Dans de nombreux ménages vulnérables, les mères sont contraintes d’emmener leurs enfants dans leurs lieux de travail, notamment dans les champs, faute de moyens pour inscrire ces derniers dans la crèche. Cela diminue les heures de travail et ainsi la production, et cela à cause du temps consacré pour s’occuper des enfants.
C’est pour cette raison que le Fonds d’intervention pour le développement (FID) a élargi son programme « Vatsin’Ankohonana » et « Asa Avotra Mirindra ». Dans ce cadre, des garderies ont été mises en place au niveau de quelques zones pilotes de Madagascar. Puis, celles-ci devraient être étendues à l’ensemble des différentes Communes d’intervention du FID dont la partie sud de Madagascar ainsi que les Régions d’Atsinanana, Vatovavy, Fitovinany et Haute-Matsiatra. L’objectif est de permettre aux parents de se concentrer à leurs activités quotidiennes, tout en stimulant les tout-petits à l’éveil et leur épanouissement personnel.
Les responsables au niveau des garderies ont déjà bénéficié des formations liées aux besoins de la petite enfance. « Nous avons appris à prendre soin des enfants, en matière d’hygiène et de nutrition, à réaliser des activités d’éveil adaptées à leur âge et à installer une routine stable favorisant leur développement cognitif et émotionnel », dixit Safidinjanahary Honorine, animatrice à la garderie communautaire du Fokontany d’Ankofika, Commune urbaine d’Ambalavao, Région de Haute-Matsiatra.
Pour les bénéficiaires du programme « Vatsin’Ankohonana » dans ce Fokontany, cette structure est bien plus qu’un endroit où déposer les enfants. « La garderie communautaire enrichit nos interactions en tissant un lien cordial entre les parents et en cultivant la notion de bien commun », témoigne-t-elle.
Dans le pays, la protection sociale est basée sur le savoir-faire. La réussite du système « filets sociaux » à Madagascar s’appuie sur une dynamique de transfert de compétences, de transmission de savoirs et de partage d’expériences, permettant ainsi de renforcer l’inclusion sociale et économique des personnes les plus vulnérables. Les communautés bénéficiaires acquièrent du savoir-faire concret pour améliorer leur vie quotidienne et assurer leur autonomie financière.
Anatra R.
Les médias mauriciens parlent du démantèlement d'un réseau, et les faits s'étaient récemment produits dans la localité de Baie-de-Tombeau, île Maurice où la Police a effectué une descente visant à combattre la traite des êtres humains. Dans son viseur : une maison d'hôte où les Forces de l'ordre de cette île voisine ont arrêté quatorze femmes malagasy. Les concernées sont âgées de 23 à 36 ans. Un coup de filet durant lequel les autorités mauriciennes découvrent aussi que ces femmes originaires de la Grande île sont en situation irrégulière à Maurice. Mais elles n'étaient pas les seules à tomber dans le filet de la Police, vendredi dernier. Le propriétaire de l'établissement, âgé de 50 ans ainsi que la réceptionniste (36 ans) l'étaient aussi. Ces derniers sont poursuivis pour trafic d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuellede ces femmes malagasy, et ont été placés en détention, du moins à titre provisoire.
Dans la même foulée, plusieurs éléments compromettants, dont des documents, des téléphones portables et des préservatifs, ont été saisis sur place. De leur côté, ces femmes malagasy que la presse mauricienne considère comme victimes, ont été transférées dans un centre de prise en charge des femmes en détresse dont celles qui sont victimes de trafic sexuel, situé dans la localité d'Albion, et ce, dans l'attente de la suite de l'enquête. En parallèle, le service des passeports et de l'immigration mauricien a apporté une assistance aux victimes. Enfin, la Police mauricienne s'est fixé le but de remonter toute la filière. Ce qui lui impose de pousser davantage les investigations sur cette affaire.
Ce n'est pas la première fois qu'on assiste à ce genre d'opération policière dans l'île Maurice. Déjà en février dernier, trois autres autres jeunes femmes malagasy, âgées de 21, 24 et 26 ans, ont aussi été arrêtés à peu près pour les mêmes motifs et circonstances que ceux indiqués supra. Lors de leur interrogatoire, il s’est avéré qu’elles ne possédaient pas de permis de travail valide, comme l’exige la loi mauricienne. Elles ont été informées du délit d’« exercice d’une activité professionnelle à Maurice contre rémunération sans permis de travail valide », avant d’être conduites au Poste de police. Notons enfin que Madagascar et l’île Maurice ont signé l'année dernière une convention visant justement à endiguer le phénomène de la traite des êtres humains.
