Le Gouvernement a décidé de s’attaquer à la gestion parfois opaque des pensions de retraite au sein de la fonction publique. Depuis quelques semaines, une vaste campagne de recensement des anciens agents de l’Etat est en marche, pilotée par le ministère de l’Economie et des Finances. Les objectifs sont clairs : vérifier l’existence réelle des bénéficiaires afin de stopper les pensions fictives, réactualiser les données nationales et mieux anticiper le poids budgétaire des retraites dans les finances publiques.
Continuez toujours de croire ! C’est vrai qu’entre le mirage et le réel, il n’y a qu’un fil. Mais, entre le réel et le mirage, il existe tout un monde à domestiquer, tout un système à apprivoiser et toute une approche ou toute une technique à maîtriser ! Quoi qu’il en soit, ne lâchons point !
Les Barea continuent sur leur lancée. Les poulains de Corentin Da Silva Martins, le coach franco- portugais, continuent d’émerveiller. A cette allure, la « petite Barça de l’Afrique », les Barea, comme on aime les appeler ainsi ailleurs, fera un parcours digne des formations favorites des éliminatoires du Mondial 2026. En effet, ayant défait tour à tour pour le compte de la 7 ème journée les Fauves du Centrafrique par 2 buts à 1 et pour le compte de la 8 ème journée les Sao du Tchad par 3 buts à 1, tous deux respectivement sur le stade Larbi Zaouli de Casablanca (Maroc), les Barea confirment la suite de leur parcours. Certains chroniqueurs concèdent à noter que la victoire du lundi soir, 8 septembre, fut « précieuse » pour les protégés de Corentin Da Silva Martins du fait évidemment qu’elle permet à nos héros de bel et bien continuer leur chemin. Un chemin truffé, sans détour, d’embuscades et émaillé de pièges.
Le cadre fiscal malagasy freine l’industrialisation durable. Des exonérations existent dans les zones franches, mais elles manquent de cohérence et de vision à long terme. Les investissements dans les technologies vertes et l’économie circulaire ralentissent. Cela limite la création d’emplois durables et freine le développement économique inclusif. Selon un membre du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), « une fiscalité adaptée et incitative soutient l’industrie durable, stimule l’économie locale et améliore le pouvoir d’achat des ménages ». Le SIM appelle ainsi à un dialogue public-privé renforcé afin de bâtir une industrie compétitive et respectueuse de l’environnement.
Le programme « Pulse », en prélude au festival « Temps Fort Danse 2025 », s’apprête à électriser la scène avec une œuvre unique. Il s’agit de l’événement « Kanyar », un solo percutant imaginé par Didier Boutiana, qui aura lieu le samedi 13 septembre 2025 à 15h à l’Institut français de Madagascar (IFM), situé à Analakely.
Ce rendez-vous offre l’opportunité exceptionnelle de découvrir une création révélant la danse comme un puissant vecteur d’émotions et de réflexions. « Kanyar », mot créole réunionnais signifiant « marginal », transcende son simple intitulé. L’œuvre invite à une exploration profonde des cicatrices laissées par l’exclusion, qu'elle soit subie ou choisie, et de la manière dont le corps en garde l’empreinte. Sur scène, Didier Boutiana, chorégraphe renommé et fondateur de la compagnie Soul City, déploie une danse mêlant force brute et sensibilité. Fusionnant l’énergie vibrante du breakdance avec la subtilité de la danse contemporaine, son solo est porté par les univers sonores évocateurs de Labelle et Maya Kamaty. Il se fait le reflet en mouvement d’un parcours exceptionnel : celui d’un artiste issu des quartiers populaires de La Réunion, devenu une figure incontournable de la scène internationale.
