Super User

Super User


Ces derniers mois, on constate que les agressions contre les personnes albinos surtout des mineurs, sont subitement en recrudescence à Madagascar. Les faits observés au cours de ces deux dernières semaines parlent d’eux-mêmes. La gravité de cette situation d’insécurité est telle que les parents des albinos sont totalement désemparés. En cause, ils n’ont même pas les moyens nécessaires d’assurer la protection de leurs progénitures, ou au moins, les mettre hors de portée des ravisseurs, vu que ces derniers peuvent faire à tout moment leur sale coup. Les albinos vivent ainsi dans la peur, au quotidien. Certains observateurs parlent de souffrances, voire de torture mentale, avec la crainte de devenir à son tour la cible de ces criminels. Les malheureux vivent constamment dans un sentiment d’insécurité totale.
Le dernier fait en date concerne le kidnapping d’une fillette, qui devrait être toutefois en sécurité car elle dormait dans le foyer parental dans une localité du Sud. Un quotidien de la place rapporte alors que les ravisseurs l’avaient empoignée et emmenée de force avec eux alors qu’elle se trouvait encore au lit. Toujours dans le Sud, un petit garçon a réussi à s’échapper des griffes de ses geôliers avec un œil qui pendait hors de son orbite. Les bandits qui l’ont kidnappé étaient déjà à deux doigts de lui arracher l’œil lorsque la victime a eu le réflexe de se débattre pour finalement s’enfuir. Son cas a profondément ému l’opinion après que les ravisseurs avaient enlevé les yeux à cette autre fillette de 12 ans, toujours dans le Sud. Malgré l’état dans lequel les assaillants ont laissé la victime, cette dernière a toutefois survécu à ses horribles plaies. La liste des exemples de ces atrocités envers les membres de la communauté des albinos de Madagascar n’est pas exhaustive.
 L’on rapporte que les attaques et les meurtres macabres impliquent des mutilations et des démembrements basés sur des croyances dangereusement fausses selon lesquelles ces parties du corps peuvent être utilisées dans des rituels pour apporter chance et protection. Là, on peut dire que ce sont surtout les fausses croyances populaires qui sont à l’origine du calvaire des albinos. Ces croyances erronées attribuent des pouvoirs magiques aux albinos. Pour élaborer les potions magiques permettant à leurs clients de connaître le succès professionnel, sentimental ou financier, les sorciers requièrent le sang, les parties intimes, les bras ou les jambes des albinos.
La crédulité de la population ne se limite pas à la préparation des potions magiques. Dans certaines localités, la croyance veut que manger les parties intimes d’un albinos apporte le pouvoir. Au Cameroun, certains pensent que le sang versé d’un albinos arrête un volcan entré en éruption.
Interpellation des Nations unies
Le phénomène a progressivement diminué d’intensité en Afrique, qui semble finalement réaliser ses erreurs du passé. Dans certains pays comme le Malawi, le Burundi, la Tanzanie ou le Mali où les attaques contre les albinos étaient impitoyables, avec un nombre record de victimes, il y a encore quelques années de cela. En cause, les autorités de certaines localités de ces pays africains aidées par les pouvoirs en place et la communauté internationale ont pris une disposition afin de mettre les albinos en lieu sûr. Car on assiste à la mobilisation de communautés religieuses locales, lesquelles ont décidé de créer des centres d’accueil pour les albinos. Il se trouve que, souvent, ces albinos souffrent de la discrimination et surtout l’exclusion dans ces pays. Pire, même leurs proches et autres parents inhumains les rejettent tout simplement. D’où alors la multiplication de ces centres d’accueil dans ces pays du continent noir.
Eu égard à la situation qui prévaut actuellement à Madagascar, la question s’impose donc à propos des albinos dans le pays. Est-ce qu’il existe au moins des mesures de protection des albinos malagasy prises par les différents responsables afin de faire face au danger ou d’un risque d’éventuelle explosion de crimes « racistes » et superstitieux contre eux ? Des associations commencent à y réfléchir mais une action commune avec l’Etat s’avère nécessaire pour que tout soit éradiqué rapidement. Certains proposent donc d’agir comme cette communauté religieuse du Sud-Est du pays qui a décidé de créer un site d’hébergement pour accueillir les enfants jumeaux. Comme les albinos, ces derniers font l’objet de préjugés discriminatoires et de rejet simplement.
Enfin, des experts des droits de l’homme des Nations unies ont exhorté aujourd’hui Madagascar à prendre des mesures immédiates pour protéger les personnes atteintes d’albinisme face à des informations qui font état d’attaques et de meurtres dans le pays.


