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5 mois après le drame survenu vers début mai dernier sur le By-pass où un automobiliste chinois en état d'ivresse, a percuté une autre voiture, provoquant ainsi la mort des 4 occupants de celle-ci, tous des membres d'une famille, l'affaire connaît un récent rebondissement. Hier, le tribunal a finalement prononcé la sentence : l'automobiliste chinois est condamné à une peine d'emprisonnement de 2 ans ferme. Cette peine est assortie d'une amende de 100 000 ariary. Par ailleurs, il doit s'acquitter aussi des dommages et intérêts aux proches des victimes. Ils se répartissent comme suit : 40 millions ariary iront aux deux orphelins du défunt couple, 6 millions ariary pour la mère de la maîtresse de maison décédée, 6 millions ariary pour les proches du chef de famille mort dans le drame, enfin 4 millions pour ceux de la défunte épouse du disparu.

Vive protestation

De leur côté, les deux fils, désormais orphelins du défunt couple, sont très remontés contre cette décision de la justice. « Nous étions abasourdis en quittant le palais de justice et en apprenant le verdict, ce jour. Nous déplorons le fait que Papa, maman et Jaynia semblent sans importance à leurs yeux », déclare l'un des jeunes hommes éplorés.

Et de poursuivre : « Et surtout, il a été constaté et prouvé par la justice que le Chinois  a bu mais a conduit encore. On sait également qu'il a roulé à toute allure. On sait qu'il a impiété aussi la ligne qui ne lui était pas réservé, fait qui était à l'origine

de l'accident, etc.Tout cela pour seulement une peine de 24 mois ferme et une amende de 100 000 ariary ! J'ai perdu mes parents et ma sœur à cause de son imprudence et le non-respect du code la route. S'il a au moins roulé moins vite et n'a pas bu, mes proches seraient encore là. Mais à cause de l'imprudence d'un tiers, ils sont tous morts. Du coup, tous nos projets sont à terre, et voilà nous sommes devenus orphelins. De plus, ce verdict du tribunal, il aurait dû être connu le 29 août dernier. Or, la date a été repoussée dont on ignore par quel moyen », déplore un fils des défunts époux.  

Rappelons que le Chinois qui est accusé pour avoir décimé cette petite famille, avait été placé sous mandat de dépôt à Tsiafahy pour conduite en état d'ébriété ayant occasionné mort d'homme, une semaine après ce triste et sanglant fait. Puis, il y eut une enquête au fond, le 21 mai dernier.

Pour retracer brièvement les faits, ils se sont produits près d'Elgeco Plus, sur le By-pass. La montre indiquait 21h30, le 30 avril dernier,  lorsque la Hyundai i30 conduite par le Chinois ivre, et qui a roulé à vive allure en provenance d’Iavoloha en direction du nord, a percuté de plein fouet la Renault Clio arrivée en contresens, et qui transportait les victimes. L’impact a été d’une telle violence que la Clio a été projetée sur la chaussée et a effectué un tête-à-queue avant de heurter un SUV de la marque Suzuki qui la suivait. Les quatre personnes qui se trouvaient à bord de la petite Renault, ont été tuées sur le coup. Il s'agit du couple adulte et sa fille unique âgée de 13 ans. Un quatrième passager, un jeune homme d'une quinzaine d'années, un proche de la famille, a également perdu la vie.

La Hyundai, quant à elle, a terminé sa course dans un étang  après quoi son conducteur aurait tenté de prendre la fuite.

La semaine suivante, le Chinois a été  placé en garde à vue au commissariat de Tanjombato.

F.R.

 

Mardi dernier, la troisième édition du colloque international ayant comme thème « Anthropologie et enseignement à l’ère de la mondialisation » s’est ouverte à l’université d’Antananarivo. Cette année, 120 participants venus de Madagascar, de France, d’Italie et d’autres pays présentent 81 communications sur l’anthropologie et l’enseignement. Ainsi, chercheurs, enseignants, étudiants et experts échangent leurs expériences et renforcent la coopération académique.

