Grande audience, moyen espace, mais grosse ambiance. L’interprète de « Mba marina anie », Mr Sayda a assuré le show avec énergie lors d’une soirée qui s’est tenue vendredi au restaurant Ethnika, du côté d’Analakely. Misié Milay, comme ses fans le surnomment, a réussi à chauffer un public, composé d’une centaine de personnes, totalement émerveillé par ses chansons. Durant la soirée, avec la demande du public qui avait soif d’ambiance, Mr Sayda a chanté les titres les plus en vogue de l’année 2021 tels que « Efa tara loatra », « Vokatry ny foko » ou encore « Allô ». Quelques chansons plus anciennes ont fait également surface, à l’instar de « Tia anao aho ». Il a également interprété à cette occasion ses fameux tubes « Diary volamena » et « Mba marina anie ». Avec ces deux morceaux, il avait séduit tous les fans de la Grande île.
Comme clou du spectacle, Mr Sayda a également proposé, pour la première fois dans ces lieux, son nouveau titre « Ampianaro aho » qui n’est sorti qu’en ce mois de février. Une nouvelle composition qui fait déjà mousse dans les ouïes de ses fans puisque la chanson a été fredonnée à haute voix durant la soirée. Les spectateurs sont restés derrière la scène ou se sont assis à leur table, Smartphone à bout de bras, pour pouvoir revivre l’événement et bien évidemment marquer le coup. Lors de ce concert, le seul problème est qu’un public plus important ne se soit pas déplacé. Or, il le regretterait grandement s’il avait su ce qu’il a manqué. Bref, la salle du restaurant Ethnika à Analakely était l’endroit où il fallait être vendredi soir dernier.
Si.R
Une première en 40 ans. Les habitants des Districts d’Anosibe An’ala et d’Antanambao- Manampotsy ont pu rencontrer et s’entretenir avec le Président de la République, Andry Rajoelina. Ce fut dans le cadre d’un déplacement du Chef de l’Etat dans les Régions affectées par les derniers cyclones, durant la journée de samedi. Ces deux Districts ont lourdement payé les frais des récents cyclones qui ont frappé le pays surtout au niveau des infrastructures routières. Une triste réalité que le Président a pu constater de visu dès son arrivée à Anosibe An’ala, notamment devant le piteux état de la route reliant ce District à Moramanga. Le parcours de cet axe de 71km, uniquement accessible aux camions, se fait en trois jours minimum. En dépit des travaux de réhabilitation déjà débutés par les responsables de la Région d’Alaotra-Mangoro, le passage du cyclone Ana et autres tempêtes cycloniques a carrément ramené à la case départ. Pour y remédier, le Chef de l’Etat a annoncé qu’une partie des recettes relatives aux taxes du Projet Ambatovy sera dédiée à la réfection de la RNT23 entre Moramanga et Anosibe An’ala.
Au cours de sa rencontre avec la population d’Anosibe An’ala, le Chef de l’Etat a annoncé une bonne nouvelle pour les patients du Centre hospitalier du district (CHRD) dont il vient de visiter. En effet, ce centre hospitalier sera équipé d’un nouvel appareil de radiologie numérique pour remplacer l’ancien appareil en panne depuis 2018. « Anosibe An’ala ne sera plus oublié », a martelé le Chef de l’Etat. Plusieurs chantiers y sont, d’ailleurs, déjà en cours tels que la réhabilitation de la route pavée dans le centre- ville, la construction des écoles Manara-penitra et des bureaux de la Sécurité publique, entre autres. Outre les maîtres FRAM, les familles sinistrées d’Anosibe An’ala ont aussi bénéficié de « Vatsy Tsinjo ».
Le développement sur la bonne voie
Le Président de la République a ensuite pris la direction d’Antanambao- Manampotsy, dans la Région d’Atsinanana. Malgré les dégâts causés par le passage des cyclones, le développement y est sur la bonne voie avec la poursuite de plusieurs projets de développement. L’hôpital « manara-penitra » est actuellement achevé à 70%. Bientôt, la population n’aura plus à se déplacer à Vatomandry pour bénéficier de soins médicaux. La route du centre- ville a également été pavée. Les travaux de construction de CEG « manara-penitra », des bureaux du ministère de la Population, des bureaux de la Sécurité publique sont aussi en cours. A cela s’ajoute la réfection de la route reliant Ilaka Est et Antanambao-Manampotsy qui a déjà débuté. Le Chef de l’Etat a profité de son passage pour donner des consignes afin d’accélérer les travaux. A l’instar d’Anosibe An’ala, les foyers d’Antanambao- Manampotsy ont également reçu une aide de l’Etat sous forme de « Vatsy Tsinjo ».