C’est aujourd’hui que les Barea de Madagascar affrontent les Black stars de Ghana dans le cadre de  la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023. Sur place depuis la fin de la semaine dernière avant les joueurs, Nicolas Dupuis, coach des Barea, a été interviewée par les journalistes ghanéens. Les propos de Nicolas Dupuis n’ont pas été du goût de certains fans des Barea de Madagascar notamment concernant l’infime chance de ses protégés de sortir vainqueur de cette confrontation avec  leurs homologues du Ghana. « C’est un peu difficile pour nous de vaincre le Ghana pour multiples raisons. Entre autres le peu d’expérience internationale de certains éléments et l’absence d’au moins quatre cadres de la sélection malagasy » aurait expliqué Nicolas Dupuis aux confrères du pays d’Abedi Pelé. Des propos réalistes peu appréciés par des supporters  obnubilés qui ne pensent qu’à la victoire contre qui que ce soit et quelle que soit la situation.
La qualité et l’expérience  de l’équipe adverse comparées aux vécus de la sélection malagasy ne plaident pas du tout en la faveur de cette dernière. La préparation bâclée suite aux incompétences de l’équipe actuelle de la fédération malagasy, concentrée depuis des mois  à la guerre interne plutôt qu’au développement du football en plus de la mauvaise décision en faisant miroiter à la population footballistique locale à la qualification au 2e tour des éliminatoires au mondial 2022. Ajouter à ces «  fautes lourdes » l’incapacité de la fédération nationale à mobiliser les ressources financières pour organiser un regroupement en Europe avant de rallier le Ghana. Mis à part, ces dérives fédérales, « l’indisponibilité douteuse » de certains éléments, non blessés ou  feignaient de l’être. Des bruits de couloirs affirment que la non-convocation d’untel aurait incité d’autres à refuser la sélection. Si c’est avéré,  il s’agit ni plus ni moins que d’un pur chantage indigne d’un sportif de haut niveau.
C’est dans ce contexte malsain que la sélection malagasy va aborder ses deux premières journées des éliminatoires de la CAN 2023, au Ghana ce jour et à Mahamasina dimanche face à l’Angola. En dépit de tout, Nicolas Dupuis et les joueurs sélectionnés affirment leur volonté  d’arracher des bons résultats. Avec le cœur comme unique arme entre les mains pour défaire ses adversaires, du moins pour le moment, la sélection malagasy se dit prête  à vendre chèrement sa peau. Alefa Barea !
Rata