Dans le cadre de la visite annuelle de suivi du Fonds monétaire international (FMI) à Madagascar, le Président de la République, Andry Rajoelina, a reçu hier au Palais d’Etat d’Iavoloha les représentants de l’institution financière internationale. Cette rencontre, inscrite dans le cadre du “Staff Visit” qui se déroule du 4 au 10 septembre, a permis un échange approfondi sur l’état d’avancement des programmes de soutien économique du FMI, en particulier le Fonds d’appui à la croissance (FEC) et le Fonds pour la résilience et le développement (FRD).
Contrairement à une mission classique de contrôle ou d’évaluation, le “Staff Visit” permet aux équipes du FMI de constater sur le terrain le déploiement des réformes et projets financés, d’identifier les obstacles éventuels et d’anticiper les points à renforcer avant la revue d’évaluation officielle prévue en octobre prochain.
Le Président Rajoelina, entouré du Premier ministre Ntsay Christian et des ministres en charge de l’Economie, de la Justice et du Développement social, a insisté sur l’importance d’adapter le rythme des réformes aux réalités nationales et internationales, afin d’éviter toute crise sociale qui pourrait compromettre les efforts de développement.
“Notre objectif est clair, celui d’apporter à notre population le développement qu’elle attend depuis longtemps. Mais il est nécessaire d’adapter le rythme de nos réformes aux réalités nationales mais également internationales afin d’éviter des crises sociales qui pourraient anéantir les efforts”, a affirmé le Chef de l’Etat.
Dans son allocution, le Président a également mis en avant les mesures déjà mises en œuvre pour renforcer la stabilité économique. Il a cité l’adoption récente du plan de redressement de la JIRAMA, la poursuite de la mise en œuvre du mécanisme d’ajustement automatique des prix du carburant, ainsi que les efforts pour maîtriser les dépenses publiques, malgré les pressions syndicales. Pour illustrer l’impact concret de ces mesures sur le quotidien des Malgaches, il a précisé que le prix du pétrole lampant est passé progressivement de 2.430 ariary le litre en janvier à 3.380 ariary aujourd’hui, un ajustement nécessaire pour se rapprocher de la vérité des prix.
Par ailleurs, le Président Rajoelina a rappelé les avancées en matière de gouvernance et de lutte contre la corruption. La mise en place par ordonnance d’un mécanisme de recouvrement des avoirs illicites, bloqué depuis plusieurs années au Parlement, ainsi que l’adoption d’une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la corruption pour la période 2025-2030 témoignent de la volonté de l’Etat de renforcer l’efficacité de ses institutions et de promouvoir la discipline budgétaire.
Du côté du FMI, le chef de mission Constant Lonkeng a salué les efforts du Gouvernement malgache, soulignant l’importance de maintenir un programme de réformes ancré dans la réalité locale et d’assurer que les initiatives économiques se traduisent par une croissance inclusive. “Votre programme que nous appuyons, à tout moment, nous nous assurons qu’il est ancré sur les réalités malgaches. Le rythme des réformes est un point crucial pour éviter les crises sociales”, a-t-il déclaré, réaffirmant le partenariat constructif entre Madagascar et le FMI.
Lalaina A.
Le Gouvernement valide la date du 11 décembre 2025 pour la tenue des élections sénatoriales. C'est ce qui est indiqué dans le communiqué publié hier dans la soirée par l'Exécutif. « Le Conseil du Gouvernement, lors de sa réunion de ce mardi 09 septembre 2025, a adopté les textes réglementaires relatifs à la tenue et à l'organisation des élections sénatoriales qui auront lieu le 11 décembre 2025 conformément aux dispositions légales en vigueur », indique en effet le texte publié.
Les élèves des établissements scolaires publics reprennent le chemin de l’école ce lundi 8 septembre. Tandis que les établissements scolaires privés et confessionnels ont pris une avance, en début du mois de septembre.
