Rajoelina Andry Nirina reçoit le Prix de la 14ème édition des « Persons of the Year » POTY 2024 autrement « Leader politique africain de l’année ». Une louable initiative entretenue par African Leadership Magazine, ALM, qui a organisé à Casablanca, au Maroc, samedi soir, la cérémonie de remise de prix. Ayant obtenu 65,69 % de voix, le Président malagasy Rajoelina Andry décroche la victoire.
Chaque année, ALM organise un concours particulier pour désigner le Leader africain de l’année, Homme ou Femme de l’Année, Persons of the Year, POTY. Selon les explications des responsables de l’ALM, le prix décerné récompense les leaders africains qui se sont distingués par leur impact positif, leur leadership exemplaire et leur contribution au développement socio-économique et politique de leur pays et pouvant même apporter du rayonnement sur le continent. Etre choisi parmi les « Persons of the Year », signifie une reconnaissance sur le continent africain des efforts accomplis.
Ensemble. Le Gouvernement malagasy et le groupe Rio Tinto ont officialisé leur engagement conjoint pour financer la réhabilitation de la Route nationale n° 13 (RN13), un projet infrastructurel clé pour le sud de Madagascar. Cet accord, scellé en fin de semaine dernière, marque une nouvelle étape dans la collaboration entre l’Etat et l’entreprise minière. Les fonds proviennent notamment du nouvel accord fiscal de QIT Madagascar Minerals (QMM), signé en août 2023. Ce projet d’envergure mobilisera une enveloppe de 20 millions de dollars, dont 12 millions USD alloués par l’Etat, représentant une partie des dividendes versées par QMM, et 8 millions USD apportés par Rio Tinto.
Les catholiques retiennent leur souffle. L’état de santé du pape François demeure préoccupant. Et ce, malgré une nuit passée sans nouvelle complication respiratoire. Selon la Salle de presse du Saint-Siège hier, « le Saint-Père a dormi et se repose », mais son état reste critique, avec une insuffisance rénale légère qui nécessite une surveillance constante.
Hospitalisé depuis une dizaine de jours à la clinique Gemelli de Rome, le chef de l’Eglise catholique se trouve dans une situation incertaine. Ses valeurs sanguines s’améliorent, mais la prudence reste de mise, rapporte Vatican News. Son état général est jugé complexe et le Vatican ne prend aucun risque. Un protocole strict est en place pour suivre l’évolution de la santé du pontife, qui reçoit toujours de l’oxygène et bénéficie de soins intensifs.
Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique (CESA) a lancé, hier à Antananarivo, un séminaire de cinq jours sur la sécurité maritime avec des représentants de dix pays de la région de l’océan Indien occidental pour discuter de la coordination régionale afin de lutter contre la criminalité transnationale organisée en mer.
L’ambassadrice des Etats-Unis à Madagascar et auprès de l’Union des Comores, Claire Pierangelo, l’ambassadeur Robert Scott, adjoint au commandant pour l’engagement civil et militaire du commandement des Etats-Unis pour l’Afrique (USAFRICOM), et le Dr Assis Malaquias, doyen académique du Centre d’études stratégiques de l’Afrique, ont été rejoints par le ministre malagasy de la Pêche et de l’Economie bleue, Paubert Mahatante, lors de la cérémonie d’ouverture.
Le Président de la République, Rajoelina Andry tire la sonnette d’alarme. Lors de la descente sur terrain qu’il a effectuée à Anosizato-Andrefana, au centre d’hébergement de la villa Lily où quatre cents ménages y sont accueillis et pris en charge, Rajoelina réconforta les sinistrés. Les pluies torrentielles du week-end dernier prirent au dépourvu les habitants des bas quartiers d’Antananarivo et ses environs. Les eaux montèrent dangereusement si vite qu’ils ont dû quitter immédiatement leurhabitation. Beaucoup d’entre eux n’ont pas eu le temps d’apporter leurs effets quotidiens. Déjà, ils vivent dans la précarité, les sinistrés n’ont plus rien !
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, profondément conscient et touché par la tourmente de ces vulnérables concitoyens, a tenu à les rendre visite pour les réconforter et les aider dans leur adversité. En effet, c’est dans l’adversité, d’ailleurs, que l’on reconnait les vrais amis !
