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La fête de l’Aïd el-Fit repoussée pour le 5 juin, à la demande d’Abdoul Hady de la Fikambanan’ny silamo malagasy(FSM) au lieu du 4 juin, continue de susciter la grogne. Hier, lors de la prière de vendredi à la mosquée d’Antananarivo (Palestine) aux 67 Ha sud,  le Hatuib dans son discours a essayé de calmer les esprits des fidèles musulmans sur le sujet. Mais à la sortie de la prière, les discussions ont repris de plus belle sur celui-ci et Abdoul Hady est pointé du doigt.

 

Détention préventive à la maison de force de Tsiafahy. C’est la décision prise par le parquet à l’endroit de trois membres de l’association politique Za’Gasy à l’issue de leur déferrement devant le parquet, à Anosy hier.  Parmi les trois personnes présentées et accusées d’homicide volontaire et trouble à l’ordre public, le président de l’association, non moins candidat aux dernières élections législatives dans le 2e Arrondissement de la capitale. Bien que le résultat ne soit pas encore officiel, il y a de forte chance qu’il ne fera pas partie de la prochaine législature en terminant provisoirement à la 7e place sur 12 candidats.

Douceur et fraicheur, c’est ce qu’incarne le nouveau produit de la Star qui a été présenté officiellement hier au « Skate Park », Ankadifotsy. « Caprice Letchi-Citrus », tel est le nom de cette nouvelle boisson gazeuse qui sera disponible sur le marché à partir de 3 juin prochain. Comme son nom l’indique, ce produit propose une toute nouvelle recette à double saveur fruitée, c’est-à-dire une mélange de letchi - un fruit qui fait la renommée de Madagascar - ainsi que le citrus, un mélange de tout ce qui est variété de citron et d’orange.

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Savoir perdre !

La sagesse des hommes dit « quand on sait perdre, on sort par la grande porte ». Nos Ancêtres le confirment « heureusement qu'on a trébuché, on saura se relever » (Soa lavo, hahay miarina). L'échec fait partie intégrante, un jalon parfois incontournable, de la réussite du moment qu'on sache le capitaliser à bon escient. Mitterrand avait dû concéder deux défaites humiliantes, quatorze ans durant, avant de décrocher, en 1981, la précieuse victoire à l'Elysée et pour y rester … quatorze ans.

 

Nos richesses minières ne seront plus désormais un secret. Le ministre des Mines et des Ressources stratégiques, Fidiniavo Ravokatra, a rencontré jeudi dernier Michelle Rousseau, directeur du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) lors de son voyage à Paris. Un accord a ainsi été signé entre les deux parties. Comme il a été convenu lors de cette rencontre, le directeur du BRGM restituera tous les dossiers et archives concernant la ressource minière de Madagascar. En effet, cet établissement public a mené des recherches sur le sous-sol du pays depuis 1936. Le fruit de cette longue recherche sera alors remis à Madagascar.

La vingtaine d'anciens ministres candidats à un siège de député a connu des fortunes diverses. Irma Naharimamy ministre de la Population sous l'actuel Gouvernement de Christian Ntsay, qui avait démissionné pour se porter candidate à Toamasina I est bien partie pour l'emporter. Même cas pour Volahaingo Marie Thérèse, ministre de l'Education nationale démissionnaire, à Bealanana. Ces anciens ministres, porte-étendards de l'Isika rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina devraient être suivis par d'autres ex-membres du Gouvernement présentés par les Orange.  

 

Réagissant à l'actualité brûlante du moment, marquée notamment par contestations électorales dans quelques Districts du pays, le Premier ministre Christian Ntsay a tapé du poing  sur la table. Alors que les résultats provisoires officiels ne sont pas encore connus, des contestations pointent déjà le bout de leur nez. Pour ne citer que les cas de Maroantsetra et de Bealanana où des candidats ont organisé des manifestations pour contester des « irrégularités » durant le scrutin.

