La 13e édition des Jeux de la CJSOI (Commission de la Jeunesse et des Sports de l’océan Indien) se déroule actuellement aux Seychelles avec la participation des sept membres dont Seychelles, La Réunion, Comores, Mayotte, Madagascar, Djibouti et Maurice. Une légende vivante de la CJSOI et des Jeux en particulier se trouve parmi les membres de la délégation de l’île Maurice. Il s’agit du Mauricien Michael Glover, père fondateur de la CJSOI et initiateur des Jeux.
Dans la semaine du 19 juillet dernier, le corps en état de décomposition très avancée - et qui n'avait plus d'yeux - de Tania (6 ans) fut retrouvé dans une clairière d'Ambohitremo, Commune rurale d'Ambohimalaza, dans l'Avaradrano. Depuis, la Gendarmerie mène son enquête avec acharnement pour retrouver les personnes susceptibles d'être impliquées dans cette barbarie. Et ses efforts ont été couronnés de succès. A preuve, deux femmes pointées du doigt, pour avoir participé dans ce kidnapping, de viol et surtout le meurtre de cette innocente petite fille, ont été arrêtées. Déferrée récemment au Parquet, les deux femmes suspectes ont été finalement placées sous mandat de dépôt à Antanimora.
Tolérance zéro pour le trafic humain. « La situation est claire pour le Gouvernement malagasy concernant la lutte contre la traite des personnes. Les agences de placement n'ont pas l'autorisation d'opérer. Toute entité se présentant comme une agence de recrutement pour un travail à l'étranger opère dans l'illégalité », a martelé Hanitra Fitiavana Razakaboana, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Fonction publique. Cette déclaration a été faite ce 30 juillet à Ivato, lors de la commémoration de la Journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes.
Dans les rues ensoleillées d’Antsiranana, une campagne de sensibilisation a récemment rappelé une réalité que beaucoup préfèrent encore ignorer : les risques liés aux infections sexuellement transmissibles (IST) et au VIH-SIDA. Menée par l’association Jardins du Monde, en collaboration avec la Direction régionale de la santé publique (DRSP DIANA), l’université d’Antsiranana et d’autres acteurs locaux, l’opération a réussi à mobiliser 565 volontaires pour un dépistage gratuit. Trois cas positifs ont été détectés, ce qui représente un taux de prévalence de 0,5 %.
Depuis avant-hier soir, les automobilistes et usagers du pétrole lampant peuvent souffler un peu. Comme chaque début de mois, l’ajustement automatique des prix à la pompe est entré en vigueur, entraînant une baisse de 200 ariary sur l’essence et le gasoil, et de 170 ariary sur le pétrole lampant. Le super sans-plomb passe ainsi de 5.320 à 5.130 ariary le litre, le gasoil chute à 4.700 ariary, et le pétrole lampant s’affiche désormais à 3.210 ariary. « Ce n’est pas énorme comme baisse des prix, mais c’est toujours ça de gagné », glisse Faralahy, chauffeur de taxi-brousse sur la ligne Antananarivo-Ambatondrazaka. Ce dernier évoque des marges plus respirables pour les transporteurs, même si, selon lui, « une baisse de 500 ariary aurait été plus marquante ».
L’Ordre des Journalistes de Madagascar (OJM) n’a pas mâché ses mots. Dans un communiqué publié hier, il dénonce les propos tenus par le président du Sénat, le Général Ravalomanana Richard, à l’encontre d’un journaliste lors d’une séance tendue à Anosy, le 30 juillet dernier.
Selon l’OJM, les propos du président de la Chambre haute sont "déplacés et condescendants" et donnent une mauvaise image du respect de la liberté de la presse à Madagascar. « Le journaliste n’est ni parlementaire ni juriste ni autre. Il est journaliste. Son rôle est de collecter et diffuser des informations vraies et de poser les questions qui doivent être posées », rappelle l’OJM dans son communiqué.
