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Aujourd’hui, Antananarivo entre dans l’histoire économique régionale avec le coup d’envoi de la Semaine de l’industrialisation de la SADC 2025 (SIW), un rendez-vous majeur qui place Madagascar sous les projecteurs du continent. Jusqu’au 1er août, le Novotel Convention & Spa accueille plus de 500 participants issus de 24 pays, venus discuter, exposer et surtout bâtir ensemble une nouvelle dynamique industrielle pour l’Afrique australe. Sous le thème « Promouvoir l’industrialisation, la transformation agricole et la transition énergétique pour une SADC résiliente », cette 8ᵉ édition ambitionne d’être bien plus qu’un simple sommet : elle veut déclencher un virage structurel pour la région. Les allées du salon s’annoncent déjà très fréquentées avec une centaine d’exposants, 105 intervenants de haut niveau, des délégations officielles, des entreprises, des institutions financières et des jeunes entrepreneurs y échangeront idées, partenariats et solutions concrètes. Les thématiques vont de l’énergie propre à la valorisation des produits agricoles en passant par les chaînes de valeur minérales ou l’industrie pharmaceutique. 

 

Vitrine sans précédent 

Pour le président du SIM, Tina Rasamimanana, « c’est une vitrine sans précédent pour notre industrie locale ». Quant à David Ralambofiringa, ministre en charge de l’Industrialisation, il insiste : « C’est un honneur mais surtout une chance unique de montrer au monde que Madagascar est capable d’être un acteur économique régional sérieux ». Au-delà des discours d’ouverture et des poignées de main officielles, c’est sur le terrain que les choses sérieuses vont se jouer. Cette semaine, des ateliers sectoriels, des rencontres B2B, et même des visites d’unités industrielles sont prévus pour faire émerger des projets concrets. Les représentants des PME malagasy espèrent bien y trouver des opportunités réelles. « Nous sommes là pour apprendre, mais aussi pour proposer des solutions malgaches aux besoins africains », confie une entrepreneure dans le secteur agroalimentaire. Des jeunes porteurs de projets affirment aussi y voir une rampe de lancement pour franchir un cap, à condition que l’accompagnement suive. Car si les ambitions sont bien présentes, les défis le sont tout autant : logistique, accès au financement, infrastructures inadaptées… autant de freins que le Gouvernement entend lever en accélérant les réformes et en consolidant les partenariats régionaux.

 

Hier soir, le Palais des Sports de Mahamasina s’est transformé en véritable machine à remonter le temps, offrant aux spectateurs une soirée riche en souvenirs et émotions. La scène a vibré au rythme des tubes qui ont marqué une génération entière, consolidant une fois de plus le lien indéfectible entre artistes et fans. Le public, venu en masse, a fait vibrer la salle, preuve que ces chansons cultes n’ont pas pris une ride et conservent toute leur cote auprès des mélomanes. L’ambiance était à la fête, chaleureuse et bon enfant.

Durant le show, le chanteur mythique Mirado, accompagné de ses collègues comme Eric Tahina, Imagine ou Tempo Gaigy, a enflammé la scène avec leurs hits emblématiques. Pendant près de 45 minutes, ces figures phares des années 2000 ont transporté l’auditoire dans une époque où leur musique résonnait dans toutes les rues et dans tous les cœurs. Le chanteur Spy D a marqué le début des festivités avec ses tubes incontournables comme « Dia-penina » et « Kaly », suscitant une grande ferveur. Mais le moment fort de la soirée a été l’arrivée surprise de Marion, venu tout droit des Etats-Unis. Longtemps absent des scènes malagasy, l’artiste a clôturé la soirée avec brio, enchaînant ses grands succès tels que « Noho ianao », « Lazao fa tia », « ’Lay tia anao » et « Anilanao ». Son passage a maintenu la foule en haleine, scotchée par la puissance de ses performances et la nostalgie qu’il a su raviver.

