Gangrenées. Comme presque tous les secteurs, celui des ressources naturelles est gangrené par la corruption à Madagascar. Trafics en tous genres et corruption sont en tête de liste en ce qui concerne l’exploitation des ressources naturelles de la Grande île dans quelques domaines que ce soit. Depuis les ressources minières jusqu’aux ressources halieutiques en passant par les forêts et les aires protégées. « Le fait est que l’impunité des personnes impliquées dans ces trafics illicites est plus qu’aberrante. Et si par miracle ces personnes impliquées sont sanctionnées judiciairement, il s’agit presque toujours des sanctions pénales d’ordre minime », déplore Ndranto Razakarimanana, président du Conseil d’administration de l’Alliance Voary Gasy (AVG), hier à Ambohibao à l’occasion du renouvellement de la convention entre l’AVG et le Bureau Indépendant Anti-corruption (BIANCO). Le bureau ambitionne ainsi de renforcer la coalition contre la corruption dans l’objectif de mobiliser et de responsabiliser les citoyens dans la lutte contre la corruption, d’une part, et pour engager davantage les acteurs et les secteurs concernés contre la corruption d’autre part, en vue de promouvoir la culture d’intégrité et d’honnêteté. « La mise à jour et la promotion de l’engagement effectif et solennel des ministères concernés par les actions coordonnées et efficaces, l’investigation sur des faits de corruption, rapportés par les informateurs de l’AVG et la mise en œuvre des actions de plaidoyer et la promotion de dispositifs visant à impliquer des autorités administratives et politiques dans la lutte contre la corruption et les trafics illicites des ressources naturelles se feront à travers un plan d’action élaboré en annexe de la convention dont la formation sur l’anti-corruption dispensée par le BIANCO aux membres de l’AVG et de ses informateurs locaux », rajoute Andrianirina Laza Eric Donat, directeur général du BIANCO. Par ailleurs, l’Etat, à travers les déclarations des dirigeants et les directives de politiques publiques, a fait du renforcement de la lutte contre la corruption une priorité majeure. A ce titre, une nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC 2015-2025) a été adoptée il y a quelques années. Cette Stratégie a comme vision à l’horizon 2025 « Madagascar, un Etat de droit où le développement économique, social et environnemental est libéré de la corruption ». Cette stratégie fait de la lutte contre le trafic illicite des ressources naturelles l’une de ses priorités. Elle préconise le renforcement de la coopération inter-organes au niveau national et la coopération internationale, la réduction des risques et opportunités de corruption.
Hary Rakoto
La grossesse précoce concerne une fille sur trois, âgée de 18 ans, à Madagascar. Cette situation nuit non seulement à leur épanouissement mais aussi à leur éducation, puisqu’elles doivent arrêter leurs études. Pour y faire face, le programme « Let us learn » soutenu par l’UNICEF avec ses partenaires vise entre autres la réinsertion scolaire des collégiennes-mères, parmi les cibles du « cours de remise à niveau ». D’autres activités y afférentes sont également mises en œuvre dans les Collèges d’enseignement général (CEG).
« Sept collégiennes en classe de 5è, 4è et 3è sont tombées enceintes durant le confinement de 2020 », informe Andriatiana Rabarihery, directeur du CEG d’Andranofasika, dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Ambato Boeny. Ces jeunes filles mineures ont dû arrêter leurs études à cause de leur grossesse. Elles n’ont pas encore repris les cours jusqu’à maintenant, selon les informations recueillies. « Les élèves n’étaient pas habitués à rester chez eux pendant un long moment à cause de la suspension des cours. Ceci en pleine période de moisson, entre le mois d’avril et le mois de juin, pendant laquelle l’argent circule. Cela pourrait expliquer ces cas de grossesse précoce », expose ce responsable d’établissement. Ces cas ne sont pas isolés dans la Direction régionale de l’éducation (DREN) de Boeny. D’autres CEG enregistrent également des cas de grossesse précoce, engendrant l’abandon scolaire des élèves. Mais après une année de déscolarisation, ces collégiennes-mères figurent parmi les cibles du « Cours de remise à niveau » (CRAN), mis en œuvre dans le cadre du programme « Let us learn » (LUL).
Les cours de remise à niveau comme issue
Le programme intégré pour les adolescents est une stratégie de rétention et de prévention soutenu par l’UNICEF à Madagascar. Le CRAN fait partie de ses volets pour ce faire. Il se focalise sur la réinsertion scolaire des élèves qui ont dû abandonner la classe pour diverses raisons dont la pauvreté des parents ou encore la grossesse précoce. La collaboration avec la Commune, les Fokontany ou encore les notables des villages permet d’identifier ces enfants déscolarisés. Après les sensibilisations des parents, les élèves sont ensuite inscrits dans les CEG pratiquant le CRAN. Pour le CEG d’Antanimalandy, dans la CISCO de Mahajanga I, 22 élèves dont une collégienne-mère sont concernés. « Si la rentrée scolaire a été fixée le 1er septembre dernier, les élèves du CRAN ont repris le chemin du collège depuis le 9 août. Ils suivent les cours à partir des livres d’auto-apprentissage et d’autocorrection. Ils retournent en classe tous les mercredis après-midi pour plus d’explications, de questions-réponses et tests, afin qu’ils suivent le rythme en classe. Après une récente évaluation, ces collégiens sont maintenus dans leurs classes respectives », explique Jaoriziky, directeur dudit établissement. En général, les regroupements des bénéficiaires, composés d’élèves vulnérables, se fait toutes les semaines.