Depuis les dernières décennies, Antananarivo, la Capitale, et les Communes environnantes dont entre autres Anosizato-Andrefana, Soavina, Ampitatafika-Malaza et Fenoarivo, à l’ouest, d’Ambohimangakely à l’est et Laniera au nord, subissent tous les ans le caprice dévastateur de la montée des eaux des fleuves de l’Ikopa et de Sisaony à chaque période des pluies.
Depuis l’époque des rois, les débordements de ces deux fleuves créaient des ennuis aux sujets des rois habitants Betsimitatatra et d’autres lieux en basse altitude cités en haut. Andriamasinavalona ou Andrianampoinimerina, pour résoudre la situation, construit des digues protectrices permettant en même temps la mise en valeur de ces espaces. A l’époque coloniale, les occupants « vazaha » tentaient tant bien que mal de maîtriser les « sautes d’humeur » de ces deux fleuves. Ils avaient mis en place dans la Capitale un système d’évacuation d’eau suivant un plan d’assainissement bien défini. Mais à l’issue de la grande crue de 1959 où Antananarivo a été littéralement submergé, les dirigeants de la jeune République malagasy, avec le soutien financier de l’ancienne puissance coloniale, ont construit une grande digue allant d’Ankadimbahoaka à Andranomena de manière à protéger les occupants de Betsimitatatra mais également le grand espace rizicole.
A partir de la Deuxième République, en 1975, la gestion de la Capitale commençait à se dégrader. Le clientélisme politique des élus AKFM du feu pasteur Andriamanjato Richard qui a régné en maître absolu à Antananarivo conduit au déclin de la cité. La gabegie et l’indiscipline détruisent au fil des années la ville des mille. Les constructions illicites et barbares, foulant aux pieds les règles élémentaires de l’urbanisme, pullulent comme des champignons. L’anarchie et le laxisme furent à leur point maximum à tel point que la Capitale ne se reconnaisse plus. Les édiles de la Troisième République ainsi que ceux du début de la Quatrième n’arrivaient pas à rétablir la situation. La montée des eaux et les débordements des canaux d’évacuation continuent d’inonder la Capitale et ses environs. Les services de l’APIPA ne parviennent pas à contrôler voire empêcher les remblais qui, au fait, obstruent les évacuations d’eaux usées.
Le Chef de l’Etat lance un ultime appel voire vital en direction des responsables directs à savoir du ministère de l’Aménagement du territoire, de l’APIPA et de la Commune urbaine d’Antananarivo afin qu’ils veillent au grain. S’il faudra considérer des mesures draconiennes pour au final prendre des décisions impopulaires, il faut le faire.
Ndrianaivo
Pose d’écharpe pour les maires d’Ambatondrazaka. Samedi dernier s'est déroulée la cérémonie d'investiture des 53 maires élus des Districts d'Ambatondrazaka, Amparafaravola et Andilamena. L'événement, précédé d'une procession festive traversant la ville, a été marqué par la présence du préfet d'Ambatondrazaka, lui-même honoré d'une récompense. La cérémonie a été dirigée par le ministre de l'Intérieur en charge de la Région d’ Alaotra- Mangoro, accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, notamment la ministre de la Population et de l'Unité, Razafinjato Aurélie. Cette investiture symbolise le renouvellement des instances municipales et marque le début d'un nouveau mandat pour ces élus locaux.
La sous-secrétaire générale des Nations unies et coordinatrice du SUN à Madagascar. Du 22 au 26 février 2025, Madagascar accueillera Mme Afshan Khan, sous-secrétaire générale des Nations unies et coordinatrice du mouvement SUN (Scaling Up Nutrition), pour une visite cruciale dédiée à la lutte contre la malnutrition. Cette visite permettra à Mme Khan de rencontrer des membres du Gouvernement malgache et des partenaires clés du mouvement SUN, notamment l'Office national de la nutrition (ONN) et les plateformes SUN nationales. L'objectif principal est d'améliorer la coordination des actions et d'évaluer l'efficacité des initiatives nutritionnelles en cours sur le terrain. La présence simultanée de M. Brieuc Pont, envoyé spécial pour la nutrition et secrétaire général du sommet de la Nutrition pour la croissance (N4G) prévu à Paris en mars 2025, représente une opportunité exceptionnelle pour Madagascar. Ce contexte permettra au pays de réaffirmer ses engagements politiques et financiers dans la lutte contre la malnutrition, suite à sa participation au sommet de Tokyo en 2021. Membre du mouvement SUN depuis septembre 2012, Madagascar s'appuie sur une feuille de route nationale, soutenue par l'ONN, visant à améliorer la nutrition, en accordant une attention particulière aux besoins des mères et des enfants. La visite de ces hauts responsables souligne l'importance accordée à la problématique de la malnutrition à Madagascar et l'engagement international à soutenir le pays dans ses efforts.