Au total, plus de cinq heures de spectacle ont permis aux fans de revivre les moments forts de leur jeunesse. Chaque artiste, qu’il s’agisse de groupes ou de solistes, a offert entre 30 et 45 minutes de performance, créant un véritable patchwork musical de souvenirs. La scène de Mahamasina a ainsi été le théâtre d’un rassemblement unique, une belle célébration de la musique malagasy et de ses héros des années 90 et 2000. Il est difficile de ne pas regretter l’absence de certains grands noms, qui auraient sans doute ajouté encore plus de magie à cette soirée exceptionnelle. Mais en définitive, « Génération 2000’S » restera gravé dans les mémoires comme un événement rare et précieux, une preuve que la musique a le pouvoir de rassembler, de faire sourire et de faire revivre les belles années. Un spectacle qui a rappelé que, parfois, il suffit d’écouter une chanson afin de retrouver le goût de l’insouciance juvénile et des rêves d’autrefois.

Si.R

Madagascar s’illustre au Championnat d’Afrique de karaté 2025 à Abuja, au Nigeria, en décrochant cinq médailles de bronze à l’issue des deux premières journées de compétition. Une performance qui place la Grande île à la 15e position au classement général sur 30 pays derrière la Libye (1 argent) mais devant l’Angola (3 bronze).

Dès la première journée, Natanaël Rakotondrazaka ouvre le bal en s’emparant de la première médaille malgache en kata individuel cadet garçon. Il est rapidement suivi par Rahanitriniaina Sarobidy, qui s’impose en kumité chez les moins de 47 kg.

Lors de la deuxième journée, trois autres juniors montent sur le podium. Tsanta décroche le bronze en kata garçon, Andhy Malalaniaina Ravelonarivo s’illustre en kumité dames (-53 kg), en battant la Marocaine Tarkou Roumayssaeg.

Et Housman Francio Mohammadi s’incline en finale de bronze en kumité hommes chez les -55 kg face à l’Angolais Maré Moustalif.

 Deux autres athlètes frôlent le podium, Mirantsoa termine 5e en kata senior dames, tout comme Fabio Lee en kata senior hommes.

La journée de samedi n’a cependant apporté aucun podium pour les quatre seniors en lice. Côté coopération, la fédération malgache a signé un partenariat avec son homologue sud-africain et la fédération du Commonwealth pour favoriser les échanges sportifs.

L’Egypte domine largement la compétition avec 16 médailles d’or, 2 d’argent et 5 de bronze, suivie par le Maroc et le Sénégal.

Elias Fanomezantsoa 

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La une du 26 juillet 2025

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A la dérive !

L’heure est grave. De fortes secousses ébranlent l’édifice. Le  navire perd le cap et risque de chavirer. L’image répercutée n’est pas du tout encourageante !  Le message émis semble sonner le … glas !

Dans un pays empêtré dans les marécages des difficultés complexes avec un dénominateur commun la misère, les malheurs se bousculent au portillon. Madagasikara devient le point de rencontre des délits inimaginables parfois inhumains.

Une jeune mère de 23 ans s’effectue un montage de film pornographique avec son propre fils, un petit garçon d’à peine cinq ans et propose le macabre film sur les réseaux sociaux. Evidemment, les amateurs de pédopornographie, des obsédés sexuels s’arrachent de ces obscènes produits. 

Pour une question de jalousie et surtout de vengeance, on a aucun scrupule de mettre en danger de mort plus d’une cinquantaine de concitoyens dont parmi eux des membres de la famille. Trente-deux personnes, jusque-là, ont trouvé la mort à l’issue d’un empoisonnement délibéré à l’occasion d’une fête d’anniversaire. Si on a un compte à régler entre familles, pourquoi ne le fait-on pas entre eux, au lieu d’assassiner d’autres, des innocents qui n’ont rien à voir avec ? Quelle macabre volonté et une intention criminelle hors pair ! C’est juste si l’auteur d’un tel crime odieux et barbare mérite la peine maximale ! Si ce n’est pas d’empoisonnement, c’est une intoxication alimentaire qui tue aussi des innocents. C’est le cas du sinistre évènement à Ambositra et dans d’autres localités.

