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Entre le mois de mai jusqu'à hier, le Centre immatriculateur de Madagascar (CIM), situé à Ambohidahy et traitant les dossiers d'Antananarivo et ses périphéries, a délivré 13  497 vrais permis biométriques. Ces papiers administratifs répondent à trois catégories de demande. Il s'agit notamment des nouvelles demandes suite à l'admission aux examens de conduite et de code, le remplacement en cas de perte ainsi que le changement des anciens permis « roses » en biométriques. Cette statistique fait référence aux actions entreprises dans le cadre du premier vague de distribution, du 18 mai au 9 août 2019.

 

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Enfin, du changement !

Le verdict est tombé ! Le pouvoir sous la direction de Rajoelina Andry Nirina abrogea, ce mercredi 14 août 2019, en Conseil des ministres le décret n°2017-096 du 26 avril 2017 portant nomination du directeur général de la Compagnie nationale Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) Olivier Jaomiary. Nommé il y a deux ans et quatre mois de cela, le 26 avril 2017, sous le régime HVM, Jaomiary Olivier n’a pas réussi à convaincre ni le pouvoir en place, issu de la dernière élection, ni l’opinion publique notamment les usagers. Un moment, se croyant être indéboulonnable de son poste, au-dessus de toute tentative de limogeage, le désormais ex-DG de la JIRAMA finit par se faire rattraper en raison de son incompétence à redresser la Compagnie, mission principale qu’on lui avait confiée.

Cher payé. Avant-hier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable ont rapatrié des Comores 222 tortues radiées. Les démarches de rapatriement ont commencé au mois de décembre 2018, et c’est seulement ce mois-ci que les autorités ont réussi à tout régler. « Ce retard résulte surtout du manque de budget, plus particulièrement au niveau des frais de transport. En effet, il a fallu envoyer aux Comores des boîtes spécifiques pour pouvoir rapatrier ces animaux au pays. Un aller-retour augmentant le coût de transport, surtout que le coût de fret varie selon le poids des colis.

Une richesse marine inestimable. « Nosy Tanikely » appelée aussi « Ile de la petite terre » est un îlot paradisiaque situé près d’Ambatoloaka, sur l’île de Nosy Be. Le site s’étend sur une superficie de 340 hectares et réserve une beauté exceptionnelle. Etant donné que la période des vacances approche, Nosy Tanikely reste un bel endroit à visiter. « C’est un joyau malgache, un tout petit bout de terre dans l’archipel de Nosy Be. Si quelques lémuriens font partie du décor, Nosy Tanikely est un territoire connu pour la richesse de ses fonds marins, le plus riche de Madagascar, voire de l’océan Indien.

Après la déclaration officielle du TIM sur son appartenance à l’opposition au régime en place, le fondateur de ce parti, Marc Ravalomanana, est sur tous les fronts afin d’apporter les arguments plaidant pour une opposition officielle dans un régime démocratique. Une croisade sur le tard qui amène à penser que, en ignorant que le principe est déjà consacré depuis 2011 par la loi n°2011 – 013 du 9 septembre 2011 portant statut de l’opposition et des partis d’opposition, le prêcheur lui-même serait un converti de fraîche date.  Dans tous les cas, beaucoup se demandent si Marc Ravalomanana n’a pas la mémoire courte pour oublier que, lorsqu’il était au pouvoir, pourchasser les opposants était son sport favori.

 

Actuellement, les restes de la jeune Alana Cutland, cette étudiante britannique de Cambridge, et qui aurait sauté volontairement dans le vide depuis un avion Piper le 25 juillet dernier au-dessus d’Anjajavy, repose toujours à la morgue de l’hôpital d’Ampefiloha. Mais pourquoi tout ce retard alors que la dépouille de la victime aurait dû depuis longtemps être rapatriée dans son Angleterre natal ?

 

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LA UNE DU 17 AOUT 2019

« C’est le bon moment ! » Ce sont sur ces mots que Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH) a annoncé le limogeage du directeur général de la JIRAMA, compagnie nationale d’eau et d’électricité, Olivier Jaomiary. Effectivement, avant-hier, lors du dernier Conseil des ministres, la suppression du décret n°2017-096 du 26 avril 2017 portant sur la nomination du directeur général de la JIRAMA (Jiro sy Rano Malagasy) a été décidée. « Le changement de dirigeant fait partie de la vie courante d’une société qu’elle soit privée ou publique comme la JIRAMA. A travers ce changement de tête, l’enjeu est d’accélérer la mise en place de toutes les actions de redressement de cette compagnie nationale. Il ne faut pas oublier que nous nous sommes fixés comme objectif que d’ici deux ans, la JIRAMA atteindrait son équilibre opérationnel, plus particulièrement sur le plan financier » a expliqué le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, à Ampandrianomby, lors d’une rencontre avec la presse. Pour les autorités concernées, cette décision de changement de dirigeant est ainsi une étape vers cette accélération de la mise en œuvre du plan de redressement de la JIRAMA. « Ici, il n’est pas question de l’échec d’une équipe dirigeante, puisque que cette même équipe a collaboré avec nous pour réduire les délestages dans plus de 90 villes du pays à seulement 19 depuis le début de l’année. Mais avec un objectif de taille, il faut  une équipe  plus performante », rassure-t-il.

Tard vers le début de la soirée du mercredi dernier, le verdict du Parquet d’Anosy était tombé afin de trancher sur le sort des 5 personnes entraînées dans une affaire de détention et de circulation de faux billets de banque à Volotara à Andoharanofotsy. Deux d’entre eux, le locataire d’une maison où étaient trouvés les matériels de fabrication et des fausses coupures ainsi que son présumé complice, ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora.  Quant aux trois autres individus, ils ont obtenu une liberté provisoire, ces derniers étant encore des mineurs, selon une information de la Gendarmerie.  Dans la genèse de l’affaire, tout a commencé le soir du 11 août 2019 par un renseignement fourni par un informateur à la Brigade de gendarmerie d’Andoharanofotsy.  Le renseignement a parlé de deux suspects qui étaient en possession de fausses coupures de 20 000 ariary dans cette localité. Après leur interpellation, les concernés ont été auditionnés à la brigade. Ils ont révélé l’identité de leurs présumés complices dans cette affaire.

Un acte inhumain et honteux. Des cas de torture sont encore présents à Madagascar, notamment durant les enquêtes policières. La représentante de la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH) l’a reconnu lors de l’atelier de réflexion sur la journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture, mardi dernier à Andraharo. M.Z, un membre de famille d’une victime, en témoigne. « Mon frère a succombé suite à des coups qu’il a reçus lors d’une enquête policière, il y a 3 ans. Pourtant, il n’a rien fait de grave à part trainer avec des « bandits » dont il ne connaissait pas les actes criminels commis. Nous avons demandé des comptes auprès de la Police mais elle a détourné le fait en déclarant que notre frère figurait parmi le groupe de bandits recherché », nous confie le jeune homme, encore sous le choc.
Mais les choses ont évolué depuis, puisque la Police met en œuvre actuellement un projet de lutte contre la torture, pour une enquête sans violence. « Depuis la garde à vue d’un suspect, la Police lui fait une déclaration de droit », informe Laure Rabetokotany, secrétaire générale de l’ONG ACAT (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) Madagascar. « Lors des enquêtes, les prévenus sont bien traités. On les met à l’aise, sans oublier la lecture de leurs droits (avocat, famille, etc.) », ajoute un responsable auprès de la direction de la Police judiciaire.

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Editorial

  • La surchauffe
    Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours. Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

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