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Le virus Monkeypox, ou variole du singe, se rapproche de la Grande-île. Trois cas suspects de variole du singe ont été détectés à l’île Maurice. L’information a été confirmée par le ministre de la Santé local hier, selon la presse mauricienne. Il s’agit de trois personnes adultes dont une en provenance de France métropolitaine. Ces trois personnes sont placées en observation. Il faut attendre que les résultats d’analyse tombent et que les marques se développent pour le confirmer.

La Police nationale sort finalement de son silence suite à la vague de disparition de jeunes, notamment de filles, dans la Capitale. Une série de mesures de sécurisation récemment prises a été communiquée hier face à la situation alarmant plus d’un. Tous les services de Police seront désormais mobilisés et monteront sur le front.

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LA UNE DU 03 JUIN 2022

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La une du 02 juin 2022


Lutte contre les drogues. Les vêtements, chapeaux, accessoires avec le design « feuilles de drogue » sont interdits dans la province de Mahajanga. Selon la déclaration de l’adjoint commissaire de la Police économique, Andriamahazaka Landy, mardi dernier, ces accessoires influent les comportements des jeunes. Ils les incitent à prendre de la drogue. Une sensibilisation a été faite au niveau des commerçants  et les parents. Des sanctions seront infligées aux contrevenants.
 Une décision qui a engendré des discussions interminables au niveau de la communauté.En effet, les  avis divergent. Certains encouragent l’application de cette mesure sur le territoire national. Cependant, elle nécessite une mesure d’accompagnement. « L’interdiction devrait être généralisée. Non seulement, les habits portant ce design mais plusieurs autres comme les housses de téléphone, les  cartables, les sandales et même les colliers et boucles d’oreilles qui sont tous des produits importés. On devrait surveiller la sortie de ces marchandises à la douane », soutient Lalah, enseignant.
Par contre, beaucoup ne sont pas d’accord avec cette décision. C’est un habillement comme tant d’autres marques à travers le monde, mais aussi une culture, comme le jaune, vert, rouge. « On ne peut pas juger quelqu’un avec sa tenue. Tout simplement, il aime le design ou fait partie des amateurs du reggae. Il n’a pas d’autres idées derrières la tête », se plaint notre interlocuteur. Et de poursuivre : « Comme moi, avant même que je sache que c’est une feuille de drogue, j’aimais déjà ce design. J’ai plusieurs modèles sur  pulls, sandales, housse, mais je ne prends pas la drogue. Ce sont tous des articles importés. Cela n’a rien à voir avec le comportement des jeunes. D’ailleurs, la plupart d’entre eux ne savent même pas que ces  feuilles sont de la drogue ».
 Pour rappel, ces  derniers temps, les drogues se propagent dans le pays. Ce sont les jeunes, plus précisément les lycéens, qui sont les  principales cibles des dealers. 
 Anatra R.


Au cours de ces 5 dernières années, la prise de drogue par injection est en hausse chez les jeunes à Madagascar. Même si aucun chiffre officiel n'est disponible, une société de consommation d’héroïne, entre autres, s’est installée a indiqué le Dr Miarintsoa Andriamiarinarivo, une psychothérapeute et consultante en alcoologie, toxicomanie et relation d’aide en marge de la célébration de la Journée mondiale sans tabac avant-hier. Etant un médecin addictologue et non moins présidente du Centre de cure aro aina (CCAA) à Andravoahangy, elle annoncé que des adolescents de 13 ans se présentent à son cabinet pour se soigner après avoir pris de l’héroïne. Elle a même souligné que sur une vingtaine de consultations par semaine, 80% sont des jeunes dépendants de l’héroïne. Et d’une manière générale, leur âge est compris entre 16 et 21 ans.
En 2021, Lucia Bird, analyste et auteure principale du rapport intitulé « Marées changeantes : l'évolution du commerce illicite des drogues dans l'océan Indien occidental et leur évolution ces dernières années dans cette zone située entre l’Afrique et l’Asie » a déjà lancé une alerte comme quoi le nombre de consommateurs d’héroïne augmente dans la Grande île. « Nous devrions nous pencher sur le phénomène maintenant, avant que le marché de la drogue ne devienne trop important », avait-t-elle insisté. 
Une épidémie évitable
L’héroïne provoque au début un apaisement rapide et une sensation d'extase d’où l’intérêt des jeunes à s’en procurer. Mais quand la consommation devient répétitive, la dépendance s'installe, diminuant ainsi le plaisir intense des débuts. C’est à cet instant que le besoin devient de plus en plus grand tout en dégradant la santé. Heureusement, cette dépendance physique à l’héroïne est évitable et traitable. Auprès du Centre de cure aro aina, en plus d’une thérapie psychologique, des médicaments sont aussi prescrits. « Les usagers qui viennent nous consulter présentent parfois un état de manque. Ils se sentent malades après avoir cessé la consommation de cette drogue addictive. La consultation permet, par la suite, de détecter des maladies à traiter pour les sortir de l’inconfort. Il faut savoir que l’état de manque de ces jeunes consommateurs d’héroïne se caractérise par l’insomnie ou encore des douleurs jusqu’à présenter des fièvres », a indiqué la psychothérapeute.
KR.

