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La une du 15 décembre 2022



Le drame a encore frappé. La mauvaise qualité de service dans les hôpitaux publics reste d’actualité, voire empire si l’on tient compte des témoignages. Cette fois-ci, c’est une personne âgée qui a récemment succombé à cause de la négligence du personnel d’un Centre hospitalier public situé à Antananarivo. Le patient, pour insuffisance respiratoire, a été emmené à l’hôpital pour une urgence. Déjà sous oxygène, il était très faible. Dans la cohue au triage, le tuyau de la bouteille d’oxygène se serait détaché, coupant ainsi l’arrivée d’air. Face à cela, la famille de la victime s’est empressée de demander de l’aide au personnel, mais quel fut son grand étonnement lorsque les personnes en charge des lieux peinent à raccorder la machine. Aucun n’arrivait à réparer le tuyau. « Devant cette incompétence, nous avons cherché des médecins plus expérimentés afin de régler le problème, mais aucun n’y était sur place alors que le malade est en train de rendre son dernier souffle », témoigne le fils de la victime. « Le personnel de l’hôpital est seulement arrivé à notre secours en nous entendant pleurer suite au décès de notre père », a-t-il ajouté.
Questionné à ce sujet, nos sources auprès dudit centre hospitalier confirme le décès, mais avec une version différente. « Le service des urgences est actuellement débordé. Pour le cas du patient qui a succombé, ce n’était pas le tuyau qui a été débranché, sinon on aurait su la remettre en place. La bouteille en elle-même était défectueuse et présentait une fuite. D’ailleurs, le patient en question se trouvait déjà dans un état très grave », confie l’une de nos sources, voulant garder l’anonymat. Et d’ajouter « des procédures sont mises en place au sein de l’établissement quant à l’accueil et la prise en charge des malades. Les internes s’en chargent en premier, avant d’informer les médecins en cas de problèmes. Les spécialistes prennent le relais au cas où les complications persistent ». 
Ras-le-bol des usagers
Ce genre de situation n’est pas le seul impliquant la mort d’un patient dans les hôpitaux publics suite à une « négligence ». Outre leur ras-le-bol, bon nombre d’usagers déconseillent l’hospitalisation dans les établissements publics à condition de disposer des moyens. Pis, certains affirment qu’il vaut mieux traiter le malade à la maison. « En plus de la peine à cause de la perte d’un proche, il arrive aussi que les médecins nous dépouillent de notre argent tout en sachant d’avance qu’il n’y plus rien à faire. Les factures des médicaments pleuvent alors qu’il n’y a pas d’amélioration et c’est la pharmacie de l’hôpital qui régale », s’exprime avec dépit l’une des personnes se trouvant également sur les lieux. La grogne et plaintes fusent de partout quant à la qualité déplorable des services dans les hôpitaux publics.
Toutefois, certains constatent une campagne de dénigrement des établissements hospitaliers. Ces derniers doivent faire face au manque de matériels, d’infrastructures et de ressources humaines. Les gardes et autres internes sont à bout de force en assurant plusieurs nuits blanches successives, dans des conditions qui laissent à désirer, à en croire les autres versions. A cela s’ajoutent les critiques et plaintes des usagers insatisfaits.
Pour le cas de ce décès, la famille a déjà déposé une plainte « pour non-assistance de personne en danger » à l’encontre de l’établissement et compte mettre en lumière les dysfonctionnements qu’ils ont vécus. Affaire à suivre …
La Rédaction