Recueillis par Franck R.
Au premier trimestre 2025, la Banque centrale de Madagascar (BFM) a publié son enquête de conjoncture sur les entreprises, révélant que la majorité d’entre elles font face à un ralentissement de leurs activités. Réalisée à Antananarivo et dans plusieurs régions économiques, cette enquête trimestrielle, présentée le 19 août dernier, met en lumière une situation contrastée où les coûts de production s’alourdissent alors que la demande reste atone. Elle interpelle autant les décideurs politiques que les acteurs économiques sur la nécessité de trouver un équilibre pour relancer la croissance. Selon le rapport, les entreprises industrielles, commerciales et de services subissent une pression accrue liée à la hausse des prix des intrants importés et à des charges d’exploitation plus lourdes. La dépréciation continue de l’ariary alimente également ce renchérissement. Parallèlement, la consommation intérieure demeure limitée, freinée par le pouvoir d’achat en berne des ménages. Résultat : les marges des entreprises se contractent et les perspectives d’investissement sont reportées. « Nos charges de production ont augmenté de près de 20 % depuis l’année dernière, mais nous ne pouvons pas récupérer cette hausse sur les clients déjà fragilisés », explique le responsable d’une PME textile à Antsirabe. « Nous devons trouver des solutions pour survivre, mais à long terme cela pèse sur notre compétitivité », ajoute-t-il. La situation n’est pas homogène pour tous les secteurs. L’agro-industrie et le commerce alimentaire montrent une résilience relative, soutenus par une demande stable sur les biens de première nécessité. En revanche, le BTP et les services orientés vers la consommation non essentielle enregistrent un ralentissement marqué.
Trésorerie fragilisée
La Banque centrale note que les trésoreries des entreprises se fragilisent et que la prudence reste de mise dans les décisions de recrutement et d’investissement. Selon un membre du cercle de réflexion des économistes de Madagascar, cette enquête confirme la vulnérabilité structurelle de l’économie malagasy : « La dépendance aux importations expose les entreprises aux chocs extérieurs. Sans une politique industrielle claire et un soutien au secteur productif local, cette situation risque de se prolonger. » Les témoignages des entrepreneurs traduisent aussi un besoin de visibilité. Jean-Claude opérateur dans le BTP, souligne : « Nous travaillons avec des marges très serrées, et chaque appel d’offres devient une bataille. Les délais de paiement des donneurs d’ordre publics compliquent encore la situation. » Du côté des perspectives, certains entrepreneurs gardent néanmoins un espoir mesuré. « Si la stabilité macroéconomique est maintenue et que des mesures de soutien ciblées sont prises, notamment sur l’accès au financement et la maîtrise de l’inflation, il sera possible de redonner confiance aux investisseurs », estime un responsable de groupement patronal cité dans le rapport. La publication de la Banque centrale intervient dans un contexte où Madagascar cherche à attirer davantage d’investissements directs étrangers tout en stimulant l’économie locale. Cette enquête, véritable baromètre de l’activité économique, met en évidence les défis immédiats mais aussi les leviers potentiels pour une relance durable. Les prochains mois seront décisifs pour savoir si les entreprises malagasy parviendront à surmonter cette période de tension ou si le ralentissement s’installera durablement.
Une belle image de la Grande île est de nouveau apparue sur la scène internationale. A l’occasion de la 6ème édition de l’évènement « Influencers Awards Indian Ocean » qui s’est tenu à l’île Maurice, une jeune femme malagasy s’est fait distinguer. Il s’agit de Valisoa Ramananjanahary, alias « Valisoa regarde le monde », qui s’est imposée comme une étoile montante grâce à son authenticité et sa volonté de mettre en avant l’identité riche et singulière de l’océan Indien.
Couronnée du prestigieux « Coup de cœur du jury 2025 », Valisoa a reçu cette distinction avec une grande émotion, témoignant ainsi son parcours exceptionnel et la profondeur de son univers digital. Ses contenus incarnent une voix sincère et engagée, vibrante de son attachement à ses racines culturelles, tout en étant capable de captiver un public du monde entier. Dans un paysage numérique parfois marqué par la répétition et l’uniformité, cette récompense touche au cœur de la diversité et de la créativité qui jaillissent des territoires de l’océan Indien. Elle braque les projecteurs sur des talents dont les productions, imprégnées de leur réalité locale, parviennent à franchir les frontières pour toucher des audiences variées. Ces distinctions rappellent la force des plateformes numériques en tant qu’outils d’expression, de représentation et d’échange culturel.
