Les réseaux sociaux, plus précisément Facebook, sont devenus un terrain privilégié des arnaqueurs. Depuis l'année dernière, le nombre des victimes ne cesse d’augmenter, notamment les personnes souffrantes et malades, nécessitant une intervention rapide ou évacuation à Antananarivo jusqu'au transport des dépouilles dans leurs villes natales. Face à cette situation, Compassion Madagascar a effectué, hier, une publication sur sa page Facebook. Elle a décidé de suspendre les demandes d’aide et SOS sur Facebook. ‘‘Compassion Madagascar est victime de plusieurs arnaques qui abusent de l’état éprouvant des enfants qui font appel à la bienfaisance et à la générosité de ceux qui partagent leur peine”, indique-t-on. Par conséquent, elle a pris la mesure de ne plus faire des publications sur Facebook pour des enfants ou adultes malades.
Et de poursuivre : “ Nous déclinons toute responsabilité quant aux actes sous toutes les formes qui portent notre dénomination et notre logo. Nous poursuivons nos œuvres et comptons toujours sur ceux qui nous soutiennent. Nous vous invitons à prendre directement contact avec nous et ou venir directement à notre bureau officiel au Service pédiatrie de Befelatanana”.
Compassion Madagascar est fondée par Elodie Prisca Ranjanoro. En 2010, elle était une étudiante en médecine, travaillant dans un hôpital aux ressources limitées. Confrontée aux ravages de la pauvreté extrême sur les enfants malades à Madagascar, cette expérience lui révéla l’impérieuse. Depuis 13 ans, Compassion Madagascar est au cœur d’une véritable transformation. Engagée, l’association a apporté un changement significatif dans la vie de milliers d’enfants malades à travers tout le pays.
Compassion Madagascar s’engage dans plusieurs domaines pour le bien-être des enfants et de leurs familles à Madagascar. De la santé à l’éducation, en passant par la lutte contre la pauvreté, découvrez ses multiples actions et appréciez comment chaque projet contribue à réaliser sa mission et créer un impact durable.
Elle a comme objectif de soutenir 5000 enfants malades par an, 2700 centres Maman Kangourou, répartis dans tout Madagascar ainsi que le soutien de 1000 enfants, par an, dans leur scolarisation.
Des impacts sur les patients
La cessation des publications aura sûrement des impacts sur la vie des patients, notamment ceux qui nécessitent son aide ainsi que ceux des internautes dont la plupart sont issus des familles défavorisées ou au bord de la ruine. En effet, la majorité d’entre les volontaires ont vu la publication sur Facebook. Le réseau social est un moyen de sensibilisation rapide et efficace pour ces entités et beaucoup répondent à l’appel, de Madagascar et à l'étranger. Sur Facebook, il est plus facile de trouver de réunir des sommes, trouver des médicaments, un accompagnement.
C'est à travers ce moyen que les escrocs en profitent pour soutirer de l’argent aux internautes. La majorité d’entre eux disposent de plusieurs comptes Fake, tandis que d’autres sont déjà des pages renommées dont la plus célèbre est celle Facebook avec plus de 500 000 followers. D’autres ont l’audace de créer une page fake, du même nom que celle de l’association pour induire en erreur les gens.
Et c’est déjà le cas pour Compassion Madagascar.
Ainsi, cette association ainsi que les patients sollicitent l’aide des autorités compétentes notamment la cybercriminalité à intervenir.
Anatra R.
Depuis 1984, l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) a été un partenaire essentiel du développement à Madagascar. L’accent a été mis principalement sur les zones rurales où les besoins étaient les plus pressants. Par exemple, le Projet de Santé Communautaire Intégré (PSCI), connu sous le nom de MAHEFA, a été lancé pour répondre à ces défis. Ce programme a couvert neuf régions de l’ouest et du nord de l’île. En conséquence, 12 000 agents de santé communautaire ont été mobilisés, desservant environ 6 000 villages. Selon un responsable au sein de l’organisme, « ce projet a permis de réduire la mortalité infantile et d’améliorer l’accès aux soins primaires dans les zones reculées ». Dans le domaine de la sécurité alimentaire, l’organisation a également joué un rôle clé. Les programmes Vikina et Harea lancés en 2024 ont visé à renforcer la résilience de 88 000 ménages dans le sud et le sud-est, particulièrement vulnérables aux sécheresses. Des initiatives agricoles ont été soutenues afin d’améliorer les pratiques locales face aux crises climatiques.