Chaotique, la préparation de la sélection malgache de football pour ses prochaines échéances l’aura été. Au moment d’affronter le Ghana à Accra et d’accueillir l’Angola à Antananarivo, dans le cadre des deux premiers jours des éliminatoires de la CAN 2023, les Barea ne se présentent en effet pas dans les conditions les plus optimales. Loin s’en faut. En cause, une préparation complètement ratée, pour nombreuses raisons.
Madagascar, qui avait atteint les quarts de finale pour la première phase finale de son histoire, n’a pas réussi à se qualifier lors de la dernière édition, qui a eu lieu au Cameroun, et s’est fait piteusement éliminé de la qualification pour la Coupe du monde 2022. Pour de nombreux observateurs, au sortir de la non-qualification à la CAN 2021, les Barea auraient dû se focaliser sur les qualifications pour la CAN suivante. La mission confiée à Eric Rabesandratana, éphémère sélectionneur, de qualifier les Barea pour le Mondial 2022, s’est avéré une mauvaise décision. La qualification pour la CAN 2023 et le rajeunissement de la sélection auraient dû être au cœur du projet. Car aujourd’hui, le constat est terrible. A quelques heures de la rencontre avec le Ghana, le sélectionneur Nicolas Dupuis se retrouve obligé de composer du neuf avec du vieux, pour reprendre le dicton. L’absence de plusieurs cadres est également à déplorer. Romain Métanire, Alex Ramalingom, Thomas Fontaine, Fabien Boyer, Marco Ilaimaharitra sont ‘‘out’’ pour ces deux matchs. A ces défections s’ajoutent celles de dernières minutes d’Abel Anicet et de Carolus, rendant la tâche du sélectionneur autrement plus compliquée.
La préparation a surtout été handicapée par la lutte intestine au sein de la Fédération malgache de football. Aucun match de préparation n’a été programmé lors des fenêtres FIFA. Il aura fallu une récente prise de décision de la FIFA, entérinant la désignation du premier vice-président en tant que patron de la FMF, pour que les choses bougent de nouveau dans le bon sens. En cavale ou en exil à l’étranger depuis plusieurs mois, suite à ses démêlés avec la Justice, le président de la Fédération malgache, Raoul Rabekoto, n’est pas exempt de tout reproche. Au lieu de déléguer à défaut de laisser la place, il a préféré tenir le football malgache en otage. Aujourd’hui, au moment d’affronter le Ghana à Accra et d’accueillir l’Angola à Antananarivo, le fait est que les Barea n’ont tout simplement pas eu de préparations. Un regroupement était prévu se dérouler en France depuis le 27 mai mais n’a pas pu avoir lieu faute d’argent au sein de la FMF. « Un problème qui aurait pu être résolu grâce à la prévente des billets pour le match de ce dimanche à Mahamasina », regrette Lova Rasamimanana. Espérons que ce manque de préparation soit contrebalancé par la motivation des joueurs sélectionnés, notamment les joueurs locaux, qui auront à cœur de montrer qu’ils sont prêts à porter haut le flambeau. Si les deux matchs de cette semaine ne sont pas décisifs, ils sont toutefois déterminants pour la suite du parcours des Barea dans ces qualifications. Des mauvais résultats compromettraient sérieusement le rêve d’un retour dans la grand-messe du football africain.
L.A.



Les trafics de faunes endémiques du pays font rage dans les différentes Régions du pays. Pour faire passer clandestinement leurs marchandises, les trafiquants utilisent tous les stratagèmes possibles.  Et c’était bien le cas dans la Région de SAVA, lundi dernier dans la localité de Manitialaka où l’affaire a provoqué la consternation et fait un scandale. Deux passeurs de 29 et de 30 ans y étaient arrêtés par la Police. Informée assez tôt sur cette situation, cette dernière a dépêché ses éléments sur place. Effectivement, ces derniers avaient surpris les deux suspects en pleine tentative de trafic de makis, ces petits singes en voie de disparition dans la Grande-île, et qui auraient été capturés d’une aire protégée locale. L’on a dénombré 46 animaux. Mais comble de la situation, 45 d’entre eux ont été déjà abattus mais surtout aussi dévidés, donc plus ou moins prêts à la consommation humaine. Seul le 46e animal est en vie, comme la photo nous le montre d’ailleurs.
D’après une information policière, les passeurs ont transporté clandestinement les makis morts dans un véhicule de transport en commun. Et ils ne s’attendaient guère à ce que les Forces de l’ordre puissent les identifier puis les arrêter. A preuve, ils s’étaient faits capturés à un barrage de contrôle routier de la Police à Manitialaka à Vohémar. Actuellement encore, les enquêteurs doivent poursuivre leurs recherches pour tenter de jeter la lumière sur cette affaire.
Sans doute, cette récente prise de la Police est l’une des plus importantes jamais enregistrées au cours de ces derniers mois, du moins en matière de lutte contre le phénomène de braconnage de nos faunes endémiques dans les Régions. Une petite investigation, que nous avons menée de notre côté, a permis de savoir que ces pauvres bêtes serviraient à satisfaire les palais des fins gourmets. Généralement, les clientèles des établissements hôteliers tenus par des Asiatiques, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, sont très friands de la chair de ces petits animaux sauvages. Cela suppose les activités de réseaux, qui disposent leurs antennes aussi bien à l’intérieur même du pays qu’à l’extérieur. A quelques nuances, c’est un peu comme avec la ruée des trafiquants dans le Sud où ils ciblent particulièrement et cette fois-ci les tortues endémiques de cette Région méridionale du pays. Et malgré l’intensification sinon le renforcement des sanctions qui attendent les personnes trempées dans les trafics, certains parviennent toujours à déjouer les pièges tendus par les enquêteurs.
Franck R.



