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30 jours de formation intégrée. 30 femmes survivantes des violences basées sur le genre (VBG) ont pu bénéficier de diverses séances de développement personnel, de gestion simplifiée et de planning familial. Ceci en dehors des formations professionnelles en coupe et couture, broderie ou encore en cuisine et pâtisserie, selon leur choix, dispensées au centre spécialisé en lutte contre les VBG et la prise en charge des personnes victimes, sis à Mahamasina. « Le développement personnel a démarré la formation intégrée, le 6 septembre dernier. Ceci face aux douleurs, peur, angoisse et déception constatées lors de la première séance. La formation a pour objectif de leur octroyer les connaissances nécessaires pour mieux se redresser et aller de l’avant », déclare Mialy Rajoelina, Première dame et non moins ambassadrice de lutte contre les VBG. C’était hier à Mahamasina, lors de la cérémonie de remise d’attestations de fin de formation des survivantes.
« Au départ, nous étions venues ici pour se plaindre quant aux violences conjugales que nous avons subies quotidiennement. Mais nous avons été chanceuses d’être appelées pour bénéficier de cette formation intégrée. Le développement personnel nous a aidées à faire face aux problèmes qui nous ont étouffées. Désormais, nous savons gérer nos émotions. Nous sommes maintenant débout, prêtes à prendre en main notre vie », témoigne LJ, parmi les survivantes prises en charge au centre spécialisé.
La formation intégrée a pu se réaliser grâce aux contributions de divers partenaires de l’association Fitia, à savoir le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), le programme national « Fihariana », les associations JUNIOR MBA et ZARASOA, les Centres de formation professionnelle (CFP) de Tsimbazaza et d’Antsofinondry, le LTA ainsi que l’association « Fianakaviana Sambatra » (FISA) Andoharanofotsy.

Une étape pour l’autonomisation
« Les violences basées sur le genre font partie des fléaux auprès de notre société, souvent dissimulés. La lutte y afférente devrait s’enchaîner », affirme Gabriella Vavitsara Rahantanirina, numéro Un du METFP. « Ces 30 femmes survivantes méritent notre reconnaissance puisqu’elles ont osé briser le silence, se sont redressées et ont franchi une étape importante pour vaincre la peur pour dénoncer les violences qu’elles ont endurées », reconnait la Première dame et présidente fondatrice de l’association Fitia. « Maintenant que la formation est finie, vous pouvez être fières de votre progrès et des résultats de vos efforts pour votre autonomisation », ajoute cette ambassadrice de lutte contre les VBG.
La cérémonie de sortie de la promotion « Fandresena » a été une occasion de remettre aux survivantes des kits de démarrage, avec lesquels elles pourront commencer des activités génératrices de revenus et assurer leur indépendance financière. Pour sa part, l’entreprise Huawei a remis des matériels informatiques pour le centre spécialisé, dans le cadre de sa collaboration avec l’association Fitia et son programme de lutte contre les violences. D’ailleurs, les 30 femmes survivantes seront les premières bénéficiaires d’une formation en informatique.
Patricia Ramavonirina



La deuxième phase du championnat national de basketball N1A, hommes et dames, bat son plein au Palais des sports de Mahamasina. A l'issue des deux premières journées, les Forces de l'ordre ont devancé la Police nationale, le CosPN et la Gendarmerie (GNBC).

 

Pour un meilleur suivi de la santé et de l’état des herbiers marins. 10 bénévoles d’Ambolozokely, dans la partie Nord de Madagascar, ont bénéficié d’une formation intensive de deux jours sur la protection de cet écosystème. Ce dernier représente un puits de carbone, un stabilisateur de sédiments, ainsi qu’un abri et une source de nourriture pour de nombreuses espèces marines.

Marraine de la vaccination. Mialy Rajoelina a inauguré le 4ème centre de vaccination implanté à Fort-Dauphin, fruit de la collaboration entre l’association Fitia, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le ministère de la Santé publique, dans l’après-midi du 1er octobre dernier. Une occasion pour la Première dame d’encourager les parents à prioriser la vaccination de leurs enfants.

Le foyer conjugal est parti en feu à cause d’une dispute. L’incident est survenu samedi dernier aux alentours de 20h à Nanisana. D’après les informations recueillies auprès de ses voisins, un couple s’est disputé ce soir-là. Pris de colère, le mari a mis le feu à la maison où il loge avec sa femme. Or, cette maison appartient à ses beaux-parents. L’épaisse fumée qui s’est dégagée a alerté les habitants à proximité.

L’accident de la route ayant fait 12 victimes sur l’axe Antananarivo - Fianarantsoa a affecté plus d’un. Plusieurs descentes des autorités compétentes ont été effectuées à Fianarantsoa afin de constater de visu la réalité, que ce soit sur les lieux du drame ou dans les hôpitaux où les victimes sont prises en charge. En parallèle, les activités de la coopérative de transport concernée sont suspendues jusqu’au 7 octobre prochain, et ce, à la demande des autorités.

 

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Grosse épine

Dépit ! Tout le monde, entendre par monde tourisme et opérateurs économiques évoluant de près ou de loin avec et touristes et simples citoyens, s’apprêtait à être fixé, finalement, sur la date d’ouverture des frontières au terme du Conseil des ministres du mercredi 29 septembre. Mais, niet ! Grosses déceptions disent les uns. Amers constats murmurent les autres. En tout cas, ce fut une désillusion de plus pour des milliers d’acteurs opérant dans ce secteur indéniablement prometteur qu’est le métier du voyage autrement le tourisme.

 

 « Un projet par Taolagnaro, pour Taolagnaro ». Ce sont en ces mots que Patrick Pisal Hamida, administrateur directeur général du groupe Telma, a qualifié le projet de réhabilitation de la plage Libanona. La pose de la première pierre pour les travaux a été réalisée par le Président de la République, Andry Rajoelina, samedi dernier. « Toutes les destinations de vacances dans les quatre coins de Madagascar ont tous leurs attraits touristiques pour ne citer que Mahajanga avec son village touristique.

La capitale de la Région d’Anôsy a accueilli un double évènement, dans l’après – midi de samedi dernier. Un évènement qui s’inscrit dans le cadre de la dernière journée de visite du couple présidentiel dans le Sud. Il s’agit de l’inauguration du nouveau bureau de la Région qui vient d’être réhabilité et l’installation du nouveau gouverneur Raharimbola Jocelyn, nommé lors du dernier Conseil des ministres.

Sur 100 000 tonnes de stock de riz disponibles présentement dans la ville du grand port, 25 000 t ont été importées par la société State Procurement of Madagascar (SPM) en collaboration avec certains opérateurs privés. C’est de cette façon que Solo Andriamanampisoa, directeur général de la SPM a expliqué hier à Toamasina, la contribution de l’Etat dans la régulation du marché local sur ce qui est du commerce du riz.

Fil infos

  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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