Le cinquième décès a été déclaré samedi dernier au CSB I de Marovoay Gara, dans la Commune rurale de Morarano Gara (MLA), District de Moramanga. La veille, une équipe conduite par le médecin-chef de Moramanga avec des responsables communaux est descendue à Sakalava, à une dizaine de kilomètres à l’est de la nationale 44.
Jeudi, un homme âgé de 28 ans, résident de Sahamarolambo, une localité difficile d’accès dans le corridor forestier de l’est, a trouvé la mort des suites d’une infection à la peste bubonique. « Il était testé positif », affirme un responsable du CSB II de Morarano Gara où la victime était transportée d’urgence. Le cadre était enterré au lieudit Antanambaokely en présence de l’autorité sanitaire et des représentants de l’administration publique.
Le drame a commencé le 11 novembre où un garçon était mort des suites d’une infection inconnue par les habitants de Sahamarolambo eux-mêmes. Durant et après les funérailles, les occupants de la maison où se déroulaient les obsèques sentaient de fortes odeurs provenant des trous. Après vérification, 27 cadavres de rats étaient trouvés dans la pièce. Trois jours après le décès de l’enfant, sa grand-mère aussi était morte. Plus tard, une belle-fille et un neveu ont connu le même sort. Le décès signalé samedi a clôturé la série noire.
Toutes les personnes en contact direct avec les cadavres et les gens qui étaient présents aux veillées mortuaires ont déjà reçu les doses de traitement à la peste bubonique. Le maire de la Commune rurale de Morarano Gara, pour sa part, a sorti une note non datée invitant tout un chacun à se conformer aux mesures sanitaires qui s’imposent et à renforcer les gestes barrières.
Un membre de la communauté de base de Sahamarolambo a dit que le défrichement suivi de la mise à feu des terrains ainsi traités était à son paroxysme dans les environs immédiats. Ceci pouvait avoir un lien direct avec la résurgence de la peste dans la localité qui, jadis, faisait partie des zones fortement pesteuses de l’île. L’événement est comme une ironie du sort. La Commune de Morarano Gara est un bon élève de la lutte contre la défécation à l’air libre. Une fête dans ce sens était célébrée le 3 octobre dernier.
M.R.
Madagascar se porte volontaire pour l’organisation de la 11eme édition des Jeux des îles de l’océan Indien en 2023. Effectivement, le ministère de la Jeunesse et des Sports, dirigé par Tinoka Roberto envisage de faire de cet évènement un fait inoubliable. Mais tout doit commencer par la construction des infrastructures sportives prêtes en temps voulu avant cette année. Par ailleurs, le développement du sport avec le projet de construction de stades, de gymnases et de piscines partout à Madagascar figure parmi les 14 priorités du Président de la République. L’organisation des JIOI 2023 sera donc une charge de plus pour le ministère de tutelle. Puisque, le Chef d’Etat malagasy voudrait une organisation inédite, le défi est de taille pour le MJS. Ce dernier envisage de répartir les compétitions partout dans le pays pour éviter que tout se déroule dans la Capitale.
Promouvoir les activités rentables afin que les bénéficiaires puissent avoir une autonomie financière. Tel est l’objectif du projet “ quartier précaire”, initié par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et l’ONG Positive Planet International. A l’issue d’une formation en éducation financière et micro entrepreneuriat, un appui technique et financier, 96 bénéficiaires pourront désormais monter leurs propres affaires. Outre la connaissance, ces jeunes ont reçu chacun une somme de 200 000 ariary en guise de fonds de départ pour les activités qu’ils ont choisies. Ils sont sortants de deux promotions différentes, dont une trentaine en 2019 et une soixantaine en 2020.