Et ces examens officiels qui ne manquent pas de soulever des vagues d’indignation. La session des examens du BEPC 2025, comme dans toutes les précédentes sessions, ne ratent point de faire l’objet des trafics frauduleux de sujets. Actes de piraterie, de fuite de sujets et d’autres délits entachent la session. Neuf personnes ont été interpelées dont un chef d’établissement privé à Moramanga. Le ministère a beau dire de la manière la plus menaçante « tolérance zéro » mais rien n’y fait. La session des examens du Bacc qui venait de baisser le rideau  n’en démord pas à la … règle ! En effet, en dépit des mesures et des dispositions apparemment strictes et draconiennes, ladite session fut tout de même entachée d’irrégularités. A Analakely, une femme proposait des sujets moyennant un prix tout juste avant l’examen. A Toliara, certains individus parvinrent à s’introduire dans la salle d’examen en se faisant passer pour des candidats et voulaient passer l’examen au nom d’autres candidats, etc.

Et les observateurs de se demander « pourquoi ces actes ignobles pullulent dans le pays en ces temps-ci ? » Seraient-ce des délits liés à la pauvreté voire à la misère ? Au rythme où vont ces barbaries, le pays irait à la dérive. Il n’y a aucune issue à cette situation critique à part l’éducation. Drame, qui va ou vont s’en charger ?  Y a-t-il dans ce pays des éducateurs ayant l’autorité morale pour se faire écouter ? Affirmatif ! Mais pourquoi on en est là ? Il existe quelque part une démission collective de responsabilité. Où sont-ils les chefs d’église, les éducateurs, la Société civile ? Il semble qu’on laisse nos jeunes à leurs propres comptes. Les établissements délaissent les éducations civiques, …

Ressaisissons-nous tant qu’il ne soit pas trop tard !

Ndrianaivo 

 

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Actu-brèves

Plaine d’Antananarivo : des sites stratégiques à renforcer. L'aménagement de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) représente un enjeu majeur pour le développement durable et la revitalisation du territoire. Dans le cadre de cette dynamique, le directeur de division de la Banque mondiale à Madagascar, Fily Sissoko, a mené une mission du 24 au 26 juillet 2025, visant à établir une stratégie efficace pour des aménagements à fort impact. Accompagné d'Atou Seck, représentant résident, du maire de la CUA, Harilala Ramanantsoa et de l'équipe du Projet de développement urbain et d'infrastructure (PRODUIR), il a pu visiter les réalisations de la première phase du projet. Cette visite a permis de mettre en lumière plusieurs sites prioritaires pour la deuxième phase du projet PRODUIR. Parmi ceux-ci, la station de pompage d'Ambodimita est en cours d'étude pour une réhabilitation et une extension nécessaire, soulignant l'importance de cette infrastructure pour la gestion de l'eau dans la région. De plus, le quartier d'Antetezanafovoany, qui a déjà bénéficié d'interventions lors de la phase 1, se voit proposer un aménagement d'un bassin tampon, essentiel pour la régulation des eaux pluviales et la protection contre les inondations. Enfin, à Namontana, le suivi des travaux de curage et de renforcement des berges du Canal C3 illustre les efforts déployés pour améliorer la résilience des infrastructures face aux aléas climatiques.

 

Renforcement de l’axe Antananarivo-Abou Dabi. La coopération entre Madagascar et les Emirats arabes unis franchit une nouvelle étape décisive, particulièrement dans le secteur agricole, pilier de l'économie malagasy. La récente rencontre entre la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, et la délégation émiratie menée par le Dr Abdulmonem Almarzooqi a permis de concrétiser les ambitions communes. Au cœur des discussions, le projet phare de construction d'usines d'engrais sur le territoire malagasy promet de transformer durablement le paysage agricole. Cette initiative stratégique vise non seulement à garantir aux agriculteurs un accès fiable et abordable à des intrants de qualité, mais aussi à poser les bases d'une industrialisation locale, réduisant ainsi la dépendance aux importations et stimulant la productivité nationale. Au-delà des échanges diplomatiques, la visite de la délégation émiratie à Antananarivo porte en elle la promesse d'un impact direct sur la vie des paysans malagasy et sur la souveraineté alimentaire du pays. La mise en œuvre du programme conjoint de construction d'usines d'engrais est une réponse concrète aux défis de l'agriculture locale. En produisant localement ces intrants essentiels, Madagascar s'assure non seulement de maîtriser les coûts, mais aussi d'adapter la production aux besoins spécifiques de ses sols. Pour des millions de producteurs, cela signifie des rendements améliorés, des revenus plus stables et un avenir plus serein. Ce projet est donc un véritable levier pour accélérer la transformation agricole, en passant d'une agriculture de subsistance à celle moderne, compétitive et durable.

