Les crédits ne sont pas donnés à tout le monde. Investir dans une nouvelle entreprise est un grand risque, plus particulièrement sur le plan financier. C’est pourquoi les banques et les différentes institutions financières sont très exigeantes dans l’élaboration de demandes de crédit des jeunes entrepreneurs. Effectivement, elles ne s’engageront pas dans une idée ou un projet comportant de trop grands risques d’échecs. « Actuellement, nous encourageons la création d’entreprises. Toutefois, ce n’est pas tout le monde qui arrive à bout de ses idées.
L’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) revient sur sa décision. Il y a encore une semaine, Barthélémy, le directeur de cette institution a annoncé de nouvelles mesures concernant l’importation d’huiles alimentaires. A ce moment-là, l’autorité a donc prévu d’appliquer un droit additionnel de 25 % à partir du 1er septembre 2019 sur l’importation de ces produits. Cependant, cette nouvelle mesure est dorénavant suspendue jusqu’à nouvel ordre. « Nous avons pris des mesures pour lutter contre l’importation massives des huiles alimentaires.
La conférence de presse tenue avant-hier 27 août 2019 par la Maire de la Capitale, Lalao Ravalomanana, et censée rassurer sur sa gestion de la Ville des Mille a eu l'effet inverse : celui d'exacerber davantage chez la population tananarivienne le sentiment d'être pris pour des canards sauvages. Les déclarations de bonnes intentions de cette élue en fin de mandat est en effet confrontée à une actualité encore criarde.
La promotion immobilière a le vent en poupe à Madagascar, depuis quelques années. Les promoteurs rivalisent d’idées pour attirer des clients afin de réaliser des bonnes affaires. Presque dans toutes les régions de Madagascar, des terrains nus de premier plan ou des maisons vendues sur plan sont mis en ligne par les promoteurs. Clé en main, c’est le slogan magique qui fait toujours mouche auprès des gens qui ont la capacité financière d’accéder à l’offre.
Pas de médaille pour la journée d’hier. Malgré cela Madagascar ne démérite pas, car la Grande Ile figure toujours dans le Top 10 sur les trentaines de pays participant aux Jeux africains de Maroc. Madagascar recule à la septième place avec 6 médailles d’or, quatre en argent et 2 en bronze. Le Nigeria vient de faire un grand saut et se place à la 5eme position devant la Tunisie. Pour la journée d’hier, un peu de déception pour les deux haltérophiles malagasy. La championne d’Afrique Vania Ravololomananiaina et Sitraka Randrianandrasana n’ont pas eu la moindre couleur de breloques dans leur catégorie des moins de 64 kg. Les deux Malagasy ont fini 5e et 6e du classement. C’est la dure loi du sport, des fois on croise aussi des adversaires plus coriaces que soi. Toujours en haltérophilie, les étoiles n’étaient pas du côté des Andriatsitohaina. Après les deux argents et un bronze d’Eric, Tojo a été disqualifié de sa catégorie. Le tir à l’arc aussi était en lice hier, Gabriel Andrianasoloniaiko, le fils de Siteny Andrianasoloniaiko, représentant malagasy a fini 36eme sur 39 participants.
J-10 et peaufinement des derniers détails. Les organisateurs au niveau de chaque entité sont sur le qui-vive pour que la visite du pape François à Madagascar se déroule sans la moindre anicroche. Outre la réhabilitation des routes, tout est en cours de finalisation. Même le site de Soamandrakizay est déjà terminé et fin prêt à accueillir plus de 800 000 pèlerins pour la grande messe du 8 septembre prochain. Il reste aux équipes techniques d’ajuster les détails en termes d’électricité et de sanitaire. Des détails qui devront se régler dans les prochains jours. En tout cas, tout le monde commence à se mettre progressivement dans l’ambiance. Effectivement, des drapeaux de Madagascar et du Vatican sont déjà installés dans plusieurs quartiers de la Capitale comme Mahamasina ou encore Analakely. Et des photos du souverain pontife ornent également les rues de la ville.
Côté spirituel
Pour le côté spirituel, les chrétiens de l’Eglise catholique vont enchaîner les chaînes de prières. Pour bien se préparer à cette visite du pape François, le Cardinal Désiré Tsarahazana, président de la Conférence des évêques de Madagascar encourage en effet les fidèles à prier et à bien profiter des directives. Pour lui, cette visite pastorale doit apporter espoir et paix à toute la population malagasy, surtout pour corriger les défaillances auxquelles notre pays fait face actuellement. Dans cette optique, certaines paroisses ont alors organisé une neuvaine.
Le « Service régional de renseignement, de contrôle de l’immigration et émigration » ( SRRCIE) de la Police Toliary, a procédé à un vaste coup de filet dans la Commune de Lazarivo, dans le District de Betioky-Sud au cours du week-end dernier. 9 ressortissants chinois avaient fait les objets d’arrestations dans le cadre de l’enquête sur une affaire d’exploitation d’or illégale dans la région. Les activités jugées illicites de ces Chinois ont failli se passer inaperçues s’il n’y avait donc pas ces éléments du SRRCIE pour patrouiller dans le secteur. Une chose a d’abord frappé les éléments des Forces. Les Chinois employaient une main-d’œuvre malagasy. Pour avoir le cœur net, la Police a donc voulu procéder à des vérifications et autres contrôles de formalités de routine. C’est là où le bât blesse car les patrons chinois ne possédaient aucun document administratif permettant de justifier de façon légale leurs activités minières dans la région. Aussitôt, un Chinois en cause fut embarqué dans le poste de police pour y être interrogé. Son audition a débouché sur des révélations sur le caractère illicite de ses activités d’extraction aurifère au noir. Des révélations qui ont par la suite conduit aux interpellations de ces autres compatriotes du suspect. Une investigation plus poussée de la Police a permis de savoir qu’ils n’ont que des visas touristiques avec lesquels ils s’étaient permis à se livrer à une activité lucrative et contraire à la loi nationale en vigueur sur place.
Franck Roland
Une accélération. Le ministère de l’Economie et des Finances a ouvert officiellement, hier, un guichet unique des marchés publics à Antsahavola. « La mise en place d’un guichet unique permet d’accélérer le traitement des dossiers relatifs aux marchés publics. Cela évite également le déplacement physique des responsables de marché. Ce qui ne signifie pas pour autant que le traitement saute les étapes. Toutes les procédures restent les mêmes. Dorénavant, les dossiers sont disponibles au niveau de chaque ministère après 24 heures. Ce traitement accéléré n’exclut cependant pas, s’il le faut, la vérification de l’authenticité des dossiers qui sont soumis au contrôle. Ainsi, en cas de doute, la commission des marchés se réserve le droit de procéder à une vérification à l’extérieur de l’entité »,explique Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, présidente de la Commission nationale des marchés.
Ministère pilote
Dans un premier temps, la commission accorde une priorité aux projets d’investissement public, notamment les infrastructures. Le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics en sera ainsi le premier bénéficiaire. « Le guichet unique est dans sa phase d’essai en ce moment et il sera d’abord appliqué pour les marchés urgents de très grande envergure.