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Manifestation à Ankatso. Hier mercredi, dès 6 h, les habitants des quartiers d’Ankatso et ses environs se sont rassemblés au terminus de la ligne 119 pour exprimer leur mécontentement face à la coupure d'eau qui sévit dans leur localité. Armés de bidons jaunes vides et animés par la frustration de cinq jours sans eau courante, ils ont bravé l'aube pour se faire entendre. Quelques dizaines de personnes ont participé à cette manifestation, en brûlant quelques branches et bloquer la circulation pendant près de 45 minutes. Les manifestants ont souligné la récurrence du problème, affirmant que chaque mois, l'eau est coupée au moins quatre fois, laissant les résidents sans eau pendant plusieurs jours.

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Bataille triangulaire !

Une guerre sur trois fronts se profile à l’horizon. En vue des législatives du 29 mai, une belle bataille tripartite se prépare au cours de laquelle trois camps s’affrontent et se disputent pour un seul objectif : la majorité.

A tout seigneur, tout honneur ! La Coalition pour la majorité présidentielle (CMP). Une plate-forme géante s’agissant du regroupement de plusieurs partis politiques autour du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina dont l’objectif principal consiste à asseoir une stabilité politique par la voie des urnes à Madagasikara et cela à partir d’une majorité solide à l’Assemblée nationale (AN). Le noyau central étant le TGV entouré de l’IRD, la plate-forme de base ou initiale, autour desquels s’articulent les différentes formations politiques venant de divers horizons et de diverses sensibilités. Le CMP ambitionne de conquérir la majorité des sièges à l’hémicycle. Un enjeu de taille dans la mesure où l’AN est le temple de la démocratie. Elle reflète les aspirations de tout un peuple et le représente. L’AN est l’Institution de la République habilitée à contrôler les actions du Gouvernement. De ce fait, elle peut engager par le truchement de la Motion de censure la procédure de déchéance de l’Exécutif. Ainsi, obtenir une majorité solide et imperturbable à l’Assemblée nationale revêt un enjeu politique de haute importance pour le locataire d’Iavoloha.

Commercialisation, fiscalité, formalisation, tout à refaire. Dans un effort concerté pour dynamiser la filière des huiles essentielles à Madagascar, un plan d'actions prioritaires a été élaboré et validé lors d'un dialogue public-privé organisé par l'Economic Development Board of Madagascar à Fianarantsoa. Ce plan ambitieux vise à améliorer la coordination, la commercialisation et la fiscalité, ainsi qu'à renforcer la formalisation du secteur informel dans cette industrie florissante. Le dialogue public-privé, qui s'est tenu récemment, a rassemblé des représentants du Gouvernement, des acteurs économiques locaux, des experts du secteur et des partenaires internationaux.

Un rendez-vous annuel qui célèbre la richesse et la diversité de la culture flamenco. La sixième édition de la Semaine Flamenco de Madagascar se déroulera les 4 et 5 avril prochains. Pour cette année, cet évènement se démarquera par la présence d’artistes de renommée internationale ainsi que des talents locaux passionnés. Cristian de Moret, qui nous présentera sa vision unique du flamenco rock, fusionnant les rythmes traditionnels avec des influences contemporaines pour créer un spectacle électrisant et inoubliable, en fera partie.

Une grande manifestation s’installe  dans les locaux de la Fondation H. Après le succès retentissant de l'exposition inaugurale "Bientôt je vous tisse tous", rendant hommage à Madame Zo, qui a rassemblé plus de 100 000 visiteurs de diverses origines durant la période de son exposition de dix mois, 22 artistes, toutes des femmes, exposeront leurs œuvres à travers l’événement « Memoria : récits d'une autre Histoire ». Elles sont  14 artistes étrangères à participer à la manifestation à l’instar de Joana Choumali, Dalila Dalléas Bouzar, Justine Gaga, Enam Gbewonyo, Georgina Maxim, Tuli Mekondjo, Marie-Claire Messouma Manlanbien, Myriam Mihindou, Josèfa Ntjam, Gosette Lubondo, Barbara Portailler, Selly Raby Kane, Na Chainkua Reindorf, Mary Sibande, et Charlotte Yonga.

Des rumeurs circulent dans les cercles politiques malgaches concernant la possible candidature de plusieurs ministres aux prochaines élections législatives, prévues pour le 29 mai. Parmi les noms cités figurent celui du ministre de l’Intérieur, Justin Tokely, dans le District de Sambava de la Région SAVA, et celui du ministre de l’Industrialisation et du Commerce, Razafindravahy Edgard, dans le District d'Antananarivo Avaradrano, à Analamanga.

