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Deux jours d’échanges, de partages d’expériences et d’opportunités de réseautage. Les jeunes entrepreneurs ont été à l’honneur lors de l’évènement baptisé « Youthconnekt » « Tanora mandrafitra ny hoavy », clôturé samedi dernier au ministère des Affaires étrangères à Anosy. Cet évènement a pu rassembler des centaines de jeunes actifs dans l’entrepreneuriat, issus des 23 Régions de l’île. Tsiky Rakotoniaina, jeune entrepreneure d’Antananarivo, fait partie de ceux qui ont pu exposer leurs produits au Novotel Ivandry, vendredi dernier.

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LA UNE DU 25 NOVEMBRE 2021

Le petit Diary (6 ans) aurait été enlevé à son domicile sis à Ankaraobato Tanjombato, en début d’après-midi, mercredi dernier. Depuis, on n’a plus entendu parler de la victime, du moins à ce que le Collectif des français d’origine indienne (CFOIM) nous a indiqué, hier. Cependant, il s’agit bel et bien d’un kidnapping même si les informations concernant le sujet ont été distillées au compte-gouttes. « Il existe une certitude : un enlèvement. A preuve, les ravisseurs ont demandé une rançon aux parents de l’enfant. Toutefois, aucun autre complètement d’information s’y rapportant ne nous est pas encore parvenu », explique le CFOIM.

Les fortes pluies qui s'abattent dans la Capitale depuis quelques jours ont créé une panique pour bon nombre de gens. En effet, dès la première pluie, plusieurs quartiers se trouvent déjà sous l'eau. En plus, les canaux d'évacuation d'eau et les dalles sont obstrués par des ordures. En conséquence, la montée des eaux est incontournable dans plusieurs endroits de la Capitale, notamment à 67 Ha, Andrefan'Ambohijanahary, Mahamasina et Anosy, Antohomadinika, Anosipatrana, Ambodin'Isotry. Dans la matinée d'hier, des tas d'ordures ont envahi les rues, surtout dans les bas-quartiers. A cause des fortes précipitations, les déchets ménagers dans les hautes villes sont emportés par l'eau, pour se terminer dans les quartiers bas. 

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Come back tant redouté !

La bête noire est là de retour. Comme il fallait s'y attendre, la 3 ème vague de la Covid-19, pas forcément du variant Delta, frappe à nos portes et entre sans avoir été conviée. Elle contamine déjà certaines localités du pays. Tout commençait à Ivato lors du premier débarquement du premier vol en provenance de l'Europe ce 6 novembre. Deux cas importés ont été constatés après les tests et contrôles d'usage parmi les passagers.

Ce retour pour la troisième vague de la Covid-19 relance le débat sur la pertinence ou non de la réouverture des frontières. Nous étions tous témoins de la forte la résistance des détenteurs du pouvoir, au sommet de l'Etat, concernant l'éventuelle réouverture de notre ciel au trafic international. On garde encore vive dans les mémoires la virulence de la toile quand Iavoloha accorda une dérogation spéciale d'entrée sur le territoire de trois vols conduisant des passagers nationaux bloqués quelque part en provenance de l'Europe notamment de la France le 18, 19 et 20 mars 2020. Ce fut la triste nouvelle où trois cas importés ont été dénichés et ce fut le point de départ de la pandémie dans la Grande île et évidemment le début du confinement total sur tout le territoire national intercalé des confinements partiels et quelques mois de libre circulation entre 2020 et 2021.

En dépit des appels de détresse des opérateurs actifs dans le secteur du Tourisme et malgré certaines pressions d'origine externe en vue de la réouverture des frontières, le Chef de l'Etat malagasy persista et fit la sourde oreille. Apparemment, il ne voulait rien entendre. Il écartait toute éventualité de réouverture de nos portes. La principale raison réside sur la protection, coûte que coûte, de la population devant la menace d'une troisième vague. Un choix que certains ne partagent pas forcément.

