Super User

Super User

La douane malgache n’a pas suivi l’appel au blocage du service lancé par la solidarité des syndicats de Madagascar. En effet, ce dernier n’est pas reconnu par la douane comme ayant l’attribution d’initier une grève syndicale au sein de ce service vu que la douane a déjà son propre syndicat, le SEMPIDOU (Syndicat des employés de la douane). Ainsi, la manœuvre d’embrouillement du SSM a été fortement condamnée par la douane. Si une revendication devait être menée au sein de ce département, cela se ferait dans le respect des lois et des procédures.
Le SMM n’a fait que semer le doute et le trouble parmi les employés et les collaborateurs. « Celui-ci n’a pas autorité à parler au nom des employés de la douane ».
« Les employés ne doivent pas être déstabilisés par ces tentatives de division.il faut laisser les différends politiques aux politiciens. En tant qu’employés de l’Etat, ils doivent observer l’obligation de neutralité et de réserve sur les lieux de leur travail », ont indiqué les responsables au sein de la douane à travers un communiqué.
Le travail continue
Après la déclaration du SSM d’observer un service minimum, un communiqué a déjà émané de la douane indiquant qu’aucune grève ne sera faite par les douaniers sur tout le territoire malgache. Ainsi, les tâches quotidiennes continuent normalement. « La douane n’est pas en grève ».
De nombreuses avancées ont été déjà faites au sein de la douane malgache à l’instar de la modernisation des infrastructures, l’informatisation et la numérisation des procédures et l’installation de scanners performants. Les conditions de travail des employés sont également sans cesse améliorées afin d’avoir des bons résultats.
Les responsables du service douanier ont donc lancé un appel à leurs employés d’être vigilants face aux incitations et aux manœuvres politiques qui nuisent au bon fonctionnement de ce service. Mais surtout de continuer à travailler en toute quiétude. Il en est de même pour ceux qui ont des affaires à régler dans les ports et autres branches de la douane.
Nikki Razaf


Un remake entre Madagascar et le Ghana. Tel est le programme de la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 pour le Groupe I, qui compose le Ghana, Madagascar, le Mali, le Tchad et les Comores. Une seule équipe validera son ticket pour le mondial Mexique, USA, Canada en 2026 pour ce groupe. Vu le challenge lancé par la nouvelle équipe dirigeante de la fédération malagasy de football de qualifier les Barea à sa première Coupe du monde, la tâche ne sera pas facile au vu des membres du groupe. Mais tout est possible pour l’équipe malagasy.
« Notre défi est de tenir tête aux Blacks stars chez eux et gagner notre premier point dans la course », assure le sélectionneur national.
Rappelons que le match qui opposera les deux équipes est programmé le 17 novembre prochain à Kumasi, deuxième ville après Accra vers 16h, soit 19h à Madagascar selon la FMF.
C’est la quatrième fois que les deux pays se retrouvent, avec deux victoires malagasy, un match nul et une victoire ghanéenne.  Au COSAFA en 2015, Madagascar a gagné 2 buts à 1. Puis lors de la qualification CAN 2023, les Blacks Stars ont laminé 3-0 les Barea et au CHAN 2023, Madagascar  surprend les Blacks Stars par 2 buts à 1 avant de faire match nul à Mahamasina lors du match retour de la qualification CAN.
Ces éliminatoires comptent 9 groupes de 6 équipes. Les premières équipes de chaque groupe se qualifient directement pour la Coupe du monde 2026, tandis que les quatre meilleures deuxièmes s’affronteront dans un mini championnat. Le vainqueur prendra part aux barrages intercontinentaux.
Les quatre meilleures deuxièmes des neuf poules, zone Afrique, disputeront les deux dernières places disponibles en barrage avec cinq autres nations issues de l’Asie, de l’Amérique centrale et de l’Océanie.
Recueillis par Elias Fanomezantsoa

%PM, %25 %020 %2023 %23:%Oct

LA UNE DU 26 OCTOBRE 2023

Le cauchemar lié à cette série d'incendies aux conséquences désastreuses pour les habitants, n'est pas près de s'arrêter dans la Capitale et ses environs. Pas plus tard qu'hier, et à un intervalle de quelques heures seulement, les quartiers de Mahamasina Tsimialonjafy et Alasora ont été le théâtre de ces incendies dévastateurs.

Dans le cas du premier quartier, une maison à étage bâtie à l'arrière-plan du Tometal, et qui fut occupée par six familles, a été dévastée par les flammes. Le drame a démarré vers 9h du matin. Ces dernières ont tout perdu dans ce sinistre. Elles n'ont presque plus rien, pas même un feuillet de documents utiles dans la vie. "Nous avons perdu nos économies et nos habits en vue d'un mariage dans ce brasier", déplore un locataire.

