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En préparation pour la réouverture des frontières. La Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM) a annoncé, hier, la validation d’un protocole d’hygiène sanitaire pour garantir la sécurité des clients et des travailleurs. En général, la charte prévoit l’application des gestes barrières, les techniques de lavage des mains, le port de masque, les règles d’hygiène, le nettoyage des voitures ainsi que la distanciation sociale. Mais des règles spécifiques sont prévues pour les établissements hôteliers. La chambre sera bloquée pendant 24 heures après une occupation. L’objectif étant d’aérer la salle et prendre le temps de désinfecter la chambre pour tuer les virus.

 Pari tenu. Au mois de septembre 2019, TELMA a présenté ses projets de basculement vers la 5G avec ERICSSON comme partenaire. Aujourd’hui, ces projets se sont concrétisés. Depuis le 26 juin dernier, la 5G est en effet disponible pour le grand public de Madagascar. La Grande île figure désormais parmi les premiers pays du monde mais aussi de l’Afrique à disposer de cette nouvelle technologie. « Nous avons décidé d’accélérer le lancement de la 5G pour permettre une véritable transformation digitale à Madagascar et répondre dès aujourd’hui aux défis révélés par la crise du Covid-19.

Le Président de la République a effectué une visite au siège de la prochaine usine Pharmalagasy à Tanjombato à la périphérie sud de la Capitale. Une descente destinée notamment à constater de visu l'état d'avancement des travaux entrepris pour la construction de cette usine censée notamment fabriquer des médicaments tels que la gélule CVO+. Débutés depuis deux mois, les travaux entrepris dans les anciens locaux de l'Orinasa fanamboarana fanafody ou OFAFA, l'ancienne compagnie nationale pharmaceutique malagasy, suivent leurs cours normaux. Notons que la nouvelle usine est chargée de l'élaboration et la production de nouveaux médicaments estampillés « made in Madagascar ».

Les sénateurs ont adopté hier le projet de loi de Finances rectificative 2020 moyennant un amendement. Le projet est transmis à l'Assemblée nationale pour seconde lecture avant son adoption définitive.

 

Direct et sans équivoque ! A sa manière, le Président Andry Rajoelina a fait taire ses détracteurs qui ont véhiculé des rumeurs selon lesquelles le numéro un du pays se serait envolé en catimini à l'étranger pour se faire soigner durant le week - end. Pire, profitant de son effacement pour laisser la place au Premier ministre, Ntsay Christian lors de l'habituelle intervention de la chaîne nationale, dimanche dernier, certaines mauvaises langues lui ont même prêté une contamination au Covid-19. « Je suis là, très en forme et en bonne santé », a déclaré le Président de la République hier au cours d'une visite au siège de la prochaine usine Pharmalagasy sis à Tanjombato.

 

Au cours d'une interview, en marge de la signature officielle d'une convention de cinq ans entre l'Etat malagasy, la République de Corée du Sud et le Programme alimentaire mondial, au sein de son département à Anosy, le ministre des Affaires étrangères est revenu sur le retour des Malagasy bloqués à l'étranger depuis la crise du coronavirus. « Le ministère possède la liste des personnes en situation précaire à l'extérieur. Ils ont été à avoir  pris contact avec nos représentations diplomatiques pour être rapatriés », a-t-il déclaré, précisant que ces rapatriements nécessitent une certaine organisation. Raison pour laquelle beaucoup de nos citoyens restent encore à rapatrier, soutient le numéro un de la diplomatie malagasy.

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LA UNE DU 01 JUILLET 2020



Le président de FIBA Afrique, Anibal Manave, qui est également président du conseil d'administration de la BAL, rassure. Il a déclaré à FIBA basketball qu'il était encore possible d'organiser la ligue cette année : « Nous voulons évidemment que cela se fasse, mais nous voulons préserver le bien-être de tout le monde. Si la BAL devient impossible cette année, nous devrons certainement prendre une décision pour l'année prochaine. »

Huit clubs africains devraient se préparer pour la phase finale de la première éditionde la Basketball Africa League (BAL), mais la pandémie du Covid-19 a stoppé net cette compétition.

La compétition devait se dérouler du mois de mars au mois de mai dans six pays africains,  dont le Final Four étant prévu ce mois de juin à Kigali Rwanda.