Durant ces multiples déplacements, le Président de la République était accompagné des partenaires de Madagascar à savoir le coordinateur résident des Nations unies, Issa Sanogo, la représentante du Programme alimentaire mondial, Pasqualina Di Sirio ainsi que l’ambassadeur du Royaume-Uni à Madagascar, SEM David William Ashley et le directeur de l’USAID à Madagascar, John DUNLOP.
En état de délabrement avancé. Plusieurs rues dans la ville d’Antananarivo et périphéries sont presque impraticables avec leur dégradation. C’est le cas du côté d’Antohomadinika et 67Ha, parmi les axes les plus fréquentés. D’ailleurs, les usagers s’en plaignent quotidiennement, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans les véhicules de transport en commun ou de particuliers. Cette situation engendre également la grogne des riverains. Le manque d’entretien régulier pendant plusieurs années ainsi que les pratiques illégales constituent les principaux facteurs favorisant l’état piteux des tronçons. Face à ces situations, le ministère des Travaux publics (MTP), la Région d’Analamanga et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) se donnent la main pour assurer la réfection, voire la reconstruction de plusieurs rues de la Capitale et périphéries. Ces grands travaux se feront pendant 60 jours, selon les informations recueillies.
« La CUA ne dispose pas d’assez de budget pour s’assurer des grands travaux de réfection des rues. Elle se charge plutôt des entretiens réguliers. Pour le cas de cet axe Anosizato- Anosipatrana, il s’agit de tout reconstruire, tout comme pour de nombreuses autres routes que le ministère prendra en main », informe Jerry Hatrefindrazana, ministre de tutelle. Les travaux de reconstruction ont commencé en parallèle depuis cette semaine pour certains axes, comme Anosibe-Anosipatrana, Ambohipo-Ambolokandrina, etc. Ils débuteront à partir de la semaine prochaine pour 67Ha, Ambodin’Isotry, Vassacos ou encore Antohomadinika. Au total, 17 axes de la ville seront réparés d’ici la fin avril ou début mai. Si le MTP s’assurera des grands travaux effectués dans les routes en dégradation avancée, la Région d’Analamanga s’occupera des tronçons dont la réfection nécessite des matériels et engins adéquats. La CUA se charge, pour sa part, des petites réparations et des travaux tip-top pour couvrir les nids-de- poule.
Les travaux de reconstruction et d’entretien des routes à Antananarivo suivront les normes requises pour assurer à la fois leur qualité et leur pérennité. Une fois les travaux effectués, la CUA élaborera un programme d’entretien régulier afin d’éviter l’état de délabrement avancé et ses conséquences sur la mobilité urbaine. D’un autre côté, les canalisations et l’évacuation des eaux usées figurent parmi les travaux menés avec la réfection des routes. Ceci afin d’éviter la montée fréquente des eaux durant la saison des pluies. D’ailleurs, le numéro Un du MTP interpelle les usagers et les riverains à contribuer à l’entretien de ces infrastructures publiques, d’abord pour leur propre intérêt. Notons que des enquêtes et études techniques ont précédé l’organisation et la réalisation des travaux.
Patricia Ramavonirina
Beaucoup de voitures qui circulent dans les rues d’Antananarivo et un peu partout ailleurs à Madagascar exhibent encore et toujours des vitres fumées ou teintées malgré l’injonction des autorités gouvernementales. La semaine passée, la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) a sorti une note obligeant les propriétaires de ces automobiles en infraction à enlever ces dispositifs non conformes à la loi en vigueur.
Suivant la précision du colonel Gelin Ranedson, directeur à la DGSR, les concernés ont une semaine pour s’exécuter. Le délai accordé expire cette semaine. Mais pratiquement rien ne change sur le terrain. Des voitures aux vitres fumées ou teintées sont bien en circulation ou visibles sur des parkings. Des voitures de fonction de l’Etat et appartenant aux particuliers, de la classe aisée notamment, se trouvent à la même enseigne.
Selon toujours le responsable du ministère des Transports et de la Météorologie, le texte spécifie ceux autorisés à faire usage de vitres fumées ou teintées. L’exception est accordée seulement à des catégories bien précises comme les VIP, les diplomates et autres. A part eux, ceux qui se permettent de faire coller aux vitres de leurs voitures des filtres ou des membranes de couleur sombre destinés à cacher l’intérieur enfreignent la loi.
