Une rencontre aux multiples enjeux. Le Président Andry Rajoelina s’est envolé vers Kigali, capitale de la Rwanda hier, après avoir assisté à la messe inaugurale du « Lapan’ny teny tonga nofo » à l’EKAR Ambatobe dans la matinée. Répondant à l’invitation de son homologue rwandais, Paul Kagamé, le Président malgache entame, à partir de ce jour, une visite officielle en terre rwandaise.
Dame pluie s’invite mais n’a pas gâché pas la fête, hier, lors de l’ouverture officielle du tournoi national de l’ASIEF (Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires) dans la ville du grand Port. Plus de 20 000 fonctionnaires issus de toutes les institutions et départements ministériels ont pris part à l’édition qui se déroule depuis le 28 juillet dernier et prendra fin le samedi 12 août prochain.
« L’objectif principal de l’ASIEF est de réduire par le biais du sport les maladies chroniques qui minent les fonctionnaires comme le diabète, celles cardiovasculaires, la tension artérielle, le cancer et l’obésité. Mais également faire régner la solidarité des fonctionnaires dans la réalisation de la politique général de l’Etat, afin d’assurer un avenir durable et pacifique pour tous. Effectivement, le sport joue un rôle primordial dans le développement du pays. Avant l’ASIEF, 80% des patients dans le service endocrinologie étaient des fonctionnaires. Et une baisse considérable a été constatée. », a souligné un responsable.
Après des arrestations rocambolesques de plusieurs suspects dont des enseignants et leur déferrement devant le Parquet, 18 personnes ont été inculpées dont 13 d’entre elles sont actuellement en prison. Leurs collègues, quant à eux, sont sortis du silence et clament leur innocence.
« Ce ne sont que des boucs émissaires. Une fuite de sujets de leur part est tout à fait impossible et injustifiée au vu des mesures de sécurité drastiques qu’ils ont subies lors du conclave ».
En effet, depuis l’incident lors du baccalauréat de l’année 2019, des fouilles complètes sont systématiquement opérées sur les concepteurs de sujets à la villa Soafaniry, sise à Ambohibao. « Tous les bagages sont fouillés. Les objets personnels sont confisqués. Même une aiguille ne passe pas aux dispositifs de sécurité ».
Environ 300 élèves de l'Ecole primaire publique (EPP) de Soavinarivo-Ivato bénéficieront d’un repas gratuit chaque semaine pendant 5 mois. Ainsi, les parents n’auront plus de soucis concernant la nourriture et se voient délestés d’une charge supplémentaire pendant ce laps de temps.
L’installation d’une cantine scolaire est le fruit d’un projet présenté par Ecovillage Madagascar qui a gagné le concours d’appel à projets sociétaux lancé par Ravinala Airports dans la catégorie « éducation ». La faim et l’obligation de travailler pour un surplus de revenu représentent les premières causes d’abandon scolaire à Madagascar. C’est afin de pallier à cela que ce projet est des plus pertinents et s’ajoute aux initiatives axées sur l’alimentation à l’école, déjà mises en place par l’Etat malagasy.
Pacte historique. Voie du salut. Fait rare. Le public se rapproche du privé. Ou vice-versa !
L’Etat et le secteur privé se donnent la main et se lient dans un pacte pour le salut public en général, de l’industrie, en particulier.
Un Pacte, dit historique, a été signé entre l’Etat, par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation interposé et le Secteur privé par le biais de neuf entités professionnelles représentant, en général, les opérateurs économiques du pays notamment GEM, SIM, FIVMPAMA, GEFP, GEHEM, SYMABIO, GFEM, FOMM et APPAM. En tout cas, ce ne sont que ses premiers signataires. D’autres, espérons-le, rejoindront incessamment.
Madagascar et La Réunion tentent de renforcer leurs liens, malgré les difficultés économiques qui touchent les deux îles. C’est dans ce contexte que la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion (CCIR) a organisé hier une rencontre entre les opérateurs des deux pays, au sein de son pôle de formation, dans le cadre de la venue d'une délégation malagasy menée par le président du Sénat, Herimanana Razafimahefa. Malgré leur proximité géographique, les pays de l’océan Indien dont les Comores, Madagascar, Maurice, et les Seychelles ne représentent que 4 % des échanges avec La Réunion. Dans ce contexte, Madagascar reste le principal partenaire commercial de cette île voisine.
Maintenant que les acteurs et pratiquants de la musique traditionnelle « Hira Gasy » possèdent leur propre scène, la fameuse formule « regarder du Hira Gasy » reprendra tout son effet. Un évènement organisé par l'Office national de la culture (OFNAC) et la Fédération de Hira Gasy, sous le parrainage du ministère de la Communication et de la Culture, va avoir lieu. Deux formations vont monter sur la scène du « Kianjan'ny Hira Gasy », Anosy, ce dimanche à partir de 14h. A l'animation, les spectateurs auront droit à une lutte en chansons entre la troupe de Ranoelison Ampahimanga et celle de Dadalôra Manalalondo. Comme à l'accoutumée, il s'agira d'une bataille d'art oratoire qui sera sans doute appréciée par de nombreuses personnes qui assisteront spécialement à ce spectacle.
La période de 1 mois de la campagne électorale pour la présidentielle n'est pas suffisante pour permettre à tous les candidats à ce scrutin de se rendre dans les 1698 Communes du pays. Il est nécessaire aujourd'hui de se poser des questions sur ce sujet pour élargir cette période de campagne. C'est ce qu'ose affirmer actuellement le député élu à Toliara, Siteny Randrianasoloniaiko, candidat quasi-déclaré à la magistrature suprême du pays, lors de sa rencontre avec les gens de la SADC cette semaine. Une énormité qui fait rire tout observateur averti de la vie publique venant de ce politicien qui est avant tout député de Madagascar.
Tous les ans, des taxi-be de la Capitale à la mécanique défaillante, notamment au niveau du système de freinage, ne cessent de provoquer des accidents de la circulation, parfois aux conséquences dramatiques. A preuve, on a enregistré déjà deux cas, en l'espace de 24 heures, c'est-à-dire dans une période comprise entre jeudi dernier et l'après-midi d'hier, et pour ce mois qui ne fait que commencer. Et coïncidence ou non, ces accidents, n'ayant heureusement pas occasionné des décès, sont tous survenus à Ambohijatovo, juste en aval de la descente via le tunnel d'Ambanidia. Et comme le public venait de le constater, ces drames étaient le fait des taxi-be de la ligne 119 assurant la liaison entre 67ha et Ankatso. A commencer par l'accident qui s’est produit vers 15h, hier. Un minibus de cette même ligne a été lâché par ses freins en dévalant cette chaussée légèrement en pente. Une hécatombe a été évitée de justesse. Echappant à tout contrôle, le véhicule a terminé sa course folle contre un poteau de la JIRAMA, et juste devant les kiosques des bouquinistes d'Ambohijatovo. Tous les passagers furent blessés dont deux graves, un autre étant l'enfant d'une vendeuse de pistache installée sur le trottoir. La brigade des accidents (BAC) Tsaralalàna a confirmé l'information, mais n'était pas encore en mesure de fournir plus de détails, selon une source auprès de ce service de police.