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Appliquer la justice équitablement et sans distinction. C’est l’ambition de tout Etat de droit qui se respecte. Lors de la célébration de la Journée internationale des droits de l'homme hier, la ministre de la Justice et garde des Sceaux, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a indiqué que Madagascar en tant que membre actif des Nations unies « œuvre ardemment dans le respect et l’application des fondamentaux des droits de l’homme ». Il s’agit de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. Le ministère a un rôle crucial dans cette affaire. En effet, c’est en garantissant une justice équitable pour tous que commence le droit à la « liberté, l’égalité et la justice pour tous » qui est le thème de la journée cette année. Mettre tout le monde sur le même pied d’égalité devant la Justice est parmi les moyens pour bâtir un pays épanoui et harmonieux. « Le ministère œuvre dans ce sens en travaillant sans relâche dans l’amélioration de ce département afin de mettre fin aux injustices et autres formes de discrimination ».
Encore du chemin à faire
Il est à rappeler que la déclaration universelle, qui un document fondateur, a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation, date actuellement de 75 ans. Des efforts ont été faits depuis mais beaucoup reste à faire.
Madagascar fait face à des défis non négligeables, cependant « l’Etat met tout en œuvre avec l’appui des partenaires internationaux et nationaux pour améliorer chaque jour le respect du droit humain dans le pays. Il faut doubler d’efforts afin de développer les notions de tolérance, d’unité et de respect mutuel. « On va bâtir ensemble un pays où tout un chacun vivra en harmonie, dans l’égalité et la fraternité. Que cette journée montre notre humanité et le respect du droit d’autrui afin de mener à un futur équitable », a indiqué la ministre.
Nikki Razaf

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Mieux vaut … 

La Commune urbaine d’Antananarivo passe aux actes. Après moult moment d’hésitation ou de … tergiversation, malgré des sonnettes d’alarme souvent criardes, l’équipe dirigeante de la Commune se décide enfin de sévir. Quoiqu’un peu tard, les actions menées méritent quand même des encouragements. Un dicton français souligne bien que « Mieux vaut tard que jamais pour bien faire ».
 Nombre de nouvelles constructions illicites à Andohatapenaka, au bord de la route de la Francophonie, ont été mises sous scellées. Les travaux en cours se sont vu la suspension par une note de la CUA. Selon les explications fournies de la Commune relatives à ces dispositions restrictives « ces mesures ont été prises à cause de la prolifération des constructions illicites ». Le responsable d’ajouter que « des sensibilisations, des sommations, des convocations ont déjà été effectuées mais seul une infime partie des concernés répondit à l’appel. Et presque personne ne se donnait la peine d’obtempérer pour régulariser la situation ». Nous ne sommes pas sans savoir que la prolifération de nouvelles constructions illicites et notamment les remblaiements illicites, eux aussi, accentuent le risque d’inondation à Andohatapenaka et Ankasina, pour le cas présent. La plupart de ces nouvelles maisons ont été bâties sur des plans d’eau. Des espaces formellement interdits à toute construction !
Faudrait-on rappeler que la mesure interdisant les remblaiements, et de fait les constructions, concerne l’ensemble de la plaine de Betsimitatatra. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) n’a de cesse de rappeler les interdictions de remblaiements et des constructions illicites à Betsimitatatra mais personne ne l’écoute. Ladite autorité crie dans le désert de l’indifférence sur le danger que présentent ces gestes inconscients et irresponsables pour la survie de la communauté de base vivant en plein milieu de cet espace vital. Les habitants des bas-quartiers ne sont pas les seuls touchés par les impacts négatifs de ces sinistres méprises mais toute la population d’Antananarivo. Une sourde oreille sinon carrément une méprise de la loi ainsi que les intérêts de la majorité qui mérite des mesures de rétorsion catégoriques. En effet, la loi bute au pouvoir suprême des espèces sonnantes et trébuchantes. Il se trouve que les indélicates personnes visées par ces violations de la loi en vigueur se recrutent parmi les richards étrangers résidents dans le pays qui tiennent de main ferme l’économie nationale. Elles se croient et se comportent comme des gens au-dessus de la loi et cela au nom de l’autre loi qui elle est aussi implacable qu’imbattable : la loi de la corruption.
Question ! Jusqu’où irait-elle la Commune pour faire appliquer jusqu’au bout cette courageuse note ? De mémoire d’homme, il y avait déjà eu des « notes » de ce genre intimant certains hors-la-loi d’arrêter sinon de régulariser certains actes foulant aux pieds la loi en vigueur dont on ne savait pas l’issue exacte. Apparemment, la démarche se terminait en queue de poisson. De la réponse nette et claire de la question, si banale que normale, dépend de la pertinence des mesures prises. La CUA a intérêt à faire preuve de sérieux à travers ces mesures courageuses.
Dans tous les cas de figure, il fallait reconnaitre la pertinence des mesures prises. La loi a été établie pour être respectée.
Ndrianaivo

Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde culturel malagasy. Un grand homme de la musique malagasy, père de famille, ami, chanteur et compositeur, Jean de la Croix Randriamiarana, alias Delacre, fondateur du groupe Black Jacks, vient de rejoindre les étoiles. « C’est dans une immense tristesse et douleur que je vous annonce la disparition de mon père. C’est un véritable choc pour nous. Il était un véritable artiste et un grand mentor pour nous ses enfants. De son vivant, il était le premier qui m’a motivé dans la musique. Repose en paix papa ! Je n’oublierai jamais les bons moments qu’on a passés ensemble », pleure son fils et chanteur Michael Randriamiarana.
Ainsi, Jean de la Croix Randriamiarana a rendu l’âme vendredi soir à l’âge de 72 ans. « Mba tandremo kely lesy », même la génération d’aujourd’hui connait le refrain de cette chanson dès qu’elle passe à la radio. Un homme à lunettes noires, vêtu de blouson noir en cuir, Delacre donnait l’image d’un gentil rocker à la voix grave. En 2015, lors d’une interview, dans une station privée, le chanteur avait déclaré qu’en jouant de la musique rock, il n’avait aucune intention de chercher la célébrité ou de l’argent. Son but était tout simplement de partager sa musique. Il a démarré sa carrière artistique en 1976. Avec un demi de siècle de carrière musicale, il a marqué toute une génération, surtout celle des années 80 avec une série de tubes où tout est inclus dans les paroles enrobées d’un arrangement unique en son genre.
Rappelons qu’à ses débuts, dans les  années 70, Delacre a surtout animé les soirées dans un renommé petit hôtel-restaurant de la Capitale sous le nom de groupe Ténèbre. Ce n’était que vers le milieu des années 70 que le chanteur a créé « Black Jacks » sous le conseil du responsable de cet établissement hôtelier. Il a rejoint les firmaments mais ses chansons ont traversé les générations et sont devenues intemporelles. Une veillée funèbre s’est tenue hier au Tranompokonolona d’Analakely pour lui rendre un dernier hommage. Par la suite, son corps sera transféré aujourd’hui à Analapanga-Soavina, District d’Antananarivo Atsimondrano où il sera inhumé. La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa femme, ses enfants, sa famille et toute l’équipe du chanteur à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R


Le gouverneur de la Région de Betsiboka passe ses premières nuits derrière les barreaux. Jean Roger Andrianjafinindrina était sur la sellette depuis quelques jours. Il est, depuis la fin de la semaine dernière, détenu à la maison centrale d’Antanimora. Plusieurs chefs d’inculpation pèsent contre le numéro un du gouvernorat de la Région de Betsiboka, toujours d’après nos informations. Il serait ainsi poursuivi pour corruption présumée, abus de fonction et  détournement d’usage de biens publics. Il en est de même pour une personne responsable des marchés publics.
Douze ressortissants chinois ont également été placés en détention provisoire, selon nos sources. Ces ressortissants étrangers sont accusés de corruption et de blanchiment de capitaux, selon nos sources.  L’affaire pour laquelle ils sont derrière les barreaux concernerait une exploitation dans la Commune de Marokoro, dans le District de Maevatanana, donc dans la Région de Betsiboka.
Même si elle est quasiment enclavée, cette petite Commune semble être un terrain de jeu de prédilection des auteurs d’activités illégales d’orpaillage.  Ainsi, récemment, le ministère des Mines a effectué une intervention pour mettre fin à une entreprise d’extraction d’or. La mission d’inspection a révélé que l’exploitation était entièrement en dehors du cadre légal. Les exploitants, à savoir les ressortissants chinois, ont été immédiatement interpellés.
Le gouverneur lui serait accusé notamment d’avoir mis à disposition des exploitants des engins appartenant à son gouvernorat donc appartenant à l’Etat. Des sources avancent que des employés de celui qui était déjà chef de Région sous le régime Rajaonarimampianina, auraient d’ailleurs manœuvré les engins sur terrain et ont été rémunérés d’ailleurs par les Chinois. Le conditionnel est ici de rigueur. En tout cas, le dossier aurait été transféré au Pôle anti-corruption des 67ha et les suspects présentés au juge après avoir été bouclé. Après audition des derniers, ils auraient ainsi été placés en détention provisoire à Antanimora en attendant leur procès.
La Rédaction