Après les différents rapports sur le terrain, il s’est avéré que les dégâts et les pertes en vies humaines ainsi que le nombre des sinistrés a atteint des proportions considérables. Ainsi, il a été décidé en Conseil des ministres que les conditions sont remplies pour décréter l’« Etat de sinistre national » à Madagascar. En effet, selon le dernier bilan du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, 19 personnes ont trouvé la mort. Le nombre de personnes sinistrées est actuellement de 89 465 dont 22 600 ont été déplacées dans des centres d’accueil ou de sites d’hébergement dédiés.

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Phase cruciale


Choix du candidat. Si la fin du dépôt de candidature, l’acte décisif, sera effective en cette fin de semaine, le choix du candidat qui portera les couleurs de la formation politique dans une circonscription donnée en est la phase cruciale.
En début d’année, le 15 janvier, nous avions déjà eu l’occasion à travers cette colonne éditoriale d’évoquer dans « Quid du casting » l’importance de la phase préparatoire qui est l’établissement du casting dans le processus électoral. La réussite future du  mandat de la ou du parlementaire dépend étroitement de l’échafaudage ou du montage du casting. De ce casting bien élaboré découlera du bon choix du candidat. A rappeler que la réussite ne se limite pas au moment de l’élection du candidat au poste de maire ou de député, elle se prolongera pour durer tout au long de la mandature de cinq ans. Il est navrant de devoir déclencher la déchéance d’un ou d’une maire ou parlementaire pour cause de conduite inadéquate à son statut d’élu(e) fidèle au principe ou  crédible. L’exclusion d’un élu du rang de la famille politique ou du parti est l’expression quelque part d’un échec de casting sinon du choix de candidat. Nous avions clairement signifié à travers cette Edito du 15 janvier que « l’erreur de casting débouchant vers le mauvais choix de candidat portera certainement et lourdement préjudice aux intérêts majeurs de la Nation ».  L’instabilité d’une Institution, entre autres l’Assemblée nationale, résulte des mauvais choix de candidat. Et quand cette auguste Assemblée se trouve secouée par des mouvements de fronde de quelque nature que ce soit, c’est le pays tout entier qui en pâtit. Au fait, quand l’Assemblée nationale tousse, le pays a de la température, de la fièvre !
Le choix final des candidats ou autrement l’arrêtage de la liste finale des candidats appartient à l’état-major restreint du parti ou d’une plateforme regroupant plusieurs formations soutenant la même idéologie sinon le personnage clé du régime. Pour certains partis qui respectent le principe de la démocratie, le choix des candidats peut être l’aboutissement d’un processus en partant de la base sous forme de « primaire ». La décision finale appartient au bureau politique. Sinon carrément le cas des candidats téléguidés d’en haut. Ce qui n’est pas forcément du goût des membres du parti à la base ! En tout cas, les membres du noyau central du parti doivent se méfier des parvenus sinon des intrus qui arrivent à sauter dans le train … en marche. C’est toujours un danger qui guette en permanence les plateformes ou des coalitions. Des ex de ceci sinon des anciens de cela dont certains parmi eux étaient devenus tristement célèbres pour leurs agissements qui, éreintés par la longue traversée du désert, sautent subtilement sur l’occasion par une opportunité offerte pour afficher leur soi-disant soutien indéfectible au numéro un du pays. D’autres furent des traitres habilement transformés en anges et espèrent revenir aux affaires …
La date butoir du dépôt des dossiers pour acter la candidature est fixée pour ce samedi 6 avril 2024. On suppose que la course pour la dernière ligne droite se fasse sans merci. C’est le moment le plus délicat du processus qu’il faille prendre toutes les précautions. Une phase finale voire cruciale qui déterminera l’avenir.
Ndrianaivo



Un violent incendie a éclaté vers 16h au milieu d'un réseau d'habitations dominant un parking, dans le quartier d'Ankadifotsy, hier. La puissance du feu était telle qu'en moins de deux heures, toutes les 18 pièces qui composent cette maison en brique et assez vétuste, furent complètement dévastées, tout l'ensemble avec. Idem pour les mobiliers qui s'y trouvaient piégés à l'intérieur. Pire, 3 maisonnettes en bois accolées à cette maison furent également réduites en flammes. Mais on peut dire qu'un drame a été évité de justesse. Une locataire, une femme âgée fut piégée, du moins pour quelques moments, dans l'enceinte de sa maison en feu. Une partie de sa chevelure fut déjà léchée par le feu lorsque les secours ont finalement réussi à l'extraire du très dangereux piège, c'est-à-dire en dehors de l'enceinte de la vieille bâtisse. De leur côté, les pompiers n'ont pas encore confirmé. Un portail qui refusait de s'ouvrir depuis l'extérieur, expliquerait le retard des secours sinon l'évacuation de cette locataire, qui est finalement saine et sauve. Les tentatives des riverains pour forcer l'ouverture de ce portail étaient vaines. Idem leurs efforts étaient réduits à néant pour essayer de mâter le feu avec les moyens du bord. Du haut de la fenêtre de sa maison, et avec un seau, un voisin des victimes jetait de l'eau sur la maison en flammes, du moins en attendant l'arrivée des pompiers.
Ces derniers ont dépêché trois fourgons pompes sur place. Vers 18h hier, ils étaient encore à l'œuvre et il faisait presque nuit noire lorsque le feu était finalement éteint. "L'emplacement de la maison sise éloignée et en arrière- plan par rapport à l'artère principale, a compliqué notre tâche. A cela s'ajoutait un problème de source", explique une source au niveau des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna.
Pour l'heure, un problème de court-circuit qui se serait produit dans un grenier sis à l'étage, serait à l'origine du sinistre. De son côté, la Police n'a encore confirmé, ni infirmé. Cette Force a instauré un périmètre de sécurité dans un rayon de plusieurs mètres tout autour de la maison sinistrée, notamment dans la zone du parking situé sur la voie principale.
Franck R