 


La concrétisation du projet « Tanamasoandro », une des promesses présidentielles, avance à grands pas. Un projet qui vise à résoudre le problème de surpopulation à Antananarivo. La création de cette nouvelle ville sera confiée au Groupe Al Jaber et ses partenaires. Un groupe qui détient le statut de numéro un mondial dans la construction de nouvelles villes.  Créé en 1971, il est le fondateur de la ville de Dubaï et compte à son actif plus de 1000 projets à travers le monde. La signature du « Memorandum of understanding » dans ce sens a eu lieu hier à Abu Dhabi, en présence du Président Andry Rajoelina et du président du Groupe Al Jaber, Obaid Khaleefa Jaber Al Murri. Le Chef de l’Etat est en visite officielle aux Emirats Arabes unis depuis samedi.
 Le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation Edgard Razafindravahy a paraphé cet accord d’entente, pour la partie malagasy tandis que le vice-président et non moins Directeur du Groupe Al Jaber, Mohammed Obeid Al Jaber, a représenté l’autre partie. Après cette nouvelle étape, force est de constater que la mise en œuvre du projet ne va pas tarder. La nouvelle ville malagasy pourrait ainsi être à l’image de Dubaï et autres grandes villes du monde.
Connectivité et modernité
« Tanamasoandro », sera une nouvelle ville qui alliera connectivité et modernité. Dans cette optique, les responsables de la société Korea Telecom, une des filiales du Groupe Al Jaber, se chargera de ce volet technologique. Le groupe Al Jaber entend prendre en compte les réalités malagasy dans la concrétisation du projet et avec un respect des normes environnementales. Ceci pour une « réelle contribution au développement économique du pays », selon le responsable dudit Groupe.
Ce dernier s’est aussi engagé à impliquer les communautés et les ressources locales. Le projet aura comme principale retombée la création de plusieurs milliers d’emplois pour les Malagasy. A en croire les responsables du groupe, la majorité des gens qui vont travailler sur le site sera des locaux et les jeunes ne seront pas en reste. Seuls 3 à 5 w des mains-d’œuvre seront recrutés à l’étranger. La mise en place d'un bureau de pilotage du projet Tanamasoandro, dirigé par le Groupe One World Impact Capital qui travaillera avec Al Jaber, est en vue pour faciliter l’exécution des travaux. La délégation présidentielle poursuivra sa visite en assistant au coup d’envoi de la conférence et des Expositions sur les technologies de l’économie numérique à Dubaï.
S.R.


