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Voilà un anniversaire qu’Henri Ratsimbazafy n'est pas près d'oublier. Pour ses 90 ans, le chanteur est monté sur la scène du CCEsca à Antanimena. La salle était pleine à craquer hier. L'artiste, très ému dès le début de son spectacle, a tenu à remercier le public venu en masse pour cette grande fête. Dès 14h, les spectateurs ont attendu avec impatience l’arrivée du chanteur. On peut deviner tout de suite que la plupart d’entre eux sont des fans de la première heure. Ceux-là ont su faire partager leur passion autour d’eux et emmener avec eux des jeunes générations. En effet, les gens sont venus en famille pour applaudir Dear Henry cet après-midi-là. Et ne comptez pas sur le chanteur pour les décevoir. Ce n’est pas parce qu’il a 90 ans que ce grand artiste allait ménager ses efforts. Pour son public, il donne tout, et cette fois-ci durant plus de trois heures. Certes, il possède toujours autant d’énergie et de charisme sur scène. 

Un message fort. Lors de son discours, lors de la cérémonie d'ouverture de la journée de la Gendarmerie nationale à Antsirabe, le Secrétaire d'Etat à la gendarmerie nationale auprès du ministère de la Défense nationale, le Général Serge Gellé a présenté des excuses et endossé la responsabilité des erreurs commises par ses collaborateurs. « Je vous demande de me pardonner pour les fautes que je n'ai peut-être pas faites moi personnellement, mais en tant que ray aman-dreny, j'ai le devoir de les endosser, en tant que symbole, car c'est moi qui ai accepté de prendre tous les engagements au nom de la Gendarmerie nationale », indique le SEG dans son discours. Même s'il ne l'a pas explicitement affirmé, bon nombre d'observateurs pensent que le numéro Un de la Gendarmerie parle de l'enregistrement sonore comportant la voix du Président Andry Rajoelina s'adressant notamment au SEG, qui a été diffusé sur les réseaux sociaux récemment. Face aux proportions que prenait cette affaire, le secrétaire d'Etat ne pouvait visiblement pas rester silencieux.

Avec des financements octroyés, proportionnels aux besoins des demandeurs, le programme Fihariana est ravi de constater l'évolution de ses bénéficiaires. Une évolution, synonyme de résultats tangibles, que le grand public a pu constater sous différentes formes. En effet, le mois de mars a été très actif pour Fihariana et surtout ses bénéficiaires. Convaincu par l'action de la Banque mondiale à Madagascar, en faveur de l'émancipation des filles et des femmes, Fihariana a tenu son engagement de financer 100 projets portés par des femmes entre novembre 2022 et mars 2023, soit 100 jours d'action. Au-delà du financement et des formations, l'accompagnement technique de Fihariana s'illustre aussi sous la forme de mise en avant de ses bénéficiaires.

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La une du 01 avril 2023


C’est un beau cadeau que s’offre Henri Ratsimbazafy pour son anniversaire. Afin de fêter ses 90 ans, Dear Henry jouera à guichet fermé dans un concert exceptionnel. Les tickets d’entrée se vendent comme des petits pains, ont indiqué les responsables de la billetterie. Ceci dit, tant pis pour les retardataires, le show se jouera ainsi en « Sold out ». L’événement se tiendra demain après-midi dans l’antre du CCEsca Antanimena. Les fans de l’artiste vont certainement venir en masse et ne comptent pas laisser passer silencieusement ce grand moment. Rappelons que le surnommé Dear Henry célèbrera ses neuf décennies avec un concert baptisé « Mamy indray ny miaina » qui signifie « La vie est encore belle ». Une occasion de revivre le bon vieux temps à travers ses tubes que le public n’a jamais oubliés. Selon l’affiche, le chanteur invitera quelques artistes à cette occasion. Le connaissant, le chanteur offrira aux heureux privilégiés des moments inoubliables, en réinterprétant ses tubes intemporels tels que « Fiaran-dalamby », « Fitiavan’ankizy », « Ianao », « Indro tazako », ou encore le fameux « Lamba blanc », sans oublier les nombreux autres titres, exactement comme on les a entendus il y a plusieurs années.
Hit-parade
Comme il disait, « je continuerai de chanter jusqu’à mon dernier souffle », Henri Ratsimbazafy ne peut pas s’éloigner du monde artistique. Puisque la musique, c’est sa vie, une passion qu’il n’a pas perdue même après plus d’un demi-siècle passé derrière le micro. Il faut savoir que ce chanteur, auteur et compositeur de renom a fait son entrée dans la sphère musicale dans les années 60. En 1962 et 1963, il a remporté deux victoires consécutives lors du concours « Grand prix de la chanson française à Madagascar », organisé par le Centre culturel Albert Camus et le ministère de l’Information, et ce grâce à ses titres « Samba tyrolienne » et « Dans tes yeux ». La particularité de Dear Henry, c’est le fait qu’il n’interprète que ses propres compositions. Il a expliqué que c’est par crainte de commettre l’irréparable, c’est-à-dire faire une fausse interprétation, qu’il ne chante pas les morceaux des autres artistes. Cet artiste possède à son actif plus de 200 chansons. Bref, malgré son âge, avec une longue carrière artistique, Henri Ratsimbazafy se veut toujours d’étonner le public et n’hésite pas à se produire sur scène.
Sitraka Rakotobe