« Au début, certains parents d’élèves ont été réticents à l’idée de réinsérer les enfants déscolarisés dans le Collège. Mais ils ont finalement accepté le fait et sont même fiers des résultats obtenus. Parmi les bénéficiaires du CRAN, il y a quelques années, une collégienne-mère a pu décrocher deux diplômes du baccalauréat, ceux de la série A2 et D. Son enfant est maintenant grand », se réjouit le directeur du CEG Andranofasika. Notons que les bénéficiaires de ces cours de remise à niveau sont suivis de près par les responsables afin d’assurer leur rétention scolaire.
Réalisé par Patricia Ramavonirina
Photos: Hervé Leziany
La non-maîtrise du Code de la route, la négligence ainsi que la fatigue figurent parmi les causes des accidents de la circulation. Afin de remédier à cette situation, l'Agence des transports terrestres (ATT), la Direction générale de la sécurité routière (DGSR) et le Comité des entreprises d'assurances à Madagascar se sont donné la main pour mettre en place une opération de prévention et de suivi des transports terrestres.
Une dispute conjugale a viré au meurtre le 22 août dernier dans le Fokontany de Miandrisoa/Tsarahonenana, Commune Rurale Ambohidranandriana, District d’Antsirabe II. Suite à une altercation, à l’aide d’un tabouret, l’époux a roué de coups son épouse sur la partie crânienne. Malheureusement, deux jours après, la femme âgée de 42 ans et mère de 8 enfants a succombé à ses blessures.
Elle est encore autonome physiquement. Elle ne se prive d'aucune nourriture. Elle vit sereinement au quotidien. Elle fait partie des 10 pensionnés les plus âgés qui sont enregistrés auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Elle, c'est Ranazamanga, âgée de 104 ans et qui est la doyenne des pensionnés à Antananarivo. « Elle a une santé de fer malgré son âge.
2001-2021. Le groupe Ambondrona jouant de la musique pop rock, et qui est composé de Kix (Lead vocal/Rythm guitar), Blanc (Drums/Vocal), Honty (Bass guitar/Vocal), Beranto (Lead guitar/Vocal), Ranto (Keyboards/Vocal), célèbre cette année ses 20 ans de carrière musicale. Apparu en public pour la première fois le 28 décembre 2001 au Tranompokonolona Analakely, Ambondrona a connu un envol spectaculaire au cours de ces deux décennies en ayant produit le premier album « ‘Lay tanàna » en 2002 et en ayant promu le 7ème et dernier album « Ho Soa Hatrany » en novembre dernier. Entre-temps, la bande à Beranto a enchaîné des singles en remplissant les différents lieux de spectacle.
Il s’est empêtré dans de beaux draps. Promis à un bel avenir, sur tous les plans, il s’égare en s’engageant sur une fausse piste. Raoul Rabekoto Arizaka, car il s’agit bien de lui, compromet son brillant avenir par des imprudences malheureuses.
Débarquées à Ivato hier, 165 vaches laitières améliorées de race pure, importées de France, ont été accueillies par les autorités de l’Etat. L’objectif de cette importation étant d’améliorer la production de lait de bonne qualité et en quantité suffisante pour assurer l’autosuffisance alimentaire en protéine animale et l’émergence d’un secteur élevage.
La sanction est tombée hier, après une succession de descentes sur terrain effectuées par les autorités compétentes. « Toutes les activités de la Société de production d’articles hygiéniques (SPAH) à Ambohimanambola, l’entreprise concernée, seront suspendues jusqu’à nouvel ordre » a annoncé le Docteur Salama Jean Claude, directeur de gestion des pollutions, des déchets et de l’intégration de la dimension environnementale au sein du ministère de l’Environnement et du Développement durable, hier, contacté au téléphone.
Une nomination très attendue par les natifs de la Région ! Pour la première fois de son histoire, Vatovavy se dotera d’un gouverneur dont le nom sera connu à l’issue du Conseil des ministres ce jour. Sitôt nommé, ce numéro un de la 23ème Région du pays sera officiellement installé au cours d’une cérémonie en fanfare demain à Mananjary, en présence du Président Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat qui, de retour de son périple dans le Sud, entamera donc une nouvelle tournée dans cette partie Sud – est du pays et honorera de sa présence cette cérémonie d’installation du gouverneur de la Région.