La sixième édition du concours sur l’art de convaincre avec les paroles est là. Par le biais de l’Alliance française Antananarivo,  l'association Jeunes Aujourd'hui pour Demain, en partenariat avec les TÉAT Réunion, propose aux lycéennes et lycéens des classes de 1ère à Madagascar de prendre la parole et de participer aux concours d'éloquence. Pour la Grande île, le concours se fera à l’AFT d’Andavamamba. Les participants auront jusqu’au 31 janvier 2023 prochain pour déposer leur candidature.  Le thème choisi pour cette édition 2023 est « La démocratie ». Les élèves ont le choix entre 16 types de sujets. Et les phases éliminatoires se dérouleront le 11 février. Notons que, lors de la cinquième édition, trois élèves malagasy ont été retenus dans le top 3, à  l’instar de Misa Nancy Menjaharisoa, Sandy Mahafalimaminirina et Hikoriantsoa Tsikiniavo qui ont représenté la Grande île. Un concours  qui a pour ambition de favoriser la confiance en soi, la confiance aux autres, en notre histoire, en notre avenir avec une jeunesse plus forte. Il permet aux jeunes la mise en pratique de l’exercice de la parole en public en montrant ses capacités à s’exprimer, convaincre, et émouvoir son auditoire sur une thématique proposée.
Envergure
Comme l’édition précédente,  le concours s'ouvre sur l'océan Indien à l’instar des Seychelles, Maurice, Comores, Mayotte et La Réunion qui prendront part à la compétition. « Notre concours a pour but de donner la parole à la jeunesse de l’océan Indien afin qu’elle puisse défendre et incarner ses idées et ses convictions. Qu’ils viennent de Maurice, La Réunion, Madagascar, des Comores, des Maldives ou des Seychelles, nos jeunes rhéteurs prennent l’estrade pour redonner du sens au discours et au plus juste des gouvernements », communique, Annick Vitry, la présidente de l’association Jeunes Aujourd'hui pour Demain (JAD). Créé il y a 8 ans par Annick Vitry, présidente de l’association JAD, le Concours d’Éloquence détermine le meilleur orateur parmi les élèves de premières de l’océan Indien. Un stage à l’île de La Réunion sera offert au gagnant de concours. Pour plus d’informations les intéressés sont invités à venir à l’Alliance Française Andavamamba.
Sitraka Rakotobe



Après les deux éditions en 1990 et en 2007, Madagascar sera de nouveau le pays hôte des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) XIème édition en 2023.
Date et lieu fixés. C’est désormais officiel ! La XIème édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) se déroulera à Madagascar du 25 août au 3 septembre 2023.
La deuxième réunion du Conseil international des Jeux (CIJ) se déroule à l’hôtel Novotel Ivandry du 14 au 16 décembre.  Il y aura certainement deux autres réunions du CIJ dont  la dernière réunion est prévue au mois de mai 2023 avant les Jeux.
Sept pays membres du CIJ se réunissent durant ces trois jours d’assemblée du CIJ. Les dates de compétition et les infrastructures hôtelières et sportives vont être les points forts de ladite réunion. Effectivement, les règlements de compétition seront au menu durant ces trois jours.
Les 23 disciplines proposées lors de la première réunion au mois de janvier ont toutes été retenues. Il faut trois pays engagés pour qu’une discipline soit validée.
C'est confirmé. Les Jeux des îles de l’océan Indien 2023 auront bel et bien lieu du 25 août au 3 septembre de l’année année prochaine. Quatre villes abriteront les jeux dont Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Taolagnaro et Sainte-Marie pour les 23 disciplines. Sept pays ont confirmé leur engagement à savoir Madagascar,  île de La Réunion,  l’île Maurice,  île Mayotte,  les îles Comores et les îles  Seychelles et Maldives et seront au rendez-vous.
Les participants vont visiter les sites à Mahajanga, prévus dans leur programme ce jour, notamment le nouveau gymnase de 4000 places en construction, la piscine olympique et le gymnase du Complexe sportif en plus de la plage du village touristique.
Le président du CIJ, en la personne du ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto, a annoncé à la cérémonie d’ouverture officielle, d’hier, que le Gouvernement malagasy est prêt pour accueillir l’événement. « Sous le leadership du Président de la République, Andry Rajoelina, notre Gouvernement réitère son engagement  à accueillir les Jeux. Certes, nous avons accusé des retards, mais nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que les jeux se déroulent dans des conditions optimales et d’offrir un grand jeu digne d’un évènement sportif international en répondant aux attentes des îles sœurs», souligne-t-il.
Le ministre Tinoka n’a pas manqué l’occasion de remercier ses invités d’avoir porté le choix sur Madagascar.
Quant au président du Comité olympique malagasy,  il a promis que Thomas Bach, président du Comité international olympique sera l’invité d’honneur des ces 11es Jeux des îles à Antananarivo.
Elias Fanomezantsoa