La consommation des feuilles de la plante du tabac ou « Nicotina tabacum » et l’exposition à la fumée présentent un risque mortel. Selon l'Office national de lutte anti-tabac (OFNALAT), ces produits fabriqués, entièrement ou partiellement à partir de tabac en feuilles comme matière première, et destinés à être fumés, sucés, chiqués ou prisés, tuent 8.300 personnes par an à Madagascar. Certes, ces victimes peuvent être des fumeurs occasionnels ou encore des fumeurs quotidiens, mais ce chiffre inclut également les non-fumeurs involontairement exposés à la fumée. Malheureusement, dans le contexte de la Covid-19, les consommateurs de tabac ont un risque accru de complications par rapport à ceux qui n’en consomment pas, alerte l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Pour J.R, un homme d’une cinquantaine d’années, il a choisi d’arrêter de fumer après avoir contracté diverses maladies et failli perdre la vie. « Je toussais beaucoup pendant des années. J’ai maigri de jour en jour et je suis devenu vulnérable. Mais le pire a été d’attraper la tuberculose. Je n’ai plus réussi à regagner mon poids normal et un état de santé stable (…) Parfois, il m’arrive de fumer en cachette. Mais finalement, en pensant à mon état de santé, je rebrousse chemin », nous a-t-il confié.
En ce qui concerne le taux de prévalence, le pays est à 38,7 % chez les hommes et 14,8 % chez les femmes. Mais ce qui demeure une menace s’oriente surtout vers les adolescents. Les données partagées par l’OFNALAT ont indiqué que 11,3 % des jeunes dont l’âge est compris entre 13 et 15 ans prennent actuellement du tabac.  H.R, un père de trois garçons, dépense quotidiennement 1.000 ariary pour des cigarettes. « Si avant, je dépensais 5.000 ariary par jours, avec la cherté de la vie et la hausse de prix, ma consommation a été réduite à 5 tiges, ce qui équivaut à 1.000 ariary. Il m’est encore et toujours impossible de s’en priver », a-t-il témoigné.
Notons que le tabagisme est la deuxième cause de décès. Une donnée publiée en France en mars dernier a même fait état de plus de 6 millions de morts signalés par an, dont plus de 600.000 individus sont des non-fumeurs.
Dispositions
Pour y remédier également, l’on se souvient qu’en octobre 2014, l'Agence nationale de lutte contre le tabagisme à Madagascar a mis en application une la loi interdisant de fumer dans les espaces publics dont les transports en commun, bureaux, voies publiques. Et suivant l’arrêté n° 4048/98 du 25 mai 1998 fixant les dispositions pratiques de marquage de toutes les unités de conditionnement des produits du tabac, il existe aussi des prescriptions alarmantes sur les emballages. En effet, toutes les unités de conditionnement des produits du tabac de fabrication locale et étrangère, destinés à la consommation sur le territoire de la République de Madagascar, doivent obligatoirement mentionner des avertissements. Particulièrement pour les cigarettes, sur une face principale latérale de chaque paquet, les écrits « dangereux pour ma santé et celle des autres » y sont indiqués. Et pour les autres produits du tabac, ces mêmes mentions doivent être portées sur les surfaces les plus visibles. En plus de ces dispositions, toutes les formes de publicité en faveur du tabac et de promotion de ce produit, ainsi que le parrainage restent toujours interdits. La vente des produits du tabac aux et par des mineurs de moins de 18 ans n’est pas aussi autorisée. Des sanctions administratives et pénales s’appliquent en cas d’infraction.  On peut citer par exemple la confiscation et la destruction de tous les produits du tabac, sans oublier la fermeture de l’établissement concerné.
Et actuellement, l’OMS à Madagascar et le ministère de la Santé publique et notamment l’Office national de lutte anti-tabac, continuent de travailler ensemble dans la coordination de la lutte au niveau national. Il s’agit de l’élaboration du Plan d’action national pour la lutte anti-tabac. D’autres interventions portent aussi sur la mise en place des espaces sans tabac, la sensibilisation des autorités à différents niveaux et des communautés, de même que le renforcement du cadre juridique dans le cadre de la lutte contre le tabagisme.
K.R.