Suspension
« Les résultats ont été impressionnants », ajoute le responsable. Selon lui, « En 2022, le programme GHSC-PSM a permis d’éviter 26 000 décès infantiles et de prévenir 2 millions de grossesses non désirées. Depuis 2015, plus de 236 millions de dollars ont été investis dans les régions du sud et du sud-est, soutenant ainsi 1,5 million de malagasy ». Ces efforts ont été nécessaires pour garantir une stabilité dans ces zones vulnérables. A part cela, l’organisation a œuvré dans des secteurs stratégiques tels que l’environnement, l’énergie et la gouvernance, en s’appuyant sur une Stratégie de partenariat pays (SPP) pour définir ses priorités. Elle a ainsi déployé des initiatives pour lutter contre le paludisme, réduire la mortalité maternelle, améliorer l’accès à l’eau potable et préserver la biodiversité tout en favorisant une gestion durable des ressources naturelles. De plus, plusieurs ONG et comités tels que Catholic Relief Services, Care International et le Programme Rindra sont financés par l'organisation dans la Grande île. Cependant, des décisions politiques récentes ont conduit à l’interruption du projet à Madagascar. Cette situation a entraîné l'arrêt de certaines initiatives et des licenciements de personnel local. Malgré ces revers, l’engagement envers le pays reste ferme, dans l’attente d’une résolution favorable pour reprendre les activités. En somme, l’avenir de cette collaboration dépendra de la reprise de l’aide internationale. Selon un agent de USAID, « Nous croyons et espérons que le Gouvernement trouvera une solution à cette situation, car des millions de malagasy sont touchés par ce gel. En outre, bien que de nombreux projets soient encore en cours, leur avenir reste incertain. »
Carinah Mamilalaina
Le 16 février 2025, le CCEsca Antanimena accueillera la troisième édition tant attendue de l’événement « Amour’rire », orchestrée par LH Pro, sous la direction de Luc Hervé Randriamihaingo et de son équipe. Cette soirée promet d’être un mélange unique de rire, de musique et d’émotion, célébrant l'amour avec une touche d'humour, à l'occasion de la Saint-Valentin. « Amour’rire 3 » se distingue par sa capacité à rassembler des générations d'humoristes malagasy, offrant ainsi une plateforme où se rencontrent des figures emblématiques telles que Francis Turbo, Honorat, Rajao, Barhone, Riri, Aldini (Etcetera Etsetera) et Raytra Bellawyck, ainsi que de jeunes talents émergents. Ce rassemblement d'artistes diversifiés vise à créer une atmosphère festive et chaleureuse, propice à l'échange et la convivialité. Le concept d’“Amour’rire” repose sur une approche novatrice de l’humour, permettant d’explorer le thème de l’amour à travers une série de sketchs comiques et de performances musicales. Chaque édition, bien que unique, s'inscrit dans une continuité qui vise à surprendre le public avec des formats différents et des artistes renouvelés. Après les succès des éditions de 2018 et 2022, cette édition promet de ne pas décevoir, avec un spectacle inédit qui allie créativité et talent. Pour cette année, LH Pro célèbre également ses 15 ans d'existence, ajoutant une dimension festive à cette soirée déjà riche en émotions. Les spectateurs pourront s'attendre à des moments mémorables où les rires seront au rendez-vous, grâce à des sketchs, des saynètes et des chansons qui sauront toucher le cœur de chacun. « Amour’rire 3 » n'est pas seulement un spectacle, mais une véritable rencontre culturelle où l’humour s’invite dans la célébration de l’amour. Les artistes, dont les talents sont bien connus du public, s'engagent à divertir et émouvoir, promettant des éclats de rire jusqu'aux larmes.
Si.R
Comme il fallait s’y attendre, les prix des carburants ont subi une nouvelle révision, marquée par une augmentation notable du prix du pétrole lampant, un produit essentiel pour de nombreux foyers. Le litre de pétrole lampant est désormais vendu à 2 630 ariary, contre 2 430 ariary précédemment, soit une hausse de 200 ariary. Cette augmentation, attendue, non sans mal, par les consommateurs après plusieurs avertissements des autorités, s'inscrit dans une série de réajustements visant à réduire les subventions gouvernementales sur les carburants, lesquelles ont pesé lourdement sur les finances publiques, atteignant 95 milliards d'ariary en un an. Mais le maintien de ces derniers devenait insoutenable pour l’Etat. Pour les ménages à faible revenu, notamment ceux des zones rurales, cette hausse représente un fardeau supplémentaire difficile à supporter. Le pétrole lampant est une source d'énergie primordiale, tant pour l'éclairage, que pour la cuisson, si bien qu’une augmentation de son prix impacte directement le budget des familles vulnérables. De même, Ndriana, un père de famille dans la Région de Vakinankaratra, d’expliquer : « Nous utilisons le pétrole lampant pour cuisiner et éclairer la maison. Cette augmentation nous oblige à réduire d'autres dépenses essentielles, comme l'achat de nourriture ou les frais de scolarité des enfants. ». Ces témoignages illustrent à quel point cette hausse affecte des ménages déjà fragilisés économiquement, forçant beaucoup à faire des choix difficiles.