A travers ses vidéos, photographies et récits, Valisoa raconte avec passion la richesse de sa Région : ses coutumes, ses défis, ses espoirs. Son regard unique, à mi-chemin entre le personnel et l’universel, crée une connexion authentique avec ses followers. Elle incarne avec brio le potentiel des jeunes talents de l’océan Indien à diffuser leur identité, tout en résonnant bien au-delà des rives locales.
Cette reconnaissance, décernée par un jury composé d’experts en communication et numérique, met également en avant l’importance de valoriser les voix diverses dans un monde digital souvent standardisé. Elle encourage à poursuivre dans cette direction, à ouvrir les fenêtres sur des réalités parfois ignorées et à partager des récits qui reflètent toute la richesse des cultures locales dans leur complexité et leur beauté. L'édition 2025 a rappelé que la créativité locale peut non seulement être célébrée, mais aussi rayonner sur la scène internationale. Valisoa Ramananjanahary représente cette génération émergente d’artisans numériques qui, avec passion et authenticité, sculptent un écosystème digital où chaque histoire compte et chaque territoire trouve sa place.
Si.R
Les Lions de l’Atlas du Maroc ont privé les Barea de leur première étoile au Championnat d’Afrique des nations (CHAN) samedi.
Ils ont fait vibrer tout un peuple, mais le rêve s’est arrêté aux portes de la gloire. Samedi soir, au Stadium Kasarani de Nairobi, les Barea se sont inclinés en finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN) face aux Lions de l’Atlas du Maroc (2-3). Une défaite cruelle, mais porteuse d’espoir pour l’avenir du football malgache.
« Je présente mes excuses à tout le peuple malgache pour cette défaite. Je crois néanmoins que votre amour pour notre équipe continuera », a confié un coach Rôro ému, au coup de sifflet final.
Pourtant, ses hommes ont tenu tête aux Marocains, multipliant les actions offensives et démontrant un mental de guerriers. Dès la 9e minute, Félicité Manohatsoa allume la mèche en ouvrant le score, plongeant les milliers de supporters malgaches dans l’euphorie. Mais l’expérience marocaine a parlé. Youssef Mehri égalise à la 27e, avant qu’Oussama Lamlioui ne renverse la tendance juste avant la pause (44e).
Loin d’abdiquer, les Barea reviennent des vestiaires avec la rage au ventre. Toky Rakotondraibe redonne espoir à la 68e minute en égalisant, relançant un match incandescent. Mais c’est encore Lamlioui, intenable ce soir-là, qui crucifie Madagascar à la 80e minute.
Une fois le rideau tombé, le sélectionneur malgache n’a pas manqué de saluer le courage de ses joueurs. « La défaite est amère, mais nous avons tout de même réalisé un beau parcours. J’espère que la prochaine fois, nous remporterons le CHAN ».
Les Barea n’ont pas soulevé la coupe, mais ils ont gagné le cœur de l’Afrique. Leur épopée restera gravée dans l’histoire comme celle de la première sélection insulaire à atteindre la finale d’une grande compétition continentale. Et pour beaucoup, ce n’est qu’un début.
Sont-ils là ou non ? La présence ou non des agents du Federal Bureaucrate of Investigation (FBI), Police Fédérale américaine, fait jaser. Le sont-ils physiquement sur le territoire ? Les autorités le confirment. Tandis qu’une frange de l’opinion relayée par certaine presse locale doute ! Jusqu’à remettre en cause publiquement la véracité de l’information officielle.
Des suites de l’éclatement de la sulfureuse « Affaire des cinq Boeing 777 » dont la dimension et les impacts dépassent de très loin les limites territoriales de la République Malagasy, l’Etat malagasy sollicite la coopération des Services internationaux plus compétents en la matière dont entre autres le FBI et l’Interpol.