Lors de la cérémonie d'ouverture, Victor James Rakotoarisoa, directeur de cabinet de l’Université, a souligné l’importance de l’anthropologie afin de comprendre l’homme et la société. Il a insisté sur le rôle de l’enseignement dans la construction d’une société harmonieuse et solidaire. Selon lui, ce colloque constitue une plateforme unique pour partager des connaissances et encourager la coopération académique dans un contexte mondialisé. Huchard Randrianirainy, représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a ouvert officiellement le colloque. Il a félicité les organisateurs et souhaité un événement riche en échanges. « Les discussions doivent favoriser l’enseignement, la recherche et le développement éducatif à Madagascar, et même à l’échelle internationale », a-t-il ajouté.

 

Partenariats

Cette troisième édition succède aux colloques de 2019 et 2022, centrés sur la linguistique et la littérature malagasy contemporaine. Les étudiants ont noté que cet évènement valorise la diversité culturelle et intellectuelle et propose des solutions aux défis liés à l’inclusion culturelle et aux effets de la mondialisation. Les résultats des recherches présentées lors de ce colloque feront l’objet d’une publication. Celle-ci permettra de diffuser largement les connaissances et de renforcer le développement scientifique et éducatif dans le pays et au-delà. L’Ecole normale supérieure (ENS) d’Antananarivo confirme ainsi sa position comme centre de réflexion et d’échanges académiques.

Certes, L’anthropologie contribue activement à l’enseignement et au progrès social dans un contexte international. Le laboratoire EICD-FFSF a organisé cet événement, en partenariat avec le laboratoire d’anthropologie et d’ethnologie de l’Institut de Civilisation/Musée d’Art et d’Archéologie (IC/MAA) ainsi que l’équipe PLIDAM (Pluralité des Langues et des Identités : Didactique - Acquisition - Médiations) - INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales),  Paris (France).

Carinah Mamilalaina

« Je compte créer ma propre entreprise spécialisée dans la transformation des fruits en barres énergétiques d’ici quelques années. Cela me permettra non seulement de concrétiser mes années d’études, mais aussi de créer des emplois, tout en soutenant les paysans. En fait, les produits agricoles, notamment les fruits, abondent dans plusieurs Régions de Madagascar. Cependant, les producteurs ne savent ni les exploiter ni les transformer, au point d’enregistrer des pertes conséquentes (...) ». Fanya Corneille Rakotonarivo s’est exprimée ainsi quant à son projet à moyen terme, après avoir décroché son diplôme d’ingénieur agronome à l’Ecole supérieure des sciences agronomiques (ESSA), située à l’université d’Antananarivo. « Je ne dispose pas encore des moyens pour lancer mon propre business. C’est pourquoi je vais travailler dans la consultance afin d’acquérir des fonds nécessaires », nous confie cette jeune diplômée.

Comme elle, bon nombre de jeunes ingénieurs agronomes envisagent de créer des emplois, au service d’un développement agricole durable et de systèmes alimentaires résilients. Mais ils sollicitent le soutien des autorités compétentes pour y arriver. « Outre l’appui aux paysans pour plus de professionnalisme, l’Etat à travers notre ministère met en œuvre divers projets pour former et soutenir les jeunes à œuvrer dans le développement agricole. A cela s’ajoute la promotion de l’agrobusiness, focalisée sur l’agriculture ou l’élevage à grande échelle pour augmenter la production. Les jeunes y sont sollicités et regroupés dans des sociétés coopératives », réplique le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage (MINAE), François Sergio Hajarison. Ce dernier figure d’ailleurs parmi les sortants de l’ESSA.