%PM, %25 %019 %2023 %23:%Oct

Taxi-bicyclette - Une dangereuse gabegie

Les taxi-bicyclette envahissent plusieurs endroits de la Capitale. En commençant dans les  Communes périphériques, ils s'approchent peu à peu du centre-ville, même si ce moyen de transport n'est pas adapté aux infrastructures routières à Antananarivo. 

La majorité des conducteurs de taxi-bicyclette ne connaissent pas le code de la route, d'autant plus qu'ils ne sont pas encore habitués à la circulation urbaine. Ils ne se soucient ni du mode de dépassement, ni de leur sécurité et celui du passager. Les deux-roues coupent bêtement la route, roulent au beau milieu de la chaussée, sans regarder autour, et montent même sur les trottoirs avec leurs klaxons agaçants. D'ailleurs, ces taxi-bicyclettes ne disposent pas de rétroviseurs. Les piétons et les automobilistes devraient faire attention.

Fini l’image de la femme servante. Les femmes sont de plus en plus nombreuses à monter leurs petites entreprises. En effet, elles sont leurs propres patronnes et investissent dans diverses branches. C’est surtout le secteur informel, hors agriculture, qui a connu un grand bond. Ce dernier représente 21% des emplois féminins contre 14% pour les hommes. Ces chiffres publiés par l’INSTAT confirment donc les efforts en cours pour favoriser l'insertion des femmes sur le marché du travail. Bien que dans l’informel, cela ouvre la voie à une pérennisation de cette tendance. Ces emplois incluent des services aux ménages et des activités relevant des aides familiales, souvent occupés par des femmes.

%PM, %25 %018 %2023 %23:%Oct

Débordements

L’air du temps ! Période noire ! L’épopée des débordements dans tous ses états arrive. Les responsables publics sont … débordés et cela dans tous les sens.

La période de la campagne électorale, moment idéal des manifestations à caractère politique, bat son plein. Une campagne de propagande électorale ou politique, tout court, baignant dans la cacophonie, sème le bordel notamment à Antananarivo et les périphéries immédiates.

 Des experts en télédétection japonais ont récemment conclu une étude pionnière sur le suivi environnemental des activités minières à Madagascar, dans le cadre d'une initiative conjointe avec l'Agence internationale de coopération japonaise (JICA). Cette recherche a permis de jeter un regard inédit sur les pratiques minières dans le pays, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités de surveillance et de gestion des ressources minières. Un groupe de techniciens dirigés par le géologue de renom Takumi Onuma sont venus à Madagascar pour mener cette étude d'envergure. Leur objectif est de collecter, analyser et interpréter des images satellitaires afin de surveiller les activités minières dans certaines régions clés du pays.

Enfin une scène pour la star malagasy qui brille sur le sol français. La grande gagnante du Star Academy 2022, Anisha,  est entrée dans l'histoire en remportant le concours musical, devenant ainsi la première malagasy à rafler ce trophée. Après l’annonce de la sortie officielle de son premier album «  Lumière » qui devra sortir officiellement le 3 novembre prochain, la jeune étudiante devenue artiste à part entière se prépare pour une retrouvaille en solo avec ses fans. La chanteuse commence à s’ouvrir à l’industrie de la musique et se dit prête à entamer son premier concert, un an après son sacre. Actuellement, Anisha Jo ne prévoit qu’un seul concert qui se tiendra en France.

La Direction générale des douanes apaise les inquiétudes de ses usagers. Dans un communiqué signé par son directeur général, Lainkana Zafivanona Ernest, et daté d'hier, la DGD informe le public et réitère que tous les bureaux des douanes sont « ouverts et opérationnels aux jours et heures de bureau habituels ».

L'annonce d'une grève générale par la Solidarité syndicale de Madagascar (SSM), dont est membre le syndicat des employés de la Douane (SEMPIDOU), a suscité des inquiétudes auprès des usagers. Face à la presse lundi dernier, la SSM a lancé un ultimatum de 72 heures aux différentes parties dans le pays à se mettre autour d’une table sous peine d’une grève générale. Ce dialogue serait nécessaire pour éviter la survenance d'une crise qui pointerait le bout de son nez dans le pays. L'échéance établie par le SSM arrive à terme ce jour. Reste à voir si la grève générale annoncée va être traduite en acte et suivie, notamment au niveau des ministères concernés, au niveau du ministère de l'Economie et des Finances et en particulier la Direction générale des Douanes. 

Fil infos

  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés
  • Série d’inaugurations à Fianarantsoa - Andry Rajoelina au plus près de la population
  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
  • Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 
  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La surchauffe
    Des entités veulent une explosion sociale dans le pays ? La tension semble monter de quelques crans ces derniers jours. Les délestages et la coupure d’eau de plus en plus tenaces et cerise sur le gâteau, la menace de grève de la JIRAMA ! En sus de la misère étouffante et l’insécurité grandissante ! La taxation d’une TVA de l’ordre de 20% sur les prêts bancaires.

A bout portant

AutoDiff