Dans le paysage entrepreneurial malagasy, Zina Raminosona se distingue par son dynamisme et son engagement en faveur du recyclage des matières plastiques. PDG de la société Andao Compagny, il partage avec nous son parcours inspirant et sa vision pour l'avenir de l'industrie du recyclage à Madagascar.

La Vérité (-) : Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de ce qui vous a motivé à vous lancer dans l'entrepreneuriat ?

Zina Raminosona (+) :"Après avoir obtenu mon master en entrepreneuriat à l'étranger, j'ai décidé de retourner à Madagascar pour devenir entrepreneur. En 2019, j'ai fondé mon agence de communication, l'agence Kaky, avant de me lancer dans le recyclage des déchets plastiques avec Andao Compagny en 2021.

(-) : Parlez-nous de votre engagement dans le domaine du recyclage des matières plastiques.

(+) : "Mon engagement dans le recyclage a été inspiré par une expérience personnelle lors d'une visite à Madagascar en 2017, où j'ai été confronté aux déchets plastiques après un cyclone. J'ai alors décidé de chercher des solutions pour transformer ces déchets en objets utiles au quotidien".


(-) Comment fonctionne exactement votre processus de recyclage des matières plastiques pour les transformer en objets utiles au quotidien ?

(+): Le processus commence par la collecte, qui constitue le plus grand défi du recyclage. Nous devons obtenir des déchets plastiques propres et en grande quantité, généralement des bouteilles de 30 grammes ou plus. Une fois collectés, les déchets sont stérilisés et transformés en poudre de plastique. Cette poudre est ensuite utilisée pour fabriquer des plaques, qui sont enfin façonnées en objets tels que des tables-bancs. La collecte est cruciale car nous avons besoin d'un stock suffisant pour faire fonctionner notre processus de fabrication.

(-) Quels sont les principaux défis que vous avez rencontrés dans le développement de votre entreprise de recyclage?

(+) : Le financement a été notre premier obstacle. Nous avons lancé nos entreprises avec nos fonds propres, une démarche difficile mais qui nous a permis de comprendre la valeur de l'argent et de développer une structure solide. Ensuite, la sensibilisation au recyclage des déchets à Madagascar est un défi majeur.  La prise de conscience sur le recyclage des déchets demeure largement limitée, avec peu d'entreprises opérant dans ce domaine. De manière prédominante, les Malagasy ne sont pas conscients des méthodes de recyclage disponibles. A Madagascar, les déchets sont généralement mélangés, rendant difficile la mise en place du tri.
Un autre obstacle  concerne l'industrialisation, nécessitant des infrastructures adéquates, des installations et un accès à l'électricité fournie par la JIRAMA. Il nous a fallu six mois pour trouver un emplacement approprié pour notre entreprise. Un autre défi  réside dans le manque de compétences techniques dans ce secteur, une situation similaire à celle rencontrée par de nombreuses autres entreprises. Enfin, sur le plan marketing, nous sommes confrontés à une clientèle limitée à Madagascar, en raison d'un faible intérêt pour les produits. Découvrir les véritables motivations des consommateurs reste un défi de taille.



(-) : Quels sont les avantages écologiques de l'utilisation de matériaux plastiques recyclés par rapport aux matériaux traditionnels ?

(+): Les avantages environnementaux de l'utilisation de plastiques recyclés par rapport aux matériaux traditionnels tels que le bois ou le métal sont multiples. Contrairement au bois, dont la disponibilité diminue à Madagascar, et à la mélamine, moins durable, nos tables-bancs en plastique recyclé sont garanties 10 ans et peuvent durer bien plus longtemps avec une utilisation appropriée. Le plastique conserve ses propriétés intactes tant qu'il n'est pas soumis à l'exposition solaire ou aux produits chimiques. En outre, utiliser des déchets recyclés sensibilise les enfants à la valeur des déchets, les incitant à voir au-delà de leur simple élimination et à considérer leur potentiel pour créer quelque chose d'utile. Cette éducation contribue à changer les mentalités et à encourager une utilisation plus responsable des ressources.