%PM, %26 %897 %2022 %20:%Mai

La une du 27 mai 2022

%PM, %26 %896 %2022 %20:%Mai

Agenda du week-end

VENDREDI 27 MAI
Iraimbilanja
Après avoir réussi un grand spectacle sur le terrain de l’ESCA Antanimena, ce soir, Raimbl sera de retour en mode cabaret. Niry et sa bande mettront leurs pieds sur l’estrade du Piment Café à partir de 21 heures. Un rendez-vous qui promet ainsi des retrouvailles exceptionnelles pour célébrer des années de musique électrisante. Une bonne occasion pour encore revivre en live les tubes à base de rock et slow qui ont marqué l'épopée d'Iraimbilanja durant de longues années. Citons, entre autres, « Mosoara», « Tanin-dolo », « Alitara », « Tsindry mandry »...
Vilon’Androy
Ce soir, le groupe originaire du Grand Sud de la Grande île Vilon’Androy promet un show électrisant, pour les amateurs de la bonne musique du terroir. En effet, Vilon’Androy a mis en valeur les sonorités du Sud malagasy et les rites ancestraux depuis déjà plusieurs années. A travers ses compositions, le groupe oscille entre les rythmes effrénés du Banaiky et du Beko, le chant a cappella traditionnel, avec une dose de modernité pour animer les scènes et satisfaire son public. Et ce qui fait la particularité de ce groupe c’est que Vilon’Androy n’utilise que des instruments locaux tels que le lokanga et le sirosiro pour accompagner ses chansons. Pour ceux qui n’ont jamais vu le groupe en œuvre, il sera au Jao’s Pub Ambohipo ce soir à partir de 21 heures.
Khaleba
La super star de Morondava est de retour avec de bonnes et nouvelles compositions dans ses bagages. Lentement mais sûrement, Khaleba l'ex-batteur de Dadah de Fort-Dauphin, affiche un parcours en nette progression. Fortement inspiré du rythme tropical, à la tête de sa dynamique équipe, l’artiste au style varié (slow, blues, tsapiky, kilalaky, mangaliba...) est capable d'assurer une ambiance survoltée que le public gardera longtemps dans sa mémoire. Ce soir, il vibrera la scène du Glacier Analakely le temps d’un cabaret. Rendez-vous à 20 heures.
SAMEDI 28 MAI
Oladad 
Il fait partie de ces groupes qui sortent des sentiers battus de la variété classique pour mettre en valeur la musique du terroir. Oladad ne renie pas ses racines fianaroises tout en étant parfaitement en harmonie avec son époque. Depuis son « Afindrafindrao » remis au goût du jour, le groupe a conquis un public jeune, mais il ne déplaît pas non plus aux gens plus âgés. Demain soir, le groupe allumera la scène du Cemess Antanimora  à partir de 19 heures.
Mahaleo
Les décennies passent, les cinq autres membres du groupe ne sont plus, mais ils ne veulent pourtant pas lâcher la scène. Quelques fans ont déjà pensé qu'ils ne reverraient plus jamais le groupe se reproduire sur une grande scène après Antsahamanitra. C’est officiel, le coup d’envoi pour la célébration du demi-siècle d’existence du groupe se tiendra demain au parking du Canal Olympia d’Andohatapenaka  à partir de 15 heures et demie. Un événement organisé par Vakoka Agency. Cerise sur le gâteau, les fils du groupe, citons : Andrianaivo Tahina (fils de Charles), Maharo( fils de Dama), Popol ( fils de Bekoto), Rado ( fils de Fafah) et Benaivo  partageront la scène avec les deux derniers membres du groupe encore en vie, Dama et Bekoto. Sans oublier le musicien Nary qui sera également de la partie. Une preuve que  Mahaleo n’a pas encore fini d’étonner. Il est même très loin de dire son dernier mot ! Direction au Canal Olympia Andohatapenaka pour du « Revy Mahaleo ».
H.H for Life
Un grand concert de hip hop caritatif pour Boom.  Le rappeur et pilote de rallye, Mamy Nirina Patrick alias Boom, connu sur le morceau « Bombardeo » qui a fait la joie des vrais fans du rap dans les années 2000, est atteint de la maladie de l’insuffisance rénale. A cet effet, pour soutenir Boom, quelques grands noms de la scène hip hop ont décidé d’effectuer un grand concert pour une perfusion financière à son honneur. Le rendez-vous est donné demain au théâtre de verdure Analamaitso d’Analamahitsy à partir de 15h. Ses vieux amis rimeront pour lui. On retrouvera, entre autres, les infatigables Da Hopp, Tonguenat, la rappeuse Bambs, Tovolah & MBL du groupe Karnaz, Big Jim Da, Kodobla & Odar, Psykopasy & X Crew, Takodah sy Ngah B, TST Baz le crew de Boom, Mistaboska, Doublenn et Buddha El Taga. Par ailleurs, les trois Dj Diojay, H.Man et Yatang s’occuperont du côté instrumental du haut de leurs platines. Sans oublier les invités en Emcee Tolo Shakespear et Kwincy Kinga.  Les bénéfices et les dons de cet événement seront intégralement versés pour les soins de Boom.

