec mille deux cent trente tonnes exportées durant la campagne précédente mais que les phénomènes d’instabilité qui reviennent chaque année se situent toujours au niveau de ces prix minima fixés sur papier et rarement respectés dans la réalité et dans les campagnes.
 Hary Rakoto

Malgré l’arrivée des premières doses d’AstraZeneca (Covishield) dans le pays, la question autour de la vaccination à Madagascar continue d’alimenter de nombreuses interrogations chez les citoyens. Le Professeur Ange Andrianarisoa, vice – président de l’Académie Nationale de Médecine de Madagascar (ANAMEM) a accepté de répondre à nos questions pour apporter quelques éclaircissements. Les critères dans le choix des 4 vaccins (Pfizer, Covishield alias AstraZeneca, Johnson & Johnson, Sinopharm), la question autour de l’immunité collective seront parmi les principaux sujets qu’il a abordés. Interview.
Comment voyez-vous l’évolution de la Covid-19 à Madagascar ?
L’épidémie a beaucoup évolué surtout en cette période de froid. Cela explique d’ailleurs la hausse des cas mais aujourd’hui apparemment les chiffres officiels montrent déjà une certaine baisse.
Le protocole de traitement utilisé jusqu’ici vous satisfait ?
Il est difficile de se prononcer là-dessus car les médicaments destinés à traiter la Covid-19 à Madagascar varient selon le cas, surtout si le patient se trouve dans une forme grave ou est sujet à une maladie chronique. D’où l’importance de se protéger.
En quoi consistait exactement le rôle de l’Académie de médecine dans le choix des 4 vaccins qui ont été validés par l’Etat malagasy ? 
Le Président de la République nous a sollicités afin d’obtenir notre avis et expertise sur les vaccins de la Covid-19. Après de nombreuses documentations sur les vaccins et leurs utilisations dans le monde, nous lui avons préconisé que Madagascar peut introduire les vaccins pour protéger les citoyens.
Pouvez – vous expliquer le choix des 4 vaccins ?
Nous nous sommes basés sur trois critères : d’abord, la possibilité de stockage des vaccins, la seconde est leur efficacité dans le traitement de la Covid-19 et enfin, le dernier critère, leurs effets sur les variants.
Pourquoi avoir choisi Covishield (AstraZeneca) malgré les effets secondaires annoncés et les nombreuses polémiques autour de ce vaccin ?
En fait, l’AstraZeneca figure déjà dans la liste des vaccins disponibles au sein de l’initiative COVAX au même titre que Johnson & Johnson. Donc, si nous n’avions pas choisi ce vaccin, Madagascar n’aurait pas encore pu bénéficier de vaccins dans l’immédiat. Concernant les effets secondaires, comme je l’ai déjà annoncé, nous nous sommes déjà documenté avant de prendre la décision. Nous avions pu constater que les effets secondaires ne touchaient qu’une infime partie des vaccinés dans le monde.
Certains scientifiques étrangers avancent que la vaccination favorise l’apparition des variants. Comment percevez – vous les nombreuses appréhensions par rapport aux vaccins ?
Je dirais que comme chaque produit médical, l’effet des vaccins diffère selon les conditions physiques de chaque personne. Mais je ne pense pas que ce soit les vaccins qui favorisent les variants. La Covid-19 est comme la grippe, c’est un virus qui mute. C’est ce phénomène de mutation qui crée les variants. En tout cas, chacun est libre de choisir entre se faire vacciner ou pas.
Peut-on atteindre l’immunité collective à Madagascar ?
Statistiquement pas encore. En effet, l’immunité collective est seulement possible si 70 à 80% de la population est vaccinée. Cela signifie que les personnes vaccinées reçoivent des anticorps qui empêchent ainsi une trop forte circulation de l’épidémie. En plus, à ma connaissance, le plan national de déploiement de la vaccination établie par les autorités qui se décline en plusieurs phases s’oriente vers une vaccination ciblée.
A votre avis, pourquoi le choix de cette vaccination ciblée ?
Lors de nos échanges avec le Président de la République et le ministre de la Santé, ce dernier nous (les membres de l’Académie de Médecine) a exposé que dans un premier temps, des catégories de citoyens (3% de la population) seront priorisés à savoir les Forces de l’ordre, le personnel soignant, les personnes âgées et les personnes vulnérables. En principe, la vaccination limite la propagation du virus. Je suppose donc que ce choix est fait dans cet objectif là en misant sur la protection des plus fragiles.
Personnellement, allez – vous vous faire vacciner ?
Oui. Je me suis déjà inscrit auprès du Fokontany et, moi et mon épouse, envisageons de nous faire vacciner très bientôt.
Enfin, qu’en est – il alors des remèdes traditionnels ?
On ne peut pas interdire les gens dans l’usage des remèdes traditionnels. Si cela leur fait du bien, ils peuvent en recourir.
Propos recueillis par Sandra R.





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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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