Un réel danger
Les vitres fumées ou teintées nuisent au contrôle de sécurité, clame la DGSR. Il est difficile pour les éléments de la Police de la route d’établir visuellement l’identité des occupants des voitures aux vitres fumées ou teintées. Du coup, les gendarmes et les policiers en activité sur les axes routiers ne sont pas en sécurité. « Personne ne sait ce que manigancent ceux à l’intérieur en face d’eux », souligne le colonel Ranedson.
Une telle appréhension se comprend aisément dans le contexte de recrudescence d’attaques et d’actes criminels en ville comme dans la campagne. Ces temps-ci, en effet, des faits d’enlèvement ou de tentative de kidnapping ont été signalés. Les bandits se déplacent souvent à bord de véhicules dont le contrôle pose un problème aux Forces de l’ordre et de sécurité.
L’usage des vitres fumées ou teintées, en dehors du permis, présente un réel danger pour tous. Seule la fermeté de l’Etat dans l’application des mesures qui s’imposent permet de mettre fin au laisser-aller. En 2017-2018, comme chaque année, la DGSR a annoncé des punitions contre les infractions. Mais celles-ci ont toujours tendance à courir impunément. Ceci invite à penser à un relâchement continu de l’application de la loi en vigueur à Madagascar.
M.R.
La porte-parole du Gouvernement réaffirme la solidarité dans les rangs des personnalités pro – régime. Une réponse qui intervient face aux informations relatives à une prétendue guerre intestine qui secoue le camp des dirigeants. « Parler de guerre interne au sein des dirigeants est totalement faux et je le conteste fortement », a indiqué Lalatiana Andriatongarivo, au cours de l'émission hebdomadaire Tsy ho tompon-trano mihono, diffusée, hier, sur les stations publiques audiovisuelles du pays. La majorité donne actuellement un grand sentiment de désordre, selon certains observateurs de la vie politique et ce, en se basant notamment sur des discours ambigus et des comportements qui pourraient porter à un quiproquo certaines personnalités fortes des soutiens du camp présidentiel.
La présidente du Freedom, un parti politique membre de la coalition soutenant l'actuel Président de la République, Lalatiana de parler de certains points de vue qui ne sont peut-être pas les mêmes. Les divergences d'opinions existent selon elle « partout à travers le monde » mais ne signifie pas qu'il y a une guerre.
Appel à plus de retenue
A entendre la ministre, certaines manières de communiquer ses idées pourraient faire penser à une lutte interne. Une conclusion hâtive qui relève pourtant de supputations selon toujours la ministre et qui pourrait être volontairement véhiculée voire mise à profit par certains détracteurs du régime dans l’unique but d’affaiblir le camp présidentiel. Aussi, ce membre du Gouvernement estime qu'il faille peut-être revoir la manière de formuler les idées par les personnalités concernées. « Peut-être faut-il plus de retenue et de précaution dans la manière de s'exprimer car vous êtes dans le camp des dirigeants », estime également l'ancienne chroniqueuse politique qui semble s’adresser à certaines figures qui ont été au centre des polémiques ces derniers jours.
Elle consent en effet à dire que certaines critiques issues de soutiens du pouvoir actuel sont parfois légitimes. Des critiques qui, selon la porte-parole du Gouvernement, devraient être formulées avec intelligence pour « ne pas avoir des conséquences pour le pouvoir que vous prétendez soutenir ». La confusion qui résulterait de certains commentaires pourrait notamment nuire à l’autorité du Président de la République et plomber la suite de son quinquennat. Le message est lancé !
La Rédaction
Une jeune femme de 18 ans et un homme de 23 ans furent arrêtés par les fins limiers de la brigade des stupéfiants de la Police à Anosy vers 6h du matin, jeudi dernier à Ambatofotsy. Motifs : trafic et usage d’héroïne. Ce service de police aurait été informé au préalable sur les agissements des concernés. Ses éléments dépêchés à l’endroit ont alors tendu un piège dans lequel les suspects sont tombés, c’est-à-dire surpris en plein trafic.
Et comme pièces à conviction, les deux suspects avaient encore quatre paquets de cette drogue particulièrement dangereuse que néfaste sur eux. De même, ils avaient également du matériel tel qu’une balance. Aussitôt, les Forces de l’ordre les ont embarqués au bureau de la Police pour enquête. Dans leurs aveux, les concernés de dire qu’ils se procurent le paquet à 2000 ariary pour le revendre ensuite à 2500 ariary. Et qu’ils font ce trafic depuis le mois de décembre 2021 avec la complicité du beau-frère de la jeune femme en cause. Cette dernière serait la démarcheuse d’héroïne dans la localité d’Ambatofotsy et qu’elle réussit à écouler 50 paquets presque quotidiennement.