 

La tournée parlementaire malgache en Chine se poursuit. Sur invitation conjointe de la Conférence Consultative politique du peuple chinois (CPPCC) et de l'Assemblée nationale populaire de Chine (ANP), une délégation du Sénat malgache effectue actuellement une mission officielle en Chine. Cette délégation est conduite par son président, le Général Richard Ravalomanana, et compte également parmi ses membres la sénatrice Lalatiana Henriette Rakotondrazafy. A leur arrivée à l'aéroport de Pékin, ils ont été accueillis par l'ambassadeur de Madagascar en Chine, Jean Louis Robinson. Cette visite s'inscrit dans une démarche de renforcement de la coopération pour le développement de Madagascar et la recherche d'intérêts mutuels bénéfiques au peuple malagasy. Dans le cadre de la diplomatie parlementaire, la délégation a ainsi eu une importante session de travail avec des membres de la CPPCC. Cette rencontre était présidée par Wang Huning, président du Comité National de la conférence consultative politique du peuple chinois, marquant une étape significative dans le dialogue entre les deux institutions.

 

SADC : deux semaines de cours d’anglais intensives pour une centaine d’agents de liaison. Dans la perspective du 45ᵉ Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC, Madagascar, en tant que pays hôte, ne laisse rien au hasard. Conscientes de l'importance stratégique de cet événement pour la diplomatie régionale, les autorités malagasy ont placé le renforcement des capacités humaines au cœur de leurs préparatifs. C’est dans cet esprit qu’une action de formation ciblée a été organisée au profit d'une centaine d'agents de liaison issus du ministère des Affaires étrangères et de plusieurs autres départements ministériels. Pendant deux semaines intensives, ils ont bénéficié de l'expertise de formateurs chevronnés de l’Association des enseignants d’anglais de Madagascar (ELTA). Ce programme sur mesure a été conçu pour répondre aux exigences spécifiques d'un événement diplomatique de haut niveau où la maîtrise de l'anglais, langue de travail de la SADC, est non seulement un atout mais une nécessité. Le programme intégrait des modules sur la diplomatie contemporaine, le contexte géopolitique et historique de la région, ainsi qu'une sensibilisation rigoureuse aux usages protocolaires. L'objectif était clair : doter chaque participant des compétences linguistiques et interculturelles essentielles pour naviguer avec aisance et professionnalisme dans les interactions formelles et informelles du Sommet, prévenant ainsi tout malentendu et facilitant une communication efficace.

 

Dans le cadre du programme « Route du Soleil », le Chef de l’Etat a lancé le défi dans la réhabilitation de la RN5 entre Mananara Avaratra et Maroantsetra pour désenclaver la région d’Ambatosoa.

Lors de son premier jour de visite officielle dans la Région d’Ambatosoa, le Président Andry Rajoelina a en effet mis l’accent sur l’un des grands défis d’infrastructure de la côte-Est avec la réhabilitation de la RN5, en particulier le tronçon reliant Mananara Avaratra à Maroantsetra.

Lors de ses discours prononcés à Mananara Avaratra puis à Anjahana Maroantsetra, le Président a rappelé que les travaux de réhabilitation de la section Soanierana-Ivongo – Vahibe sont déjà en cours. Leur inauguration est prévue pour l’année prochaine. En parallèle, des études techniques sont en bonne voie pour poursuivre les travaux jusqu’à Mananara Avaratra.