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Remontada !


Les dirigeants au sommet de l’Etat se démènent sans relâche. Chef de l’Etat et chef de Gouvernement, les deux têtes de l’Exécutif, parcourent monts et vallées, à même au-delà du territoire national, afin de dénicher les voies et les moyens en vue du redressement … rapide du pays. La relance économique exige des issues, des « voies rapides », parce qu’il faut coûte que coûte rattraper le retard, combler les manques à gagner dus, d’une part, à la pandémie de  Covid-19 qui a durement sévi au cours des trois dernières années et la crise causée par la guerre en Ukraine qui plonge le monde, riches et pauvres, dans une situation chaotique, d’autre part.
Madagasikara, bien avant ces crises innommables, pataugeait dans la boue de la misère. Parmi les cinq pays les plus pauvres du monde, le pays supporte « très mal » les impacts de la pandémie et de la guerre en Ukraine. Le tissu économique se désagrège au fil du jour. Les unités de production commerciales, industrielles et artisanales se disloquent péniblement au point d’accroitre le nombre des sans-emploi. Les prix des denrées alimentaires nécessaires au besoin quotidien du peuple flambent. En tout cas, l’inflation provoquée et par la pandémie mondiale et à cause de cette terrible guerre frappe tous les marchés du monde. Le prix du brut (pétrole) sur le marché international grimpe indifféremment. Ce qui provoque inévitablement une hausse à la pompe. Nous en sommes-là justement. Et le peuple s’appauvrit encore plus !
Tout compte fait, il faudra des actions à effet rapide sinon spectaculaire ou inattendu pour renverser le plus vite la tendance. Une « remontada » de nature à sauver la Nation.
Larousse définit ce mot nouveau et tout récent « remontada » crée sur le terrain de football, en ces termes « Remontée de score inattendue permettant à l’équipe qui perd d’emporter la victoire dans un match de football alors qu’il y a un grand écart de points entre les deux équipes ».
Le Premier Ministre multiplie les rencontres. Un jour, Ntsay Christian, le locataire de Mahazoarivo, organise une séance de travail avec l’équipe de la Banque mondiale afin de déterminer les stratégies à mettre en œuvre. Un autre, il réunit les patrons de Compagnies pétrolières afin, évidemment, de trouver le consensus sur l’éventuelle augmentation des prix à la pompe. Un incontournable tournant qu’il faille discuter. Un sujet délicat, hautement sensible voire « inflammable » qu’il faut négocier avec une bonne dose de prudence. D’autres réunions vont s’enchainer. Le tout pour débloquer aussi vite que possible la situation nationale.
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, effectue une mission de travail et non de tourisme (svp) à Doubaï et ce pour des contacts de haut niveau dans la stratégie globale de relance … rapide et surtout efficace. Des séances de travail avec de grandes entreprises, multinationales, de la taille du Groupe Al Jaber ou de la Fédération Arabe pour l’économie numérique ont été au programme. La mission a porté déjà ses fruits. Les grands projets présidentiels genre « Tanamasoandro » ou la mise en place du système basé sur le numérique dont entre autres, le métier du digital et l’e-commerce verront concrètement le jour.
La remontada pour la relance rapide n’est pas de l’utopie !
Ndrianaivo


