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Une édition pleine de surprise autant pour les exposants que pour les organisateurs, ainsi que les visiteurs. La 23ème édition du Salon international de l’habitat (SIH) s’est clôturée sur une note positive, hier, au parc des expositions Forello, à Tanjombato. Malgré la crise sanitaire générée par la pandémie de coronavirus, les opérateurs commencent à retrouver petit à petit leur rythme de travail. Ce retour à la normale contribuera à redonner un nouveau souffle à l’économie du pays, qui a particulièrement souffert au cours des deux dernières années. Cette édition a aussi permis de mettre en valeur les offres en matière de logements, sans oublier le talent des artistes malagasy.
Pour cette édition du SIH, les organisateurs ont été particulièrement étonnés par l’enthousiasme des participants. « En comparaison avec l’édition de l’année dernière, nous avons enregistré une hausse de participation de 40 %. De plus, toute la chaîne opératoire du secteur de la construction a été représentée sur les lieux. Il y a eu des éditions en effet où les acteurs dans le domaine de l’aluminium étaient plus prédominants. Cette fois-ci, tout le monde a été bien représenté, offrant ainsi aux visiteurs une panoplie de produits et services adaptés », explique Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation de l’événement, en dressant un bilan promoteur de l’événement, hier à Tanjombato. Et cet enthousiasme a été particulièrement récompensé. « Je cite des entreprises au hasard mais les grandes marques comme Makiplast ou encore Hazovato nous ont confié que leurs chiffres d’affaires n’ont jamais été aussi élevés que cette année. Elles ont réalisé beaucoup de ventes au cours des quatre derniers jours. Ces résultats prouvent que l’objectif du redémarrage économique est atteint. Marquer la reprise de l’économie du pays n’est pas aussi simple. En tout cas, nous sommes déjà sur la bonne voie », se réjouit le responsable. De toute manière, pour renflouer ces résultats, un travail collectif doit se faire, notamment dans le domaine du Bâtiment et travaux publics (BTP), sans oublier les autres secteurs-clés. Toutefois, la question de l’urbanisation doit être abordée au quotidien, surtout avec la pression démographique actuelle. Dans ce sens, des projets émergent déjà autant dans le secteur public que dans le privé. « Il faut être en mesure de proposer des logements pour tous et pas seulement pour ceux qui en ont les moyens », conclut Michel D. Ramiaramanana.

Les lotissements ont le vent en poupe…
Nouvelle tendance du moment… Terrains prêts à bâtir, appartements, villas, résidences. Un large choix à la disposition de toute personne désirant avoir sa propre maison. Le désir des familles malagasy d’être propriétaire ne s’est pas estompé au fur et à mesure des années. Au contraire ! Les constructions se multiplient d’année en année. Pour preuve, en moins d’une décennie, la consommation de ciment a doublé à Madagascar. Cette consommation se concentre particulièrement à Antananarivo et Toamasina. Et selon les prévisions des experts dans ce domaine, cette consommation pourrait de nouveau doubler pour les dix prochaines années. De plus, les opérateurs rivalisent d’idées aujourd’hui afin de proposer des produits répondant à ce besoin d’avoir une maison. A cet effet, plusieurs agences font la promotion de maisons ou de terrains adaptés aux demandes des futurs propriétaires. A titre d’exemple, l’agence Max Immo, pour sa part, propose des terrains prêts à bâtir du côté d’Andoharanofotsy. « Il s’agit d’un site haut de gamme, un quartier résidentiel en pleine expansion. Tout a été conçu pour faciliter les constructions et le quotidien de nos futurs propriétaires. En effet, nous nous occupons déjà de tous les travaux de terrassement. Nos clients peuvent alors construire tout de suite leur maison selon l’architecture de leur choix. De plus, les branchements en eau et en électricité se trouvent également à proximité. En ce qui concerne l’accessibilité, nous nous sommes aussi occupés de tout. Il faut noter également que nos lotissements se trouvent à proximité des écoles, des hôpitaux, mais aussi des églises et des épiceries », explique le responsable de cette agence durant le Salon international de l’habitat. Au vu de l’engouement des clients potentiels, Max Immo prévoit d’organiser des visites dès cette semaine pour permettre à ses futurs clients de visualiser leur future maison sur le terrain qu’ils auront choisi.
Quant à la Société immobilière Rundong International Development, avec la Résidence Rundong située du côté de Tanjombato, elle propose des appartements haut de gamme suivant les standards du marché. Lors du SIH, les visiteurs ont notamment déjà pu avoir un aperçu des futurs appartements que cette entreprise est en train de bâtir.
Même si ces lotissements proposent des offres intéressantes, les visiteurs préfèrent encore prendre le temps de réfléchir. « L’achat d’une maison n’est pas similaire à l’achat d’un tennis ou d’un four électrique. C’est un investissement sur le long terme. Il ne s’agit donc pas d’une décision à prendre à la va-vite, et cela afin d’éviter d’avoir des remords par la suite après avoir pris une quelconque décision. J’ai pris connaissance aujourd’hui que les offres sont désormais très étendues dans la Grande île. Après, c’est à moi de peser le pour et le contre pour bien choisir », soutient Gérard, employé dans le secteur privé.

