L’auditorium Havoria, situé à Anosy, se transformera en un véritable temple du cinéma malagasy à l'occasion de la première édition du Festival du film de Madagascar, également connu sous le nom des « ISSM Awards 2024 », à partir de ce jour jusqu’au 30 mars. Cet événement, très attendu, vise à mettre en avant le talent des producteurs locaux et à célébrer la richesse du cinéma au niveau national. Pendant cinq jours d’affilée, treize films seront en compétition pour séduire un jury exigeant ainsi qu'un public passionné.
La programmation se décline en plusieurs catégories, avec une attention particulière portée aux courts métrages. Six films prometteurs s'affronteront, à l’instar de « Dara bala » d'Arija Harijaona, « Bâtardes » de Rindra Rambeloson, « Nisakaiza tamin’ny aloha » de Fidèle Andrianantenaina, « Ilay voa » de Rado Andriamanisa, « Sedra » de Tolotra Mi-Haja, et « Roba » de Naina Ravahitrarivo. Chacun de ces courts métrages représente une vision unique du cinéma malgache, mettant en lumière la créativité et la diversité des talents locaux.
La catégorie animation, en plein essor, ne sera pas en reste avec trois œuvres captivantes : « Ray » de Herizo “Bashy” Ramilojaonina, « La balle rebelle » de Valisoa Hochane Rakotoniaina, et « Zava-manidina » de Nataniela de Randrianomerisoa, qui promettent d’émerveiller petits et grands. Les documentaires, souvent porteurs de messages forts et d’un regard critique sur la société, seront également présents avec quatre réalisations : « Olombelona sy fanahy » de Mahon Andoniaina, « Ratrema » de Jean Noel Rakotoarisoa, « … et le 6ème jour » de Njaka Andriamahery, et « Tavela » de Geoffrey Gaspard.
Le festival ne se limitera pas aux projections de films. Des « masterclasses » et des tables- rondes se tiendront aussi les 27 et 28 mars, offrant aux cinéphiles et aux professionnels du secteur l'opportunité d'échanger, d'apprendre et de renforcer les liens au sein de la communauté cinématographique malagasy. Ces moments d'interaction sont essentiels pour encourager le partage de connaissances et d’expériences. Le 29 mars, une journée spéciale sera dédiée à l'année 1947, avec la projection du film « Ilo tsy very », une œuvre chargée d’histoire qui promet de raviver des souvenirs et d'initier des réflexions sur le passé national. Les organisateurs du festival soulignent leur volonté de promouvoir le cinéma malagasy, en mettant en avant les talents des cinéastes locaux.
Les résultats de cette compétition seront révélés le 30 mars, clôturant ainsi une édition inaugurale qui s’annonce déjà comme un tremplin pour l’avenir du 7ème art à Madagascar. En alliant tradition et innovation, le Festival du film de Madagascar aspire à se positionner comme un événement incontournable au niveau de la scène culturelle malagasy, en exhibant la richesse et la diversité du cinéma dans la Grande île.
Si.R
Les Blacks Stars impitoyables. Le match opposant Madagascar au Ghana, comptant pour la sixième journée des éliminatoires de la Coupe du Monde FIFA 2026 (Zone CAF, Groupe I), s’est déroulé au stade Mimoun Al Arsi, à Al Hoceima, au Maroc. Malgré une première période équilibrée, les Barea n’ont pas résisté face à l’efficacité des Blacks Stars qui se sont imposés 3-0. Un Ghana réaliste sur coups de pied arrêtés.
Dès la 11e minute, les Ghanéens ouvrent le score grâce à Thomas Partey. Sur un coup franc bien exécuté par Jordan Ayew, le défenseur latéral droit s’élève dans la surface et place une tête imparable dans les filets malagasy.
Des dégâts importants. A la suite des fortes pluies attendues du 22 au 25 mars dans la Région d’Analamanga, 3 Districts et 6 Communes sont impactés. Selon le premier bilan émanant du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), 3 personnes sont décédées dont 2 à Ambohijanaka et une à Ampitatafika. 9.761 personnes sont sinistrées. Elles sont issues de 2.762 ménages dont le plus grand nombre se trouve dans le District d’Antananarivo-Atsimondrano avec 8.310 personnes. 680 personnes sinistrées ont été recensées dans le District d’Antananarivo I, 10 dans le District d’Antananarivo II et 761 personnes dans le District d’Antananarivo IV. 5.626 personnes, soit 1.731 ménages, sont actuellement accueillies dans 8 sites d’hébergement.