Toujours pour les établissements publics, la rentrée de lundi, début des cours effectifs, a été précédée de deux types de rentrée. D’abord, la rentrée administrative, lundi 25 septembre, et les parents sont les premiers à rejoindre les établissements de leurs enfants pour effectuer la réinscription ou la nouvelle inscription. Pour le premier cas, on se présente à l’école pour confirmer la réinscription de leurs enfants pour l’année scolaire nouvelle, 2025 – 2026 en payant la somme due. C’est très important. Cela leur permet d’avoir un tableau réel de la situation des effectifs des élèves pour l’année en cours. Pour le second cas, les élèves ayant réussi les examens officiels, l’entrée en sixième et celle en seconde, confirment leur choix en s’acquittant de la somme due. L’importance de cette confirmation permet d’établir les effectifs réels et en déduire les places disponibles. Il fallait souligner que le nombre sans cesse croissant des parents attende le nombre de places disponibles et tenter leur chance d’inscrire leurs ouailles dans un établissement public, histoire d’éviter le paiement des écolages toujours plus élevés, d’une année à l’autre, dans les établissements privés ou confessionnels. Ensuite, le lundi 1er septembre, la rentrée pédagogique. C’est au tour des enseignants de rejoindre les établissements scolaires dans lesquels ils vont enseigner. Ce sera une journée pédagogique où les enseignants, maîtres d’école et professeurs de collège et de lycée vont s’enquérir de leurs emplois du temps et au cas échéant, le changement de programme. Et enfin, le 8 septembre, la rentrée des élèves, c’est le début des cours effectifs.
Il appert de faire la remarque qu’il existe un dénominateur commun entre établissements publics et privés à savoir, la problématique de la rentrée vue sous l’angle de la difficulté de tous les parents face aux coûts des effets ou fournitures scolaires et frais d’étude qu’il va falloir se mettre à disposition pour que les enfants puissent rejoindre les bancs de l’école. Tous, sans exception, se plaignent des prix exorbitants des fournitures que chaque élève doit obligatoirement acquérir dès le premier jour de la Rentrée. Pour les familles défavorisées, il y a des actions sociales en leur faveur. Mais, il s’agit souvent du minimum nécessaire ! De même, le coût des frais d’études, écolages et participation des parents, pour subvenir aux salaires des maîtres – Fram, ont tendance à grimper d’une année à l’autre. Les modestes bourses souffrent. Au rythme où va l’augmentation des frais d’études, bon nombre de parents n’auront plus d’autre choix que laisser leurs enfants à la maison, ou par la force des choses, les envoyer aux champs pour travailler ou autres. A signaler que les enfants des petits fonctionnaires se trouvent concernés par cette triste réalité. Ce qui explique d’une part, la hausse du nombre des déperditions en cours d’année. Et de l’autre, la baisse troublante du niveau des élèves. Chaque année, les pourcentages des résultats des examens officiels, BEPC et Bac diminuent. Sans trop entrer dans les détails, les responsables de l’Education nationale concoctent des projets visant à améliorer la situation et ce avec l’aide des bailleurs traditionnels. On verra !
Ndrianaivo
Modernisation et assainissement de la gestion des retraites.
Un recensement général des pensionnaires est actuellement en cours, une initiative capitale lancée par le ministère de l'Economie et des Finances. Cette opération d'envergure se déroule du 8 au 12 septembre. Pour Antananarivo, les zones ciblées incluent spécifiquement Antananarivo-Renivohitra, Atsimondrano, Avaradrano et Ambohidratrimo. L'objectif principal de ce recensement est de collecter des données précises et fiables concernant l'ensemble des bénéficiaires de pensions. Pour ce faire, il est impératif que chaque pensionnaire se présente aux points de collecte désignés, muni de deux documents essentiels : La Carte d'identité nationale (CIN) et la Carte de pension. Selon les déclarations du ministère de l'Economie et des Finances, cette démarche stratégique vise à obtenir une meilleure connaissance de la population des pensionnaires et améliorer la gestion des affaires publiques en optimisant les processus administratifs liés aux pensions et en garantissant une plus grande transparence et efficacité.