Parallèlement à cela, les éléments du commissariat du 2e Arrondissement ont interpellé un jeune suspect de 17 ans dans les parages du stade de football à Ambohimiandra, hier matin. En cause, le suspect était surpris en pleine prise d’héroïne. Du coup, l’adolescent fut arrêté. Lorsque la Police l’avait emmené au commissariat pour l’auditionner, le jeune homme avait aussi une seringue sur lui. Comme ses deux homologues d’Ambatofotsy, l’adolescent aurait dû être déféré au Parquet d’Anosy, hier.
Franck R.
Enfin ! Le ciel de Madagasikara rouvre ! Le Conseil des ministres réuni ce mercredi 23 février décrète la réouverture du ciel malagasy à partir du 5 mars. Et cela, grâce à la baisse significative des chiffres des contaminés et des décès de la Covid sur tout le territoire national. Désormais, tous les trafics aériens, maritimes et terrestres pourront avoir lieu. L’espoir est de nouveau permis. En effet, un grand ouf de soulagement et d’espoir à tous les opérateurs !
Rappel des faits. Le 20 mars 2020, un jour de vendredi au soir, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina annonçait aux antennes nationales (radio et télévision publiques) que le virus, tant redouté, de la Covid-19 débarque au pays. Trois cas positifs importés ont été détectés à l’aéroport international d’Ivato. Immédiatement, la première mesure qui s’impose fut le confinement total. Ainsi, le Gouvernement malagasy ordonnait la fermeture sine die du ciel du pays à tout trafic aérien sans distinction.En dépit des appels de détresse des opérateurs évoluant dans le tourisme, le Gouvernement fut intraitable à toute tentative de réouverture des frontières. Il fallait attendre la « Rencontre avec les entrepreneurs francophones, belges et marocains » à l’Hippodrome Longchamp à Paris (France), au mois d’août 2021, à laquelle Madagasikara fut convié avec les honneurs pour que les choses commencent à bouger. En effet, acculées et dos au mur, les autorités du pays ont concédé à la réouverture du trafic aérien à partir du mois d’octobre 2021. Encore faut-il l’admettre qu’il s’agissait des vols limités impérativement au trafic vers et en provenance uniquement de Paris.
Devrait-on faire état, en marge de la situation critique causée par la fermeture du trafic aérien, de la problématique du cas de la Compagnie nationale Air Madagascar. L’ancien fleuron de l’économie nationale agonise ! Bien avant que la pandémie de la Covid-19 atterrisse au pays, Air Mad se trouve déjà en état végétatif et malgré les efforts entrepris, elle ne parvient pas à surmonter ses problèmes. La lenteur de la prise décision au niveau des autorités s’explique en partie par la crise apparemment irrésolue de la Compagnie.
L’économie nationale subit de plein fouet les impacts destructifs du confinement, en général, et de la fermeture des portes du pays en particulier. Aucune économie, quel que soit le choix appliqué, ne résiste ou ne subsiste point dans un système en vase clos.Le tourisme en est le premier secteur le plus durement touché. En 24 mois et plus d’inactivité sinon coincé, ce secteur hautement générateur de devises s’agenouille et même sur le point de rendre son âme. Pour tout dire à quel point la décision gouvernementale de rouvrir le ciel malagasy arrive à point nommé.
Les opérateurs s’apprêtent, ainsi, à démarrer en … trombe leurs activités. D’autant que la mise à flot de ce secteur à fortes potentialités exige un minimum de temps de préparation allant de trois mois à un an. Il faut bien rattraper les retards et les gaps encaissés. Les manques à gagner s’élèvent à des milliards d’ariary.
La réouverture totale des frontières intéresse toutes les activités économiques du pays. Il est grand temps que la machine tourne !
Ndrianaivo
Projet d'acquisition des équipements de la Fédération de Karaté-Do de Madagascar. Le Gouvernement du Japon, ayant répondu à l’appel de la Fédération de Karaté-do de Madagascar pour financer l’acquisition complète des équipements de karaté, a décidé d’octroyer le financement. Ceci entre dans le cadre du programme de coopération du Japon intitulé « Dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ».