Une presse étrangère faisait état d’atterrissages en Iran de cinq Boeing 777 immatriculés à Madagasikara. La curieuse information avait fait l’effet d’une bombe à Antananarivo. Illico, le ministre des Transports et de la Météorologie, à l’époque des faits, Valéry Ramonjavelo, directement concerné et entouré de son Staff dont le DG de l’ACM et du DG des Transports Aériens, convoqua d’urgence, la presse pour tenter de livrer des éclairages afin, peut-être, de dissiper sinon … d’étouffer dans les plus brefs délais l’affaire. Au fait, il n’en est rien ! Très remontées, les autorités au sommet de l’Etat, la Présidence et la Primature, se disant prises au dépourvu et demandent des explications claires et suffisantes au patron du MTM. Mais au final, les démarches n’ont pas convaincu. Et le ministre fut poussé à la porte. Evidemment, Madagasikara risque gros dans cette histoire malencontreuse. Il n’est pas un secret à tout le monde que l’Iran est sous la coupe de l’embargo international diligenté principalement par les Etats-Unis d’Amérique et ainsi tout pays pris en flagrant délit à la violation contre cette « punition » encourra des foudres. C’est dans ce contexte quelque peu rocambolesque que les Maitres des céans d’Iavoloha et de Mahazoarivo, et vu la dimension internationale bien au-delà du territoire national de l’affaire, firent appel aux expertises des institutions étrangères plus compétentes et expérimentées.
Durant les procédures d’enquête, on n’a pas vu, dit-on, la moindre trace des agents du FBI. Alors, les questionnements fusent de tout côté « où sont-ils ? » jusqu’à défrayer plus d’une fois la chronique. Et on tentait d’expliquer autrement cette « invisibilité ». Ce serait, selon des arguments apparemment fantaisistes de certains influenceurs ou de certains chroniqueurs plutôt alarmistes, une tentative des tenants du pouvoir aux fins de justifier leur volonté de transparence et d’indépendance dans le traitement de ce délicat dossier.
Elysée Rasoahanta, Procureure générale du PAC, affirme solennellement suite à une question de la presse, que les agents du FBI ont été bel et bien aux côtés des enquêteurs malagasy dans toutes les démarches consistant à déceler la vérité et surtout à rétablir la responsabilité des uns et des autres.
Soulever la présence ou non des agents du FBI relève purement d’une affabulation. C’est un faux débat que l’on s’entête à inculquer auprès de l’opinion pour dévier du vrai problème sinon pour banaliser toute tentative du régime à démontrer sa crédibilité.
Présents ou non, les agents du FBI comme tous les autres enquêteurs travaillent dans la discrétion. Inutile de se faire des élucubrations qui au final discréditent et ridiculisent les auteurs de cette aventure sans issue.
Le président Andry Rajoelina sera à Nairobi ce samedi, aux côtés de centaines de supporters malgaches, pour assister à la finale historique du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui oppose Madagascar au Maroc. Cette présence présidentielle n’a rien d’inhabituelle. La Confédération africaine de football (CAF) invite systématiquement les chefs d’État des pays finalistes, que ce soit lors du CHAN, de la CAN. De même, les présidents des pays sont invités lors de la finale de la Coupe du monde. Dans la plupart des cas, les dirigeants répondent positivement à cet appel. Une manière pour eux d'affirmer leur soutien officiel à leur sélection nationale.
Certains esprits chagrins avaient pourtant tenté de freiner cette initiative. En effet, pour ces gens la présence du chef de l’État « porterait malheur » aux Barea. Une critique non seulement infondée, mais également déconnectée de la réalité du sport de haut niveau. Faut-il rappeler qu’en 2019, lors de la Coupe d’Afrique des Nations en Égypte, Andry Rajoelina avait déjà fait le déplacement ? Premier supporter, il avait assisté au huitième de finale face à la République Démocratique du Congo, remporté par Madagascar aux tirs au but, avant d’être témoin, quelques jours plus tard, de la défaite honorable des Barea en quart de finale contre la Tunisie. Il est aussi necessaire de souligner que la superstition ne fait pas gagner ou perdre un match. Le football repose sur la préparation, la tactique, la condition physique et mentale des joueurs. Le rôle du président, en pareille circonstance, est de symboliser l’unité nationale, d’encourager les joueurs et de montrer que la Nation toute entière est derrière son équipe. En allant sur place, Rajoelina envoie le message que l’équipe nationale n’est pas seule. Critiquer cette démarche au nom d’une supposée guigne est revient à minimiser l’importance de ce rendez-vous. Un argument basé sur la haine contre le chef de l'État. D'ailleurs, s'il n'avait pas fait les efforts quil fait aujourd’hui, les détracteurs auraient été les premiers à lui tomber dessus. En tout cas, dans toutes les grandes nations de football, la présence du président ou du roi en tribune est perçue comme un honneur. C'est aussi une motivation supplémentaire pour les joueurs. Pourquoi Madagascar ferait exception?
