“Ils sont tous rentrés chez eux”. Une responsable auprès de l’ONG “La Chaîne de l’Espoir”, l’a souligné hier, à propos des 4 enfants opérés à cœur ouvert en mai dernier. Après leur opération au Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA), ces enfants ont été pris en charge et hébergés pendant un mois au centre social ANYMA à Andrefan’Ambohijanahary, notamment pour leur suivi post opératoire. “Ils retrouvent la forme et se portent bien. Il n’y avait aucune complication après l’opération”, ajoute notre source médicale. Par contre, des recommandations s’imposent pour ces enfants opérés suite à des malformations cardiaques. “L’on a recommandé aux parents de ne pas trop exposer au soleil les cicatrices suite à l’opération des enfants. Ces derniers ne doivent pas encore faire trop d’exercice physique”, cite notre source.
L'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) se termine aujourd'hui, clôturant une période intense pour les élèves et les enseignants. La vigilance des responsables a été mise à l’épreuve lorsqu’une tentative de fraude a été signalée par le chef d’un centre d’examen. Immédiatement alertée, la Police a pris des mesures contre les coupables. Selon le communiqué officiel du ministère de l'Education nationale, plusieurs enseignants et étudiants impliqués dans cette fraude ont été suspendus sans délai. Cette réaction rapide démontre la détermination des autorités à maintenir l’intégrité du processus d'examen. Tout au long du processus, le ministère a fait preuve de responsabilité, mettant en œuvre des mesures strictes pour assurer le bon déroulement des épreuves.
On n’en a jamais assez de revenir à la charge, de ressasser à l’infini sur le cas préoccupant des infrastructures routières à Madagasikara. Une problématique à laquelle le pays éprouve des difficultés jusque-là insurmontables. Un défi complexe à relever et qui tord le cou des responsables concernés et surtout les usagers. Les autorités publiques, en charge directement du dossier, se cassent la tête afin de venir à bout de ce nœud gordien.
Le développement des infrastructures routières, notamment en milieu rural sur toute l’étendue du territoire national, est essentiel pour la relance économique nationale. Le ministère des Travaux publics (MTP), par la voix d’un communiqué attire l’attention du public sur le rôle dominant joué par les routes en particulier rurales dans le redressement économique du pays. Une vérité de la Palisse peut-être mais très importante à souligner, à rappeler. Une problématique à surmonter coûte que coûte !
Lors d'un petit déjeuner de presse, hier à Antsahavola, le ministre de l'Environnement et du Développement durable, Max Fontaine, a présenté les axes stratégiques de la fiscalité environnementale. Il a mis en lumière les financements comme levier essentiel pour le développement durable du pays. Selon le ministre, « La fiscalité environnementale constitue l'une des principales formes d'instruments économiques favorables à l'environnement. Et l'application du principe du pollueur-payeur est important pour financer la gestion de l'environnement à Madagascar ».
Quinze ans après sa disparition, le « Roi de la Pop » illumine encore le panthéon de la musique. Les adulateurs et fans de Michael Jackson à Madagascar tiennent également à rendre hommage à cette légende de la musique. En effet, Mandresy et ses jeunes danseurs ont attendu ce moment depuis longtemps. Après des longues préparations et attente, les Jackson Boys auront enfin une scène pour se produire. Le temps d’une soirée de vendredi, les troupes de The Jackson Boys, feront revivre le King of Pop Michael Jackson sur la scène de l’espace Nambinintsoa Talatamaty lors du concert « Just beat it ».
Lalatiana Rakotondrazafy a été l’invitée de l’émission politique « Anao ny fitenenana » sur la radio Free FM, hier dans la matinée. L’ancienne ministre a saisi cette tribune pour répondre aux questions autour de son avenir et sa carrière politique après sa non-élection comme députée lors des législatives dernièrement.