Une plateforme d’expression pour les artistes
La 5ème édition de la Biennale des arts s’est déroulée en parallèle avec cette 23ème édition du Salon international de l’habitat. Les organisateurs ont voulu donner une plateforme dédiée aux artistes pour qu’ils puissent s’exprimer librement. « Les peintres ne sont pas vraiment valorisés à Madagascar. Il nous appartient, aux médias et aux organisateurs d’événements, de faire un petit focus là-dessus. Nous avons une expérience séculaire dans le domaine artistique. Notre esthétique a souvent retenu l’attention des plus grands », soutient Michel D. Ramiaramanana, président du comité d’organisation du SIH. Pour cette Biennale, Mamy Heriniaina Andrianantoaniana, alias Thanus, a pu exposer ses œuvres sur le thème « Multi-expression ». « Ce sont huit tableaux complémentaires. Ils ont pour objectif d’explorer l’humain sous ses états d’âme. Nombreux d’entre nous se mentent à nous-mêmes mais rares sont ceux qui sont réellement eux-mêmes, à l’intérieur comme à l’extérieur. Cependant, chacun peut avoir sa propre interprétation. Chacun est libre », confie Thanus.
Dossier réalisé par Rova Randria

Convoqué pour la première fois par le Coach Eric Rabesandratana, pour honorer le maillot de l'équipe nationale malagasy, Barea de Madagascar, Nomena Andriantiana ne cache pas son ambition pour le football du pays.

 

L’affaire relative à l’interception, dans la matinée de jeudi, d’un taxi-brousse transportant illégalement une cargaison de bois de rose, par la Gendarmerie du côté d’Ambohimalaza, sur la RN2, connaît un développement récent. Hier, le conducteur ainsi que le propriétaire supposé de la marchandise, ont été déférés au Parquet, puis finalement placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy. « Nos éléments sont justement en route pour les raccompagner jusqu’à la maison de Force de l’Atsimondrano au moment où nous conversons », a déclaré le capitaine Toky, Andriambeloniaina, commandant de compagnie de l’Imerina centrale de la Gendarmerie, hier au milieu de l’après-midi.

 

Une menace actualisée à chaque saison des pluies. Des milliers d'habitants issus de plusieurs quartiers d'Antananarivo, notamment ceux de la Haute Ville, sont actuellement concernés par les risques d'éboulement de terres ou de rochers. La récente descente des autorités sur place, jeudi dernier, confirme ce fait. Selon les informations recueillies, 470 toits dans la partie Ouest et 350 autres dans la partie Est, aux environs de Manjakamiadana, sont localisés dans la zone rouge.

Près de 252 élèves ayant obtenu leur brevet dans la Commune rurale d'Ankaraobato vont pouvoir poursuivre leurs études en niveau III dans cette même localité. Effectivement, dans le but d'améliorer la qualité et le niveau d'études ainsi que de réduire le taux d'abandon scolaire, l'ambassade de Japon à Madagascar a déboursé environ 315 500 000 ariary dans le cadre du projet lié à la construction du lycée situé dans ladite Commune rurale.

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Défis et enjeux !

Jour-J, ce 6 novembre, de la réouverture du ciel malagasy aux vols internationaux. Les vols domestiques et régionaux, déjà opérationnels depuis le 24 octobre, fonctionnent timidement. Fermé depuis le 20 mars 2020, date de la détection des premiers cas positifs de la Covid-19, des cas importés, sur le sol malagasy, le ciel de Madagasikara n'a pu être de nouveau ouvert que ce jour du 6 novembre 2021. Notons qu'à partir de ce même jour du 20 mars 2020, les autorités du pays ont décrété « l'état d'urgence sanitaire » incluant automatiquement des mesures sanitaires obligatoires dont entre autres le confinement, le port du masque et les mesures barrières sur toute l'étendue du territoire national.

 

La manne tant attendue par les opérateurs touristiques se concrétise enfin à partir d'aujourd'hui, comme annoncé en Conseil des ministres qui a approuvé la réouverture des frontières aériennes malagasy, et cela depuis le 23 octobre dernier pour les vols régionaux et aujourd'hui 6 novembre pour les vols long-courriers en provenance d'Europe qui sont prévus atterrir sur le tarmac d'Ivato. Les vols charters depuis Milan (Italie) vers l'île de Nosy Be sont également autorisés.  

 

Pragmatique autant pour l’homme que pour son environnement. Cette 23ème édition du Salon international de l’habitat (SIH) s’est fixé comme objectif de solutionner les problèmes de tout un chacun. Organisée en parallèle avec la 26ème Conférence des Parties (COP 26), elle met donc en avant toutes les solutions à la fois innovantes et écologiques. A l’heure actuelle, notre environnement est particulièrement menacé par le réchauffement climatique. Toutes les propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre sont donc les bienvenues. C’est pourquoi, le coup de cœur de l’événement s’est tourné cette année vers Loowatt, une entreprise spécialisée dans la fabrication de toilettes autonomes. D’autre part, le SIH est également placé sous le label « Go Green » à travers une étroite collaboration avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable.  

 

Un événement pour tous les âges. Du 24 au 27 novembre prochain, le gymnase couvert d’Ankorondrano abritera « Le Grand Marché de Tanà ». Il s’agira ainsi d’un évènement commercial où diverses expositions et ventes de produits auront lieu. Par ailleurs, il y aura également au programme le concours dénommé « Jeu d’échecs », organisé par la Fédération malgache de jeu d’échecs (FMJE), partenaire de l’événement.

Madagascar refuge des brigands étrangers ? C'est la question qui se pose aujourd'hui quelques jours après la parution d'un avis de recherche lancé par la Police malagasy à l'endroit d'un Français dénommé Olivier Guyonnet. Cet individu avec un lourd passé passait allégrement son séjour à Madagascar depuis au moins cinq années, sans être inquiété avant qu'il ne refasse surface dans cette affaire de maltraitance et de séquestration d'enfants.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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