DIMANCHE 29 MAI
Njakatiana
Le crooner est de retour pour célébrer ses 30 années de scène. Profitez-en durant cette célébration de Fête des mères et ses trois décennies de scène. Le chanteur invite son public à passer un agréable moment avec lui au Palais des sports Mahamasina ce dimanche à 15 heures. Eh oui, en matière d'animation, ce chanteur qualifié polyvalent (variétés, jazz, interprétations, kalon'ny fahiny, évangélique...) mais aussi réputé pour son statut d'un multi- instrumentiste (guitare, saxophone, clavier...) poursuit son envol. Doté d'un répertoire varié, Njakatiana est capable de divertir son public à travers une magnifique improvisation scénique.
Poopy
La chanteuse sera dans les entourages d’Alasora pour ce week-end. Pour célébrer la Fête des mères, Poopy invite toutes les mamans et ses fans à venir à l’espace Ankouna By Pass ce dimanche à 14h30. Poopy et ses musiciens sont prêts à donner satisfaction à leurs fans. Un grand spectacle qui s’annonce déjà festif puisqu’avec Poopy à l’animation, le public ne peut s’attendre qu’à un moment jovial et nostalgique. De plus, Poopy est une chanteuse qui n’est plus à présenter. Avec, une carrière impressionnante ponctuée par de nombreux succès que le public aime fredonner jusqu’à ce jour encore. Les chansons dédiées aux mères de famille, à savoir « Ho an’i neny », sans oublier les tubes « Tahak’izay », « Ny marina », « Raha nofy », « Tolory tanana » ou « Ody fitia » des morceaux nationaux très connus, vont retentir à Ankouna By Pass.
Si.R



Nouveau déplacement à l’étranger. Le Président Andry Rajoelina s’est envolé à Dubaï, dans les Emirats pour participer à l’ouverture du forum « Seamless » qui se tiendra au World Trade Center à partir du 31 mai jusqu’au 1er juin prochain. D’après une publication sur les réseaux sociaux, le Chef de l’Etat a déjà atterri dans cette ville des Emirats Arabes Unies hier – même. D’après la même publication, le Président parle de « quelques jours d’échanges sur la transformation numérique, l’agriculture, la nouvelle ville, les infrastructures routières ». Ce grand évènement mondial comportera une exposition avec comme participants les acteurs et les géants de la technologie numérique. Selon lui, d’autres sujets liés au développement de Madagascar y seront aussi abordés. D’autres rencontres d’affaires avec d’autres partenaires économiques ne sont pas à exclure dans le cadre de ce voyage présidentiel.
La veille de son départ, avant – hier, le Président Andry Rajoelina avait reçu le Pape Syedna Mifaddal Saifuddin de la communauté Bohra à Madagascar, au Palais d’Etat d’Iavoloha. Ce « Saint- Père » de la religion Dawoodi Bohra effectue un séjour spirituel qui durera plusieurs jours et inclut des déplacements dans quelques Régions de la Grande île. Cette rencontre est une manière pour le Chef de l’Etat de faire preuve d’ouverture et de montrer la fraternité entre les Malagasy sans distinction de religion.
S.R.

%PM, %26 %895 %2022 %20:%Mai

Plaider coupable !