Dernière ligne droite pour les candidats au concours de textes. Depuis le début du mois de mai, le ministère de la Communication et de la Culture a annoncé l’ouverture d’un concours national de littérature, dans le cadre de la célébration du « Iray volan’ny teny malagasy » (Mois de la langue malagasy). Un événement qui se déroule durant ce mois de juin. Ainsi, le ministère sollicite tous les auteurs mais surtout les jeunes à participer à ce concours. Le ministère a prévu de clôturer la date de remise des textes le 24 mai dernier. Mais en raison de nombreuses demandes, l’organisateur a décidé de prolonger la date jusqu’à demain plus précisément ce vendredi. Rappelons que les candidats auront à leur disposition de nombreux choix pour démontrer leurs talents puisque le concours comprendra diverses catégories telles  les recueils de poésie (Amboaran-tononkalo), la fiction (tantara foronina), des contes (Angano), textes narratifs (lahatsoratra) ou encore un recueil de nouvelles (sombin-tantara). Les sujets qui seront abordés dans chaque écrit porteront sur les programmes du ministère de la Communication et de la Culture. Cela inclut d'éduquer chaque individu à être de bons citoyens. Le ministère prône également à unifier le peuple malgache à travers le programme « Iray ihany isika » pour que l’unité entre Malagasy règne. Et de marquer cette harmonie à travers le « Tagnamaro ».  Sans oublier d’encourager les jeunes à aimer le travail et l'effort.
Scintiller
L'objectif est évidemment  de promouvoir la langue malagasy dans l'écriture ainsi que d’éveiller l'esprit des citoyens  à l'importance de la langue maternelle. Un concours pour non seulement encourager et pousser la nouvelle génération à mieux utiliser la langue malagasy mais qui  vise également à mettre en lumière les talents des jeunes auteurs. En bref, faire rayonner la langue maternelle. Pour ceux désireux de prendre part au concours, Les formulaires d’inscription peuvent être téléchargés à partir de la page facebook officiel  « Ministeran’ny Serasera sy ny Kolontsaina » ou sur le site www.mcc-gov.mg. Par ailleurs, les textes pourront être envoyés par courrier électronique à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par message à la page facebook de la MCC ou simplement rapportés directement à la Bibliothèque nationale d'Anosy. Divers grands lots seront distribués aux lauréats dudit concours.
Sitraka Rakotobe


Les députés seront en séance plénière ce jour afin d’adopter leur nouvel ordre du jour pour les semaines à venir. Parmi les sujets attendus pour être inscrits au calendrier des membres de la Chambre basse figure notamment la proposition de loi déposée par la députée élue à Tsihombe, Masy Goulamaly, relative à l’interruption thérapeutique de la grossesse. Le texte devait être inscrit dans le précédent ordre du jour de Tsimbazaza mais a été retiré par son porteur pour attendre les observations du Gouvernement. Des observations que l’Exécutif a adopté mercredi dernier au cours du dernier Conseil du Gouvernement. Ces observations constituent en quelque sorte le feu vert aux débats à l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Sauf surprise, le texte devrait être inscrit à l’ordre du jour. Les travaux de commission au sein de la Chambre basse devraient débuter dans la foulée. Un autre dossier quant à lui semble avoir totalement été oublié. L’opinion attend toujours désespérément le procès des anciens barons des régimes précédents. La haute Cour de justice, dans le désarroi et l’impuissance, ne peut pas lever le petit doigt à cause d’un système qui favorise l’impunité. Le CSI déplore l’existence des blocages quelque part gênant le processus de mise en accusation des crimes économiques et financiers commis par des grosses têtes.
La mise en accusation traine
L’examen des dossiers de mise en accusation d’anciens ministres impliqués dans des affaires de corruption a littéralement été snobé par les députés depuis le début de l’actuelle session. De la décision des députés sur chacun des dossiers dépend en effet l’évolution de celles-ci. Au moins une dizaine de dossiers ont été transmis à l’Assemblée nationale où une commission spéciale de mise en accusation a été mise en place. Cependant, la procédure de mise en accusation a fait du surplace. Lors de la deuxième session ordinaire du Parlement l’an dernier, la commission d’enquête avait affirmé avoir fait sa part du travail. Il ne resterait plus que l’inscription de la présentation des rapports et des propositions de résolution de mise en accusation pour faire avancer les choses. Un palier que les députés rechignent visiblement à franchir, avançant à chaque fois de nouveaux prétextes pour repousser l’inéluctable. Et des petits malins se demandent déjà aujourd’hui quelles nouvelles excuses seront avancées pour ne pas faire avancer les choses.