150 arbres royaux ont été plantés ce weekend au Rovan’ i Madagasikara. Ce week-end, 150 arbres royaux comme l’aviavy (Ficus carica) et l’amontana (Ficus baronii) ont été plantés au Rovan'i Madagasikara, marquant un événement significatif pour la préservation de l'environnement et le renforcement du patrimoine culturel. L'initiative a rassemblé des bénévoles de l'organisation Orange Solidarité Madagascar, dirigée par Benja Arson, ainsi que plus de 200 enfants issus du programme "Ecole numérique". La ministre de la Communication et de la Culture, Mara Volamiranty Donna, a souligné l'importance de préserver les trésors nationaux, exhortant tous les participants à agir avec diligence pour protéger ces richesses. L'objectif de cet événement était de stimuler la fierté malgache à travers le patrimoine, encouragent ainsi la population à prendre en charge son avenir et à contribuer au développement durable enraciné dans les valeurs locales. Cette action bénéficie également du soutien actif d'associations et de la communauté royale de Madagascar, reflétant une collaboration unifiée pour un avenir commun.
Protection des installations en charge de l’autoroute Tana-Toamasina. Les récentes intempéries qui se sont abattues sur la Région d'Analamanga, pendant plus d'une semaine, ont entraîné des crues importantes autour du chantier de l'autoroute Antananarivo-Toamasina à Ambodifasina. Pour protéger le site de SAMCRETE, société en charge de la construction, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) et l’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) ont pris des mesures d’urgence. Les eaux des cours d’eau situés entre Ambodifasina et Antsofinondry sont désormais évacuées vers le lac Iarivo Ivato. Cette opération vise à prévenir la rupture de la digue du côté de Vavafolo, une situation qui pourrait aggraver les inondations dans la zone. Pour mener à bien ces travaux, qui ont été réalisés dans la nuit de samedi à dimanche, deux motopompes ont été mobilisées. Par ailleurs, la Gendarmerie a été déployée pour assurer la sécurité de l’opération de drainage. Les fortes pluies ont déjà causé des dégâts, notamment l’affaissement de certaines bordures de la route digue et des inondations ayant endommagé une partie des travaux de terrassement. Depuis jeudi, l’accès à cet axe a été limité pour éviter tout risque supplémentaire.
Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a reçu son trophée de "Leader politique africain de l'année" par l'African Leadership Magazine (ALM) lors de la 14e cérémonie des "Persons of the Year" qui s'est tenue à Casablanca, au Maroc samedi dernier. Un titre prestigieux qui vient récompenser son engagement en faveur du développement de Madagascar et du continent africain.
La remise du prix au Chef de l’Etat malgache, effectuée par l'ancien Président tanzanien Jakaya Kikwete et le fondateur du magazine Ken Giami, a été marquée par un standing ovation. De nombreux participants se sont empressés de prendre des photos et selfies avec le Président malgache. Une reconnaissance qui confirme sa popularité grandissante sur la scène africaine.
Dans son discours de circonstance, le Président Rajoelina, pas arrogant, a indiqué que ce trophée est, selon lui, « une motivation pour continuer à bâtir, à innover et à transformer mon pays ». En récoltant 65,69% des suffrages lors du vote en ligne organisé à l'échelle du continent, le Président malgache voit surtout dans cette distinction la reconnaissance d'une vision et d'actions concrètes. Une transformation, dit-il, qui passe par des infrastructures majeures comme la première autoroute reliant Antananarivo à Toamasina, un projet réduisant le temps de trajet de 10 heures à 2 heures 30 minutes. Une modernisation qui se traduit aussi par le transport urbain par câble pour fluidifier la circulation dans la Capitale.
