Super User

Super User

%PM, %21 %882 %2023 %20:%Mai

Ensemble !

Yvette Sylla, en sa qualité de ministre des Affaires étrangères de la République de Madagasikara, et en qualité de présidente sortant de la Commission de l’océan Indien (COI), prononçait un discours lors de l’ouverture du Conseil des ministres de la sous-région au CCI Ivato et martelait le mot d’ordre « ensemble » afin de cerner de façon globale les démarches  et les pratiques à mettre en œuvre pour atteindre ensemble les objectifs majeurs tels que la paix, la sécurité et la résilience. Ensemble nous réussirons ! Ensemble nous vaincrons !
Le choix du terme « ensemble » n’est rien de fortuit sinon du hasard de langage. Il traduit la profondeur de la conviction et de la volonté de réussir, de parvenir, main dans la main, aux mêmes pas et vers les mêmes objectifs des îliens et îliennes des Etats vivant voire évoluant à l’intérieur de cet espace commun qu’est l’océan Indien. Il illustre aussi la complexité et difficulté des enjeux à cerner et des  défis à relever. La « paix », la « sécurité » et la « résilience » s’érigent ainsi en objectifs ultimes.
La paix. Un trésor inestimable inséparable avec la sérénité ! Aucun développement ni prospérité ne se réalise sans la paix. La paix à l’intérieur de chaque île en même temps entre les Etats. En tout cas, l’océan Indien est le seul espace du globe où il n’y avait pas et il n’y a pas de conflits militaires ou autres. L’enjeu consiste ici à garantir et assurer pour toujours le maintien de la paix entre les Etats des îles voisines. Et le rôle fondamental de la Commission de l’océan Indien (COI) repose essentiellement sur l’établissement des stratégies structurantes de telle sorte que la paix soit avec nous !
La sécurité. Un joyau précieux que tout être aime en avoir à sa disposition. Bien que l’espace océano-indien n’ait jamais été le théâtre d’aucun conflit armé, cela ne traduit en rien qu’il soit en sécurité surtout à travers les mers. Etant donné que l’océan Indien soit l’objet de convoitise des puissances (grandes et moyennes confondues) dans le cadre de la géostratégie mondiale et à travers la géopolitique planétaire, l’espace océano-indien joue un rôle capital dans la balance. Avoir le contrôle de cet espace géographique de premier plan relève d’un « désir » inavoué des grands. Depuis un certain temps, l’océan Indien devient la plaque tournante des trafics proscrits (drogues, trafics illégaux). Vu l’immensité du périmètre océano-indien, la volonté d’assurer et de maintenir en permanence la paix et la sécurité, deux objectifs qui vont toujours de pair, n’est pas évidente en soi. Elle ne peut pas être le fait d’un seul pays. Il faut en permanence se concerter et se donner la main. Ensemble, les dirigeants des îles voisines parviendront à surmonter les obstacles empêchant tout effort pour atteindre le stade de la sécurité.
Résilience. Particulièrement exposées aux aléas de la nature notamment aux impacts du changement climatiques, les îles de l’océan Indien doivent affronter aux caprices de cet intenable climat. De ce fait, la résilience aux impacts fait partie d’un combat acharné et continu que les dirigeants des îles voisines ont la mission de contourner ensemble.
En effet, ensemble, nous les îliens de l’océan Indien, nous sommes condamnés à réussir de concert ! 
Ndrianaivo