Après le succès de la première édition, Atsimondrano Action sport renouvelle  l’édition 2023 du tournoi intercommunal de football « Atsimondrano Champions League ». La deuxième édition pointe le bout de son nez. Un événement sportif, rien que pour les jeunes du District, organisé par l’équipe du député IRD Andry Ratsivahiny élu. 
Avec le même engouement pour la participation, des innovations ont été apportées dans cette deuxième édition.  Et ce sera encore plus grandiose. Le tournoi sera ouvert à toutes les collectivités décentralisées et aux secrétariats généraux des ministères sis dans ledit District souhaitant y participer. La formule de compétition reste le même : 13 équipes par zone A et B.
 2 millions d’ariary seront mis en jeu pour les vainqueurs respectifs par zone et  500.000 ariary pour les vice-champions.
Par contre, les demi-finalistes par zone se qualifieront pour la Poule des As qui se disputera à huit équipes de poules. Le vainqueur de la Supercoupe empochera 4 millions d’ariary et 1 million pour le malheureux finaliste.
L’inscription, prévue tous les mardis au bureau des Communes, prendra fin le 28 avril prochain. A partir de cette date, le calendrier sera très chargé pour les organisateurs. Par ailleurs, le tirage au sort est prévu le 5 mai.
L’ouverture officielle de la compétition est programmée le dimanche 7 mai sur le terrain d’Ambohimamory. Pour les tours préliminaires, ils s’étaleront du 13 mai au 7 juillet dans les deux zones tandis que les  huitièmes seront pour le 29 juillet et le 5 août. Alors que les quarts et demi-finales auront lieu le 12 août. Quant aux finales zonales, ce sera le 20 août pour la zone A et le 25 août pour celle B.
Sauf changement de dernière minute, les demi-finales de la Poule des As sont programmées pour  le 15 septembre et la super finale le 17 septembre.
 Avant le coup d’envoi prévu le 13 mai prochain, les entraîneurs et dirigeants de toutes les équipes et les clubs retenus, pour disputer le titre, bénéficieront d’une formation au Centre technique national,  Nandihizana Carion.
« Le tournoi ACL n’a aucun objectif politique. C’est purement éducatif pour la jeunesse du District d’Atsimondrano. Nous avons connu du succès l’année dernière en termes de sport. A preuve, l’équipe vainqueur de la première édition, l’As Sainte Anne Bongatsara a pu rejoindre la ligue 1 Analamanga. Cela signifie aussi que le tournoi a un niveau très élevé. Cette année ce sera encore plus prometteur », avance Andry Ratsivahiny lors du lancement au stade Barea hier.
Chaque équipe aura droit jusqu’à trente joueurs  durant le tour préliminaire. Et on peut ajouter des nouveaux joueurs jusqu’à la fin des éliminatoires. Par contre, la liste sera close durant les phases finales et aucun joueur n’aura droit de changer d’équipe à ce stade de compétition. Chaque équipe aura droit de faire jouer 3 joueurs maximum de la  Pro league, 4 joueurs  semi-pro ou en deuxième division et 4 amateurs parmi les joueurs de champ.
Elias Fanomezantsoa