Renforcer la compréhension mutuelle et ouvrir une nouvelle fenêtre sur la Chine pour des milliers de foyers malagasy. Ce 28 août, l'Ambassade de Chine à Madagascar a organisé une projection privée de l'émission de divertissement à succès « Divas Hit the Road », marquant une nouvelle étape dans les échanges culturels entre les deux pays. L'événement, qui a réuni de hauts dignitaires malgaches et chinois, a servi de prélude à la diffusion de l'émission sur les chaînes nationales malagasy. Dans une ambiance conviviale, la projection a rassemblé un parterre d'invités de prestige dont Augustin Andriamananoro, vice-président de l’Assemblée nationale malagasy, Viviane Dewa, ministre du Tourisme, et une délégation chinoise menée par M. Li Min, vice-président du Comité provincial de la CCPPC du Hunan. Prenant la parole, M. Wan Peng, chargé d’affaires a.i. de l’Ambassade de Chine, a souligné la double portée de cette émission. Tournée en partie à Madagascar, elle offre non seulement une vitrine exceptionnelle sur "les paysages magnifiques et la culture riche" de la Grande île, mais reflète également "les résultats concrets de la coopération sino-malagasy". Il a par ailleurs réitéré l'engagement de la Chine à poursuivre son soutien au développement agricole local, notamment à travers la mise en œuvre du projet de riz hybride. En réponse, le vice-président de la Chambre Basse a salué un partenariat stratégique global qu'il a qualifié de vital, utilisant la métaphore puissante de "l'eau et le riz" pour décrire l'amitié indissociable entre les deux peuples. Il a exprimé sa ferme volonté de continuer à renforcer ces liens. De son côté, M. Li Min a mis en avant le désir de la province du Hunan de multiplier les échanges culturels et amicaux avec Madagascar, afin de promouvoir un développement partagé et le bien-être des populations. Au-delà de cette avant-première diplomatique, c’est surtout une grande nouvelle pour le public. En effet, "Divas Hit the Road" produite par Hunan TV et Mango TV, devient la toute première émission de télé réalité chinoise à être diffusée à la télévision malagasy. Les téléspectateurs pourront suivre ce voyage unique sur plusieurs chaînes locales, d’abord sur la TVM (31 août, chaque dimanche à 20h30), puis sur Malagasy TV (dès le 31 août, chaque dimanche à 16h00) et Viva TV dès le 6 septembre, chaque samedi à 20h30.
Nikki Razaf
Recherchés pour plusieurs motifs dont une tentative d'assassinat, menace avec arme et coups et blessures volontaires, les deux dirigeants français de "La Balançoire", cette boîte de nuit sise à Morarano Alarobia, se sont rendus de leur propre volonté auprès de la Gendarmerie, hier matin. Depuis, Ardile Roland François (36 ans), et El Quardi Llias (34 ans) devraient être placés en garde à vue dans les locaux de la Section de recherche criminelle à Fiadanana. "Les suspects se font maintenant assister par leur avocat, du moins pour l'interrogatoire", a confié une source proche du dossier, hier.
Car si la Gendarmerie a annoncé la fin de leur traque, les concernés auront, en revanche, à répondre de leurs actes quant à l'accusation d'altercation qui les mettent en cause, et ayant alors poussé "leurs victimes", des Malagasy, mais également un autre ressortissant français, à porter plainte contre les propriétaires de la boîte de nuit. En fait, aucun élément n'a encore fuité pour confirmer s'il s'agissait vraiment d'une bagarre, ou d'une agression mardi soir dernier, secret de l'enquête oblige. De même, cette source assure n'être pas également en mesure de dévoiler l'endroit où la scène s'est déroulée, et ce, malgré le fait qu'Antaninarenina a été évoqué par une source.
Entre-temps, les enquêteurs affirment aussi avoir auditionné la partie civile, et ce, avant même le tour des deux Français.
La balle est donc dans le camp de la Gendarmerie pour ficeler le sort des gérants de « La Balançoire ».
L'enquête dont l'opinion estime avoir le droit de connaître l'issue permettra sans doute de balayer trop de zones d'ombre sur cette affaire. En attendant l'issue de leur audition à la Gendarmerie, on sait que les mis en cause sont des résidents au pays, depuis un certain temps. Et "La Balançoire" accueille le "jet set" de la jeunesse branchée de la Capitale.
Franck R.