Les sites de compétition
ANTANANARIVO
Complexe Sportif Vontovorona
Handball, badminton, tennis, football
Gymnase Ankorondrano
Judo, haltérophilie
Palais des Sports de Mahamasina
Basket-ball
Petit Palais
Lutte
Terrain de l’ACSA
Tennis
COT à Ilafy
Hippisme
Boulodrome Fitaratra Tanjombato
Pétanque
Kianja Makis
Rugby
Stade Municipal d’Alarobia
Athlétisme

MAHAJANGA
Plage village Touristique
Beach-volley – Beach-soccer
Gymnase Complexe sportif
Taekwondo, karaté
Gymnase Mangarivotra
Volley-ball
Piscine Olympique Ampisikina
Natation, Handinatation

SAINTE-MARIE
Voile
FORT-DAUPHIN
Surf









 






 Depuis la nuit de mardi dernier, on assiste à un déchaînement démentiel et meurtrier d'accidents de taxis-brousse sur trois axes nationaux. C'est ce qui est arrivé aux passagers d'un minibus Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative Fifiabe. Le véhicule ayant quitté Port-Bergé, quelques heures plus tôt, a fait une embardée à une vingtaine de kilomètres d'Ankazobe, tôt hier matin. Résultat : deux personnes dont une femme ont trouvé la mort dans des circonstances effroyables. Parallèlement à cela, un autre Sprinter de transport a également fait des siennes la nuit du mardi, cette fois-ci à Andohanilakaka, sur la RN7. Ce jour-là aussi, une femme et un homme âgé sont décédés tandis que six autres passagers du minibus furent blessés. Le Sprinter de la coopérative Trans Tsy Tara faisait route sur Toliara via la Capitale. La cause de l'accident reste encore à déterminer. Le chauffeur a argumenté une incommodité liée à l'odeur émanant d'une marchandise transportée par une passagère, et qui était assise à ses côtés. Toujours mardi dernier, un troisième accident de Sprinter est survenu vers 16h30 sur la RNT36, précisément au PK 22+122 à Mahavelona, District de Fenoarivobe. L'accident s'est produit sur une ligne droite où le taxi-brousse Mercedes Benz Sprinter, venant de Tsiroanomandidy et conduit par un homme de 32 ans, a fait une sortie de route puis s'est renversé sur le côté droit de la chaussée, et ce, par suite d'un excès de vitesse. Bilan : il y eut 3 blessés graves et 5 autres légers. Tous ont été évacués d'urgence à l'hôpital de Fenoarivobe. Le Sprinter appartient à la coopérative Fifitsi. Il assure la liaison entre Tsiroanomandidy et Fenoarivobe. La brigade de Gendarmerie de Fenoarivobe est saisie de l'affaire.
F.R.


