La pandémie de Covid-19 a montré les limites des organisations de la Société civile à Madagascar. Une Société civile qui est restée totalement absente de la scène dans la lutte contre cet ennemi mondial. Pourtant, dans de nombreux pays, la Société civile est avant tout connue pour ses actions aussi bien sur le terrain que dans les bureaux à travers différents lobbying. En général, une Société civile tire sa force dans sa capacité d’influencer et d’intervenir notamment dans le domaine de l’aide au développement. Sous d’autres cieux, la Société civile donne de la voix aux communautés les plus susceptibles d’être laissées-pour compte dans la réponse publique aux situations d’urgence. Est – ce le cas pour la Société civile malagasy ? Difficile d’y répondre lorsqu’on sait que les organisations malagasy, pour la plupart, se limitent à jouer le rôle de gardien des financements extérieurs.
L’ancienne Présidente de l’île Maurice, Ameenah Gurib-Fakim, a été l’invitée de l’émission Parlons Covid de la BBC Afrique, hier. Elle a défendu le Covid-organics de Madagascar qui est « prometteur », et incite les jeunes à prendre l’avenir de l’Afrique en mains.
« Une fois que des symptômes du Covid-19 - à savoir la perte de l’odorat et du goût - se présentent, consultez un médecin auprès du Centre de santé de base, niveau II le plus proche de chez vous. Des médicaments y sont disponibles ». On peut dire que ce message lancé par le Président de la République Andry Rajoelina, appuyé par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, a été suivi. La réticence enregistrée il y a une semaine de cela se traduit actuellement par une venue massive de la population qui se sent être contaminée par le coronavirus. La réalité au niveau des CSB II en témoigne.
Le comité international des Jeux de la Francophonie a suivi la recommandation de son conseil d’orientation. Selon le communiqué de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), conformément aux recommandations du conseil d’orientation du comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF), le Conseil permanent de la Francophonie (CPF) a donné un avis favorable à la tenue des IXème Jeux de la Francophonie du 19 au 28 août 2022 à Kinshasa. Présidé par la secrétaire générale de la Francophonie, Madame Louise Mushikiwabo, le conseil permanent de la Francophonie s’est réuni pour sa 110e session les 8 et 9 juillet derniers en mode visioconférence.
Lundi dernier, un violent accrochage a opposé d'une part les gendarmes et les membres du fokonolona, d'autre part les dahalo. Cela s'est produit dans le kizo d'Amboasary-Andriry, à Anivorano-Bekily et où un assaillant sur une dizaine d'autres ayant pris part à l'affrontement, tombait sous les balles des gendarmes.
Lundi dernier, un résident de Tanjombato a été déféré au Parquet après une poursuite pour diffamation ayant trait en même temps aussi à la cybercriminalité, et dont le commissariat d'Itaosy s'estimait être la victime. Certes, le suspect a obtenu une liberté provisoire. Néanmoins, la Police, par le biais d'une récente déclaration, exige de cet automobiliste, une excuse publique de sa part, et ce, à la fois pour la grande famille de la Police, mais aussi à l'officier du commissariat d'Itaosy. Le suspect aurait accusé ce dernier de chercher à lui soutirer un pot-de-vin, une fausse accusation portant gravement atteinte à l'honneur de la Police, selon l'une de ses sources d'information.
Un phénomène courant, notamment en milieu rural. 37 % des filles et 12 % des garçons se marient avant l’âge de 18 ans à Madagascar, selon l’enquête par grappes à indicateurs multiples (MICS 2018). Bon nombre de victimes souffrent en silence. Néanmoins, certains osent en parler jusqu’à porter plainte contre les auteurs et leurs complices. Narindra, une jeune femme âgée de 19 ans et résidant à Toliara, en fait partie. « Ma mère m’a forcée à me marier quand j’étais en classe de 3ème. J’avais 15 ans et demi à l’époque. L’homme en question, déjà marié et âgé de 45 ans, était un opérateur économique.
« Stop coronavirus ! » Un mot d’ordre que les responsables publics tentent, par tous les moyens, par tous les supports médiatiques, par toutes les organisations associatives de faire passer auprès de la population. Tellement, la menace de la pandémie du Covid-19 plane sérieusement sur la tête de tout le monde, aussi faut-il agir efficacement. Le macabre bilan, les nombres des contaminés, des cas graves et des décès, ne cesse de grimper. Et dire que le pays n’atteint pas encore le pic de la triste courbe de la pandémie !
La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a validé, hier, la loi de Finances rectificative (LFR). Cette dernière ayant déjà passé au Sénat et à l’Assemblée nationale au cours des deux derniers mois. « Les dispositions de la loi n° 2010-010 portant loi de Finances rectificative pour 2020 sont conformes à la Constitution et peuvent faire l’objet d’une promulgation », note la décision de la HCC. Dorénavant, ce document qui retrace le budget de l’Etat devient officiellement une loi à appliquer dans le domande de la finance publique.