Dans les annales de l’histoire de la République, aucun dirigeant du pays chassé du pouvoir n’a osé plaider coupable ! Démis de ses fonctions, par la manière forte, pour des raisons évidentes, bourdes et déboires répétés, après avoir tapi quelque part, à l’extérieur, il revient au pays comme si de rien n’était. Renversés par un peuple en furie, certains anciens dirigeants osent encore se prévaloir l’étoffe de la virginité politique.  Et personne ne songe pas plaider coupable devant le peuple ! Ne serait-ce que présenter des excuses ! Une humilité qui peut réparer des torts ! « Heloka ibaboana mody rariny ! » Et le drame, parmi ces « tsars » déchus, il y en a qui a réussi à reprendre son fauteuil doré. Malheureusement pour lui, le peuple l’a chassé pour la deuxième fois et il s’enfuit de nouveau à l’extérieur ! Et un certain temps après, il regagne le pays toujours comme si de rien n’était ! Au contraire, il se sent victime d’une quelconque injustice. En tout cas, l’Etat lui a réservé une résidence digne d’un ancien Chef d’Etat après ayant « rendu » de bons et loyaux services à la Nation ! Et personne, du moins les anciens dirigeants, n’est responsable de la dégradation du pays. Personne n’a pas le courage moral ni l’honnêteté intellectuelle de … plaider coupable. D’un statut d’une Nation en développement, le vrai, des années 60-70, la Grande île rétrograde au rang des pays les plus pauvres, parmi les cinq cloués et gisant au plus bas de l’échelle, en 50 ans.
D’autres, d’un niveau plus inférieur par rapport au numéro un de l’Etat, ont occupé tout de même des postes d’envergure nationale même internationale genre chef de Gouvernement ou directeurs généraux de grandes institutions, des grosses têtes, qui, après avoir été reconnues coupables de fautes graves sinon lourdes, réussirent à s’emparer de la clé des champs et disparaissent dans la nature. Invisibles de l’écran du radar de l’Etat. Ils ne se soucient guère de rien et coulent des jours heureux sous d’autres cieux. Des gros bonnets qui ne comptent jamais … plaider coupables !
Mais le cas de cet ancien Chef d’Etat qui frise l’insolence irrite le bon sens et prend le peuple du Bon Dieu pour des canards sauvages. Une insulte à la dignité des 25 millions de Malagasy ! Une méprise à la conscience nationale ! A l’approche du scrutin présidentiel de 2023, Ravalomanana Marc car il s’agit de lui se moque des corrections populaires, il s’aligne déjà sur le starting-block. Ces derniers temps, l’ancien se délecte à faire des « visites-éclairs » dans des localités qu’il juge favorables à son « come- back ». Des visites inopinées qui le soustraient aux procédures d’autorisation auprès des autorités locales. En vrai, Ravalo passe outre d’une autorisation officielle pour tenir une réunion publique. Il ne fait qu’à sa tête tout juste pour provoquer.
On aurait aimé le voir faire profil bas et plaider coupable et accorder à l’opinion le temps de « digérer » les exactions commises au pays. L’autre ancien, après sa débâcle en 2018, sévèrement sanctionné par le verdict des urnes, un minable score de 8,7 %, préfère faire le … mort. Au moins une conduite qui n’attise pas l’animosité !
Ndrianaivo

Fil infos

  • Affaire Boeing 777 - La responsabilité de la famille présidentielle écartée 
  • Affaire des Boeing 777 - Des agents du FBI sur le sol malgache
  • Effet du changement climatique - La jeunesse malagasy présente la réalité
  • 45ème sommet de la SADC  - Une dizaine de Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus au pays
  • Fausses informations - Une mère crie stop !
  • Liberté de la presse - Les propos condescendants du Général Ravalomanana condamnés  
  • Sécurisation foncière - L'Etat mène une offensive numérique
  • Actu-brèves
  • Affaire des Boeing 777 - Deux suspects clés interpellés par la Brigade criminelle
  • Affaire des Boeings 777 - Madagascar sollicite Interpol et le FBI

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Première historique !
    Madagasikara présent dans la célèbre franchise des jeux vidéo de combat de Tekken. A en croire la publication d’Orange Actu, un personnage originaire de la Grande île, Miary Zo, figure dans les jeux de combat Tekken 8. La nouvelle combattante de nationalité malagasy annoncée pour la fin de l’année, devient de ce fait la première héroïne africaine à rejoindre le casting de la série emblématique produite par Bandai Namco.

A bout portant

AutoDiff