Outre la promotion de l’agribusiness, la transformation agricole fait également partie des défis du Président de la République que le MINAE compte relever. Plusieurs projets et programmes sont mis en œuvre pour ce faire, dont la promotion de nouvelles techniques agricoles. Pour sa part, l’ESSA dispense de formations répondant aux défis liés à la sécurité alimentaire, à la résilience des écosystèmes et à la valorisation des chaînes agroalimentaires. Ses jeunes diplômés sont appelés à promouvoir des pratiques agricoles innovantes, écologiquement responsables et socialement inclusives...

Patricia R.

 

 

Une nouvelle génération d’experts. L’ESSA vient de sortir 56 nouveaux diplômés du cycle Master, de la promotion « Renala ». Ces nouveaux ingénieurs agronomes, parrainés par le président du Syndicat des industries de Madagascar, en la personne de Tiana Rasamimanana, sont issus de 6 spécialisations, à savoir l’agro-management, l’agro-écologie, la biodiversité et le changement climatique, l’agriculture tropicale et le développement durable, l’industrie agricole et alimentaire, la foresterie et l’environnement ainsi que les sciences animales. Ils ont suivi 5 années d’études et de recherches, comprenant également des voyages d’études et stages, avant de soutenir leurs mémoires et de décrocher leur diplôme d’ingénieur agronome. La cérémonie de sortie de leur promotion s’est tenue hier à Ankatso, célébrant non seulement l'excellence académique mais aussi l'engagement des jeunes professionnels à œuvrer pour un avenir agricole plus durable et équitable à Madagascar. Notons que L’ESSA enregistre plus de 5.000 ingénieurs agronomes en son sein depuis sa création en 1963. 100 ingénieurs y sortent chaque année. Toutefois, cet effectif ne couvre pas encore les besoins par rapport aux activités agricoles dans le pays.

 

 

La modernisation des ports est une priorité du Gouvernement malagasy. Les objectifs consistent à dynamiser le commerce extérieur et sécuriser les échanges. Hier, le Novotel, situé Alarobia, a abrité la présentation du « Projet de normalisation des ports et zones non occupées ». La Direction générale des douanes, en collaborant avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Bureau des Nations unies pour les services d'appui aux projets(UNOPS), pilote cette initiative. Celle-ci vise à harmoniser les procédures et à aligner les ports malagasy sur les standards internationaux.

Entre juillet et août 2025, des experts ont réalisé un diagnostic sur neuf ports, notamment à Antsiranana, Vohémar, Sambava, Antalaha, Nosy Be, Mahajanga, Toamasina, Toliara et Taolagnaro. Le rapport montre que la douane malagasy respecte globalement les normes internationales, malgré certains défis à réaliser. Selon Lainkana Zafivanona Ernest, directeur général des Douanes (DGD), « la congestion ralentit les opérations à Toamasina. La dématérialisation progresse lentement à Antsiranana et Toliara. Les infrastructures vieillissent à Mahajanga. De larges zones frontalières échappent au contrôle, favorisant les flux illicites ». Ces constats ont conduit à l’élaboration d’un plan afin de normaliser et sécuriser les ports et zones sensibles, selon lui.

 

Performance

De son côté, la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, a expliqué l’importance du projet, qui fait partie de la nouvelle politique économique nationale. « Le projet modernise les ports, simplifie les procédures et renforce la transparence. Il augmentera les recettes fiscales, assainira les pratiques et améliorera la compétitivité », a-t-elle déclaré. Cette dernière a également appelé tous les acteurs du secteur portuaire à participer afin d’assurer la réussite de cette réforme. Selon le DGD, la normalisation repose sur trois points : moderniser les infrastructures, renforcer les outils de contrôle avec des laboratoires et systèmes numériques sécurisés, et intégrer des plateformes logistiques transparentes. « La surveillance des zones frontalières et occupées renforcera la sécurité et la régularité des échanges », a-t-il ajouté.

Vivekanand Ramburum, expert accrédité par l’Organisation mondiale des douanes et ancien DG des douanes de l’île Maurice a salué le projet. Ce dernier a précisé que la coordination entre institutions, opérateurs et partenaires est la clé du succès. « L’expérience mauricienne montre qu’une approche concertée améliore la logistique, sécurise les opérations et stabilise l’économie », a affirmé l’expert.