Certains départements au niveau des six universités de Madagascar ont déjà clôturé l'année académique 2022-2023, tandis que d'autres sont encore en plein cours de rattrapage.
Pour la Faculté des sciences, chaque mention organise encore des sessions de rattrapage intensives afin de terminer l'année universitaire dans un plus bref délai. D'ailleurs, la rentrée universitaire 2023-2024 devra être fixée entre le 11 décembre 2023 et le 15 janvier 2024 au niveau des 6 universités et des 3 Instituts supérieurs de technologie (IST) dans tout Madagascar. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion entre les présidents des universités. Quant aux étudiants en L1 jusqu’en Masters, les inscriptions devront être clôturées le 25 janvier 2024. Pour les écoles doctorales, la rentrée 2023-2024 aura lieu entre le 15 janvier et le 15 février 2024.
Malgré la confusion et le stress engendrés par ce retard, cette décision a satisfait les étudiants, notamment les nouveaux bacheliers et ceux en première année, après une longue pause. « Nous traversons une grande difficulté financière en attendant la clôture de l'année universitaire. Beaucoup d'entre nous sont obligés de retourner dans leur région d’origine, tandis que d'autres sont obligés de travailler pour couvrir leurs besoins et les allers-retours à l'université », se plaint un étudiant en deuxième année.
En rappel, cela fait plus de six mois que l'enseignement au niveau de l'université d'Antananarivo a été suspendu à cause de la grève menée par les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES). Ces derniers revendiquent le paiement des salaires des enseignants vacataires ainsi que les indemnités pour les enseignants retraités.
Anatra R.


Après l'enlèvement à Soamanatombo, puis l'échec de la tentative de ses ravisseurs pour vendre Mahery, ce bébé de 6 mois, faits survenus le 1er décembre et au cours la semaine dernière, la brigade de Gendarmerie d'Andoharanofotsy a poussé davantage ses investigations.
Ces dernières ont conduit ses éléments à remonter la filière, puisqu'on a affaire à un véritable réseau. Le 4 décembre dernier, deux femmes suspectes ont été arrêtées.
Par la suite, ces coups de filet ont provoqué un effet domino au cours duquel les gendarmes ont pu démasquer d'autres membres présumés du réseau. Et la majorité de ces personnes arrêtées sont des femmes. Le weekend dernier, les six femmes récemment mises en cause ont atterri à la prison d'Antanimora. Au total, elles sont au nombre de neuf à croupir provisoirement en prison, la fillette de 10 ans ayant été provisoirement reláchée.

