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Depuis mardi soir dernier, Ardile Roland François (36 ans), et El Quardi Llias (34 ans), tous deux de nationalité française et non moins propriétaires de la société Balançoire sise à Morarano-Alarobia, ont pris la fuite. Depuis, ils sont recherchés pour plusieurs motifs tels que tentative d'assassinat, menace avec une arme à feu, et enfin coups et blessures volontaires. Cependant, il n'y a aucune précision, du moins pour le moment, à propos de ce qui s'était réellement produit ce mardi soir-là, ni des détails concernant l'endroit où les faits se sont produits. Malgré tout, des sources, d'ailleurs divergentes, ont chacune leurs propres versions sur ce point. Car si certaines ont avancé que ces faits sont survenus à Anosy, ou encore à Ambatobe, d'autres parlent plutôt d'Ankorondrano. 

En marge de ces informations divergentes, il existe toutefois un dénominateur commun : c'est que ces sources sont unanimes sur un point : ce sont des Malagasy qui se sont constitué en partie civile, c'est-à-dire les plaignants dans cette affaire.

Pour revenir sur l'issue de cette soirée du mardi soir dernier, on peut dire qu'elle était émaillée de violence entre les protagonistes, et il y eut des victimes. Une source d'information a avancé que trois d'entre elles dont l'un des deux Français en cause et ses deux soi-disant accompagnateurs malagasy, auraient dû être transportés d'urgence dans un grand centre hospitalier de la ville. Et que ces individus seraient sérieusement blessés. Et selon encore des indiscrétions, certains d’entre eux ont dû être transférés dans un autre centre de soins, cette fois-ci privé. 

Or, c'est là que le bât blesse car on n'en a plus du tout entendu parler des deux propriétaires de Balançoire, depuis. D'où l'exhortation de toutes les unités de Gendarmerie, et autres services de police par la Section de recherche criminelle de la Gendarmerie, située à Fiadanana, de l'informer rapidement en cas de découverte.

Franck R.

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Agenda du week-end

Vendredi 29 août

Jimmy Harison

Ce soir à partir de 20h 30, le Piment Café de Behoririka s’apprête à vibrer au rythme d’un concert exceptionnel avec Jimmy Harison. Un artiste aux mille facettes, ce chanteur allie charisme, puissance vocale et présence scénique captivante. Son talent hors norme lui permet de réinterpréter avec brio des morceaux classiques de Stevie Wonder ou Michael Jackson, tout en créant une expérience émotionnelle unique. Passionné par ses racines, Jimmy Harison choisit de faire rayonner sa musique localement, tout en conservant une dimension internationale dans son art. Sur scène, il devient un conteur, embarquant le public dans un voyage musical riche en partage et sincérité. Une soirée à ne pas manquer pour ceux qui recherchent authenticité et virtuosité, une véritable immersion dans l’univers d’un artiste qui sait transformer chaque instant en un souvenir mémorable.

 

Rija Ramanantoanina

Ce vendredi soir, le légendaire crooner Rija Ramanantoanina promet une soirée inoubliable au Quartet By Pass. Fort de plus de trente ans de carrière artistique, il souhaite raviver la magie à travers ses chansons emblématiques comme « Fitiavana mamiratra » ou « Fiainana kely », qui ont marqué plusieurs générations. Son authenticité, sa passion et sa générosité sur scène créent une connexion profonde avec son public, qu’il considère comme sa famille musicale. Doté d’une performance empreinte d’émotion, douceur et intensité, Rija emmène ses spectateurs dans un univers où amour, vie et musique se mêlent harmonieusement. Ce rendez-vous exceptionnel s’annonce comme une véritable célébration de la musique malgache, un moment d’évasion et de convivialité à ne pas manquer !

 

Iraimbilanja

Ce soir, le groupe mythique Iraimbilanja s’apprête à enflammer le Kudéta Urban Club, situé à Anosy, en offrant une performance d’exception qui s’annonce comme l’un des temps forts de l’année musicale à Madagascar. Avec 42 années de carrière derrière eux, ces figures emblématiques de la musique rock continuent de séduire et d’apporter de l’énergie au public, preuve que leur talent et leur enthousiasme restent inébranlables. Après avoir sillonné la Grande île lors de nombreuses tournées couronnées de succès, ils reviennent pour offrir une soirée mémorable, dans une ambiance résolument rock, parfaite pour entamer ce nouveau week-end. Sous la direction du charismatique Batata, accompagné par Niry et les autres membres du groupe, le groupe Iraimbilanja promet une expérience intense, portée par ses chansons classiques et légendaires, entre autres « Tao an-tsekoly », « Mosoara » et « Tsy ho ahy ianao ». Cette soirée s’avère une occasion rare de renouer avec cette formation légendaire qui a marqué l’histoire musicale malagasy. Les festivités débuteront dès 19h, avec les premiers riffs de guitares qui laisseront place à une nuit vibrante.