Révisions mensuelles
Parallèlement à cela, le prix du sans-plomb a légèrement baissé, passant de 5 700 à 5 500 ariary par litre, soit une diminution de 200 ariary. En revanche, le prix du gasoil, carburant largement utilisé par les transporteurs, a enregistré une hausse de 130 ariary, s'établissant désormais à 4 890 ariary par litre. Ces ajustements tarifaires s’inscrivent dans le cadre d’un mécanisme d’ajustement automatique des prix des carburants, mis en place par le Gouvernement pour mieux refléter les fluctuations des prix internationaux du baril et des taux de change. Le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Olivier Jean-Baptiste, a précisé que ces révisions mensuelles, plafonnées à 200 ariary par litre, sont inévitables pour réduire progressivement les subventions sur les carburants, conformément aux engagements pris par Madagascar dans le cadre de son programme avec le Fonds monétaire international (FMI). Des changements de prix qui devraient intervenir dorénavant tous les débuts du mois tout en soulignant que l'objectif de ces ajustements est d'aligner progressivement les prix sur les coûts réels du marché. Bien que justifiées économiquement, ces hausses, notamment celle du pétrole lampant, pèsent lourdement sur les ménages les plus modestes, qui dépendent de ce produit pour leurs besoins quotidiens. Face à cette situation, il devient urgent que des mesures d'accompagnement soient envisagées pour atténuer l'impact de ces hausses sur les populations les plus vulnérables et éviter une détérioration de leurs conditions de vie.
Hary Rakoto
Le 4 février 2025, un accord de coopération a été signé entre la Faculté de médecine de l’Université d’Antananarivo et Opération Smile Madagascar. Cet accord représente un changement pour le système de santé malagasy. En effet, ceci intervient dans un contexte auquel l’accès aux soins de qualité reste limité. Ainsi, cette initiative offre une nouvelle perspective pour le secteur médical du pays. L’objectif principal de cette coopération est de renforcer les compétences des professionnels. Les deux institutions ont donc décidé de collaborer afin d’améliorer la formation des médecins, chirurgiens et autres praticiens. « Dans ce cadre, des programmes de formation continue et spécialisée seront mis en place. Ces programmes viseront notamment à perfectionner les compétences dans des domaines clés », a annoncé un responsable.
Depuis huit mois, le propriétaire d'un grand hôtel situé dans le quartier d’Ambalamanasy, Toamasina, s'est fait escroquer à hauteur de 100 millions d’ariary. C'est le montant que des clients malhonnêtes devaient payer pour leur séjour à l'hôtel, mais aussi pour locations diverses. A l'index : des Camerounais à l'intention malveillante. De toute façon, l'un de ces derniers a été arrêté par les hommes de la section de recherche criminelle (SRC) de Toamasina, alors que tous ses acolytes trempés dans la même affaire ont réussi à prendre le large, les uns après les autres, depuis.
De fortes précipitations vont persister sur Toamasina. Il pleuvra abondamment dans les Région d’Analanjirofo, Atsinanana, Alaotra-Mangoro et Vatovavy. De rares averses sont prévues sur une grande partie d’Analamanga, la partie Est d’Itasy, Vakinankaratra, ainsi que dans le District de Fandriana. Ailleurs, on s'attend à des averses orageuses. Elles seront particulièrement abondantes sur la partie nord-ouest de l’île. Des averses localement orageuses resteront probables sur la partie ouest des Hautes-terres centrales ainsi que le versant ouest du pays, particulièrement l’après-midi.
La France recommande le retrait de la loi relative à la peine de castration. Soit ! La dite loi serait, dit-on, en contradiction avec le principe du respect des droits humains ! Qu’on se le dise, la France serait-elle le pays le mieux indiqué pour dispenser des cours sur le respect des droits de l’homme à l’endroit d’un tiers sinon à l’adresse d’un pays comme le nôtre ? C’est à voir !
Dans le cadre de sa politique de modernisation et de transparence, le ministère de l’Economie et des Finances (MEF) a procédé au lancement officiel du Portail Economique et Social de Madagascar (PortES), une plateforme numérique interactive conçue pour centraliser et diffuser des données socioéconomiques actualisées. Cet outil innovant vise à faciliter la prise de décision pour les acteurs publics, les investisseurs privés, ainsi que le monde académique, tout en répondant aux attentes croissantes en matière de transparence. Ainsi, PortES se compose de six rubriques clés : économie nationale, économie régionale, indicateurs de programme, aides publiques au développement, documents cadres, et études et recherches.
Le paysage culinaire malgache s'enrichit d'une étoile brillante. Le chef Lalaina Ravelomanana, après avoir mené l’équipe malagasy à une impressionnante 4ème place lors de la Coupe du monde des traiteurs, a également gagné le Prix du meilleur dessert. Ces succès remarquables lui ont ouvert les portes d'une nouvelle aventure : une invitation tant attendue à participer au Bocuse d'Or 2027, l'un des concours culinaires les plus prestigieux au monde.
Le Bocuse d'Or, souvent considéré comme le Championnat du monde de la gastronomie, est un événement qui attire les meilleurs chefs de chaque continent.