Route de l’Allée des baobabs et promotion du tourisme à Madagascar. Le ministre des Travaux publics a récemment effectué une visite d’inspection sur la Route nationale T8, notamment sur le tronçon reliant Marofototra (PK0+000) à PK4+700, en direction de l’Allée des Baobabs. Ce site naturel emblématique, reconnu dans le monde entier pour la majesté de ses arbres millénaires, représente à la fois une richesse écologique, culturelle et touristique pour Madagascar. L’objectif de cette mission était d’évaluer l’état de la chaussée, de ses déviations et de l’accès direct au site, en vue de planifier des travaux de réhabilitation et d’amélioration des infrastructures. Une meilleure accessibilité devrait non seulement faciliter les déplacements des riverains, mais aussi contribuer à dynamiser l’activité touristique, essentielle au développement local et national. Parallèlement à ces projets d’aménagement, l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM) met en avant une initiative originale destinée à promouvoir la destination. Jusqu’au 14 septembre, le concours « Mes vacances à Madagascar » invite les voyageurs à partager leurs plus beaux souvenirs sur Facebook. Les participants ont la possibilité de remporter deux billets aller-retour offerts par Madagascar Airlines vers la destination de leur choix. Cette opération vise à valoriser la diversité des expériences touristiques sur la Grande île et renforcer son attractivité auprès des visiteurs nationaux et internationaux. Ensemble, ces démarches – amélioration des infrastructures et valorisation des atouts touristiques – participent à la mise en lumière du potentiel exceptionnel de Madagascar.
Ambohitrakely, un quartier pilote pour une gestion durable des déchets à Antananarivo. Chaque citoyen devient acteur de la gestion durable des déchets. Ce samedi 6 septembre 2025, le quartier d’Ambohitrakely a marqué un tournant dans la politique de gestion des déchets avec le lancement officiel de sa deuxième zone pilote dédiée à la collecte et au tri sélectif. Sous les regards attentifs des autorités locales et des partenaires techniques, cet événement a consacré Ambohitrakely comme un laboratoire à ciel ouvert où seront testées et évaluées de nouvelles méthodes de tri et de valorisation des déchets. Les retours d’expérience de ce projet seront cruciaux pour définir les stratégies d’extension du programme à l’échelle de la ville, dans l’objectif d’offrir un cadre de vie plus propre et plus sain à tous les habitants. Parmi les personnalités présentes figuraient Harilala Ramanantsoa, maire de la Commune urbaine d’Antananarivo, et Dr Minosoa Anjaratiana Elia Razafazindriaina, secrétaire générale du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH), accompagnées de représentants locaux et d’experts en gestion des déchets. Financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA Madagascar), ce projet ambitieux s’articule autour de trois axes majeurs : optimiser les circuits de collecte, structurer une filière de tri performante, et sensibiliser la population aux bonnes pratiques d’hygiène.
Lutte contre le feu : le Plan régional de contingence adopté pour la Région Atsimo- Andrefana. Présenté à Toliara, ce document stratégique vise à renforcer significativement la prévention, la gestion et la réponse face aux incendies qui menacent continuellement les écosystèmes et les précieuses aires protégées de la Région. Ce plan s'inscrit dans une dynamique globale de réduction des risques de catastrophes, mettant un accent particulier sur la sauvegarde de la biodiversité. Il promeut une approche participative et inclusive, rappelant que la protection de l'environnement est une responsabilité collective. Concrètement, le plan prévoit une stricte application des lois et une politique de tolérance zéro envers les incendiaires, invitant la population à signaler tout comportement suspect via le numéro vert 955. L'élaboration de cette stratégie est le fruit d'une collaboration étroite entre la Préfecture de Toliara, la Région Atsimo-Andrefana, la DREDD, le BNGRC, les neuf Districts, ainsi que de nombreux services techniques, partenaires et représentants du secteur privé. L'adoption de ce plan est essentielle face aux pressions croissantes des activités humaines et du changement climatique, pour assurer un avenir plus sûr et plus vert pour l’Atsimo-Andrefana.