 

Tselatra

Après avoir conquis le théâtre de verdure d’Antsahamanitra il y a deux semaines avec un concert plébiscité, le groupe Tselatra revient sur le devant de la scène avec un nouvel événement incontournable de l’année. Actuellement installé en France, ce célèbre collectif de rockers proposera ce soir un concert exceptionnel au By Pass After Work, un lieu prisé des amateurs de sorties nocturnes. Le rendez-vous est fixé à partir de 20h, où Erick et ses acolytes monteront sur scène pour offrir une performance inoubliable. Portés par leur indéfectible énergie et leur talent indéniable, ils promettent de se surpasser et de ravir un public attendu en grand nombre. Une nouvelle opportunité pour le groupe Tselatra de prouver que sa passion pour la musique rock ne faiblit pas.

 

Samedi 30 août

Miz’Art

Demain, La Teinturerie, située à Ampasanimalo, accueillera Miz’art, un festival multiculturel placé sous le signe de la solidarité et de la convivialité. Organisé par l’association Tokontany Be Malagasy et MJ Events, cet événement vise à soutenir l’éducation des élèves de l’école primaire public d’Anosibe grâce à des fonds récoltés. La journée promet une programmation riche, mêlant performances artistiques et échanges culturels, avec une scène ouverte où quinze artistes, confirmés ou émergents, présenteront des talents variés. Il y aura du « vakodrazana », reggae, hip-hop fusion, sketchs humoristiques ou art oratoire. Parmi les artistes présents à cet évènement, on peut citer Ramafadrahona Zanany, Maroozik, Zahim Zion. Un espace d’exposition mettra en valeur l’artisanat traditionnel et des créations contemporaines, renforçant ainsi le lien entre culture et savoir-faire. Au-delà de l’aspect festif, Miz’art prône l’engagement social, soulignant l’importance d’investir dans l’avenir des jeunes. Sous le thème « Ny fihavanana no tombony ho antsika », cette initiative célèbre l’amour, l’harmonie et la solidarité comme vecteurs d’espoir et de changement.

 

Dimanche 31 août

Njila

Ce dimanche, Antsahamanitra se transformera en un épicentre d’un événement musical hors du commun : « Revy Njila zato isan-jato ». Organisé par Natiora Production, ce concert honore une carrière légendaire qui a marqué d'innombrables générations. L’artiste Njila y présentera exclusivement ses propres créations, revisitant les étapes majeures de son parcours, depuis ses débuts jusqu’à ses œuvres emblématiques, dont celles mémorables réalisées en collaboration avec Poopy. Afin de sublimer cette performance, Njila partagera la scène avec Poopy, son ancienne partenaire musicale, insufflant une belle complicité à ce moment unique. Mahery, autrefois fervent admirateur et désormais devenu musicien à part entière, rejoindra également les festivités pour enrichir cette alchimie intergénérationnelle. Ensemble, ces figures artistiques feront revivre des émotions profondes, en particulier lors de la reprise du mythique morceau intitulé « Rivotra ». Ce rendez-vous prometteur s’annonce comme un véritable voyage entre nostalgie et mémoire vivante des beaux jours, réunissant trois générations pour un spectacle intense et mémorable.

Si.R

L’enthousiasme des amoureux du football malgache dépasse toutes les attentes. A peine annoncée par le Président Andry Rajoelina, l’initiative de proposer un avion spécial à moitié prix pour les supporters des Barea à l’occasion  de la finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025 à Nairobi a provoqué un véritable raz-de-marée d’inscriptions. Résultat : dès la première journée, toutes les places du premier avion ont été réservées.

Face à cette forte demande, les organisateurs ont été contraints d’envisager la mise en place d’un deuxième vol, en option. Le principe reste clair : la priorité sera donnée aux supporters ayant réglé intégralement leur billet, tandis que ceux n’ayant versé qu’une avance sont invités à régulariser rapidement leur situation, au risque de céder leur place. L’inscription, initialement prévue jusqu’à ce vendredi midi, dépasse déjà largement les prévisions.

Un geste fort pour les familles des joueurs

Parallèlement à cette offre populaire, le Président de la République a annoncé que l’État prendrait en charge à 100 % le déplacement d’un représentant de chaque famille de joueur des Barea pour la finale. Ce geste symbolique, largement salué, permet d’associer directement les proches des athlètes à ce moment historique. « C’est un signe de reconnaissance envers nos joueurs et leurs familles », souligne un responsable sportif. Pour beaucoup, cette décision vise aussi à renforcer la motivation de l’équipe nationale avant l’ultime confrontation face au Maroc, au stade Kasarani de Nairobi.