La Fédération de Karaté-Do de Madagascar est l’organisation nationale du Karaté-Do dans la Grande île née en 2001 et depuis lors elle a toujours fait ses efforts pour la promotion de l’art martial japonais à travers divers championnat, concours, stage, répétition, etc.
L’instance nationale de karaté regroupe actuellement 7 400 pratiquants licenciés. Cependant, elle ne dispose pas assez de matériels et ne se permet pas de mettre en œuvre les esprits bien motivés chez les karatékas malagasy.
Les efforts fournis par le président de la Fédération de Karaté-Do de Madagascar (FKMD), Solofo Barijaona Andrianaivomanana, et son staff pour le développement du karaté ne passent pas inaperçus et se voient finalement récolter leurs fruits.
Le Gouvernement du Japon prendra en charge l’achat des équipements nécessaires pour l’activité de la Fédération de Karaté-Do de Madagascar en fournissant des tatamis, kimonos, matériels de karaté, scoreboards électriques,…
La signature du contrat de don d’une valeur de 29 769 euros, soit l’équivalent de 125 millions d’ariary, s’est déroulée à l’Hôtel Le Louvre entre M. Higuchi Yoshihiro, ambassadeur du Japon à Madagascar et Solofonirina Barijaona Andrianavomanana, président de la Fédération. Tout s’est déroulé en présence des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et du Comité olympique malagasy (COM).
Entre autres ces équipements, c’est le Gouvernement japonais qui prend en charge leur achat. D’après Yoshihiro Higuchi, ces matériels arriveront au pays en juin prochain.
E.F.
La barre symbolique des 100 dollars a été franchie pour le prix du baril de Brent depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie. Ainsi, les conséquences sur les prix du pétrole ne se sont pas fait attendre en s’établissant à 103,43 dollars, soit une hausse assez spectaculaire de 6,81 % par rapport à la veille. Une hausse vertigineuse dans la mesure où la Russie est le deuxième exportateur mondial de pétrole après l’Arabie Saoudite. L’offre russe de pétrole pourrait donc disparaître du jour au lendemain, dans un contexte où la production de pétrole est déjà insuffisante pour répondre à la demande mondiale.
Mais au-delà de la situation en Ukraine, les prix du pétrole sont en forte augmentation depuis le début de l’année 2022. L’offre reste toujours faible face à une demande mondiale plus forte que prévue en raison de la croissance économique. Les pays de l’OPEP vont avoir du mal à produire davantage pour compenser, sachant qu’ils peinent déjà à tenir leurs objectifs actuels de production. Cependant, il n’y a encore rien à craindre pour le moment et tout dépendra de la durée du conflit, selon les responsables au sein de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). Ces derniers rassurent que pour le moment, l’approvisionnement s’effectue habituellement et que les stocks sont suffisants pour assurer la consommation de carburant sur l’ensemble du territoire.
Regards tournés vers Téhéran
Selon certains analystes, le prix du pétrole devrait rester au-delà des 100 dollars le temps que des sources alternatives majeures soient disponibles. Les regards se tournent notamment vers Téhéran. Si un accord sur le nucléaire iranien venait à être conclu, l’Iran serait de nouveau en mesure d’exporter son or noir. Davantage de pétrole serait alors disponible sur les marchés, ce qui pourrait limiter la hausse des prix. Mais pour le cas de Madagascar, le prix reste inchangé depuis 2018 où l’Etat a conclut une « entente » avec les pétroliers. L’Etat annonce des prix, réduits de 100 ariary par litre pour le supercarburant, 150 ariary pour le gasoil et 500 ariary pour le pétrole, par rapport aux prix fixés depuis décembre 2018. Les statistiques de l’OMH remontant à 2009, affichant un prix à la pompe en ascension et en yoyo, presque tous les mois, et ce, toujours indiqués, dépendent de nombreux paramètres (valeur de l’ariary, prix du baril).
Les prix réels du carburant, prenant en compte toutes les charges logistiques et des coûts d’approvisionnement, ont par contre, toujours été estimés comme « trop élevés » pour les consommateurs malagasy. Les prix ne sont jamais stables. L’Etat gère ainsi les prix suivant une structure de référence fixée par voie règlementaire, avec le pouvoir d’achat des Malagasy en filigrane. Avant cette entente entre l’Etat et les pétroliers, les ajustements automatiques entrepris par l’Etat ont modifié les prix à chaque début du mois. Toujours est-il que la hausse ou la baisse des prix ne se profile pas à l’horizon.
Hary Rakoto