Super User

Super User


La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa a été remerciée par le Conseil des ministres d’hier. Elle est la première à être remerciée après seulement quatre mois à la tête de ce grand ministère.
Fin de parcours pour la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et Professionnel, Iarintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa. Le Conseil des ministres d’hier a entériné son départ. Il s’agit d’une surprise pour la classe politique et l’opinion quoi que ce fût déjà prévisible. Un jour où l’autre, ça devait arriver. Nul ne peut rester éternellement à un poste déterminé, surtout à un poste politique.
Elle ne comptabilise que quatre mois à la tête de ce grand ministère. Elle a pris le service le 31 janvier 2020 à l’issue de la passation de service avec l’ancienne ministre Volahaingo Marie Thérèse. L’ambiance était épicée entre les deux personnalités. Mais la passation s’est en général bien déroulée. L’ancienne ministre a alors rejoint son siège de député de Madagascar élu dans la circonscription électorale de Bealanana.
Hier après-midi, la désormais ancienne ministre Iasintsambatra Rijasoa Andriamanana Josoa aurait dû présenter son rapport d’exécution de programme devant les députés. Mais les présentations des rapports du ministre de la Santé publique, du ministre de la Population et des Affaires sociales, et du ministre de la Jeunesse et des Sports ont duré toute la journée, et se sont poursuivies jusque tard dans la soirée. Le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel n’a donc pas présenté son rapport d’exécution de programme auprès des représentants du peuple. Du moins jusqu’à maintenant.
Lors de sa prise de service, l’ancienne ministre a affirmé que son objectif était « l’accroissement de l’accès à l’école des enfants, la mise en place d’une éducation de qualité, l’augmentation en nombre des infrastructures scolaires ainsi que des enseignants qualifiés, la promotion de la main d’œuvre qualifiée pour l’enseignement technique et la formation ».
Cette présentation du rapport d’exécution de programme, comme l’exige la Constitution en ses articles 101 et 102, sera certainement présentée par son successeur. Les citoyens ont en effet le droit de connaitre les travaux entrepris par les responsables de ce ministère au titre de la première moitié de l’année 2020.


Une enveloppe dédiée aux secteurs sociaux. Alors que les recettes de l’Etat diminuent, les dépenses sociales augmentent de 18% durant cette période de pandémie. L’Union européenne a alors octroyé un don de 11,6 milliards d’ariary, mercredi dernier afin d’appuyer le Gouvernement malagasy. D’après le communiqué de la délégation de l’Union européenne à Madagascar, cette somme soutiendra deux projets des Organisations non gouvernementales (ONG) internationales et malagasy. Les ONG Action contre la faim, Médecins du monde, Care et action socio-sanitaire et Organisation Secours appuient le secteur santé et atténuent l’impact économique et social de la pandémie sur les populations vulnérables. Tandis que l’Humanité et Inclusion, Douleur sans frontière ainsi que le SOS Villages d’enfants renforcent la protection des personnes les plus vulnérables.
Les ONG en collaboration avec les communautés et les autorités mèneront alors quatre actions en matière de risposte sanitaire et de crise sociale. Les activités sont axées sur la sensibilisation de la population aux gestes barrières, la fourniture d’équipement de protection individuelle aux personnels soignants, la mise en place d’une cellule de veille pour un appui psychosocial des populations et le soutien économique à travers des transferts monétaires. « Ces interventions toucheront plusieurs millons de personnes dans le cadre de la sensibilisation aux gestes barrières ainsi que plus de 1700 membres de personnel médical et non médical qui sont en première ligne pour faire face à cette pandémie. Près de 76 350 personnes bénéficieront d’un appui en protection sociale dans les villes particulièrement  touchées par le confinement et la crise » souligne Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar.
Concernant les actions déjà menées à l’annonce de l’urgence sanitaire dans le pays, l’Union européenne figurait parmi les parties prenantes lors de la levée de fonds dans le cadre de l’élaboration du plan de mitigation. Elle a aussi déjà fait un don de masques de protection à l’endroit du ministère de l’Aménagement et des Travaux publics.
Recueillis par Solange Heriniaina


 Une recrudescence des violences domestiques et conjugales. Depuis le début de la période de confinement, des plaintes supplémentaires liées à des violences conjugales sont enregistrées par la Police nationale. En effet, on a enregistré 175 cas, avance le Directeur général de la Police nationale, le commissaire général de police, Danny Marius Rakotozanany. 
 Le confinement a été une période difficile pour la plupart des femmes. Outre le stress causé par la propagation de la pandémie, la gérance du budget et les maltraitances envers les conjoints et enfants ont augmenté en cette période de crise. D’après un sociologue, l’impossibilité de sortir peut engendrer des violences supplémentaires ou plus graves. «  Tous les jours, il existe toujours des violences qu’elles soient physiques ou morales. Mais durant le confinement, la situation s’est aggravée. L’inactivité, la promiscuité et l’anxiété en sont les principales causes », soutient-il.
 Selon l’estimation de l’agence des Nations unies chargée de la santé sexuelle et reproductive, 31 millions de cas supplémentaires de violences familiales seraient à déplorer dans le monde si le confinement se poursuivait encore six mois. Au mois d’avril dernier, le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, avait lancé un appel mondial à protéger les femmes et jeunes filles « à la maison », alors que le confinement provoqué par la pandémie de Covid-19 augmente les violences conjugales dans les familles.
 Recueillis par Anatra R.