La nuit du samedi, le campus d’Antsiranana a été le théâtre d’un incendie à la fois meurtrier que dévastatateur. Le sinistre a coûté la vie à un jeune étudiant de 29 ans qui est originaire de Marovato à Andapa, dans la Région de Sava. Puisque le feu a attaqué un bâtiment servant de logements à une cinquantaine d’universitaires issus des quatre coins de l’île, cinq parmi les camarades de chambre du malheureux sont blessés. Ils ont été admis dans un centre de soins de la ville du nord. Enfin, le drame a jeté une quarantaine d’autres dans la rue, attendant d’être accuieillis dans un quelconque centre d’hébergement provisoire. Quant aux dégâts, ils sont particulièrement lourds. Aucun mobilier, ni autre effet des locataires, n’a pu être sauvé de ce brasier, commente une source d’information locale.
« Je ne sais pas ce que cela signifie mais ce bleu est sûrement symbolique. En tout cas, cet éclairage est à la fois attrayant et spécial ». Roland R., père de famille résidant à Mahamasina l’a avancé en constatant que le « Rova » s’est illuminé en bleu depuis la soirée de jeudi dernier. Comme lui, bon nombre de citadins se sont posé des questions sur la signification de cette couleur. Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) a tenu à leur répondre, à travers des informations. « Chaque nuit du 19 au 24 novembre, le « Rova » sera éclairé avec la couleur bleue de l’UNICEF, un rappel de l’engagement du Gouvernement malagasy dans la promotion des droits de l’enfant », communique ledit organisme onusien.
Les décès dus à la rougeole ont augmenté de 50 % dans le monde entre 2016 et 2019, pour atteindre 207 500 en 2019. Selon Henrietta Fore, directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), avant qu’il y ait cette crise sanitaire liée au coronavirus, le monde était en proie à une crise de la rougeole, qui n’a pas disparu. « Bien que la pandémie de Covid-19 pèse très lourdement sur les systèmes de santé, notre combat contre une maladie mortelle ne peut se faire au détriment de notre combat contre une autre », a-t-elle souligné.
Promesse tenue. Dès l’annonce de la baisse du droit d’accise sur les télécommunications dans la loi de Finances initiale (LFI) 2021, l’opérateur Telma Madagascar a déjà amélioré le ratio entre le volume et le prix de l’Internet de ses abonnés. Une baisse qui sera appliquée sur tout le territoire de Madagascar. Pour rappel, cette diminution de la taxe est un combat que les opérateurs dans le domaine ont déjà mené depuis l’année dernière. Dans la loi de Finances initiale et même rectificative 2020, le Gouvernement a revu à la hausse le droit d’accise en le faisant passer de 8 à 10%.
La 22ème édition du Salon international de l' habitat (SIH) s’est terminée hier, au parc des expositions Forello, à Tanjombato. Les organisateurs ont clôturé l’événement sur une note positive. Pour cette année, les organisateurs ont changé leur approche en favorisant les rencontres et la collaboration entre les différents acteurs dans le domaine du bâtiment et des travaux publics. Un effort particulièrement salué par Angelo Zasy, vice-ministre des Villes nouvelles et de l’Habitat mais aussi parrain de l’événement. Il a en effet consacré quelques heures de sa journée pour échanger avec les visiteurs mais aussi les participants. A travers les quelques lignes, il évoque ainsi ses impressions mais aussi les apports que le SIH pourrait avoir dans «la mise en chantier de Madagascar».
Les risques sont aujourd'hui plus importants. Suite à l'annonce du Président de la République, Andry Rajoelina, sur la suspension temporaire des exportations d'or, les trafiquants de ressources naturelles redoublent de créativité pour échapper aux contrôles des autorités tout en continuant leurs sales affaires. La dernière tentative d'exportation d'or, interceptée par les douaniers, en est la preuve. Les agents de la Direction générale des douanes (DGD) ont en effet appréhendé, vendredi dernier, 15, 245kilogrammes d'or durant le contrôle des marchandises, pour un vol fret à destination de Dubaï, d'une valeur d'à peu près un million de dollars.