Outre ces vols spéciaux, une formule accessible est proposée aux inconditionnels des Barea. Le pack supporter, affiché à 2 209 000 ariary (environ 500 dollars), comprend le vol aller-retour Antananarivo–Nairobi, le transfert aéroport–stade, un repas avec boisson et le ticket d’entrée pour la finale. Les inscriptions, ouvertes les 28 et 29 août, peuvent se faire en ligne ou directement au ministère de la Jeunesse et des Sports, au stade Barea de Mahamasina.

Le nombre de places étant limité, les autorités appellent les fans à se manifester rapidement. Le ministre de la Jeunesse et des Sports a d’ailleurs tenu à remercier le P

résident de la République ainsi que les partenaires du football, dont certains ont offert une cinquantaine de billets aux supporters par le biais de jeux-concours.

Elias Fanomezantsoa 

 

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La UNE du 280825

L’Etat malagasy affrète un vol spécial pour les supporters des Barea.

A la veille de la finale historique du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025 opposant Madagascar au Maroc, tout un pays se mobilise derrière les Barea. Le Président de la République, Andry Rajoelina, a annoncé l’organisation d’un vol spécial à destination de Nairobi (Kenya), où se jouera la rencontre décisive le samedi 30 août.

Cette initiative vise à permettre aux supporters malagasy de vivre l’événement sur place. Chaque passager prendra en charge 50% du prix du billet, tandis que l’Etat assumera l’autre moitié, conformément aux instructions du Chef de l’Etat. Le coût total du voyage s’élève à environ 15 millions FMG, dont 7,5 millions FMG à la charge de chaque participant.

 

Une préparation aux catastrophes naturelles. Madagascar est un pays vulnérable face aux changements climatiques. Chaque année, la majorité des régions sont confrontées aux inondations tandis que d'autres par la sécheresse. Selon les statistiques du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), 18 sur 24 Régions de Madagascar sont classées comme vulnérables aux impacts des  catastrophes et aléas climatiques. C'est pourquoi le Gouvernement, par l'intermédiaire du Fonds national de contingence (FNC) et du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), organise une formation pour les 27 maires des Districts de Benenitra, Beroroha, Ankazoabo et Ampanihy. Ils sont tous issus de la Région Atsimo-Andrefana. Ces 27 Communes bénéficient du FNC. Ce Fonds national sert à gérer  efficacement les risques de catastrophe dans ces Communes.

 

Boom des commandes. La qualification de l’équipe nationale malagasy de football pour la finale du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2025, constitue une aubaine pour les entreprises de confection et de sérigraphie. Les accessoires aux couleurs et avec les insignes des “Barea” se vendent comme des petits pains, notamment depuis hier. Maillots, T-shirts et casquettes sont les plus prisés, mais d’autres proposent également des articles comme des sacs bananes, bandoulières et bracelets. Cet engouement se constate surtout sur les réseaux sociaux, où la plupart des vendeurs en ligne proposent des articles “Barea”. Les clients sont au rendez-vous et sont prêts à allouer un certain budget pour. 

 

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Re – exploit !

Re – posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? ». En dépit de certaines défaillances dans certaines disciplines, la machine est en marche du moins pour le sport – roi. En espace de quelques jours, les Barea’ Madagasikara, l’outsider, réalisent l’impensable, l’inespéré et pour ne pas le dire l’impossible. Ils ont mis à terre deux favorites du CHAN – 2025.

Les poulains de Rôrô, Rakotondrabe Romuald, ont réalisé un « exploit inédit », pour certains, une « victoire historique » pour d’autres. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’une prouesse rarissime qu’aucune formation nationale de football malagasy n’a pu réaliser jusqu’à ce jour ! Maintenant, on est en droit de … rêver gagner la Coupe du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Un rêve que n’importe quel citoyen amateur encore plus passionné du ballon rond n’osait y croire auparavant 

 

La prolongation du mandat de Thierry de Bailleul à la tête de Madagascar Airlines demeure une énigme soigneusement entretenue. Deux semaines après la publication de son annonce personnelle sur LinkedIn dans laquelle il affirmait avoir accepté la prolongation de sa mission « à la demande de l’Etat malagasy et du Conseil d’administration » la compagnie a confirmé à la presse locale des propos strictement similaires, sans toutefois affirmer une décision claire provenant du conseil d’administration.

Sous le signe de la solidarité et de la convivialité, le Festival multiculturel Miz’art s’apprête à illuminer la Teinturerie Ampasanimalo ce 30 août. Porté par l’Association Tokontany Be Malagasy en collaboration avec l’agence MJ Events, cet événement allie expression artistique et engagement humanitaire dans un élan de partage et de responsabilité sociale. L’objectif est de venir en aide aux élèves de l’Ecole primaire publique (EPP) Anosibe grâce aux fonds et dons collectés tout au long de cette journée exceptionnelle. Enrichi d’une programmation foisonnante, Miz’art se veut un véritable creuset d’échanges et de découvertes où la culture devient un puissant moteur de solidarité.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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