Carinah Mamilalaina

Un événement qui va certainement réjouir les fans du « Stand-up » dans la capitale. L'année dernière, Joely Kely a présenté son spectacle « Mbola Mijoro » en France. Cependant, les fans malagasy n'ont pas eu l'occasion de vivre l'événement en direct. Ils se sont simplement contenté de regarder la diffusion du spectacle dans des salles de cinéma. Cette fois-ci, les spectateurs auront l'opportunité de voir l'humoriste en direct, puisqu'il fera une descente à Madagascar l’année prochaine pour présenter son nouveau spectacle baptisé « Miseho milay ».

Et oui, l’humoriste prévoit de faire une représentation dans sa terre natale au plus grand satisfaction de ses fans. En attendant, Joely Kely, à la fois humoriste et influenceur, fera son show « Miseho milay » au prestigieux Théâtre Traversière à Paris. Avec plus d’un demi-million de followers sur Facebook, cet artiste s’impose comme une figure incontournable de la scène humoristique malagasy, alliant satire incisive et engagement sincère dans un style dépourvu de filtres ou personnages superflus.

Pour ce premier spectacle sur la scène parisienne, il emprunte une voie audacieuse en laissant de côté ses célèbres alter egos, tels que Rondro et Seheno, afin d’offrir une prestation brute et authentique, visant à explorer des problématiques universelles brûlantes. Le show s’annonce comme une immersion dans la sincérité, mêlant réflexion et rire. Joely Kely abordera sans concession des thèmes sociétaux puissants tels que le féminisme, le patriarcat, la masculinité toxique, l’infidélité ou encore la positivité toxique. Tout cela avec une approche qui reste accessible et engageante pour rassembler un large public.

Fidèle à ses racines malagasy, Joely Kely intègre dans son univers moderne des références culturelles locales, tout en maintenant un lien fort avec ses fans à Madagascar grâce aux réseaux sociaux. Mais, le moment le plus attendu est celui de la représentation prévue à Madagascar au début 2026, organisée en partenariat avec un organisateur local. Bien que la date reste à confirmer, l’enthousiasme est déjà palpable parmi ses fans et les observateurs. Ce spectacle illustre l’intérêt croissant pour le stand-up malagasy à l’échelle mondiale et souligne l’engagement de Joely Kely à faire de l’humour un levier de changement et de réflexion sociétale. Avec « Miseho milay », il réaffirme son désir de représenter la jeunesse et la culture de l’île avec une authenticité saisissante, tout en mêlant audace et vision critique, à la jonction entre divertissement et combat pour une société plus équitable.

Si.R

Le rêve est désormais palpable. Madagascar n’a jamais été aussi proche de franchir un cap historique sur la scène mondiale. Le match de lundi pourrait bien marquer un tournant pour tout un peuple.

La 7ᵉ journée des éliminatoires du Mondial 2026 a complètement relancé le groupe I. Si le Ghana reste leader avec 16 points malgré son nul inattendu contre le Tchad (1-1), Madagascar a frappé un grand coup en dominant la Centrafrique (2-0). Les Barea grimpent seuls à la 2ᵉ place avec 13 points et se rapprochent plus que jamais d’un exploit historique. Accéder directement et rêver, pour la première fois depuis l’indépendance, d’une qualification à la Coupe du monde.

Dans l’autre affiche, le Mali a balayé les Comores (3-0) à domicile. Grâce à ce succès, les Aigles reviennent à hauteur des Comores (12 points chacun) mais les devancent à la différence de buts, prenant ainsi la 3ᵉ place. Derrière le Ghana et Madagascar, la lutte pour la 2ᵉ place s’annonce donc brûlante jusqu’au bout.

Les prochains rendez-vous, programmés le lundi 8 septembre, s’annoncent décisifs : Madagascar affrontera le Tchad, la Centrafrique recevra les Comores et le Ghana sera opposé au Mali. 

