« Les efforts entrepris par le ministère ne suffisent plus ! » Ce sont sur ces mots que Vahinala Baomiavotse Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement durable, a réitéré son appel à l’aide à tous les citoyens du pays, en particulier les habitants de la Capitale pour remédier à la pollution de l’air asphyxiante dans la ville. « Les forêts de la Région d’Analamanga ne suffisent plus pour capter les émissions de carbone. Contrairement aux arbres forestiers, les feux de brousse se multiplient d’année en année, plus particulièrement en cette période. C’est pourquoi la pollution de l’air se ressent autant à Antananarivo depuis la semaine dernière. Les mesures effectuées depuis cette période ont montré que la densité de matières particulaires présentes dans l'air, cause de la pollution, dépasse même dix fois plus les normes fixées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Une situation vraiment alarmante, pas seulement pour les personnes à risques », a expliqué le ministre, en marge d’un atelier sur l’environnement qui s'est tenu hier à l’hôtel Panorama, Andrainarivo.
Effectivement, l’INDRI ou Initiative pour le développement, la restauration écologique et l’innovation a mesuré, jeudi dernier, la présence des matières en suspension dans l’air. Les chiffres tournent autour de 160,6 microgrammes/m3 pour les particules fines, alors que la norme journalière ne doit pas dépasser les 25 microgrammes/m3. Face à cette situation, le ministère de l’Environnement appelle à la mobilisation de tous, allant des autorités aux citoyens lambda, à faire un geste en faveur de la nature. « Le reboisement est le seul moyen pour améliorer la qualité de l’air dans la ville. Les habitants ne doivent pas attendre les campagnes de reboisement pour planter des arbres. Ils peuvent très bien apporter leur contribution en créant ou en entretenant leur petit jardin. Il ne faut pas oublier que les petits ruisseaux font les grandes rivières. Tout le monde doit agir à son niveau, sinon nous allons tous mourir asphyxiés », soutient Vahinala Baomiavotse Raharinirina.
En effet, selon les chiffres rapportés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), près de 22 % de la population décèdent chaque année à Madagascar à cause des maladies liées à la pollution de l’air. Outre les feux de végétation, le gaz nocif émis par l’échappement des véhicules, l’incinération des déchets à l’air libre et les fours à briques contribuent également de manière conséquente à la pollution de l’air à Antananarivo. « Certains véhicules ne devraient plus circuler dans les rues de la Capitale, tellement ils génèrent des fumées polluantes. Nous allons donc collaborer de près avec le ministère des Transports pour renforcer les contrôles pour que ces vieilles voitures ne puissent plus circuler, pour la santé et le bien-être de tous », rajoute la responsable. Pour espérer un réel changement, tout le monde doit mettre la main à la pâte.
Rova Randria
Deux vols prévus pour les 16 et 23 octobre prochains. Telles sont les dates annoncées hier, par la compagnie aérienne Air Austral pour une reprise progressive des vols entre La Réunion et Madagascar, et ce après plusieurs mois de suspension. Cette reprise se fera alors sur Nosy Be, sachant que la compagnie détient un droit de trafics sur cette destination. Elle rejoint ainsi Ethiopian Airlines qui a déjà entamé ses vols depuis le 1er octobre dernier. Selon les explications communiquées, cette reprise fait suite aux dernières annonces mais aussi aux sollicitations des autorités malagasy. « La réouverture de Nosy Be est, pour Air Austral, une étape importante. Après plusieurs mois de paralysie, cette première relance marque le redémarrage progressif de notre activité vers Madagascar et plus largement de notre activité régionale. Elle intervient par ailleurs, dans un contexte où les mesures d’hygiène et de santé en vigueur, répondent aux exigences réciproques des autorités françaises et malagasy pour garantir à nos passagers le meilleur niveau de sécurité sanitaire. Cette destination très prisée à Madagascar, de nouveau accessible au tourisme, saura graduellement répondre à la demande de voyages », a souligné Marie Joseph Malé, président directeur général d’Air Austral. Ainsi, Air Austral compte assurer des vols Nosy Be - La Réunion et Nosy Be - Paris.
En tout cas, cette reprise des vols est une bonne nouvelle pour les opérateurs touristiques à Nosy Be ainsi que pour les autorités malagasy, vu qu’au départ Air Austral ne prévoyait reprendre ses vols sur Nosy Be qu’en mi-novembre. « Il faut croire que les dispositions et le protocole sanitaire mis en place par les autorités ont su la convaincre à reprendre ses activités sur la Grande île. Nous espérons que d’autres suivront afin d’assurer la reprise des activités touristiques », se réjouit un responsable au niveau du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie.
Pour le moment donc, seuls ces deux vols ont été annoncés. Toutefois, Air Austral compte bien étoffer son programme de vols en fonction de l’évolution de la situation.