« Bien qu’il y ait eu un changement de dirigeant auprès de l’Office national pour l’environnement (ONE), le permis environnemental de Base Toliara reste valide ». Rija Rakotoson, directeur général de l’ONE, l’a précisé lors de sa rencontre avec le maire de la Commune rurale d’Ankilimalinike, jeudi dernier dans la Capitale. « Si l’Etat décide de lever la suspension de ce projet et si son promoteur ne prévoit pas de changement dans ses activités minières, Base Toliara pourra les reprendre puisque leurs impacts ont déjà été évalués et les mesures correspondantes ont déjà été définies », soutient le DG. L’ONE a déjà évalué les impacts de ce projet d’exploitation minière à Ranobe et a délivré le permis environnemental pour cette compagnie minière en octobre 2015. Ledit permis a été obtenu après avoir reçu l’avis favorable d’un comité technique ainsi que du public qui ont tous participé à l’évaluation environnementale du dossier d’Etudes d’impact environnemental (EIE) déposé par Base Toliara au niveau de l’ONE. Aucune étude environnementale ne peut être entreprise pour un projet minier, sans un permis minier délivré par le ministère de tutelle.
D’un autre côté, le comité technique avait émis son avis favorable pour la rédaction du cahier des charges environnementales (CCE) de ladite compagnie minière. Le CCE inclut toutes les prescriptions environnementales et sociales à mettre en œuvre par la compagnie pendant la durée de vie de son projet. « Il n’y a pas de permis environnemental délivré sans cahier des charges », souligne le DG de l’Office national pour l’environnement. Ce cahier des charges est consultable sur les sites web de l’ONE et de Base Toliara.
Pour sa part, le maire Longin Mahatoro a indiqué qu’il dispose déjà de ce CCE entre ses mains. Il a par ailleurs souligné que l’exploitation de Base Toliara n’impactera pas l’aire protégée de Ranobe. Ce projet ne touchera que 2,5 % de la couverture forestière de ce Fokontany, en dehors de la zone dite protégée.
Recueillis par Patricia R.

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Coup d’arrêt prématuré !

Le parcours des Barea prend déjà fin. On ne s’y attendait guère. La réalité est là. La véritéest là, indiscutable. Elle brise ! Elle blesse ! Elle fend le cœur ! Ejecté du circuit, l’équipe nationale rentre la tête baissée, humiliée.
Nicolas Dupuis prend, avant terme, congé définitivement de l’équipe nationale. Sa route s’arrête là ! Après avoir été « chassé » du poste d’entraîneur de l’équipe nationale, son retour à la direction suscitait tant d’attente et d’espoir. L’homme qui avait su hisser le football malagasy à un niveau jamais atteint dut se rendre à l’évidence qu’il ne pouvait plus remonter la pente bien qu’il croie que les chances seraient cette fois-ci de son côté. Niet ! En fait, en 2019, Dupuis avait réussi là où tout le monde échouait. Moment où les férus du ballon rond reprirent espoir et osèrent croire en un avenir radieux du sport-roi malagasy. A cette époque de gloire, le coach fut adulé. On ne jurait que par Nicolas Dupuis. Le numéro un du pays fut allé loin et ce jusqu’à proposer à M. le Magicien du football malagasy un poste pompant. Les sociétés commerciales se bousculaient au portillon pour arracher un encart publicitaire montrant l’image de la superstar, etc. Pour leur part, les joueurs accédèrent au rang des Princes, princes des cœurs, de petits chouchous des jeunes, en particulier les… filles !
Battus par deux fois d’affilée, les Barea voient leur rêve brisé. Une équipe nationale africaine qui n’est pas forcément d’un niveau inaccessible - du genre le Sénégal et le Cameroun qui sont des mondialistes sinon des formations plusieurs fois championnes d’Afrique - mais une formation moyenne normalement de notre taille. Ainsi, les Fauves du Centrafrique n’ont laissé aucune chance aux Barea, les protégés de Dupuis, de se frayer un chemin à travers les compétitions continentales, version CAN. Les Fauves ont humilié les Barea. Ceci étant, le miracle n’a pas eu lieu ! Conséquence logique : le coach remet son tablier !
Et dire que quelques semaines auparavant, le pays vient de vivre des moments de délire grâce àl’exploit des Barea cadets. Les pensionnaires de Rakotondrabe Romuald alias Rôrô, parviennent à fouler les pieds à la troisième place du CHAN en Algérie. Ils ont tutoyé les grandes équipes africaines. Et là, on retombe aux enfers. Quelle misère !
Question : « pourquoi ce coup d’arrêt prématuré ? » Il paraît que le démon de l’échec ne nous lâche point ! En réalité, nous avons eu les résultats que nous méritions. Apparemment, le sport notamment le football est le dernier des soucis des responsables, ministère de tutelle et FMF. On ne pourra jamais escompter attendre des suites dignes de la Nation par des préparations qui manquent ouvertement du sérieux. Aucune équipe nationale ne pourra jamais faire mieux avec une journée ou deux de regroupement. Soyons sérieux tout de même !
Question : « qui prendra la place de Dupuis ? ». « Qui sera le prochain martyr ? » On a l’impression que quelque part on n’a pas donné la chance à ce « Vazaha » de réussir. Des candidats, même s’ils se comptent du bout des doigts, ils existent. Le favori serait un certain Rôrô. Mais lui, il poserait ses conditions, à savoir les coudées franches.
Ndrianaivo