(-) : A part les déchets plastiques, y a-t-il d’autres matières premières utilisées ?

Notre entreprise se distingue des autres acteurs du secteur du recyclage par son engagement à utiliser exclusivement des déchets, sans aucun ajout ni colorant. Contrairement aux pratiques courantes qui impliquent souvent un mélange de matériaux recyclés, notre processus garantit un recyclage à 100 %. De plus, notre approche permet une réutilisation totale des produits recyclés, offrant ainsi un potentiel de recyclage et de réutilisation maximale.

(-) : Produisez-vous exclusivement des tables-bancs ?

(+) : "Pour l'instant, nous diversifions nos activités en produisant des tables-bancs, qui ont un impact  sur l'environnement, l'assainissement et l'éducation. De plus, nous avons également des projets  pour fabriquer des tables de bureau, des tables de réunion, et autres. Bien que certaines entreprises locales achètent nos produits existants, nous concentrons nos efforts sur la promotion des tables-bancs en raison de leur impact positif considérable.


(-) : Quels sont les projets futurs de votre entreprise dans le domaine du recyclage des matières plastiques ?

(+) : "Notre principal objectif est l'industrialisation. Nous avons conclu un partenariat avec le ministère de l'Environnement et du Développement durable pour recevoir les déchets triés du centre de tri du village, en collaboration avec le  FID,  afin de garantir un approvisionnement continu en matières premières. En parallèle, nous travaillons sur un deuxième projet : une collection de meubles destinée aux entreprises et aux particuliers, en collaboration avec divers designers.

(-) : Comment envisagez-vous de diminuer le coût, étant donné qu'il est plus élevé par rapport à d'autres matériaux comme le bois et la mélamine ?

(+) : Bien que notre produit soit plus coûteux que d'autres matériaux tels que le bois ou la mélamine, cela est principalement dû aux frais de traitement des déchets. Actuellement, notre processus de traitement des déchets est principalement manuel, ce qui entraîne des coûts plus élevés. Pour réduire ces coûts, nous envisageons d'industrialiser notre processus de production afin d'augmenter notre capacité et d'optimiser nos opérations. Le deuxième aspect important est le partenariat. Plus nous avons de partenaires, plus il y a de personnes et d'organisations intéressées à participer à la fabrication des équipements de tables-bancs, qu'il s'agisse d'ONG, d'associations, de gouvernements ou d'entreprises. De plus, un investissement  peut contribuer à réduire les coûts. Par exemple, tandis qu'une table-banc en bois importée coûte environ 200 à 300 mille ariary, notre produit se situe autour de 450 mille ariary. Bien que notre prix soit plus élevé que celui du bois, notre objectif est d'offrir un produit de qualité, justifiant ainsi son coût plus élevé.

(-) : Comment voyez-vous l'avenir de l'industrie du recyclage des matières plastiques, et quel rôle votre entreprise espère-t-elle y jouer ?

(+) : Pour moi, dans l'industrie du traitement des déchets en général, il y a un potentiel énorme, surtout dans le domaine de la collecte, une activité encore largement sous-exploitée. Actuellement, peu d'entreprises se consacrent à cette tâche, mais celles qui le font, collectent et trient les déchets avant de les vendre aux industriels. Cette entreprise, je crois, connaîtra un essor considérable et deviendra une solution d'assainissement très lucrative. Par ailleurs, il est impératif que le Gouvernement continue de promouvoir le recyclage des déchets, en accélérant notamment les projets déjà initiés, comme celui de MEDD. Cette industrie ne se limite pas à une simple question d'assainissement ; elle offre également d'importantes opportunités financières. Par exemple, à Antananarivo, où 150 tonnes de déchets plastiques recyclables sont générés quotidiennement, les matériaux récupérés peuvent être valorisés à 1 200 dollars par tonne. Il existe  déjà une demande pour ces déchets.

(-) : Avez-vous d'autres choses à souligner sur ce sujet ?

(+) : Je souhaite vivement encourager les jeunes entrepreneurs malagasy à s'investir davantage. Les idées  des jeunes sont une source d'inspiration inestimable. Bien que de nombreux jeunes se lancent dans l'entrepreneuriat, il est essentiel que davantage s'engagent pleinement dans cette voie. En effet, pour apporter un réel changement à Madagascar, l'entrepreneuriat est une voie incontournable. Les entreprises créent des revenus et des produits qui peuvent contribuer à sortir le pays de sa situation actuelle. 
Carinah Mamilalaina

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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