Le 19 mars dernier, la Gendarmerie camerounaise a libéré 13 personnes victimes de la traite humaine, dont sept jeunes femmes malagasy. Ces dernières ont été séquestrées dans une résidence privée à Yaoundé. Récemment, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Razakaboana est sortie du silence.
Elle juge que les victimes étaient tombées dans le piège d'un réseau spécialisé dans des offres d'emplois fictifs.
La ministre explique alors que les victimes font partie de ces jeunes qui, en dépit des mesures de prévention prises, sont mal préparés pour quitter le pays, et tombent facilement dans le piège de l'exploitation.
« Cela fait maintenant deux semaines que je suis paralysée au lit, affaiblie de jour en jour. Tout a commencé par un vertige et des maux de tête insupportables, suivis par des difficultés respiratoires. Ces derniers jours, j’ai perdu l’odorat et le goût ainsi que quelques kilos ». Tel est le témoignage d’O.R., à travers une publication sur Facebook. Ses amis ont confirmé le fait, en citant plus ou moins les symptômes et le traitement qu’ils suivent. « Mes deux filles ont dû cesser les cours pendant une semaine à cause de cette grippe. Outre la toux et la forte fièvre, elles se sont plaintes de courbatures, outre les nausées, les vomissements et la diarrhée », ajoute M.R., mère de famille résidant à Tsimbazaza.
Le monde en effervescence ! Le Village Terre en ébullition ! Guerre en Europe (centrale). Conflits armés en Afrique. Eternelles tensions au Proche-Orient. La tonitruante réélection de Donald Trump aux Etats-Unis. Nouvelles tensions en Mer Rouge et au Golf d’Aden. Et cetera ! Avec les progrès de la nouvelle technologie de la communication, la Terre est réduite en petit … Village et il est difficile de rester à l’écart ou d’être indifférent.
La semaine dernière, le ministre de l’Industrie et du Commerce (MIC), David Ralambofiringa, a effectué une visite à l’entreprise SOCOLAIT, implantée à Antsirabe. « Cette visite avait pour objectif de soutenir et de renforcer la production locale de lait. Cette entreprise, leader dans la collecte et la transformation de ce produit à Madagascar, en reçoit chaque année 7 millions de litres. SOCOLAIT collabore avec environ 3.000 éleveurs locaux, nécessitant ainsi un soutien technique et des services à plus de 3.000 familles », annonce un responsable au sein du ministère. SOCOLAIT dispose de 8 centres de collecte et d’un réseau de 6000 points de vente dans toute la région.
Le chanteur malagasy Poon Ranaivoarisoa, hospitalisé en France depuis samedi dernier, a reçu de nouvelles encourageantes. Il s'est réveillé hier et a quitté l'état critique dans lequel il se trouvait, selon les déclarations de son médecin. Bien que son pronostic vital ne soit plus engagé, Poon doit encore faire face à des défis considérables : il ne peut ni parler ni bouger correctement pour le moment. D’après les informations recueillies, Poon devrait être transféré dans quelques jours au service des Maladies infectieuses et tropicales (MIT) pour une prise en charge spécialisée. Une longue rééducation et une surveillance stricte l'attendent encore. En raison de son état, aucune visite n'est autorisée pour l'instant, ce qui rappelle à tous l'importance de respecter cette période de repos nécessaire à sa guérison.
L’affaire fait grand bruit depuis la semaine dernière. Une vidéo compromettante impliquant une chanteuse de renom malgache s’est retrouvée sur la toile. Cela relance une fois de plus le débat sur les dérives des réseaux sociaux dans le pays. Pour beaucoup, ces plateformes sont devenues un outil incontournable du quotidien, leur utilisation reste encore largement anarchique.
Invité de l’émission Don-dresaka, dimanche dernier, pour débattre autour de la maîtrise ou non de l’utilisation des réseaux sociaux, Fetra Rakotondrasoava, secrétaire général du ministère de la Communication et de la Culture, a mis en avant une approche éducative pour encadrer ces usages.