Ré-augmentation imminente. La taxe sur les carburants devrait être revue à la hausse à partir du mois de janvier prochain, selon les amendements proposés par les membres de la Chambre haute après consultation du projet de Loi de finances initiale pour 2023. Proposition de retouche à laquelle les membres de l’Assemblée nationale viennent de donner leur bénédiction. Il est à rappeler que ces derniers mois, le taux de ce taxe était affiché à 15%, une hausse de 5% sera alors appliquée à partir de l’année prochaine ou, suivant les fluctuations du marché à l’international, vers le début du second semestre 2023 d’après les dires du ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Celle-ci affirme que cette hausse au niveau du taux de taxation ne devrait, en aucun cas, impacter sur les prix à la pompe. Une façon pour cette dernière de rassurer les usagers sur d’éventuelle augmentation du prix du litre de carburant qu’ils utilisent quotidiennement. Cependant, malgré les propos du ministre de l’Economie rassurant les usagers, certains de ces derniers craignent malgré tout une révision à la hausse du prix à la pompe. « L’Etat ne pourra indéfiniment administrer les prix à la pompe en maintenant un taux de taxation fixe à cette hauteur en plus d’un marché international volatile et à tendance inflationniste vu le contexte mondial. Tôt ou tard, les pétroliers se retrouveront obligés de répercuter leurs marges sur le pouvoir d’achat des usagers sans parler des passifs entre l’Etat et ces derniers », déplore un transporteur.
Redevances
Pour précision, ce passif est alimenté par les écarts entre le prix de référence des carburants et les prix à la pompe et qu’il est difficile de dire exactement le montant total de ce passif. En effet, on parle de passifs depuis 2021 mais le mode de calcul est différent entre les compagnies de distribution et l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). La grande différence c’est que les pétroliers ont indexé le passif à l’inflation et ont fait leur calcul en devise avant de convertir en ariary. L’OMH par contre adopte une marge fixe et le calcul se fait en ariary constant depuis juin 2019. Cependant, il y a quelque temps, au ministre de l’Economie de rassurer que le mode de calcul de l’Etat reste conforme à ce qui a été adopté lors des négociations menées par le Président de la République avec les compagnies en juin 2019. Pour l’heure, le passif de l’Etat envers les compagnies pétrolières, cumulé aux dettes de la JIRAMA envers ces pétroliers- estimées à plus de 800 milliards d’ariary- est à peu près égal aux taxes et redevances que les pétroliers doivent verser à l’Etat. Face à cela, les compagnies pétrolières demandent une simple compensation, mais la loi en vigueur ne permet pas aux autorités d’effectuer une compensation des recettes et des dépenses.  
Hary Rakoto



Impraticable depuis des années. La route nationale n° 23 (RN 23) reliant Mahanoro et Marolambo fait actuellement l’objet de travaux de réhabilitation d’envergure. Cela fait partie de la concrétisation des promesses présidentielles, à en croire le ministre des Travaux publics (MTP), Jerry Hatrefindrazana. « Marolambo était isolé depuis des années à cause de l’état catastrophique, voire l’inaccessibilité de la RN 23. Ainsi, la réouverture de la route constitue une priorité pour désenclaver ce District », précise le ministre de tutelle. Un tronçon de plus de 80 km est actuellement ouvert à la circulation, dont 40 km déjà terrassés, sortant ce District de la Région d’Atsinanana de son isolement. « Cette route nationale sera accessible aux véhicules d’ici 3 à 4 mois. Les travaux, assurés par une entreprise compétente, avancent », ajoute le numéro un du MTP. Outre le terrassement, la mise en place de structures pérennes pour éviter une éventuelle coupure de la route durant la saison des pluies figure parmi les travaux en cours. La construction de radiers ou encore un système d’évacuation d’eau en font partie. Des tronçons de route seront bétonnés, d’autres bitumés et certains en pavé, selon l’état et le type du sol. Les travaux de remise en état préalable vont toucher 132 km de route.
Deux semaines de trajet
Un salut pour les riverains et les usagers. La réhabilitation effective de la RN 23 soulage les habitants de Mahanoro et de Marolambo. Ils pourront prochainement acheminer les produits agricoles, notamment le girofle, le café, la banane, le litchi et le poivre. Ils pourront également se déplacer plus facilement d’une localité à une autre, en développant leurs activités. « Auparavant, il nous a fallu deux semaines pour aller à Mahanoro depuis Marolambo, à cause de l’état piteux de la route, surtout du côté d’Ambinanindrano et d’Ambodivoangy. Les patinages et les pannes y sont courants à cause des chaussées boueuses et glissantes. Les transporteurs ne cessent de s’en plaindre, pour au final jeter l’éponge. Avec les travaux entrepris et l’ouverture d’un tronçon conséquent, l’axe Ambinanindrano - Mahanoro se fait désormais en un jour ou deux », nous confie un usager. « Auparavant, aucun taxi-brousse ne dessert cet axe à cause de son inaccessibilité. Du coup, on s’est déplacé à moto avec un tarif d’un million d’ariary aller-retour. Les frais de transport des marchandises étant de 1.500 ariary le kg. Mais cette époque est désormais révolue avec la réhabilitation de la route. Les tarifs seront revus à la baisse », ajoute une riveraine, ravie du désenclavement en marche.
Pour information, bon nombre d’entreprises ont renoncé au chantier d’envergure et complexe de la RN 23 à cause de divers obstacles, que ce soit technique, logistique ou autres. L’entreprise MAGIC s’en charge depuis septembre dernier jusqu’à l’année prochaine…
Recueillis par Patricia Ramavonirina