Présent à la tête d'une délégation à Longchamp (Paris) au mois d'août dernier, le Président Rajoelina, l'invité d'honneur, ne pouvait pas éluder une question posée face-à-face « à quand la réouverture des frontières malagasy ? » Finalement,  le numéro un du pays concède à répondre par une option positive. En jugeant la situation favorable, Rajoelina Andry envisage la réouverture pour le mois d'octobre-novembre mais à la condition que le paramètre sanitaire le permette. Ce fut chose faite, le 24 octobre, les vols intérieurs et régionaux reprennent et les vols internationaux à partir du 6 novembre et réservés uniquement aux passagers en provenance de l'Europe (France).

La décision gouvernementale n'occulte pas la crainte d'une troisième vague. L'Europe qui est l'espace privilégié par le circuit vers le pays se trouve en ce moment précis dans l'œil du cyclone. En fait, le continent redevient l'épicentre de la pandémie. Cette semaine, le nombre devait franchir la barre de 700.000 décès. 

Ce qui devrait arriver arriva. Dès les premiers tests des premiers passagers (6 novembre), on a pu répertorier deux cas positifs. De Morondava, ville littorale ouest, la Covid-19 investit l'intérieur du pays.  Et au jour d'aujourd'hui, plusieurs localités dont Antananarivo enregistrent des cas positifs. 

Tant redoutée, Corona revient. Mais, les autorités publiques écartent tout affolement. Le recours au confinement n'est pas encore inscrit au programme. Les consignes sanitaires se durcissent et la mobilisation générale pour la  vaccination à grande échelle s'active. 

Ndrianaivo

Crainte des spéculations. 

« En chemin pour me rendre chez mon quincaillier habituel, mes voisins m'ont interpelé en m'informant que le ciment à prix raisonnable importé par les autorités est à présent disponible dans le quartier. Etant donné que je suis en train de finir les travaux de rénovation d'une partie de ma maison, j'ai sauté sur l'occasion et me suis rendu chez un autre quincaillier qui fournissait le fameux ciment "Lucky" à bas prix », explique un père de famille habitant dans le quartier d'Ampefiloha.

Gouffre financier. Les états financiers du Projet d'amélioration de la gestion des opérations du secteur de l'électricité (PAGOSE), au titre des années d'exercice 2018 et 2019, provoquent des émules après que la Banque mondiale ait demandé à la compagnie nationale de l'eau et de l'électricité (JIRAMA) de mener un audit de son système de gestion pour déterminer les montants des anomalies constatées durant ces deux années d'exercice. 

L’art oratoire à l’honneur. Le « Slam national », cette formule qui attire chaque année de plus en plus de poètes slameurs, est une vitrine consacrée aux jeunes talents de la Grande île. Le top départ a été donné et la 12ème édition de cet évènement est donc officiellement lancée depuis jeudi dernier et ne se clôturera que le 4 décembre prochain. Pour cette année, ce sera 20 poètes nationaux issus de 10 villes de Madagascar, à savoir Ambositra, Antananarivo, Antsirabe, Antsiranana, Fianarantsoa, Mahajanga, Sambava, Toamasina, Toliara, Tôlagnaro  qui seront en compétition, par équipe et en individuel.

Après les enfants en fin de semaine dernière, le Président de la République a discuté avec les jeunes à Alarobia, hier. Et ce, à l'occasion d'un « talk » inséré dans le cadre de la Journée d'échange des jeunes et des entrepreneurs à Madagascar qui s'est déroulé à Alarobia. Cette journée s'inscrit dans l'adhésion de Madagascar à l'initiative régionale Youthconnekt Afrique, soutenue par Fihariana, programme national d'entrepreneuriat, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Programme des Nations unies pour le Développement (PNUD), Catholic Relief Service. 

Arrêté, en liberté ? Confusion totale (ou volontaire) autour du cas Raoul Arizaka Rabekoto.  Alors que la nouvelle sur l'arrestation du président de la Fédération malagasy de Football (FMF), vendredi dernier au Bénin, s'est répandue comme une traînée de poudre avant - hier, les informations officielles autour de ladite arrestation restent très floues jusqu'à présent.

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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