A Madagascar, l'accès à la terre reste un défi immense pour la majorité de la population. Les chiffres illustrent l'ampleur de la tâche : si plus de 1 800 000 certificats fonciers « karatany » ont été distribués entre 2005 et 2025, témoignant d'un effort de formalisation massive, seuls 800 000 titres fonciers ont été émis sur tout le territoire depuis la création du service. Cet écart souligne la complexité des procédures et la vulnérabilité de nombreux citoyens face à la spoliation et aux litiges.
La Terre continue de tourner sur elle-même et autour du Soleil, l’astre central du système solaire, qui évolue lui-même dans la galaxie de la Voie lactée. Heureusement ainsi pour l’humanité, que la planète Terre continue allègrement de tourner sans arrêt, même pour un millionième de seconde sinon c’est la catastrophe planétaire sans précédent. Le séisme de 8,2 à l’échelle de Richter qui vient de secouer l’océan Pacifique n’en est rien par rapport à l’intensité de ce drame.
Ainsi, la vie continue avec son train-train quotidien. Après l’éclatement de l’affaire d’empoisonnement délibéré au cours d’une fête d’anniversaire d’Ambohimalaza ayant couté la vie à 33 convives, bilan jusqu’à ce jour, et des cas graves en cours de traitement, les procédures judiciaires afin d’établir la vérité continuent leur bonhomme de chemin. Au dernier rebondissement, Fenohasina, l’hôtesse de la fête d’anniversaire, et sa mère ont été placées en détention préventive. Soyons-en sûrs que la décision des autorités judiciaires s’appuie sur des faits réels et incontestables. Elles vont rejoindre les trois autres placées sous mandat de dépôt auparavant. L’affaire a pris ainsi une nouvelle tournure et évolue vers un mystère où personne ne saura à quel aboutissement ! Selon certains observateurs, il existe encore des zones d’ombre à élucider. L’opinion attend de pied ferme.
Après l’éclatement ayant fait l’effet d’une bombe de l’ « affaire des 5 Boeing 777 » déclenchant le départ précipité de Ramonjavelo Valéry, ministre des Transports et de la Météorologie, les choses sérieuses ne font que commencer. Le limogeage du membre de Gouvernement incriminé ne saurait, à lui seul, suffire à faire toute la lumière sur l’affaire. Le Premier ministre, chef du Gouvernement, annonce officiellement que l’Etat malagasy sollicite l’expertise du FBI, d’Interpol et de l’OACI en la matière. Pour tout dire que l’ampleur des dégâts et des responsabilités de cette « affaire » dépasse les frontières. Elle exige l’appui des entités internationalement plus compétentes sinon plus expérimentées. Une chose semble certaine : cette accablante affaire portée sur la place publique par inadvertance et ayant coincé le ministre Ramonjavelo dans l’œil de l’ouragan, ne constitue que la petite partie émergée de l’iceberg. D’autres affaires devraient être mises à jour à moins que des tentatives délibérées ne cherchent à les étouffer. Nous osons espérer que le fait de solliciter l’appui du FBI, d’Interpol et les expertises de l’OACI reflète la volonté du Gouvernement d’aller jusqu’au bout pour élucider cette « affaire » qui risque de ternir l’image de Madagasikara.
Alors que le pays peine à se relever économiquement, les risques de sanctions internationales viendront assombrir davantage le tableau. L’occasion est offerte aux autorités d’Etat de mettre en marche la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption qui vient d’être adoptée en grande pompe. Le temps de l’impunité est révolu ! Ce « mal », la corruption, qui infecte le corps de l’administration publique doit être éradiqué à jamais. L’ « affaire des 5 aéronefs » traduit en grandeur nature à quel point la corruption et l’impunité envahissent le cercle du pouvoir à Madagasikara. Certes, le Chef de l’Etat part en guerre contre cet ennemi de la Nation. Mais hélas, en dépit des pouvoirs que lui confère la loi, il ne pourra, à lui seul, neutraliser cette « bête » aussi puissante que redoutable.
Ndrianaivo