Mais c’est la partie la plus difficile, entre Mananara et Maroantsetra, qui va concentrer désormais l’attention présidentielle. Un tronçon de 106 kilomètres qui nécessite aujourd’hui plus de 16 heures de trajet, en raison de l’état dégradé de la route, ponctuée de traversées en bac. « C’est un défi que nous faisons, que cette route soit réhabilitée », a déclaré le Président, résolu à faire de ce chantier un défi à relever coûte que coûte.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Route du Soleil », une ambition présidentielle qui vise à relier l’ensemble de la côte Est de Madagascar, réputée pour sa richesse en ressources naturelles et son fort potentiel agricole. La Région d’Ambatosoa, notamment les Districts de Mananara et de Maroantsetra, est l’un des berceaux de la vanille et du girofle, mais reste cruellement enclavée. Cet enclavement freine considérablement le développement local. Le désenclavement routier devient alors une urgence économique, logistique et sociale. 

Lalaina A. 

 

Tous les domaines concernés. Plus de 200 offres d’emploi seront proposées aux visiteurs du Carrefour de la formation, des métiers et de l’emploi (CFME) de cette année. Cet évènement incontournable, actuellement à sa 9ème édition, se tiendra à l’Alliance Française de Tananarive (AFT) du 28 juillet au 2 août prochain sous le thème : « Un pas vers une carrière qui vous ressemble ». Il ambitionne de réunir des professionnels, étudiants et demandeurs d’emploi dans un même endroit afin de favoriser les échanges et de présenter les diverses opportunités de formation et d’emploi. Les offres proposées sur place répondront aux attentes et besoins des jeunes puisqu’elles concernent tous les domaines de l’entrepreneuriat, l’artisanat, le numérique et les nouvelles technologies, le tourisme, les ressources humaines ou encore le développement personnel. Outre les collectes de CV, des entretiens directs auront lieu afin de détecter les jeunes talents, répondant aux critères des entreprises recruteurs, d’après le président du Conseil d’administration de l’AFT. Ces rendez-vous auront lieu durant les deux derniers jours du CFME, en parallèle avec l’exposition des 40 stands d’universités, de centres de formation, d’entreprises et d’agences de placement confondus.

 

Plusieurs rencontres thématiques

Le CFME constitue une plateforme nécessaire où universités, entreprises, centres de formation et experts unissent leurs forces pour guider les jeunes dans leurs choix d'études et de carrière. Les 4 premiers jours du carrefour seront consacrés à des ateliers et conférences thématiques. Il s’agira de sessions ouvertes à tous, offrant un aperçu des opportunités à l'international, des métiers d'avenir, de l’entrepreneuriat ainsi que l'art et le numérique. Des intervenants de renom vont animer les rencontres afin d’enrichir les échanges. Cette fois-ci, chaque atelier et conférence sera accessible avec une participation de 2.000 ariary. A cela s’ajouteront des séances de formation pour les jeunes, entre autres sur la composition et l’élaboration des dossiers requis pour le recrutement. En mettant l'accent sur l'innovation, l'ouverture et les perspectives, le CFME s'engage à accompagner la jeunesse malagasy vers des parcours académiques et professionnels éclairés, tout en contribuant au développement des compétences et à l'insertion professionnelle des jeunes et des adultes.

Par ailleurs, le concours « Mon Projet Innovant » sera maintenu cette année. Cette compétition vise à pousser les jeunes à concrétiser leurs projets. D’ailleurs, la personne ou l’équipe gagnante recevra un chèque de 800.000 ariary ainsi que des équipements pour l’accès à Internet afin de démarrer son projet, en plus de l’accompagnement sur mesure offert. Notons qu’Yas Madagascar soutient cet évènement, aux côtés d’autres partenaires de l’AFT.

Recueillis par Patricia R.

Des jeunes femmes et même aussi des filles encore mineures étaient tombées dans les griffes d'un pervers, qui a ensuite abusé d'elles, après qu'il les a eues toutes par la ruse. Mais ce dangereux  prédateur sexuel de 34 ans a été finalement arrêté par la Police, à Antsahavola, le 19 juillet dernier. Sitôt l'enquête préliminaire terminée, le Parquet d'Anosy l'a fait placer sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, le 23 juillet dernier.