Un scénario renversant est encore possible, si Madagascar bat le Tchad et que le Mali surprend le Ghana, les Barea pourraient prendre seuls la tête du groupe (16 points), à égalité de points avec le Ghana mais la première place va être déterminée au goal average avec les Blacks Stars.

Le sélectionneur Corentin Martins, satisfait de la prestation de ses joueurs malgré quelques occasions manquées, a salué « l’intensité et la solidarité défensive » affichées par son équipe. Il a reconnu une deuxième période plus compliquée, mais s’est dit confiant avant la prochaine bataille. « Face au Tchad, il faudra rester combatifs et bien récupérer », a-t-il insisté.

 

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La une du 5 septembre 2025

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Uniquement, des résultats !

Seuls les résultats qui comptent. Le reste, de la littérature, de belles paroles vides de sens et d’engagements creux ! Rien ne sert de faire de belles promesses volatiles. Uniquement, les résultats qui vaillent la peine d’être considérés et tenus pour être sérieux.

Les gouverneurs de Région se sont retrouvés à Mahajanga les 26 et 27 août 2025 pour une conférence nationale. Dix-huit des vingt-trois gouverneurs que compte  le pays s’étaient vus déplacer dans la Cité des fleurs. La rencontre marque le début d’un rassemblement stratégique visant à renforcer le rôle des représentants régionaux dans l’exécution de la Politique générale de l’Etat (PGE). Les gouverneurs sont appelés à devenir de véritables « militaires » du Chef de l’Etat, le commandant en chef de la bataille. Dire « militaires » suppose discipline, rigueur, fidélité, etc. Chaque gouverneur est soumis à une discipline stricte dans l’exécution des programmes présidentiels. La rigueur suppose que chaque gouverneur est appelé à agir pleinement et formellement selon les consignes du « commandant ». La fidélité incarne l’intégrité d’esprit vis-à-vis du commandant de bord contre vents et marées. Etre fidèle ne signifie point entretenir une relation de flagornerie à l’égard du maitre des céans mais agir dans la droiture et la sincérité. De dos ou en face, on travaille selon la règle de l’art. Mokhtar Salim Andriantomanga, gouverneur de la Région de Boeny, en sa qualité de hôte et présidant la rencontre, rappelait « les gouverneurs en tant que militaires sous les ordres du Chef de l’Etat appliqueront avec sérieux les ordres du Président Rajoelina et avec zèle la mission qui leur a été confiée. Bref, tout a été dit ou discuté sauf l’essentiel : les rapports d’activités et les résultats. Une grande majorité des gouverneurs ont été nommés dès la première vague tout au moins dès la seconde ou la troisième vague. La première chose qu’il faille procéder consiste à présenter les rapports d’activités et les résultats des travaux de chaque gouverneur de Région. En quatre ou cinq ans d’exercice, on ne sait pas exactement qu’est-ce qu’ils ont pu réaliser ? Ce qui pousse les observateurs à se demander « en termes exacts qu’est-ce qu’ils font réellement les gouverneurs ? » Les engins déployés à leur service ont-ils pu servir à quoi ? L’opinion a le droit de leur demander des comptes chiffrés exactement. Certes, il y a ceux qui travaillent, d’autres, le gros de la troupe, on ne sait pas exactement où en sont-ils ! Seuls les résultats qui comptent !

La rumeur sur l’éventualité de retouche ou de remaniement se fait de plus en plus pressante. D’aucuns constatent à vue d’œil que la solidarité gouvernementale claudique. L’équipe marche à deux vitesses. L’une avance et réalise des actes concrets et palpables. L’autre, tourne en rond, comme des brebis galeuses. Dans tous les cas de figure, il va falloir remplacer les « handicapé(e)s » autrement trouver des remplaçants aux postes vacants. Il n’y a qu’une règle valable à tous, « seuls les résultats qui comptent ». 