%PM, %04 %943 %2020 %21:%Jui

la une du 05 juin 2020

Un récent rapport établi par le Service Central de la lutte contre les abus de stupéfiants et de substances psychotropes, Direction de la Police économique Anosy, a évoqué le résultat de son action dans une période comprise entre les mois de mars et mai 2020. Au cours de ce laps de temps, 8 cas de trafic ont été enregistrés. 13 suspects dont une femme ont été arrêtés puis soumis à une enquête, et placés sous mandat de dépôt. Outre ces incarcérations, il y eut également la saisie de quelque 185, 25 kg de stupéfiants.

 

Si les nouvelles contaminations diminuent progressivement dans les premiers pays foyers du Covid-19, à Madagascar, la situation sanitaire tend vers une tendance haussière des porteurs du virus. Selon le Dr Solofoniaina Armand Rafalimanantsoa, directeur de veille sanitaire, de surveillance épidémiologique et de riposte (DVSSER) auprès du ministère de la Santé publique, nous connaîtrons toujours une phase ascendante de la pandémie, probablement même au mois prochain. « Compte tenu du nombre de contaminations qui monte en flèche, c'est-à-dire l'identification de plusieurs nouveaux cas confirmés, le pays restera en phase ascendante au mois de juillet. Les personnes qui contractent le coronavirus vont se multiplier considérablement », souligne-t-il.

 

La distribution des « Vatsy Tsinjo » pour les chauffeurs de taxi-ville dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) a permis de recenser le nombre des véhicules exerçant dans ce domaine actuellement. A cette occasion, la CUA a enregistré 2 000 licences de taxi, c’est-à-dire ceux qui ont réalisé comme il se doit leur visite de conformité. Après la sensibilisation réalisée auprès des taximen, 2 000 autres sont venus régulariser leur situation auprès de la CUA, ce qui porte à 4 000 le nombre des taxis réguliers dans la Capitale.

%PM, %03 %943 %2020 %21:%Jui

Re-voilà le loser !

Ravalomanana Marc réapparaît. Il se réveille d'un coma après un « traumatisme crânien », suite aux terribles chocs à répétition dus à une série d'échecs depuis 2007. L'ancien Chef de l'Etat ne s'en remet pas. Etant un « oiseau » de mauvais augure, sa réapparition ne présage rien de bon ni d'utile pour le pays. Comme l'ours qui revient tout juste d'un long sommeil ou d'une longue hibernation, Ravalo n'est pas encore en pleine possession de ses capacités physiques et  intellectuelles. Il dit n'importe quoi sinon des bêtises. Plutôt, il peste des délires jusqu'à proférer des menaces à peine voilées. Au moins trois sujets brûlants embrasent l'atmosphère nationale.

 

166 millions de dollars. C’est le montant débloqué par le Fonds monétaire international (FMI) pour Madagascar au début de la pandémie. Malgré les financements extérieurs déjà reçus dont le dernier montant s’élève à 440 millions de dollars, le ministère de l’Economie et des Finances Richard Randriamandrato a fait savoir que son département négocie en ce moment un autre financement auprès de cette institution de Bretton Woods. Et ce, dans le cadre du Facilité de crédit rapide (FCR). L’objectif étant de combler le déficit budgétaire.

Au bénéfice des consommateurs. Les abonnés auprès de la JIRAMA se sont plaints de la facture salée qu’ils ont reçue ces deux derniers mois. Pour remédier à cela et alléger ainsi les lourdes consommations des clients en confinement, notamment dans les Régions d’Analamanga, Atsinanana et désormais dans l’Alaotra Mangoro, la société nationale d’eau et d’électricité a décidé d’élever la limite de la première tranche de consommation à 50 KwH, au lieu de 25 KwH, pour les clients du tarif 14. « Pour nos clients, cela impliquera notamment qu’ils paieront moins. Effectivement, cette nouvelle disposition leur sera particulièrement avantageuse étant donné que les 25 KwH supplémentaires vont être payés au prix de 141 ariary par KwH, et non plus de 764 ariary par KwH, le prix appliqué pour la deuxième tranche de consommation », a expliqué Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA, hier. Ainsi, les factures seront plus ou moins allégées.

 

Fil infos

  • Dernière heure - Le DG de l’ACM limogé
  • Assemblée générale de l’ONU - Madagascar prépare sa vision du « Mieux ensemble »
  • Sous Rajoelina - 200 000 enfants supplémentaires scolarisés à Madagascar
  • Réunion de travail avec le FMI - Le Président Rajoelina plaide pour des réformes favorables aux Malagasy
  • Elections sénatoriales - Feu vert du Gouvernement pour la date du 11 décembre 
  • Actu-brèves
  • Face au CSM - Le Président Rajoelina insiste sur l’indépendance et l’exemplarité des magistrats
  • Actu-brèves
  • Education nationale - Vers le recrutement de 26 000 enseignants FRAM
  • Actu-brèves
Pub droite 1

Editorial

  • Traitement de cheval
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, a reçu en audience au Palais d’Etat d’Iavoloha, les membres du Conseil Supérieur de la magistrature conduit par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin. Il a été question durant la rencontre au sommet entre le Premier Magistrat du pays et l’Instance supérieure nationale coiffant la Magistrature judiciaire, le CSM. En fait, le CSM gère la carrière des magistrats du pays (avancements, promotions, affectations, sanctions, etc.). Le président de droit du CSM et en sa qualité de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a profité de l’occasion de mettre les points sur les « i ». Rajoelina vitupère contre les indélicatesses de certains magistrats dans l’exercice de leur fonction. Précisément, à l’encontre des magistrats, pas tous d’ailleurs heureusement, d’abuser de leur fonction pour s’enrichir indûment, sur le dos des vulnérables justiciables. En d’autres termes, s’adonner à la corruption ! En fait,…

A bout portant

AutoDiff