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Le communiqué du Conseil des ministres de mercredi dernier a fait savoir que l’Etat va entreprendre des travaux de levés sismiques marins dans le but de délimiter son territoire maritime dans l’océan Indien.
Les levés sismiques permettent de cartographier le plancher océanique. Ils mesurent l’épaisseur des sédiments. Cette méthode consiste à projeter des ondes sonores dans les sédiments et la colonne d’eau. Une partie de l’énergie de ces ondes sonores est réfléchie par le plancher océanique et une partie pénètre sous le plancher océanique pour être réfléchie par diverses couches géologiques.
Le communiqué du Conseil des ministres n’a pas donné de précisions sur « qui » va effectuer ces levés sismiques. Mais l’on n’est pas sans savoir que l’administration dispose d’une direction de la planification spatiale marine et du Foiben’ny Taosaritanin’i Madagasikara (FTM) rattachés auprès du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, ainsi que d’un service de la planification spatiale marine rattaché auprès du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche.
Ces levés sismiques constitueront alors un dossier que Madagascar déposera auprès de la Commission des limites du plateau continental. Toujours selon le communiqué du Conseil des ministres, le dossier y afférent sera déposé auprès de ladite commission avant la fin de l’année. Une course contre la montre est donc lancée pour que cette extension reçoive l’onction de la communauté internationale, notamment les pays riverains.
A titre d’information, plus d’une trentaine de pays ont déjà effectué ce genre de procédure. En 2015, le Canada a réalisé 20 levés dans les océans Atlantique et Arctique pour cartographier la topographie du plancher océanique et l’épaisseur des dépôts sédimentaires. Pour ce faire, il a mis à profit des données existantes provenant de diverses sources.
Protection de la souveraineté nationale
Le Président de la République Andry Rajoelina ne démord pas dans son ambition de protéger la souveraineté nationale comme la prunelle de ses yeux. L’aboutissement de ce projet permettra d’accroitre le territoire maritime de Madagascar. Pour rappel, Madagascar dispose d’une zone économique exclusive d’une superficie de 1 140 000 km2. C’est le double de sa superficie, ce qui lui place au troisième rang, après les Seychelles et La Réunion dans l’océan Indien.
Outre l’extension du territoire maritime, l’on peut supposer que la restitution des Nosy Malagasy fait partie intégrante de cette stratégie. Une fois le dossier constitué et ayant l’onction de la Commission des limites du plateau continental, l’on peut sans conteste supposer que les Nosy Malagasy figureront dans le territoire maritime de Madagascar, lui permettant par la même occasion de procéder à l’extension de son territoire maritime par le biais de ces Nosy Malagasy.
D’ailleurs, en cas de conflit éventuel avec des pays tiers, ce dossier de levés sismiques constituera une arme sous la manche de Madagascar. Le différend pourra être porté devant plusieurs tribunaux, soit devant un tribunal arbitral choisi d’un commun accord entre les pays en différend, soit devant le tribunal international du droit de la mer créé par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, soit enfin devant la Cour Internationale de Justice.

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La une du 9 octobre 2020

Le Sud de Madagascar fait face à un épisode de sécheresse exceptionnelle et la population souffre de famine. Cela fait plus d’un an que la région n’a pas connu de pluies. Plus d’1,6 million d’habitants ne peuvent plus manger à leur faim. Il n’y a plus de riz. Les hommes se nourrissent de cactus et d’argile mélangé à du jus de tamarin. La télévision nationale malgache a diffusé des images de la population en souffrance, des images qui ont largement ému. Le Sud de la Grande île est gravement touchée par la sécheresse, en conséquence de quoi la population se retrouve dans une grande détresse et doit faire face à la famine. Une situation dramatique qui, hélas, dure depuis des dizaines d’années, expliquait le Père Pedro hier soir sur Réunion la 1ère, dans cette région faite de poussière, à la terre craquelée où ne poussent que des broussailles épineuses. Le président malgache s’est rendu sur place.

 

Encore une vie sacrifiée de plus et tant d'hémorragies sur une route nationale ! La scène fut atroce car rien n'a plus permis de reconnaître ce véhicule tout-terrain qui s'est retourné au milieu de la voie, tant il a été abîmé. C'était vers 9h30, hier matin, lorsqu'une terrible collision s'est produite à un point kilométrique sis au niveau de la localité d'Ambohimarina, à quelques kilomètres de Moramanga, sur la RN2. Le 4x4 Toyota Hi-Lux en question, qui roulait en direction de Toamasina avec 7 personnes à son bord, a non seulement fait une sortie de route, mais il s'est finalement télescopé au niveau du pare-chocs avec un camion qui venait en contresens. Le résultat fut effroyable : Njarasoa Randriamalala (35 ans), le conducteur du 4x4, a été tué sur le coup en raison de l'extrême violence du choc. Cet originaire d'Ambohimanatrika, District d'Ambohidratrimo a rendu l'âme avant même que les secours n'arrivent.