Revoyons à la loupe le déroulement de ces coups de filet. Trois d'entre elles ont été interpellées en premier, c'est-à-dire lors du dénouement de l'affaire Mahery tandis que les six autres étaient tombées récemment dans le filet de la brigade d'Andoharanofotsy. Ces femmes auraient pris part directement à d'autres enlèvements de bébé, à l'instar de Mahery, bien sûr. Mais il y a également l'implication d'une fillette de 10 ans.
Deux fillettes encore introuvables
A propos justement, ce sont des bébés ou fillettes qui semblent intéresser le plus le réseau en cause. Fait horrible, le réseau vend ces fillettes à des tarifs allant de 600 000 ariary à 1,4 million d’ariary.
Et les enquêteurs n'étaient pas encore au bout de leur ahurrissante découverte. C'est que les trafiquantes séquestrent actuellement deux petites filles de deux mois qu'elles envisageraient de vendre à d'éventuels acheteurs. Ces deux petites innocentes auraient été retrouvées chez l'une des femmes supectes, c'est-à-dire dans son domicile à Ankadimbahoaka, le 5 décembre dernier.
Depuis, on assiste à une cascade de révélations. Car à l'éclatement de la récente affaire liée à l'arrestation des six femmes, la Gendarmerie révèle qu'une autre petite innocente de 4 mois avait été ramenée par des inconnus domiciliés à Antanimenakely- Ambohidrapeto jusqu'au bureau de la Gendarmerie à Andoharanofotsy, le 6 décembre dernier. Et comble de l'horreur, si l'on peut l'exprimer ainsi : deux autres bébés, des fillettes, manquent encore à l'appel. La Gendarmerie tente actuellement de retrouver les traces de ces malheureuses ainsi que ceux qui les ont enlevées et séquestrées.
En attendant, on peut dire que les deux autres fillettes récemment récupérées et susmentionnées sont maintenant entre de bonnes mains. Depuis leur séjour à la brigade d'Andoharanofotsy, des gendarmettes se sont occupées de ces petites, les nourrissant à la nursie, à l'eau vive, etc. Puis, le juge des enfants a relayé la Gendarmerie. Le premier a pris la décision de confier les nourrissons à un foyer sis à Anjomakely dans l'Atsimondrano.
Pour le moment, les gendarmes focalisent leurs efforts dans la recherche des parents de la fillette d'Ambohidrapeto. L'enquête suit son cours.


Franck R.

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La UNE du 09/12/2023

« La jeunesse est l’avenir de ce pays. Et cette jeunesse malagasy est vraiment spéciale. Car quand on lui demande de faire une mission, elle l’accomplit quels que soient les moyens. La preuve, les Jeux des îles.  Madagascar a fini premier du classement des médailles à l’issue des jeux des îles de  l’océan Indien grâce à la potentialité de nos jeunes. Et le ministère de la Jeunesse et des Sports vous donnera tous les moyens nécessaires pour que vous puissiez concrétiser vos souhaits pour le développement de notre pays. Ayez confiance en vous et une conviction dans ce que vous faites. Suivez vos instincts et ne vous fiez pas aux autres », lance le ministre André Haja Resampa, à l’endroit de la jeunesse malagasy.

« 33 ans d'excellence éducative avec ELI ». Fondé à Isoraka en 1990, ELI est un pionnier de la formation en langues étrangères à Madagascar. D’ailleurs, l’établissement est devenu une référence en la matière. Cette année, cet institut de langue anglaise souffle ses 33 bougies. Il s’agit d’une célébration spéciale de ses 33 années d'histoire exceptionnelle. Pour marquer d’une pierre blanche cet évènement, 324 diplômés de toutes langues confondues (anglais, chinois, français, allemand, espagnol, italien) ont reçu hier leur certificat après avoir réussi les deux niveaux de la formation courte de 4 mois.

Aucune allocation budgétaire spécifique. La protection sociale des personnes handicapées (PH) fait encore défaut, notamment durant la pandémie de Covid-19. En effet, les résultats de l'étude réalisée dans le cadre du projet Equal indiquent que 69,1 % des personnes handicapées n'ont pas bénéficié de filets sociaux tels que le « Tosika fameno » et le  « Vatsy tsinjo ». Seulement 1,8 % des PH ont été informées de la distribution de ces filets sociaux pendant la pandémie. D’un autre côté, l’association Autisme Madagascar, initiatrice du projet, a évalué les impacts de l’accès ou non des PH aux programmes de filets sociaux de sécurité dans la Région de Haute-Matsiatra. Sur cinq familles enquêtées, seule une d’entre elles a bénéficié des programmes d'aide sociale pendant la crise sanitaire.

Fil infos

  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
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Editorial

  • Choix stratégique
    Evidemment, la récente intervention sur les chaînes nationales du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina monopolise l’attention. Une intervention qui survient à un tournant délicat où le pays n’a pas droit à l’erreur. Le numéro un de la Nation, conscient du poids de la responsabilité pesant sur ses épaules, n’a pas manqué de tracer les voies et les moyens judicieux et réalistes pour sortir Madagasikara de la pauvreté. Trois grands axes sortent du lot. Primo, bilan des deux évènements cruciaux : la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron et le Ve sommet de la COI.

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