Drame au sein d'une petite famille de Befitarika, District de Tsiroanomandidy, vendredi dernier. Des coups de feu étaient partis. Et ils ont fait une victime en la personne d'une petite fille de 9 ans. Le projectile s'est enfoncé dans son cou avec une blessure qui ne pouvait être que fatale pour la victime. A l'index, un garçon d'un an son aîné, et qui n'est autre que le propre frère de la fillette. Tous les deux sont les progénitures d'un couple dont le mari est un haut fonctionnaire et non moins candidat aux prochaines législatives. De sources convergentes, l'on parle d'un jeu qui a très mal tourné entre les deux enfants. Et que le drame est survenu pendant l'absence des adultes à la maison. Nous y reviendrons encore.
Une consigne du Président de la République, Andry Rajoelina. Le rétablissement à court terme de la circulation dans la partie Nord de Madagascar, perturbée par le passage du cyclone Gamane, constitue une priorité de l’Etat à travers le ministère des Travaux publics (MTP). Les techniciens, ingénieurs et responsables ministériels se sont mobilisés dès le lendemain de cette intempérie, en collaboration avec les entreprises partenaires. Pour le cas de la route nationale secondaire (RNS) 5A, reliant Ambilobe et Vohémar, la circulation sera rétablie d’ici la fin de cette semaine, à en croire le secrétaire général (SG) du ministère de tutelle, Emile Joseph Sambisolo. « Les travaux de montage du pont modulaire à Manakolana, dont l’accès a été emporté par les eaux, a débuté aujourd’hui. Cette infrastructure routière sera opérationnelle dans deux jours », a-t-il précisé hier. Les éléments du pont ont été transportés par bateau depuis Toamasina jusqu’à Vohémar, et cela en raison de l’inaccessibilité de la route. Une fois cet axe rétabli, la ville de Vohémar et celle d’Antsiranana pourront de nouveau être reliées, ce qui facilitera les échanges.
Atteindre l’autonomie en eau potable dans les cités du campus d’Ankatso. De nombreux étudiants vivant dans les cités universitaires d'Ankatso I et II éprouvent des difficultés majeures concernant l'accès à l'eau potable, ce qui impacte directement leur parcours scolaire. En plus des défis liés aux études, le stress créé par le manque d'eau devient une préoccupation quotidienne incontournable. Les files d'attente aux bornes-fontaines se transforment en une corvée quasi quotidienne pour ces étudiants.
La campagne de mobilisation nationale de reboisement tire prochainement à sa fin. Comme chaque année, la mobilisation générale sur toute l’étendue du territoire national pour reverdir le pays touchera d’ici peu à sa fin. Jadis dans un passé lointain, la Grande île appelée « l’île verte » en raison d’une grande superficie forestière couvrant le territoire, dut changer d’appellation en « île rouge ». En cause, la disparition progressive des forêts et laissant à découvert le sol latéritique rouge. A noter que la Grande île perd chaque année 90. 000 hectares de forêt. La déforestation avance à une vitesse ahurissante. Le drame continue de sévir jusqu’à aujourd’hui.
AXIAN Investment, investisseur corporate de premier plan engagé dans le soutien aux start-up africaines, annonce des investissements dans le capital de deux nouvelles entreprises. Avec Bfree, AXIAN confirme sa volonté de continuer d’investir au Nigeria. Le deal signé avec Revfin, une plateforme de prêt innovante en Inde, est le dernier d’une série d’investissements directs stratégiques réalisés ces derniers mois. A travers ces investissements, AXIAN continue de jouer un rôle pour dynamiser l’écosystème entrepreneurial et l’innovation en Afrique, parfaitement aligné avec la vision du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) qui a récemment lancé l’initiative « Timbuktoo » à Davos (Suisse).
Nouveauté. Des ouvrages envoûtants, historiques et immersifs au cœur de la colonisation française à Madagascar viennent de remplir les étagères des bibliothécaires de la Grande île. L'auteur passionné et explorateur Bruno Abric dévoile avec émotion et talent trois romans historiques captivants, intitulés « Vent d'épices », « Anisa la Sakalava », et enfin « Ino Vaovao Moramanga 1947 ». Ces œuvres littéraires transportent les lecteurs dans une épopée immersive au cœur de Madagascar, offrant une plongée captivante dans l'histoire et la culture de l'île rouge.