Incroyable ! Inespéré ! C’est ce qu’on peut dire du drame lié à l’effondrement d’une vieille maison de 3 étages et bordant une servitude de passage à Behoririka, vers 4h du matin, hier ! C’était la mort et la désolation autour d’elle, puisque c’est une petite fille, et où des adultes étaient ensevelis sous les ruines du vieux bâtiment qui s’écroulait en une fraction de secondes sur ses occupants dont quinze personnes issues de quatre familles différentes. Un bébé, ou plutôt une fillette de six mois figure parmi ceux qui ont eu la vie sauve ! C’est la petite fille de la propriétaire prénommée Lalao (63 ans), qui a malheureusement perdu la vie. Alors que l’on dénombre 5 morts dans cet éboulis, cette fillette, elle, n’a à peine qu’une égratignure au front. De son côté, sa maman est grièvement blessée, et est toujours hospitalisée à l’HOMI Soavinandriana. Elle souffre d’un grave hématome dans le dos. Quant au père du nourrisson, il est, lui aussi, en vie et n’a que de petits bobos. D’ailleurs, le bébé est en vie grâce à lui. Bravant la mort, son père a réussi à la faire passer rapidement à travers le toit, et finalement atterrit dans les bras d’un membre du Fokonolona.

Comme on l’a annoncé au début, 5 personnes ont trouvé la mort dans ce terrible éboulis. Dans les premiers moments de sauvetage, les pompiers, étant arrivés quelques minutes seulement après l’alerte, ont pu dégager assez rapidement des pièges les 10 locataires, la plupart ayant été gravement   blessés. Puis, les corps des premières victimes tuées furent retirés des ruines. Il s’agit de deux soeurs qui dormaient sur le même lit. Toutes deux ont la vingtaine. L’une fut étudiante en médecine. « On les a retrouvées se tenant par la main », raconte un témoin. Les secours ont réussi à dégager leurs dépouilles, deux heures après l’effondrement. Toute la matinée d’hier, les secouristes se sont acharnés pour extraire la jeune et prénommée Mialitiana, piégée par un bloc de béton. Vers 11h, cris de victoire chez les pompiers, ainsi que les militaires du CPC : Mialitiana a été sauvée, quoique des blessures à la jambe. Quelques moments plus tard, le corps sans vie de Lalao, la propriétaire, a pu être retiré à son tour des tonnes de gravats et débris. Vers midi, c’était finalement celui de Micky, ce jeune fraîchement promu médecin, qui fut sorti. Enfin, c’est la dépouille du père de Micky, cet homme de 63 ans, qui a été retrouvée vers le milieu de l’après-midi.
 Quelques secondes avant que l’irréparable ne se produise, les chiens du quartier ont hurlé à mort, se souvint un riverain. «J’ai cru entendre la déflagration de dynamite. Puis, il y eut des cris. En une seconde, j’ai réalisé que c’était la maison de nos voisins », explique notre interlocutrice. Au total, 50 hommes mais aussi des femmes des sapeurs pompiers, du CPC, du BNGRC, la Croix-rouge malagay, les gendarmes et les policiers communaux de la Capitale ont participé au sauvetage.
On peut dire que la vétusté de cette maison, 73 ans, une situation aggravée par la pluie diluvienne de jeudi dernier, serait à l’origine de son écroulement. De plus, il aurait fallu la démolir, il y a trois ans de cela, selon une source auprès du Fokontany de Behoririka. Mais l’un de ses propriétaires, il y en a deux, s’y était fermement opposé. Certes, l’affaire était passée au tribunal. Mais cela n’a pas débouché à sa démolition.
Franck R.