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La une du 14 décembre 2022


 Vers le milieu de la matinée, samedi dernier, un homme de 45 ans fut arrêté par la Brigade criminelle ou BC4 pour meurtre à Andohalo. Le suspect en cause est gardien de parking de son état. Et il aura à répondre de ses actes, de pas n'importe quel crime, car on parle même de sauvagerie, devant les enquêteurs. Les faits. Un cas d'homicide avait été constaté vers 21h dans la nuit du 9 décembre dernier, rue Justin Rajoro, à Andohalo. En effet, un passant ou ce citoyen lambda, lorsqu'il fut surpris par la nuit, a décidé de dormir dans ce parking. Il ne pouvait plus continuer son chemin jusqu'à Itaosy où il a envisagé participer à une veillée mortuaire. Manque de pot pour lui, ce gardien de parking l'avait aperçu à l'endroit et l'y avait chassé. Mais le passant a refusé de bouger d'un iota. Rapidement, il y eut une escalade verbale entre les deux hommes jusqu'à ce que les choses s'envenimaient franchement. Les protagonistes en étaient même venus aux mains. Devant cette tournure, le passant victime s'était efforcé de prendre la fuite. Mais cela n'a pas empêché encore le gardien de pourchasser sa victime. Et les deux hommes ont continué encore à se bagarrer dont l'issue était finalement fatale pour le passant, qui avait reçu des coups au niveau du visage. Tôt le lendemain, vers 5h du matin, les agents de police du commissariat du 2e Arrondissement ont découvert le corps sans vie de la victime.
 Du coup, les policiers ont avisé la Brigade criminelle d’Anosy. A un constat, les traits de la victime étaient méconnaissables. De fait, la Police a ouvert une enquête. C'était dans ces circonstances que le suspect a pu être démasqué. De toute façon, des agents de sécurité du périmètre ont apporté leur témoignage. L'un de ces derniers a affirmé avoir vu le gardien de parking souillé de sang mais dont on ignore justement comment et pourquoi. La Brigade criminelle a arrêté le suspect à son lieu de travail, le jour même où le meurtre avait été signalé. Plus tard, et durant son interrogatoire, le gardien en cause a fait l'aveu. Il raconte avoir roué de coups la victime à l'aide d'une clé qu'il a fixée sur son poing, et jusqu'à ce que mort s'ensuive. A voir de plus près le cas du présumé assassin, ce dernier n'est pas vraiment étranger des services de Police et de la Justice. Il a déjà purgé une peine à Antanimora. Et il a gagné la sinistre réputation d'homme brutal aux yeux des riverains à Andohalo. Il devra être déféré au Parquet ce jour.
Franck R.