Leadership
Mais le Président malgache voit plus loin. Il place le leadership au cœur du développement. « Un leadership fort, visionnaire et inclusif, c’est la clé pour transformer un pays », affirme-t-il. Pour lui, l'Afrique doit cesser de se complaire dans le constat et agir. Il préconise des infrastructures modernes, des réseaux énergétiques interconnectés et une transformation numérique accélérée.
L'agriculture constitue un autre levier majeur de développement. Rajoelina rappelle que Madagascar est le troisième producteur de riz du continent et veut faire du pays le grenier rizicole de l'Afrique. Il mise sur la modernisation des pratiques agricoles, la mécanisation et les semences améliorées pour tripler les rendements. « Un bon Président est celui qui sait nourrir sa population », répète-t-il.
L'énergie est aussi au centre de sa stratégie. Avec l’installation de parcs solaires et de batteries de stockage, combinés aux barrages hydroélectriques, 70% de l'électricité de la Capitale sera propre cette année. « Nos objectifs sont ambitieux mais notre vision est claire et nous sommes déterminés à les atteindre », assure-t-il.
Le tourisme n'est pas en reste. Madagascar veut s’imposer comme une destination de premier plan en investissant dans des infrastructures conformes aux normes internationales et en favorisant un tourisme écoresponsable. Des hôtels 5 étoiles sont en construction et des écolodges haut de gamme verront le jour.
Enfin, Rajoelina mise sur la technologie avec la construction du Palais du Futur et de l’Innovation, un centre connecté alimenté par l'énergie renouvelable. « Etre un leader, ce n’est pas seulement avoir une vision, c’est savoir la transformer en actions », conclut-il.
Lalaina A.
La Chambre de commerce et d’industrie d’Analamanga (CCIA) et l’Entrepreneurship Mentoring Council (EMC) ont récemment scellé un partenariat stratégique visant à renforcer l'accompagnement des entrepreneurs malgaches. Ce nouvel accord, concrétisé par la signature d’une convention, s’inscrit dans une dynamique de soutien accru aux jeunes entreprises et startups locales, avec pour objectif de favoriser leur croissance et leur pérennité. L'initiative portée par l’EMC, à travers son programme de mentoring, vise à redynamiser l’écosystème entrepreneurial de Madagascar. L'association ambitionne de créer une nouvelle génération d'entrepreneurs, mieux armés pour faire face aux défis économiques et aux aléas du marché. Le programme de mentoring, cœur du dispositif, met à disposition des jeunes entreprises des mentors expérimentés, leur fournissant conseils, orientations et outils indispensables à la réussite de leurs projets. Grâce à ce partenariat, les activités de mentoring de l’EMC se dérouleront désormais dans les locaux de la CCIA, offrant ainsi un environnement propice à la collaboration et à l'innovation. « Ce partenariat va permettre d'offrir un soutien encore plus structuré aux jeunes entrepreneurs. L'accès aux ressources de la CCIA est une opportunité inédite pour nos entreprises mentorées », a déclaré un membre du CCIA.
Accompagnement sur mesure
En plus de cet espace de travail, la CCIA, forte de son réseau et de son expertise, mettra à la disposition des entreprises mentorées une série de ressources. Cela inclut un accompagnement sur mesure pour leur développement, avec un accent sur l’accès à des formations, des rencontres d’affaires et des opportunités de networking. D’ailleurs, l’un des objectifs principaux de ce partenariat est de former des entrepreneurs plus résilients. L'EMC, à travers son programme de mentoring, se donne pour mission d'aider ces porteurs de projets à surmonter les obstacles auxquels ils sont souvent confrontés. « En tant que jeune entrepreneure, bénéficier du soutien de mentors expérimentés me permet d’éviter les erreurs courantes et d’accélérer le développement de mon activité », témoigne Fanja, fondatrice d'une startup spécialisée dans les technologies de l'information. Ce soutien est crucial dans un contexte où les entrepreneurs malgaches font face à des défis multiples, qu'il s'agisse de financement, d'accès au marché ou de gestion administrative. A travers cet accord, l'EMC et la CCIA ambitionnent de bâtir un cadre solide pour encourager la résilience, l’innovation et la croissance des entreprises locales, contribuant ainsi à l’essor économique du pays.