On s’achemine vers le mi-parcours du second mandat du Chef de l’Etat. Aucune erreur n’est admise si le régime Orange se caresse l’idée de continuer la route d’une façon ou d’une autre. Sinon, on offre sur le plateau à d’autres  l’opportunité de continuer.

Ndrianaivo

A quelques jours de l’échéance de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA), prévue pour le 30 septembre prochain, Madagascar intensifie ses démarches diplomatiques pour défendre la prolongation de ce partenariat stratégique. Une délégation officielle malgache se rendra à Washington du 6 au 13 septembre afin de plaider la cause du pays et de mettre en lumière l’importance d’une continuité de cet accord commercial. La décision de cette mission a été validée par le Conseil des ministres le 3 septembre dernier. L’AGOA, qui permet aux produits africains d’accéder au marché américain sans droits de douane, représente un levier majeur pour l’économie malgache. Le textile, secteur phare de l’industrie locale, ainsi que la vanille et d’autres ressources stratégiques comme les produits miniers, tirent un avantage direct de cette exonération tarifaire. La fin de l’accord menacerait des milliers d’emplois et fragiliserait des investissements de plusieurs millions de dollars, aussi bien pour Madagascar que pour ses partenaires américains.

Opportunité stratégique à préserver

Le Gouvernement malgache considère donc la reconduction de l’AGOA comme une priorité nationale. Des consultations ont été menées avec les acteurs du secteur privé afin d’élaborer une stratégie de plaidoyer et de renouvellement du programme. Lors de cette mission à Washington, les représentants malgaches entendent mettre en avant le rôle moteur de l’AGOA dans le développement économique du pays, tout en rappelant son impact positif dans le renforcement des échanges commerciaux entre l’Afrique et les Etats-Unis. Parallèlement, une dynamique continentale s’organise. Le 28 août dernier, l’Union africaine a tenu un atelier stratégique à Washington pour coordonner les positions africaines et défendre collectivement la poursuite de l’accord. A cette occasion, l’ambassadeur de Madagascar aux États-Unis, Rakotomalala Lantosoa, a souligné que l’échéance prochaine de l’AGOA représente un enjeu majeur : au-delà des frontières africaines, c’est l’ensemble du partenariat économique transatlantique qui en dépend.

N. R.

Le Président Andry Rajoelina effectuera une tournée dans la Région de Menabe à partir de ce jour. Ce déplacement présidentiel est très attendu par la population locale. Le Chef de l’Etat honorera de sa présence la cérémonie de remise officielle des crânes du Roi Toera et de ses deux guerriers à leurs familles à Ambiky, dans le Belo Tsiribihina. Ayant quitté la Capitale après leur accueil officiel au Mausolée, mardi dernier, les reliques des trois « héros » nationaux sont déjà arrivées dans la localité depuis hier. 

Par ailleurs, le Président procèdera également à la l’inauguration de plusieurs infrastructures au profit de la population du Menabe. Dès ce jour, le Président inaugure la zone de protection et de sécurité à Tsimahavaokely. L’infrastructure est composée de cinq bâtiments dont un poste de garde, un hangar à véhicule, un bâtiment principal à usage administratif, un bloc de restauration incluant un réfectoire et une cuisine et un bloc sanitaire.

Série d’inaugurations 

Le Président procèdera également à une double inauguration d’infrastructures de proximité, à savoir le Tribunal de Première instance et de la maison centrale de Belo Tsiribihina. Le nouveau Tribunal permettra d’aider la population dans la délivrance de différents documents comme le casier judiciaire, le certificat de nationalité, le jugement supplétif entre autres. La maison centrale située à Ankinina, dans le Fokontany Soatsihoka a une capacité d’accueil de près d’un millier de prisonniers. 

La série d’inaugurations se poursuivra demain par l’inauguration du bureau de la direction régionale du travail, de l’emploi et de la fonction publique dans le Menabe. Cette infrastructure est d’une haute importance pour les agents de l’administration de la Région car permettra de faciliter les procédures administratives et financières.

S.R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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