Le nombre de disciplines en compétition est  réduit à 17 contre 23 au départ. C’est un record en termes de nombre de disciplines en compétition jamais enregistré durant l’histoire des Jeux des îles. La deuxième réunion du Comité international des jeux (CIJ) a pris fin ce dimanche 21 mai dernier après quatre jours de programme très chargé. La question sur la cérémonie officielle des Jeux, la présentation du logo, la visite de quelques sites et l’amélioration des règlements généraux des Jeux ont été au programme. C’était aussi l’occasion pour le Comité d’organisation des jeux des îles (COJI) de faire des rapports sur le site d’hébergement et de compétition. Il a aussi été décidé, à l’issue de cette  réunion, que le siège permanent du CIJ sera installé à l’île de la Réunion.
Le ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports et non moins président du COJI (Comité d’organisation des jeux des îles), André Haja Resampa, a laissé transparaitre une question épineuse dès le début de la réunion. Celle de concentrer toutes les compétitions des Jeux des îles dans la Capitale.
Il s’agit de l’athlétisme et son volet, le handisport, le basketball, la boxe (hommes), le badminton, le tennis de table, le football (masculin), le cyclisme, l’haltérophilie, le handball, le judo, la lutte, la natation (handisport), le rugby à 7, le karaté, la pétanque, le tennis et le volleyball. Au cours de la réunion, il n’y aura pas de discipline de démonstration.
« Ces 17 disciplines seront fondées sur les engagements des îles participantes. Le COJI et le CIJ sont en plein pouvoir pour avancer pour que chacune puisse travailler. C’est le record de nombre de discipline. Pour nous, l’essentiel est de réussir l’organisation avec les 17 disciplines murement réfléchies à l’ordre du jour. La majorité est une liste de disciplines réfléchies par le CIJ selon la charte olympique. Par ailleurs, il y a des choix à faire pour que notre organisation soit grandiose. Si on avait le choix, il y a des disciplines où Madagascar aurait souhaité d’intégrer dans l’ordre du jour des jeux, mais il a des arguments pour faire les choix », a conclu le ministre André Haja Resampa.
Pour des raisons de sécurité
Le surf, la voile, le taekwondo, le kick-boxing, le tir à l'arc, l'équitation et le beach-volley ainsi que le beach-soccer, la boxe féminine et le rugby à XV ont fait les frais de cette décision, à la grande déception des athlètes.  Rappelons que selon les règles des jeux, si le nombre de pays engagés à la discipline est inférieur à 3, la discipline est supprimée d’office de la liste. Concernant le sport nautique, le surf, la voile, les sports de plage,  le beach volley et le beach soccer, le comité d'organisation a fait valoir qu'il sera difficile d'assurer la sécurité de tous les athlètes si les compétitions se tiennent à plusieurs endroits du pays.
Le ministre malgache de la Jeunesse et des Sports a laissé transparaître dès le début de la réunion la volonté de maintenir les compétitions à Antananarivo, pour des raisons de sécurité. Les membres du CIJ ont douché les espoirs des athlètes de toute la zone, qui se préparaient déjà  depuis des mois en vue de ces jeux. Une dernière réunion du CIJ prévue au moins de juin en décidera définitivement des disciplines retenues.
Elias Fanomezantsoa


Les disciplines retenues et programme
24 août au 2 septembre
Football masculin
26 au 29 aout
Boxe (hommes)
Haltérophilie
Karaté
26 – 31 août   
Lawn tennis
27 au 31 août
Natation et Handisport
30 et 31 août
Rugby à VII
26 août au 01 septembre
Badminton
Tennis de table
Pétanque
26 août au 2 septembre
Volleyball
Volet Jeunesse
28 septembre au 01 septembre
Cyclisme
26 août au 2 septembre
Basketball (5x5) et FIBA 3x3 
Tennis de table
Handball
27 août au 01 septembre
Lutte
28 août au 2 septembre
Athlétisme et Handisport
29 septembre au 01 septembre
Judo