« Ce que nous devons faire, c'est reprendre le projet BAL dans les prochains mois, peut-être en septembre. Certains disent que la pandémie du Covid-19 pourrait atteindre son pic en Afrique au mois de septembre, mais il n'y a aucune preuve de cela, et la bonne nouvelle est que la plupart des pays continuent à lutter contre cette pandémie. Nous espérons que la première édition de la BAL aura lieu en 2020. Il est important de donner un signe de confiance à tous les acteurs concernés. Cela inclut les clubs, les fédérations locales, les sponsors et le public. Et la meilleure façon de leur donner confiance est de lancer la compétition », rajoute le président Anibal Manave sur le site de la FIBA.

« Pour la première saison de la BAL, nous visons une moyenne de 5 000 spectateurs par match. Ce chiffre pourrait atteindre 8 000 avec le temps. Ce chiffre inclurait les fans en déplacement. Pour ceux qui ne peuvent pas voyager, nous espérons créer des plateformes de diffusion. Mais nous devons nous assurer que les fans, les joueurs, les officiels et tout le monde soient en sécurité. Cette première année est une année expérimentale pour la BAL, elle nous permettra d'apprendre et d'améliorer la compétition dans les années à venir. Nous allons investir dans la qualité pour attirer les fans du monde entier à regarder nos matchs. La BAL, c'est bien plus que du basket-ball», a-t-il conclu.
Recueillis par E.F.


Malgré la gravité de la situation actuelle et corollaire à la pandémie du Covid-19, certaines personnes, notamment celles qui sont animées par une intention malfaisante, ne pensent qu’à leurs intérêts personnels au détriment de la majorité. Cette catégorie de profiteurs, qui touchent aussi bien des particuliers ou autres, jugent que tous les moyens sont bons pour remplir leurs poches, quitte à escroquer les autres. Et pourtant, ces individus malhonnêtes agissent de façon scandaleuse voire aberrante pour quelques milliers d’ariary seulement ! Les récents évènements observés notamment dans la ville portuaire de Toamasina, au cours de ces dernières semaines, illustrent parfaitement cette situation.
Tenez l’exemple de ce médecin de « l’hôpitaly kely » de la capitale économique du pays, un fait survenu mercredi dernier, qui a finalement débouché sur l’arrestation du premier. Déféré au Parquet samedi dernier, le clinicien en cause a bénéficié d’une liberté provisoire. Il a profité de son autorité, son rôle étant de s’occuper du transfert des malades du Covid-19,  pour harceler et faire chanter une mère de famille. Pour y arriver, il a utilisé tous les stratagèmes possibles à partir du 17 juin dernier, quitte à déléguer sa complice, une fausse employée du ministère de la Santé, et d’autres suspects auprès de ses victimes pour tenter de les dissuader, tout en leur faisant part de la triste nouvelle. Il n’a pas hésité à falsifier les déclarations médicales sur les patients, ou enfin recourir au mensonge sur le compte de sa victime et des siens.
En réalité, le but du clinicien en cause était de chercher à soutirer une somme d’un million d’ariary à la dame contre une soi-disant possibilité d’un traitement à la maison des membres de sa famille,  prétendument contaminés. Il s’agit de ses enfants dont un garçon de 16 mois et une fillette de 11 ans, son mari, ou encore sa domestique, tous ayant été testés positifs au coronavirus,  le 29 mai dernier.  Or, le cas est  simplement loin de l’être ! Car toutes ces personnes ne sont pas du tout contaminées !
La mère de famille a donc fait de la résistance. Elle a porté plainte au commissariat de Toamasina  pour harcèlements et chantage. « Le 20 juin, j’ai reçu un SMS d’un certain docteur N., me donnant un rendez-vous en dehors de son bureau pour parler de la situation de mes enfants. J’y suis allée et il m’a proposé un arrangement, c’est-à-dire lui donner une somme d’un million d’ariary contre le traitement à domicile de mes enfants. Dans mon étonnement, je lui ai demandé une preuve et il m’a montré une liste sur laquelle mon mari est aussi testé positif alors qu’il n’a jamais fait de test. J’ai refusé de lui donner la somme et depuis, les harcèlements se sont enchaînés. Il a fallu que je piège le médecin, en lui demandant de venir chez nous, pour avoir des preuves », relate la mère de famille.
Voyager clandestinement ….
A part la question purement médicale, le transport clandestin en cette période restrictive, est devenu aussi le domaine privilégié de ces profiteurs. Cette situation malsaine explique cette possibilité chez certains résidents de Toamasina à regagner clandestinement des localités comme Antsirabe ou Morondava. Ou encore ceux de la capitale pour rejoindre le Nord de l’île. Les derniers faits marquants remontent le 23 juin dernier lorsque la Gendarmerie a intercepté un minibus d’une coopérative d’une ligne nationale à Ankazobe. A son bord, il y avait 20 personnes. Dans une fausse déclaration que le conducteur a présentée aux Forces de l’ordre, il a été question de ramener ces passagers à Antsohihy après une inhumation. Or, une vérification minutieuse du document, par les agents du CCO, a révélé que tous les renseignements verbalement fournis par le chauffeur en cause étaient faux. En vérité, l’autorisation entre les mains du chauffeur mentionnait plutôt le transport d’une personne souffrante à Imerintsiatosika. De plus, les passagers du minibus ont finalement avoué qu’ils ne rentraient pas d’un enterrement, mais qu’ils  sont des usagers ordinaires qui voudraient simplement regagner Antsohihy, et qu’ils ne figuraient pas dans la liste de personnes ayant bénéficié une autorisation d’effectuer ce voyage. L’enquête diligentée par la Gendarmerie a étalé le pot aux roses  au grand jour. En effet, des rabatteurs ou « mpanera » de la gare routière à Andohatapenaka sont mises à l’index pour être les présumés auteurs de cette autorisation bidon.
Franck R.