La Rédaction


Croissance ralentie. Dans la dernière note de perspectives économiques de Madagascar présentée par la Banque mondiale, hier à Ivandry, l’institution explique que Madagascar doit plus que jamais entreprendre des réformes audacieuses pour accélérer la croissance et renforcer sa résilience. Une façon pour cette dernière de mettre en garde qu’en l’absence de réformes audacieuses, Madagascar aura du mal à se redresser correctement, surtout après avoir subi les impacts de la récente crise sanitaire qui prévaut jusqu’à présent. Selon les études effectuées par l’institution internationale, les conditions de vie restent difficiles pour la grande majorité de la population. Ainsi, plusieurs priorités sont mises en avant comme particulièrement urgentes dans cette note de perspectives économiques, notamment des réformes de la tarification du carburant et de l’électricité. En effet, depuis près de trois ans, le pouvoir maintient le prix à la pompe à coup de subventions. Actuellement, la différence entre le prix réel et le prix affiché par les stations-service est, cependant, de 600 ariary. Pour combler ce gap, l’État a dû décaisser 172 milliards d’ariary en faveur des pétroliers, durant l’exercice fiscal 2020 – 2021, par exemple. Un montant qui dépasse largement le seuil convenu. Un des points sur lesquels les bailleurs de fonds ont toujours été intransigeants. Les subventions pour maintenir inchangé le prix à la pompe pèsent lourd sur les caisses de l’État, pourtant. Afin d’éviter le choc d’une hausse soudaine et brutale du prix du carburant, il a été convenu avec les bailleurs que cette subvention ne dépasse pas les 100 milliards d’ariary. Pour rappel, l’État s’est toujours appliqué à tout mettre en œuvre pour éviter une nouvelle hausse. Dans la Grande île, chaque hausse du prix du carburant est suivie d’une réaction en chaîne et mène à une inflation quasi-généralisée. Entre-temps, le coût du baril de pétrole sur le marché international est passé de 70 dollars en juin 2019, à 110 dollars le mois d’avril 2022. Idah Pswarayi-Riddihough, directrice des opérations de la Banque mondiale pour les Comores, Madagascar, Maurice et Mozambique, lors de la présentation du rapport, insiste pourtant que « C'est une nécessité pour réduire la pauvreté dans les années à venir et d’éviter un retard croissant par rapport aux pays pairs ». Par ailleurs, toujours selon ce dernier rapport de la Banque mondiale, la crise en Ukraine devrait avoir un impact notable sur l’évolution économique à Madagascar, en raison du ralentissement de la demande des partenaires commerciaux et de la hausse des prix du pétrole qui devrait entraîner une détérioration de la balance commerciale et des pressions croissantes sur les finances publiques. Au-delà des facteurs conjoncturels, le déclin de l'investissement privé depuis le début de la crise constituerait un frein supplémentaire pour le potentiel de croissance. Dans ce contexte, la croissance devrait atteindre 4,2% en 2023 et 4,6% en 2024, les contraintes structurelles et une demande extérieure affaiblie faisant obstacle à une reprise plus rapide.  
Hary Rakoto
 

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Editorial

  • Première historique !
    Madagasikara présent dans la célèbre franchise des jeux vidéo de combat de Tekken. A en croire la publication d’Orange Actu, un personnage originaire de la Grande île, Miary Zo, figure dans les jeux de combat Tekken 8. La nouvelle combattante de nationalité malagasy annoncée pour la fin de l’année, devient de ce fait la première héroïne africaine à rejoindre le casting de la série emblématique produite par Bandai Namco.

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