En marge d’une visite guidée du stade Barea à Mahamasina par le Président Andry Rajoelina, samedi dernier, le premier vice – président du Conseil international des jeux (CIJ) n’a pas lésiné sur les compliments. En effet, ce responsable du CIJ a particulièrement apprécié l’implication du Chef de l’Etat dans tout le processus d’organisation des prochains Jeux des îles de l’océan Indien. « J’ai participé à cinq jeux des îles. C’est la première fois dans un pays organisateur qu’un Président est aussi enthousiaste pour organiser ces jeux et faire des jeux un succès », a indiqué Philippe Hao Thyn Voon, premier vice – président du CIJ et non moins président du Comité olympique à Maurice dans une interview.
Au pays depuis la semaine dernière pour la réunion du Conseil international des jeux (CIJ), les responsables des Comités nationaux olympiques ont déjà eu l’occasion de s’entretenir avec le Président de la République avant cette visite guidée du stade qui sera, a priori, le théâtre de plusieurs compétitions. Le numéro un du Comité olympique mauricien ne manque pas de souligner le fait que le Président connaisse tous les coins et recoins du stade Barea à Mahamasina.
Félicitations
« C’est un Président qui est avec le sport, qui aime le sport, qui est pour l’avancement du sport pour les jeunes », renchérit le vice – président du CIJ avant d’ajouter que « je dois féliciter le Président. C’est rare de voir un Président nous accompagner comme cela avec les sportifs. Je le remercie pour tout ce qu’il est en train de faire pour que ces jeux soient un grand évènement ».
Cette déclaration confirme, une fois de plus, que l’organisation de cette 37ème édition des JIOI tout comme leur succès tient le Chef de l’Etat à cœur. A preuve, l’homme fort du pays est quasiment sur tous les fronts lorsqu’il s’agit des préparatifs de cet évènement sportif régional. D’ailleurs, il a même révélé avoir apporté sa touche personnelle dans l’hymne officiel des jeux lors de la cérémonie de présentation des identités des JIOI, vendredi dernier.
S.R.



Plus de 42.000 personnes vivent avec le VIH/Sida à Madagascar. 9.000 individus ont été testés et confirmés comme porteurs du virus selon la statistique de l’Office national de lutte contre cette maladie. Le plus inquiétant, c'est que le nombre de jeunes infectés par ce virus s’accroît considérablement. Auparavant, leur moyenne d’âge était supérieure à 25 ans. Mais actuellement, cette maladie sexuellement transmissible affecte les adolescents de 14 à 16 ans. La Province de Mahajanga et celle Toamasina figurent parmi les plus touchées.
Les personnes qui consomment et s’injectent de la drogue font partie des groupes les plus à risque de contracter le VIH/Sida. Selon l'ONU Sida, en 2019, 10 % de toutes les nouvelles infections au VIH avaient lieu chez des personnes qui s’injectent de la drogue. Madagascar n'est pas épargné par cette situation. Environ 8,4 % des toxicomanes malagasy sont déjà porteurs de cette maladie. Une statistique qui risque d'être revue en hausse puisque beaucoup de jeunes s'injectent de produits stupéfiants en cachette.
Par ailleurs, les lois, politiques et pratiques répressives en matière de contrôle des drogues se sont révélées parmi les plus grands défis dans de nombreux pays, hormis le financement et la volonté politique. Ces catégories de personnes devraient être priorisés dans la sensibilisation et le traitement du VIH/Sida. Or, plus de 30 % des consommateurs de drogues injectables ne connaissent pas leur statut.
En 2019, le risque de contracter le VIH était 29 fois plus élevé chez les personnes qui s’injectent de la drogue que parmi le reste de la population, autant que la prévalence de l'hépatite C. Le manque de données cohérentes et fiables sur la prévention, le dépistage et le traitement entrave les efforts visant à améliorer l’accès aux services pour les personnes qui s’injectent de la drogue. Pourtant, certains pays ont pu réduire le nombre de nouvelles infections au VIH grâce aux programmes d’aiguilles et de seringues, ainsi que des thérapies de substitution aux opioïdes recommandées par l’Organisation des Nations unies.
Recueillis par Anatra R.

%PM, %19 %965 %2023 %22:%Mai

LA UNE DU 20 MAI 2023

J-96 du lever de rideau de la 11ème  édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) qui se déroulera à Madagascar du 25 août au 3 septembre cette année. La Grande Île aura l’honneur d'accueillir pour la troisième fois les JIOI, Le logo et l’hymne des Jeux des îles, à sa 11ème édition, ont été dévoilés hier, au cours d’une cérémonie tenue au Centre de Conférence International Ivato. Le nouveau signe emblématique de la 11ème édition des Jeux des îles de l’océan est incarné par un tableau unique et coloré reflétant l’identité du pays.