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Mode opératoire révolutionnaire

En lieu et place du Président de la République Rajoelina Andry, le Premier ministre, chef du Gouvernement Ntsay Christian annonça, dans la soirée du dimanche 28 juin, les nouvelles dispositions relatives aux consignes dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire pour les quinze jours à venir. A la question « pourquoi ce changement ? », le PM répondit en évoquant, avec une certaine aisance, le motif de complémentarité sinon le tandem entre les fonctions dévouées au Chef de l’Etat avec celles du Premier ministre.  Deux fonctions appelées à œuvrer dans une symbiose parfaite d’actions et de responsabilités autrement dit vouées à collaborer étroitement.
Ntsay Christian tenait à essarter le terrain sur lequel les responsabilités de chacun (Etat et population)  se délimitent clairement dans le cadre de la bataille contre la pandémie du Covid-19. Le Conseil des ministres du samedi 27 juin  définit en noir sur blanc la part de contribution de tout le monde (gouvernants et administrés) dans la gestion de l’état d’urgence sanitaire qui vient de se prolonger de nouveau pour quinze jours.
L’Etat change de stratégie. On donne le choix aux personnes ayant contracté le Covid-19 sur le mode de traitement qui leur convient. En fait, les nouveaux contaminés peuvent, s’ils en ont les possibilités d’accueil chez soi, opter pour un confinement et traitements à domicile. On n’impose à personne au cas où les conditions le permettraient. Le Gouvernement priorise le libre consentement et la mise en avant de la responsabilité personnelle de chacun devant toute forme d’imposition ou de diktat. Devrait-on mettre en exergue le mode de traitement audacieux voire « révolutionnaire » appliqué dorénavant.
Encore dans la logique du nouveau mode opératoire choisi, le Gouvernement par la voix de son chef s’engage dans une option courageuse mettant en relief l’ « approche pédagogique »  pour cerner la propagation du coronavirus. On maintient le déconfinement élargi mais les responsables vont tabler sur la prise de conscience et de responsabilité de chacun à veiller sur sa propre santé. L’Etat écarte toute idée de réprimer ni d’imposer. Seulement, il appartient à chaque citoyen de faire valoir sa maturité à agir pour son bien d’abord et pour la santé de tous.
Evidemment, la méthode appliquée accorde en premier lieu au respect du choix de chacun. Un choix responsable, conscient de son devoir vis-à-vis à la fois de sa propre personne et de l’intérêt de tous. C’est une « éducation de masse » qui fait défaut dans ce pays depuis belle lurette. Tous les régimes qui se sont succédé durant les soixante ans passés choisirent la méthode forte ou du forcing pour faire passer le message au peuple. Un mode opératoire obsolète qui infantilise les gens ! Une « politique du bâton » et parfois même des « balles réelles » à tel point que le citoyen n’a pas l’habitude de faire appel à sa conscience et à son sens de responsabilité. Il exécute l’ordre tout simplement pour  plaire au grand chef ou non pas pour son bien personnel.
Ce nouveau mode opératoire révolutionnaire notamment sur l’approche pédagogique requiert au niveau des dirigeants la maîtrise des techniques de l’éducation de masse exigeant une disponibilité dans le sens de la patience et en faveur de la ténacité.    



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Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

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