 

Retirés de la plateforme publique, y compris les réseaux sociaux. Deux vidéos clips de 2 artistes différents viennent d'être censurés par le ministère de la Communication et de la Culture (MCC). Ce département ministériel a adressé une lettre aux artistes et producteurs ordonnant d'enlever ces vidéos clips, lesquels nuisent aux bonnes mœurs malagasy. Leurs paroles se composent des mots bruts sur le sexe, faciles à comprendre mais difficile à digérer. « Les artistes devraient servir d'éducateurs, au lieu de véhiculer des messages nuisant aux valeurs.

La saison des pluies en avance que prévu. La première pluie s'est abattue dans la Capitale depuis mardi dernier et a duré jusqu'au petit matin. Par conséquent, bon nombre d'habitants, notamment ceux qui vivent tout au long des canaux d'évacuation d'eau comme à Andranomahery, Ankorondrano, Andraharo, Ambohimanarina, Andavamba, Anjezika, se plaignent déjà de la montée des eaux. Du côté d'Antohomadinika par exemple, l'eau se trouve déjà à quelques centimètres du seuil de la maison.

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Vrai-faux biométrique

De qui se moque-t-on ! Le Centre Immatriculateur de Madagasikara (CIM) à Ambohidahy Antananarivo rouvre ses portes. La délivrance des permis de conduire et des cartes grises, les vrais dit-on, reprend. Et la queue à l’infini, très tôt le matin, revient aussi. En 2015, le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation (MID) annonçait la nécessité absolue de changer en biométrique les pièces maîtresses de la voiture (permis de conduire et carte grise) afin qu’un véhicule et son conducteur puissent circuler librement. Selon les motifs officiels émanant du ministère dont le ministre, en personne, un certain Solonandrasana Mahafaly Olivier, les « cartons » biométriques présentent l’avantage d’être infalsifiables. Et on ne cessait de vanter les mérites du nouveau produit qu’on voulait, d’ailleurs, faire gober au mieux imposer aux usagers.

 

Remédier à la vulnérabilité du pays. Madagascar subit de plein fouet les impacts du changement climatique avec la chaleur intense, le manque d’eau mais aussi les cyclones qui deviennent de plus en plus violents. Plusieurs secteurs d’activité souffrent à cause de ces phénomènes, en particulier l’agriculture. Pour pouvoir inverser la situation, un processus complet d’adaptation au changement climatique est en cours d’élaboration. Mis en œuvre par le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement), avec un budget de plus 1,3 millions de dollars, soit 4,8 milliards d’ariary, ce projet durera en tout 18 mois.

 

Dix hôtels seulement ont obtenu des agréments pour accueillir les passagers des vols de rapatriement. Cependant, après un lobbying effectué par la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), en étroite collaboration avec la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM), ces chiffres ont été multipliés par cinq. Dorénavant, cette tâche sera répartie dans cinquante hôtels répartis dans toute l’île. « Selon le protocole sanitaire, les passagers des vols de rapatriement sont obligés d’être confinés pendant quarante-huit heures dans un hôtel.

Depuis 1960 à nos jours. Le Grand Sud de Madagascar fait face à un nouvel épisode de sécheresse exceptionnel. Aucune pluie n’est tombée dans la région depuis plusieurs mois. Les conditions climatiques exacerbées par le changement climatique sont pointées du doigt. Conséquence, la population locale fait face à une situation critique d’insécurité alimentaire. Cette situation est malheureusement récurrente dans le « Deep south », la partie la plus sèche de la Grande île. Cette zone a toujours été fortement exposée à une situation de sécheresse chronique.

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Editorial

  • Royalement !  
    Tapis rouge avec les honneurs à l’aéroport international Ravinala Airports à Ivato ! Tapis rouge avec le summum de la préséance protocolaire au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son épouse, en visite d’Etat sur le sol malagasy, ont été reçus royalement par le pas-tout entier. Le couple présidentiel français a été accueilli à l’aéroport par Premier ministre, chef de Gouvernement, Ntsay Christian. Immédiatement, le cortège présidentiel se dirige vers le Palais d’Etat d’Iavoloha où le Maître des céans Rajoelina Andry Nirina et son épouse l’attend.

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