Une famille entière ensevelie
En même temps que Behoririka, un drame similaire s’est produit parallèlement cette fois-ci à Ambaniala-Itaosy, précisément dans un endroit appelé familièrement de « digue de l’Ikopa », par le riverains. Là aussi, une maison s’écroulait subitement sur ses locataires, à cause des grosses pluies de jeudi dernier. Le drame est survenu vers minuit, donc pendant que la pluie continuait à arroser la Capitale et ses environs.
Le bilan fut effroyable : une mère de famille enceinte de 5 mois ainsi que ses trois enfants mouraient ensevelis en plein sommeil. En réalité, toute la toiture constituée de vieilles tuiles, qui n’ont pas supporté tant d’humidité, a cédé brusquement sous le poids de l’eau sur les malheureux qui n’ont eu même pas le temps de réagir tant la mort était arrivée si rapidement. Seul l’aîné de cette fratrie a alors eu la chance d’être encore en vie. Ce terrible accident s’est produit pendant l’absence du chef de famille, qui est encore retenu dans des travaux de chantier à Tsaratanàna. Cela fait deux semaines qu’il a dû quitter ainsi les siens. 
De leur côté, les voisins des victimes ont affirmé n’avoir rien entendu de suspect durant cette nuit terrible. Ce fut un jeune du quartier, et non moins voisin des malheureux qui, en s’éveillant, aurait fait le triste constat de ce drame ayant décimé cette petite famille. Pendant cela, on a pu entendre encore les cris de détresse de l’enfant survivant. Les membres du Fokonolona se sont alors mobilisés pour secourir cet enfant, avant de le conduire à l’HJRA Ampefiloha.
Par ailleurs, des habitants du secteur se sont efforcés de dégager les dépouilles des 4 victimes des ruines de leur maison. Le agents du Bureau municipal d’hygiène (BMH) ont assumé le transport des corps des victimes à la morgue. Des témoins affirment que les murs de la maison en question présentaient déjà des fissures. Ses locataires ont alors fait quelques réparations de fortune, mais avec le triste résultat que l’on sait. Des bribes d’information glanées auprès de certaines sources ont permis de savoir que les victimes n’ont pas de proches dans la Capitale. Les sapeurs pompiers ont dû demander un renfort du côté du corps de protection civile pour l’opération de sauvetage des victimes, du moins selon le chef de corps de ceux de Tsaralalàna.
F.R.


Le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation donne le ton. Désormais, les manifestations politiques et autres réunions publiques en plein air sont interdites. Désormais, les meetings politiques doivent se tenir dans les lieux fermés comme dans des salles. Une décision qui intervient à quelques mois du prochain rendez – vous présidentiel, et ce face à la multiplication des manifestations politiques et réunions publiques en cette période pré- électorale.
 « Madagascar est un pays démocrate. La liberté d’expression est effective aussi bien dans les médias que sur les réseaux sociaux. Toutefois, nous ne sommes pas encore dans la période de la campagne électorale. Le moment viendra et chacun sera libre conformément aux législations », explique le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Tokely Justin au cours d’une intervention sur la chaîne nationale hier. D’après ce membre du Gouvernement, cette nouvelle disposition est appliquée dans « un souci de stabilité et pour garantir l’ordre public ».
Exception pour l’Exécutif
Toujours dans ses explications, le ministre cite l’exemple des rassemblements dans les marchés qui, selon toujours ses arguments, risque d’entraver la circulation ou de perturber les activités des citoyens au quotidien. En revanche, les membres de l’Exécutif, Président de la République, Premier ministre et membres du Gouvernement, en l’occurrence, tenus d’accomplir des actions liées à la mise en œuvre de la politique de l’Etat sont exemptés de cette décision. Des missions qui incluent, selon ses explications, les rencontres et échanges avec la population.
Le ministre soutient que la décision a été prise dans l’entier respect de l’ordonnance 60 – 082  relative aux réunions publiques et manifestations sur la voie publique, en étant valable pour tous les partis politiques aussi bien pro – régime que ceux de l’Opposition. Les députés ont ainsi le droit de faire des comptes rendus auprès des électeurs mais doivent aussi le faire dans un lieu clos. « Tous ceux qui souhaitent tenir des rassemblements doivent demander une autorisation préalable », souligne toujours le ministre Tokely Justin tout en insistant sur le fait que les leaders ou personnalités politiques  sont responsables de l’ordre et l’organisation durant lesdites réunions.
S.R.


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Editorial

  • Quid du fair-play ?
    Le Kenya conteste sa défaite ! Dur, presque humiliant : perdre à domicile sous les yeux de son public, pour une équipe longtemps favorite, face à un outsider ! Alors que les Barea s’apprêtaient à affronter les Faucons de Jediane soudanais, match comptant pour les demi-finales de la 8 ème édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) qui devait se tenir hier soir au stade Benjamin Mkapa Stadium Der es Salam Tanzanie, le Kenya dépose une plainte auprès de la Confédération africaine de football (CAF), l’instance suprême continentale du football aux fins d’annuler le match controversé du 24 août et par la suite suspendre les compétitions des demi-finales jusqu’au verdict des autorités compétentes. Au fait, un certain Mike Mbuvi Sonko, ancien gouverneur de Nairobi, refusant carrément les résultats du match entre Barea de Madagasikara et Harambee Stars de Kenya au cours duquel les protégés de Rakotondrabe Romuald alias Roro avaient…

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