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LA UNE du 290925

 

Les deux représentants malgaches en compétitions africaines, Elgeco Plus et l’AS Fanalamanga, ont vu leur parcours s’arrêter dès le premier tour, le week-end dernier. Leurs éliminations précoces en Ligue des Champions et en Coupe de la CAF ravivent le débat sur l’impact de la crise sociale et politique sur le football national.

 

 

 

 

 

Après un week-end marqué par des violences inédites, la capitale a retrouvé un calme précaire dimanche dernier. Mais ce répit cache mal le traumatisme causé par une vague de pillages et de vandalisme qui a frappé de plein fouet plusieurs centres commerciaux, grandes surfaces et même des showrooms de motos.

 

Des dizaines de suspects ont déjà été interpellés par les brigades de gendarmerie, notamment à Betongolo et au Toby Ratsimandrava, ainsi que par la police. Sans avancer de chiffres précis, le général Zafisambatra Ravoavy a confirmé que les enquêtes se poursuivent pour identifier les fauteurs de troubles. « L’opération de rétablissement de l’ordre est en cours et vise à prévenir de nouveaux pillages. Il est inquiétant de constater que des individus ont même tenté de s’en prendre à des églises samedi soir. Trois suspects ont été arrêtés », a-t-il indiqué.

 

 

Une grève générale annoncée pour ce jour. Les manifestations à Antananarivo et dans les certaines grandes villes s’enchaînent, après une trêve hier. La vie quotidienne reprend petit à petit, malgré les impacts des tensions dans de nombreux domaines. Pour l’éducation, les cours ont été suspendus vendredi dernier, une mesure de sécurité prise par l’Organe mixte de conception national (OMC-Nat).

 

 

Un bouleversement soudain du quotidien de la population. La situation depuis jeudi dernier dans la Capitale cause un changement dans la vie des familles, ainsi que la consommation. Une hausse des prix des Produits de première nécessité ( PPN) a été constatée partout. Dans de nombreux quartiers, les consommateurs ont constaté une augmentation du prix du riz, de l’huile, du sucre ou encore de la farine.

 

 

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Gestion délicate

 

 

Difficile, compliquée et surtout délicate, la gestion d’une crise, dans tous ces états, apparaît comme la pire des choses auxquelles on devrait faire face.

 

Crise d’asthme, l’une des crises les plus difficiles à gérer. Pour les parents, quand leur enfant asthmatique développe subitement les symptômes de crise d’asthme, c’est toujours un moment d’affolement et de panique. Crise de spasmes, cardiaques, d’estomac, crise de nerfs ou autres, toujours difficile à gérer !

 

 

 

Plusieurs marchés, grandes surfaces et entreprises ont été victimes de pillages ces derniers jours à Madagascar. Parmi eux figurent HABIBO, SUPER U Tana Water Front Ambodivona et SANIFER KIBO, ainsi que d’autres supermarchés de la capitale. Les dégâts matériels sont importants et de nombreux produits ont été détruits. Dans un communiqué, Habibo Group exprime son inquiétude. L’entreprise rappelle que derrière chaque produit vendu se trouvent des milliers de familles. « Plus de 3 000 personnes vivent grâce à cette entreprise.

 

 

Depuis hier, un changement marquant a été observé à plusieurs endroits de la capitale pour ceux qui retirent quotidiennement de l’argent pour faire leurs courses habituelles. En effet ces guichets automatiques de banques (GAB) limitent les retraits à un plafond de 200 000 ariary par carte. Toute tentative de retirer davantage se solde par un refus. Cette restriction accentue des inquiétudes déjà présentes autour de la sécurité. Nombre de personnes évitent de conserver de grosses sommes à domicile ou sur elles, craignant vols, agressions ou troubles.

 

 

Bien que la prestigieuse édition du festival Madajazzcar 2025 ait été suspendue en raison des circonstances difficiles traversées par la Grande Île, l'esprit de la musique à Antananarivo reste plus que jamais vivant. Le week-end dernier, l'ambiance s'est électrisée à La Teinturerie d’Ampasanimalo, lieu emblématique de la capitale, à l'occasion du Tremplin Madajazzcar Antananarivo 2025. Cet événement a permis de mettre en lumière de jeunes talents prometteurs tout en préservant l'ardeur musicale qui anime la ville.

 

 

Au lendemain de la série de pillages qui a violemment secoué plusieurs parties de la Capitale à la suite de manifestations contre la pénurie d’eau et d’électricité, le Président Andry Rajoelina a effectué une descente dans plusieurs sites afin d’évaluer l’ampleur des dégâts hier. Il s’est notamment déplacé à la station de train urbain sise à Anosibe ainsi qu’au Tana Waterfront à Ankorondrano où plusieurs magasins ont été saccagés.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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