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LA UNE DU 01 JUIN 2019

D’une part, il est avéré actuellement que la procédure de mise en place de cette Chambre haute a été entachée de vice de forme et d’autre part, depuis le 13 février, elle n’intervient plus dans la procédure législative. De là à dire que le Sénat ne sert plus à rien et peut être considéré comme caduc, il n’y a qu’un pas.
Dans sa décision n°10-HCC/D du 25 mai 2019 en effet, la HCC avait soulevé que  l’article 7 de la loi 2015-007 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar n’est pas conforme à la Constitution. Cet article 7 de la loi 2015-007 dispose en  effet qu’ « un décret pris en Conseil des ministres fixe le nombre des sénateurs ». Or, le texte fondamental stipule clairement dans son article 82 que « les règles de fonctionnement du Sénat, sa composition ainsi que les modalités d’élection et de désignation de ses membres sont fixées par une loi organique ». La question se pose alors de savoir si le Sénat actuel, mis en place conformément à  l’article 7 déclaré inconstitutionnel  ci-dessus, ne serait pas lui-même inconstitutionnel. Dans tous les cas, c’est suite à ce constat que la HCC a entériné l’Ordonnance n°2019-006, laquelle dans son l’article 7 (nouveau) a édicté que « en application des dispositions des articles 81 et 82 de la Constitution, le Sénat comprend dix-huit (18) membres, pour deux tiers élus en nombre égal dans chaque Province et, pour un tiers nommé par le Président de la République, pour partie, sur présentation  des groupements les plus représentatifs issus des forces économiques, sociales et culturelles, et pour partie en raison de leurs compétences particulières ». Une nouvelle composition déclarée conforme à la Constitution par la HCC mais qui, du coup, remet aussi en question celle de l’actuelle Chambre haute.

Commission mixte et dead-line. Pour la première fois, la France et Madagascar parlent d’une même voix concernant leurs différends sur les îles éparses. Les Présidents Emmanuel Macron et Andry Rajoelina ont annoncé à la conférence de presse commune à l’issue de leur entrevue de 45 minutes mercredi qu’ils sont tombés d’accord sur deux points quant au traitement de ce dossier épineux concernant les cinq îles autour de Madagascar. Il s’agit entre autres de la mise en place d’une commission mixte pour étudier l’affaire et de proposer les solutions d’un côté et la date limite de l’annonce des résultats de ses travaux avant le 26 juin 2020. Une date symbolique choisie  non pas par hasard car elle marque le 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar, après 64 années de colonisation jalonnées par la mort de plusieurs milliers de Malagasy avides de retrouver leur souveraineté nationale.
La séparation de ces îles éparses à la Grande île figure parmi « les séquelles de l’histoire qui fait encore mal aux 25 millions de Malagasy » révèle le Président Andry Rajoelina à son homologue français. A ce dernier, il a demandé d’une manière officielle « de trouver une solution pour la restitution des îles éparses à Madagascar. Pour le peuple malagasy, l’appartenance de ces îles est une question d’identité nationale ». C’est également une grande première qu’un Président malagasy adresse  une telle demande à un Président français les yeux   dans les yeux et ce contrairement aux démarches de ses prédécesseurs qui l’ont fait à travers la presse ou autre juridiction. Une démarche qui certainement a fait tilt auprès du locataire du Palais de l’Elysée.

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Editorial

  • Et après ?
    Après avoir réussi avec éclat particulier le pari d’accueillir la visite d’Etat d’un Chef d’Etat qui n’est pas des moindres et d’avoir pu organiser solennellement et presque en simultané sur le territoire national le rendez-vous au sommet des cinq îles de l’océan Indien, les observateurs s’interrogent « et après, c’est quoi ? » Une légitime question dans la mesure où le vrai travail ne fait que commencer. C’est beau d’avoir eu l’honneur de recevoir chez soi des invités de marque ou de prestige mais c’est mieux de pouvoir le transformer en réussite durable. Il s’agit effectivement de deux « rendez-vous » d’une portée exceptionnelle et d’une opportunité rare qu’il faudra parvenir à viabiliser.

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