Comme prévu, de nombreux candidats ont attendu le dernier moment pour déposer leurs dossiers au niveau des Organes de vérification et d’enregistrement des candidatures (OVEC). Parmi eux, les quatuors des grands partis politiques. En effet, que ce soit dans les provinces ou dans la Capitale, les membres de l’OVEC ont dû terminer tard pour recevoir les dossiers des candidats. Parmi les derniers à s’engager dans la course à Tsimbazaza figurent en autres la présidente sortante de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa, qui sera de nouveau candidat dans le District d’Ambatofinandrahana. Des anciens députés comme Andry Ratsivahiny dans l’Atsimondrano, ou Rossy en tant qu’indépendant dans le IVe Arrondissement ont aussi déposé leurs dossiers hier.
Le Général de division de la Gendarmerie à la retraite depuis 1993, Mijoro Andriamieloarivo Rakotomanga Ramasondrano, plus connu sous le nom de « Rakotomanga Mijoro », est décédé le 5 avril dernier à l’âge de 87 ans. La dépouille mortelle de cet ancien commandant de la Gendarmerie (1972-1991) et ancien inspecteur général du même corps sera inhumée à la tombe familiale à Anosizato Andrefana mercredi prochain.
Le défunt menait une carrière militaire marquée par des soubresauts historiques de la postindépendance. L’intéressé était aussi chef de l’état-major particulier du Premier ministre sous la Troisième République (1992-1993) et adjoint du feu colonel Richard Ratsimandrava, le premier commandant de la Gendarmerie. Rakotomanga Mijoro portait le grade de lieutenant-colonel à l’époque.
Le Malagasy est-il heureux ? Le bonheur de vivre existe-t-il à Madagasikara ? Quelles saugrenues questions ! Oser poser de telles questions à un quidam par ces temps qui courent serait une insulte. Pourtant, c’est une belle question que les responsables du pays ainsi que tout citoyen lambda doivent affronter pour apporter des éléments de réponse sans complaisance ni complexe encore moins de la tricherie et ce pour corriger.
Les travaux d’enquête et de recherches, relatifs au « bonheur » dans chaque pays du monde dans le cadre du « World Hapiness Report » (rapport mondial sur le bonheur ), prennent fin. L’Institut Gallup, les Nations unies et l’université d’Oxford cautionnent le « rapport » établi et le publient par leurs soins.
Sur 143 pays concernés et classés par ordre de mérite, Madagasikara se trouve au 123 ème rang. Etant parmi les vingt derniers, le bonheur s’éloigne du quotidien de la population malagasy. Le classement reflète la réalité vécue au quotidien. La Finlande caracole au premier rang tandis que l’Afghanistan traine au bout de la queue. Six paramètres variables ont été choisis pour départager.
Le PIB par habitant. Le Produit intérieur brut, un critère universellement reconnu pour définir le statut socio-économique d’un pays par rapport à d’autres, ne trompe pas. A Madagasikara, le PIB 536 USD (2023) par habitant reste parmi les moins performants en dépit d’un léger progrès par rapport en 2022 (522 USD).
Le soutien social. L’accompagnement social au profit notamment des démunis permet d’établir le niveau de sensation auprès de la population. Le premier pilier de la Politique générale de l’Etat malagasy consiste à dynamiser le capital social qui concourt à améliorer la situation. C’est une priorité des priorités du régime dirigé par Rajoelina Andry. Une forme d’investissement non négligeable pour relancer le social du pays.
La santé. C’est un critère de base pouvant déterminer le niveau de vie de la population. L’accès pour tous à la santé dans tous ses états demeure encore un grand défi à relever par le pays. Des efforts notables ont été déjà effectués mais vu l’ampleur des nécessités, il reste beaucoup à faire. Des centres de soins « manara-penitra », construits dans les six Provinces du pays, ne suffisent pas à satisfaire les besoins toujours croissants.
La liberté. L’état de la liberté dans tous ses aspects de la vie quotidienne entre dans l’appréciation du bonheur de la population. Dire que Madagasikara manque de liberté (d’expression, de parole, de mouvement, de foi, etc.) relève quelque peu d’un sens arbitraire. Il y a dans cet aspect un point relatif à revoir sinon à recadrer.
La générosité. Il est vrai que sur le plan général, la culture de partage envers les autres, surtout en direction des plus démunis, soit quelque peu en retard. Cela est dû non pas à la mauvaise foi mais tout simplement par insuffisance de quoi à partager. On partage ce que l’on a !
La persistance de la corruption. A Madagasikara, la corruption résiste. Au rang de 145 ème sur 180 avec un score de 25/100 de l’IPC du TI-IM, le pays a encore de long chemin à parcourir pour enfin redorer le blason.
Le bonheur n’existe pas, peut-être, mais des efforts pour un mieux vivre porteront un jour leurs fruits.
Ndrianaivo