Rova Randria
Un petit tour et puis s’en va ! C’est ainsi que l’on imagine le déroulement des prochaines élections sénatoriales. Puisque les membres de l’opposition à savoir le parti «Tiako i Madagasikara » et le HVM ont décidé de ne pas participer aux prochains scrutins prévus le 11 décembre, il n’y a donc pas de risques de contestations majeures à l’issue des votes. Entre le choix de participer puis risquer la défaite, et celui de ne pas participer, les détracteurs du régime ont choisi le moindre mal. Venant de l’opposition, un tel acte est pourtant contraire aux principes de la démocratie qui prônent le pluralisme politique et la règle de la majorité lors des élections. D’ailleurs, la décision de retrait est plus davantage dictée par la peur de la défaite que toute autre raison.
Si l’objectif des opposants est donc d’invalider les sénatoriales, ils font complètement fausse route. Rappelons qu’au cours d’une interview en marge de l’inauguration de l’usine « PHARMALAGASY », la semaine dernière, l’ancien président de la Haute Cour constitutionnelle, Norbert Lala Ratsirahonana avait clairement assuré qu’il est question de jurisprudence internationale. « Peu importe si un ou des partis se rétractent, cela n’invalide en rien les résultats électoraux. Les vainqueurs sont toujours élus de manière purement démocratique », a précisé ce grand juriste et politicien.
D’autant plus que la Haute Cour constitutionnelle a considéré la requête faite par un groupe de sénateurs en dénonciation des présumés irrégularités des procédures d’un texte de valeur législative se référant à une procédure prévue par l’article 118 de la Constitution. Ce fut l’occasion pour les juges d’Ambohidahy de rappeler que les ordonnances en question, dont celle relative au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs, ont déjà fait l’objet d’un contrôle de constitutionnalité et été déclarées conformes à la Constitution. Peine perdue donc pour l’opposition qui facilite ainsi la tâche au régime dans la poursuite du processus électoral ainsi qu’à la concrétisation de la vision du Président Andry Rajoelina.
La Rédaction
Gervinho, Serey Dié, Bailly rappelés en sélection. « On peut gagner, mais aussi perdre, contre n'importe qui. Ce sera deux matches de haut niveau, et on va mettre en place de bonnes choses ce novembre », annonce Patrice Beaumelle, le sélectionneur des Eléphants ivoiriens, en vue du match en novembre comptant pour les éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (2022) au Cameroun, contre Madagascar.
Une propriété de la Région d'Analamanga. « Analamanga Park », localisé à 30 km de la ville d'Antananarivo, existe depuis 2007. Cet espace de détente et de loisirs a pourtant été fermé à cause de la vétusté et de la destruction de ses infrastructures, au bout de 10 ans. Cependant, les activités au sein de ce parc seront bientôt relancées, à en croire le secrétaire général (SG) de la Région en la personne de Vincent Ravomanana. « La rénovation totale d'Analamanga Park fait partie des priorités du gouverneur Hery Rasoamaromaka, depuis sa nomination.
22.000 euros. C’est la somme convenue entre deux particuliers malagasy pour l’achat de deux voitures d’occasion en France. Les partenaires se connaissent et ont déjà fait affaire ensemble à travers des commandes de pièces détachées ou autres dans le domaine de l’importation. La confiance commence à s’installer entre les deux parties d’autant plus que toutes les commandes ont été honorées par la partie se trouvant en France et qui s’occupe de l’achat et de l’envoi des marchandises à Madagascar.
Fonctionnel depuis février 2020. Le centre « Vonjy » de Taolagnaro vient d'être inauguré hier par le Président de la République Andry Rajoelina, accompagné par quelques membres du Gouvernement. Ce centre accueille et assure une prise en charge intégrée des cas de violences sexuelles sur les mineurs dans la Région d'Anosy. Les victimes peuvent y accéder gratuitement, sous un même toit, aux services de professionnels pour des prises en charge médicale, psychosociale et judiciaire.
Les conditions deviennent favorables au développement orageux. Madagascar entre peu à peu dans la saison des pluies. Et les orages et la grêle qui ont secoué plusieurs parties de l’Analamanga et le District d'Anjozorobe en témoignent. D’après la prévision météorologique, la chaleur et la présence de vents forts en altitude ont favorisé le développement de violents orages isolés. En effet, une cellule anticyclonique se trouve dans le Canal de Mozambique, à 2 000 km à l’Est de la Région DIANA.
Les engagements du Président se concrétisent. D'une allure ferme sans se précipiter, « Velirano » avance. Rares sont les Chefs d'Etat qui répondent présent à leurs promesses devant le peuple. A Madagasikara aussi bien en Afrique, les candidats au poste de la Magistrature suprême promettent la lune aux électeurs. Une fois élus, ils oublient leurs paroles et prennent les gens pour des canards sauvages.
Des activités génératrices de revenus identifiées dans le Sud. Outre les aides du Président de la République, le programme « Fihariana » en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et la « Bank of Africa » (BOA) Madagascar ont apporté un soutien financier à 185 paysans producteurs dans la Commune d’Ambovombe et celle d’Amboasary-Sud. Et ce, pour qu’ils puissent produire assez pour nourrir la Région. La cérémonie de remise de chèque s’y est tenue le week-end dernier. Celle-ci fait suite à la signature réalisée en mi-octobre entre les partenaires.