Elle a affirmé qu’elle continuerait à travailler pour sa circonscription de Faratsiho, malgré sa défaite, et a souligné sa détermination à poursuivre ses engagements de campagne. Récemment, elle a inauguré un projet local et prévoit de rencontrer à nouveau la population de ce District la semaine prochaine pour diverses inaugurations d’infrastructures.
Infrastructures, 7,3 millions d'euros alloués à la ville de Fianarantsoa via le PADEVE II. Le Programme d'appui et de développement des villes d'équilibre (PADEVE) vient de ratifier les projets d'infrastructure planifiés pour les cinq années à venir. Il a pour objectif d'améliorer la qualité de vie des citoyens des agglomérations des provinces malagasy. Divers chantiers d'infrastructure et d'équipements seront entrepris, incluant la restauration des marchés et des réseaux d'assainissement principaux, ainsi que l'aménagement des espaces verdoyants. Dans cette optique, plusieurs villes vont bénéficier d’un appui financier conséquent. La ville de Fianarantsoa va par exemple recevoir une somme totale de 7,3 millions d'euros. Parmi les projets concernés figurent le réaménagement des marchés d'Anjoma et de Besorohitra. Cela a été évoqué, hier, lors de la réunion inaugurale du Comité de gestion local du projet PADEVE 2 financé par l'Agence française de développement (AFD). En plus de Fianarantsoa, les municipalités d'Antsiranana, Mahajanga, Toamasina, Antsirabe, et Toliara feront aussi partie des bénéficiaires de ce programme.
Un trajet de 260km en seulement deux heures de temps. Tel est le défi lancé par le Président Andry Rajoelina dans la conception du projet historique qui consiste à la construction de la première autoroute de Madagascar reliant Antananarivo et Toamasina. Aujourd’hui, le projet commence à prendre forme.
Le Président Andry Rajoelina, accompagné de son épouse Mialy Rajoelina, a constaté l’avancée des travaux de construction de l’autoroute hier. Le couple présidentiel a entamé la visite de chantier à Ambolo, dans la Commune de Talata Volonondry, en présence du Premier ministre Christian Ntsay, de quelques membres du Gouvernement, du président du Sénat ainsi que de plusieurs députés nouvellement élus sous les couleurs de l’IRMAR. L’on a également pu noter la présence de parlementaires indépendants au cours de cette première descente avec le couple présidentiel.
Débutés depuis le mois d’avril dernier, les travaux avancent à grands pas. Jusqu’ici, les remblais et le terrassement ont déjà été effectués sur une distance de 31km et ce, dans le cadre de la première phase du projet qui concerne 80km en partant d’Antananarivo jusqu’à Anjozorobe. Pour rappel, les travaux se divisent en trois phases. La deuxième phase s’étend sur 85km à partir d’Anjozorobe jusqu’à Didy, tandis que la dernière phase porte sur la même distance en partant de Didy jusqu’à Toamasina. Le Chef de l’Etat a donné des consignes claires pour que la première portion de 25km entre la Capitale et Anjozorobe soit goudronnée à la fin de l’année. D’après les estimations, la nouvelle autoroute sera fin prête d’ici la fin de l’année 2027, c’est-à-dire avant la fin du second mandat présidentiel.
Retombées économiques et touristiques
« Cette construction représente un véritable défi et n’est pas restée une simple promesse. Les travaux seront menés à terme et dans le respect des normes. Ce sera une vraie autoroute avec deux fois deux voies », précise le Président Andry Rajoelina. A entendre toujours le Chef de l’Etat, cette autoroute de 260km comportera donc quatre voies, dont deux voies pour chaque sens. L’ axe sera également doté d’aires de dégagement pour permettre aux véhicules de s’arrêter en cas de panne, ainsi que des aires de repos pour faire les courses ou prendre des repas .
Afin de répondre aux nombreuses doléances des riverains, le ministère des Travaux publics fait part de certaines déviations des tracées de la construction afin de ne pas mettre en péril les surfaces rizicoles ou encore certaines parties du site culturel d’Ambohimanga.