Le taux de vaccination contre la poliomyélite a chuté de 78% en 2022 contre 82% en 2021. Une baisse due au manque de sensibilisation de la population à commencer par la communauté ainsi qu’au niveau des centres de vaccination et de santé. 

Les choses sérieuses commencent pour les candidats au baccalauréat de cette année, avec la première épreuve de l'examen qui n'est autre que l'éducation physique et sportive (EPS). En effet, dès ce jour, ceux qui ont choisi la natation avaient rendez-vous ce matin à l'Académie nationale des sports (ANS), Ampefiloha pour passer cette épreuve. Selon le coordonnateur de l'EPS au baccalauréat dans la Province d'Antananarivo, Mamonjy Bakoly Raharivelo, tout est fin prêt. Malgré la fraîcheur matinale, la météorologie est encore assez idéale pour que chaque candidat puisse nager dans les meilleures conditions.

Source de nombreuses maladies. Le manque d'infrastructures concernant l'hygiène en général reste un problème majeur dans la lutte contre les infections transmissibles à cause de l'insalubrité. Ce problème engendre la hausse des défécations à l'air libre et les maladies qui y sont liées comme la poliomyélite, le choléra et d'autres maladies virales qui sont difficiles à éradiquer.

En effet, les toilettes publiques n'existent principalement que dans les Chefs-lieux de provinces et les Districts. Dès qu'on passe au niveau des communes, ces infrastructures deviennent rares. Et même dans la capitale, malgré les efforts entrepris par la Commune, certains quartiers sont encore privés de W-C publics.

%PM, %19 %961 %2023 %22:%Mai

Indubitablement !

Que les choses soient claires, aucune transition, aucun report !

S’il faudra répéter, ressasser et réitérer mille fois que le régime Orange n’envisage nullement de reculer la date du scrutin de la présidentielle prévue pour la fin d’année. Bien que la date du 9 novembre pour un premier tour ne soit pas encore officielle, tout porte à admettre que les échéances proposées par la CENI pour le premier tour et le second tour sont tacitement acquises. Le Conseil de gouvernement va incessamment statuer pour de bon.

Fil infos

  • Affaire des Boeing 777 - Les deux cerveaux présumés séparés de prison   
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Kabeso Ampanjakai Toera - Remis officiellement aux Malagasy demain
  • Affaire des Boeing 777 - L’un des inculpés avoue
  • Présidence du Syndicat des administrateurs civils - Rakotondramanana Solofotahiana plébiscité par ses pairs
  • Gouvernement - Un remaniement discuté dans les salons 
  • Affaire Ambohimalaza - Sept patients, dont la mère de Nombana, transférés à l’IMM Anosy
  • Actu-brèves
  • Présidence de la FJKM - Missions titanesques pour le pasteur Zaka Andriamampianina

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Ancrage à gauche
    Le « Synoda Lehibe » a pris fin. S’étant tenu à Taolagnaro du 13 au 20 août 2025, le XX ème Synoda Lehibe (SL), Grand Synode, de l’Eglise Réformée FJKM s’était conclu par les élections des responsables nationaux. Le mandat de tous les dirigeants nationaux dont le président national prend fin, il va falloir renouveler. Les mardi 19 et mercredi 20 août ont eu lieu les votes. Les délégués ont élu, dans un premier temps les 100 membres du ‘‘Komity Foibe’’ répartis en 50 laïcs et 50 pasteurs. A leur tour, les ‘‘Komity Foibe’’ choisirent les membres du ‘‘Birao Foibe’’ (FB) et enfin, parmi lesquels sera désigné du Président national de la FJKM. En effet, le mercredi 20 août, le nom du successeur du Révérend Dr Irako Andriamahazosoa Ammi fut connu en la personne du Dr Révérend Zaka Hary Masy Andriamampianina, pasteur titulaire du temple FJKM de Tanjombato. Etant le…

A bout portant

AutoDiff