Comme à son habitude à chaque déplacement en dehors de Madagascar, le Président Rajoelina aime rencontrer ses compatriotes basés loin de leur pays natal. Un exercice  effectué au Maroc, en France  et à New York, hier c’était au tour des Malagasy de Washington DC de bénéficier le dialogue avec le chef de l’Etat malagasy et son épouse, Mialy Rajoelina, ainsi que la délégation présidentielle au grand complet. La rencontre s’est déroulée dans une résidence privée appartenant à un ressortissant malagasy de Washington DC.
Le Président Rajoelina a mis au parfum ses compatriotes sur la réalité  du pays. « Madagascar se trouve certes dans la difficulté mais nous n’avons pas le droit de baisser les bras. J’ai fait le pari de sortir notre pays dans la situation dans laquelle il se trouve depuis des années et je compte le relever et ce  malgré l’ampleur du chantier. Je me suis engagé et je suis prêt à me sacrifier pour cela », a annoncé d’emblée Andry Rajoelina. Lui qui a énuméré les travaux réalisés et à réaliser pour faire de Madagascar un pays émergent et indépendant économiquement. Le Président a cité par exemple le  lancement des travaux de la première autoroute de Madagascar le 3 décembre dernier. Contrairement aux autres pays africains qui ont les leurs depuis des années, Madagascar n’aura pas sa première autoroute que plus de 60 ans après son indépendance. Le Président de la République a défendu la raison d’être de cette infrastructure routière qui relie le Grand port de l’Est à la Capitale de Madagascar. Concernant l’indépendance économique, Andry Rajoelina a affirmé que la crise, née de la pandémie ou de la guerre en Ukraine, a peu affecté les pays qui produisent localement les besoins de leur population. « Cela conforte notre vision de créer des industries pour freiner l’importation. La semaine dernière, nous avons conclu un accord avec les investisseurs mauriciens propriétaires de la chaine de cimenterie CEMENTIS pour l’extension de la cimenterie d’Ibity (Antsirabe) afin d’augmenter la capacité de production d’un million de tonnes dans deux ans. Le but est d’inonder à bas prix le marché local. L’Etat a consenti des avantages fiscaux et douaniers à la réalisation de cette extension », explique le Président de la République.  Il a également mentionné dans son intervention le partenariat conclu avec une société espagnole pour la mise en place de deux unités sucrières, à Vatomandry et Morondava, avec comme principal objectif la production sur place des besoins de Madagascar.
Par la suite, le Président Rajoelina a expliqué également son slogan de l’Etat proche de la population. Cela se traduit par la construction des hôpitaux publics, 29 depuis deux ans, des 15 universités réalisées depuis son accession au pouvoir ainsi que  les 4 800 salles de classe éparpillées dans tout Madagascar.
Il s’est plié ensuite à la séance des questions- réponses avec ses hôtes. Durant laquelle tous les sujets brûlants actuels du pays ont été survolés, notamment le problème de la JIRAMA et les solutions envisagées par le régime d’Andry Rajoelina.
Dans l’après- midi d’hier, le Président Rajoelina a reçu successivement le vice-président de la Banque mondiale en charge de l’Afrique de l’Est et australe ainsi que le vice-président de la Banque africaine de développement.
La rédaction


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Editorial

  • Ixième évasion ! 
    Passoire ! Rien n’a changé, au contraire tout s’aggrave. On sort comme on entre dans ce pays … librement. En dépit de bons mots, de belles promesses et de beaux engagements, les défaillances d’hier se répètent aujourd’hui et demain, à chacun de nous de le deviner. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry tape pour la énième fois sur la table. Lors de son célèbre intervention radiotélévisée du 4 mai, le Président de la République dénonce énergiquement et juge inacceptable la faille permettant au désormais le fugitif, le colonel Patrick Rakotomamonjy fauteur de délits avérés, de prendre le large en parvenant à se faufiler entre les mailles d’un Camp réputé hyper sécurisé en pleine Capitale. Inadmissible et impensable !

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