Concernant les retombées économiques, cette infrastructure devra réduire considérablement la durée du trajet entre la Capitale et la ville portuaire, en passant de 10 heures à seulement 2 heures et demi. A cela s’ajoute la baisse de dépenses en matière de carburant qui sera désormais de 300 dollars contre 600 dollars par conteneur. En matière de tourisme, la facilité d’accès vers la capitale du Betsimisaraka et toute la partie Est du pays représente un atout important pour le secteur. A terme, la nouvelle autoroute devra aussi avoir un impact sur le coût de la vie étant donné une baisse attendue des frais de transport des marchandises depuis le port de Toamasina.
Sandra R.
Un fait rare. Un phénomène inhabituel sinon rare se produit dans le processus de mise en place de la nouvelle Assemblée nationale. L’ancienne législature, 2019 – 2024, arrive à son terme le 1er juillet 2024 à minuit. La nouvelle prend le relais et débute son mandat le 2 juillet 2024.
Par décret n ° 2024 – 243 du 13 février 2024 pris en Conseil du Gouvernement, le Premier ministre, chef du Gouvernement convoque les électeurs en vue des élections législatives pour le 29 mai 2024. Depuis cette date, le pays entre déjà en ébullition avec en ligne de mire ce capital scrutin pour l’avenir de la Nation. En fait, le Gouvernement entérine la proposition de date de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dès lors, le processus électoral démarre. Les états-majors politiques se réunissent de conclave en réunions secrètes, loin des yeux et des oreilles des indiscrets ou des curieux. Etant donné que les dispositions de la loi organique, selon le régime général des élections et référendums, ne stipulent pas clairement sur les modalités à suivre relatives à la précampagne électorale, chacun est libre d’agir, dans le cadre strict du respect de la loi, pour se positionner vis-à-vis du scrutin. Etat-major politique ou futur candidat peut se mobiliser même si la date officielle du début de la campagne sur l’étendue du territoire national n’est fixée que pour le 9 mai. Une date qui coïncide, à deux jours près, avec l’ouverture de la première session ordinaire, le mardi 7 mai, de l’Assemblée nationale. Conséquence, les travaux de la session chevauchent avec la période de la campagne électorale. Or, un gros paquet des députés en fonction s’alignent au vu du scrutin du 29 mai. D’où le cas insolite ! Les députés candidats se trouvent face à un dilemme. Finalement, on a dû couper la poire en deux. La session est suspendue.
Le renouvellement à 100 % des membres de la Chambre basse, comme veut la loi d’ailleurs, a vu la participation en grand nombre des candidats « sans étiquette » autrement dit indépendants. Des candidats recalés dans les castings respectifs de leurs partis s’étaient présentés à titre personnel. Et ils ont gagné, pour la plupart, leur pari. Le nombre des députés indépendants s’augmente de 46 de la précédente législature, à 50, trente-quatre élus seulement les diffèrent de l’IRMAR. A ce rythme, certains partis politiques verront leur avenir en danger. Un autre cas insolite !
Après la proclamation des résultats définitifs du 27 juin, les travaux de la session ordinaire reprennent. Mais, dites-vous bien, tout se passait à la sauvette. Les débats et le vote de la Loi de Finances s’effectuaient dans une indifférence totale. L’absentéisme, dont déjà les députés de la législature sortante détiennent le record sans égal sinon absolu, a atteint le pic. Les travées de l’Hémicycle sont pratiquement désertes. Et la clôture de la première session ordinaire qui s’est déroulée avant-hier fut une demi-séance réservée plutôt à une réunion d’adieu destinée aux députés non reconduits. Un cas inédit !
Il est grand temps que l’on change la pratique dans cette auguste Assemblée nationale, le temple de la démocratie, le lieu de rencontre des élus du peuple censés le représenter. Le peuple a droit à une Assemblée nationale digne de confiance, de respect !
Ndrianaivo