Mais on peut dire que ce pervers aurait pu continuer encore à sévir s'il n'y a pas eu la vigilence et détermination d'une mère de famille à l'enfoncer. En effet, sa fille de 14 ans était victime de cet homme aux mœurs barbares. N'ayant jamais digéré, ni toléré le mal que cet homme a fait subir à son enfant, la maîtresse de maison a alors déposé une plainte pour agressions sexuelles auprès du service de la cybercriminalité de la Police, le 16 juillet dernier.

Il fait miroiter un salaire mirobolant aux victimes

Les réseaux sociaux, encore et encore ! C'est par ce moyen de communication que le trentenaire en cause a fait tomber ces jeunes femmes et ces mineures dans ses pièges diaboliques ! D'abord, il publie des annonces affirmant à la recherche de beautés en vue de jouer un rôle sur des spots publicitaires, chose qui n'existe que dans son imagination morbide. Mieux, il fait miroiter à ces filles un salaire de 2 millions ariary. Une fois qu'une victime morde à l'hameçon, le prédateur montre son vrai visage. Il contraint la fille à poser dans des gestes, plutôt à connotation sexuelle et provocateurs avec en prime, la manipulation de gadgets et autres sextoys. Tant que ça ! il abuse aussi de la victime, après ces phases préliminaires.

Mais l'homme est aussi un vrai maître-chanteur. Il menace les filles de partager ces images si jamais elles le dénoncent. Informée du manège de ce prédateur sexuel et sur ce qui était arrivé à sa propre fille, la mère de famille, évoquée au début, a alors décidé de réagir avec poigne en dénonçant le suspect à la Police. Et on connaît la suite.

F.R.

Pendant longtemps, les démarches administratives à Madagascar ont rimé avec attente interminable, paperasse en cascade et files d’attente à rallonge. Mais cette époque semble doucement appartenir au passé. Grâce à un partenariat stratégique entre MVola et la Direction générale du trésor, plusieurs recettes non fiscales peuvent désormais être réglées en ligne. Une petite révolution dans les habitudes des citoyens, mais aussi dans la manière dont l’Etat envisage sa relation avec la population. Fini les déplacements contraignants et les demi-journées perdues pour s’acquitter de droits administratifs car désormais, quelques clics depuis son téléphone portable suffisent. « J’ai pu payer une taxe communale depuis chez moi, sans me déplacer. C’est un vrai changement ! », témoigne Sahondra, fonctionnaire retraitée à Mahajanga. Cette digitalisation, bien plus qu’un simple confort, vise à rétablir un lien de confiance entre l’administration et le citoyen. Elle incarne aussi une transparence accrue des transactions publiques, limitant les risques d’erreurs ou de détournements. Mais l’initiative portée par MVola ne s’arrête pas là.

 

Transformation

 

Depuis sa création, cette solution de paiement mobile a transformé le quotidien de plusieurs millions de Malagasy. Recharger un compteur prépayé JIRAMA, payer un abonnement Canal+, acheter un billet de concert ou une place de parking, régler une course en taxi ou en taxi-moto,… tous ces gestes, autrefois compliqués ou dépendants de liquidité, sont aujourd’hui facilités par MVola. Dans les marchés, les pharmacies, les supermarchés ou même les quincailleries, le paiement via MVola devient un réflexe. « Aujourd’hui, je vends mes légumes et mes clients me payent directement par téléphone. C’est plus sûr et je n’ai plus à chercher de la monnaie », explique Vony, marchande au marché d’Anosibe. Dorénavant, même les cotisations sociales auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) peuvent être réglées par voie numérique via le site ou l’appli CNaPS Mobile. Présentée le 23 juin dernier lors de l’événement « CNaPS IMPACT, L’innovation sociale en action » qui s’est tenu au Novotel Ankorondrano, cette évolution s’inscrit pleinement dans l’ambition de digitaliser les services publics. Louis-Olivier Favot, directeur général de MVola, insiste : « Chez MVola, nous savons que chaque geste compte. Notre rôle est d’accompagner les Malagasy dans leur quotidien, en leur proposant des solutions utiles et accessibles ».

 

 

 

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Editorial

  • Ne lâchons point !
    Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point ! Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par 2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux…

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