Une loi-type sur un contrôle parlementaire sur les établissements pénitentiaires en gestation.
Les réunions statutaires des commissions permanentes du forum parlementaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (FP-SADC) se sont tenues du 23 au 25 avril 2025 à Johannesburg, en Afrique du Sud. Ces rencontres constituent une étape essentielle dans la préparation de la prochaine session plénière du forum, prévue en juin prochain au Zimbabwe. Elles offrent une plateforme pour échanger sur des sujets clés et renforcer la coopération entre les pays membres. La délégation malgache, composée des députés Lova Rajaobelina, Lovanirina Fiarovana, Mong Mann Bismark, Sophie Ratsiraka et Raby Savatsarah, a activement participé aux travaux, contribuant aux discussions sur des thématiques importantes pour la région. Au cœur des débats, l’élaboration d’une loi-type relative au contrôle parlementaire des établissements pénitentiaires a occupé une place centrale. Selon la note conceptuelle encadrant ces réunions, l’objectif principal de cette loi est de renforcer le rôle des parlements dans le suivi et l’évaluation des conditions de détention. Elle vise à doter les institutions parlementaires des moyens juridiques nécessaires pour demander des comptes aux Gouvernements, notamment sur la manière dont les droits fondamentaux des détenus sont respectés. Ces efforts s’inscrivent dans une démarche commune des Etats membres de la SADC visant à promouvoir la transparence, l’humanisation du système carcéral et le respect des droits humains, en conformité avec les normes régionales et internationales.
Les férus de rugby seront bien gâtés ce dimanche 27 avril. Le stade Makis d’Andohatapenaka accueillera les ultimes confrontations de la saison, à l’occasion des grandes finales du Championnat de Madagascar Elite Fédérale XXL Top 12. Une journée qui s’annonce spectaculaire, tant par le niveau des équipes engagées que par l’engouement populaire attendu. L’organisation prévoit d’ores et déjà un guichet fermé, tant la ferveur autour de cet événement est palpable.
Alors que les esprits sont encore hantés par la quintuple noyade de lycéens à Mahajanga, voilà qu'un drame similaire s'est également produit, cette fois-çi à Mantasoa, mardi dernier. Deux jeunes hommes de 20 et 23 ans, issus d'une même fratrie, et qui étaient de passage à Antsahamaina, une localité de Mantasoa, ainsi que leur chauffeur de 25 ans se sont tragiquement noyés au cours d'un périple en pirogue sur le lac de Mantasoa. En effet, la frêle et petite embarcation aurait subitement sombré dans la profondeur du lac lorsqu'elle a navigué au milieu du plan d'eau, là où celle-ci est très profonde, selon une source au niveau d'une unité de Gendarmerie. « Les malheureux ont voulu faire un tour du lac avec cette pirogue qu'un pêcheur leur aurait prêtée. Mais l'état de l'embarcation est telle que la navigation a rapidement viré au drame.
Les funérailles du Pape François se dérouleront à partir de 10 heures locales sur la place Saint-Pierre à Rome (Italie). Plus de 200.000 personnes assisteront à cette cérémonie d'adieu. Comme le veut la tradition, il s’agit une messe, à ciel ouvert, qui sera présidée par le Cardinal Giovanni Battista Re, doyen du Collège des cardinaux.
Selon les dernières volontés du Souverain Pontife, le cercueil sera transporté vers la basilique de Sainte-Marie Majeure, où il sera inhumé au côté de sept autres Papes. Le cortège funèbre parcourra une distance de quatre kilomètres dans les rues de Rome. A son arrivée devant la basilique, il sera accueilli par les « derniers », un groupe de pauvres et de nécessiteux avant que l’inhumation se déroule en privée. Un geste qui témoigne une grande considération du Pape François qui, de son vivant, était toujours aux côtés des personnes vulnérables.
Arrivés au camp de base de l’Everest. Zouzar Bouka et ses deux fils Raj-Alexandre et Rais se trouvent à 5.364 mètres d’altitude, et ce, après plusieurs jours de trek depuis Pheriche, un village de la région de Khumbu, à l’Est du Népal. Cette étape entame la phase décisive qu’est l’installation logistique et l’acclimatation progressive à l’altitude. Prochainement, cette famille originaire de Madagascar commencera les rotations vers les 3 camps supérieurs afin de transporter leur matériel. Cette phase permet au corps de s’adapter au manque d’oxygène, donc nécessite des exigences physiques et mentales. Elle est ainsi indispensable pour envisager l’ascension du plus haut sommet du monde dans les meilleures conditions possibles.
Mpianatra nanao dia fibeazana miisa dimy no indray namoy ny ainy tao amin'ny moron-dranomasin'Antsanitia, Mahajanga ny 24 aprily 2025 lasa teo, tokony ho tamin'ny iray ora folakandro. Nilalao ranomasina ireo mpianatra, raha ny fanazavana. Nilentika ny iray ka niroboka namonjy ireo efatra namany. Samy tsy nisy nipoitra intsony anefa izy dimy ka raikitra ny horakoraka sy antso vonjy.
Mpianatra avy ao amin'ny Lisea Manjakandriana izy ireo. Kilasy voalohany sy faharoa ary famaranana saika manodidina ny 14 hatramin'ny 16 taona avokoa. Miisa 104 ny mpianatra sy mpampianatra indray tonga tany Mahajanga hiatrika ity dia fibeazana ity saingy izao tra-doza izao.
Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005.
Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.
A partir de lundi, Antananarivo deviendra l’épicentre du leadership féminin en accueillant pour la première fois le Comité mondial des femmes chefs d’entreprises (FCEM). Ce rendez-vous international, organisé par le Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM), est présenté comme un moment historique pour le pays et pour l’ensemble du continent africain. « C’est un honneur et une immense responsabilité de recevoir ce Comité chez nous », confie Fanja Razakaboana, présidente du GFEM.
Jusqu’au 30 juin, le Centre Pompidou, situé dans la capitale française, dévoile la richesse cachée des artistes noirs qui ont marqué de leur empreinte l’art français de l’après-guerre jusqu’à aujourd’hui. Avec sa brillante exposition appelée « Paris Noir », le musée retrace l’histoire souvent négligée ou mal représentée de ces créateurs, réécrivant ainsi la trame de l’art moderne à travers leur regard.
Une tapisserie délicate de Victoire Ravelonanosy (1910-1981) fait sensation dans cette exposition foisonnante. Il s’agit d’une œuvre montrant un groupe de femmes œuvrant dans une rizière, entouré de végétaux et animaux traités de façon stylisée, dans des tonalités de couleurs vives exaltant une nature luxuriante. Unique représentante de Madagascar, cette pièce, prêtée par le Mobilier National, témoigne de la diversité et de l’ampleur du parcours artistique de Victoire, dont la créativité s’est exprimée dans des médiums variés, peinture, céramique, dessin et tapisserie. Elle s’est épanouie parallèlement à une carrière diplomatique entre Madagascar, la France et la Tunisie.