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Vendredi dernier, Zara Tobie, un petit garçon de 5 ans d’une famille aisée, a été assassiné de façon atroce, voire inhumaine à Antsirabe. La victime est le 3e membre de la fratrie composée de 4 enfants.  Il fut lardé de couteau avant d’être égorgé, puis son corps finalement jeté dans la rivière de Sahanivotry. Le plus horrible dans cette affaire, c’est que R.T,  le présumé meurtrier dans l’affaire, n’est autre que le propre père du gosse. D’ailleurs, le chef de famille a fait l’aveu devant les enquêteurs, après son arrestation le lendemain même des faits. Bien qu’une source auprès de la Gendarmerie, à Antsirabe, préfère parler encore d’un mystère pour tenter de percer le mobile de ce crime abject, elle ne cache pas pourtant que le geste du suspect a trait à un pacte satanique. Ce pacte se traduirait alors par un meurtre sacrificiel du gamin en vue d’un enrichissement du premier. « Bien entendu, tout cela reste encore une hypothèse.  Mais le suspect a expliqué avoir reçu de la part de certains inconnus un appel téléphonique pour lui faire pression, sinon lui demander simplement de tuer son propre fils s’il veut être davantage riche », concède notre interlocuteur.
En attendant confirmation, l’enquête menée conjointement par la Police et la Gendarmerie suit son cours. Et à la lumière des gestes et faits du chef de famille en cause, il ne pouvait qu’avoir des complices dans l’affaire, ne serait-ce que ces personnes qui lui ont parlé au téléphone. « Evidemment, des arrestations sont encore en vue », ajoute cette source. Mais complices ou pas, le père de famille suspect devra être déféré au Parquet ce jour, ou au plus tard mercredi prochain.
Rappel des faits. Tout a démarré par une information fournie par des indicateurs anonymes en début de soirée, vendredi dernier,  comme quoi ce père de famille et son petit garçon auraient été kidnappés par des individus circulant à bord d’une Hyundai Terracan.   
Et que les ravisseurs, au nombre de deux, seraient équipés d’armes à feu, du moins selon les dires de R.T devant la Gendarmerie. Puis, ces preneurs d’otage se seraient emparés de l’enfant par la force. « Avant qu’ils ne prennent la direction du Sud, les bandits auraient affirmé au père du petit garçon qu’ils devront se rencontrer ensuite à Ambositra », explique cette source de la Gendarmerie. Entre- temps, cette dernière, sitôt informée, a démarré une enquête et placé des barrages de contrôle tout au long de cet axe du Sud.
En se rendant toutefois au domicile de la famille de R.T à Antsirabe,  les gendarmes ont constaté des traces de sang dans la cuisine de l’appartement, et surtout dans le garage. Vers 23h30 le même soir, le 4x4 conduit par le chef de famille suspect fut intercepté par une autre équipe de gendarmes à Vinaninkarena. C’est là que R.T devait raconter à ces derniers que les ravisseurs ont enlevé son enfant du côté de la gare. « Mais en vérifiant le véhicule  de plus près, les gendarmes ont découvert aussi des traces de sang dans la malle arrière. Du coup, l’attitude et le comportement de R.T. ont éveillé le soupçon des Forces de défense», confie encore notre source. Le flair des enquêteurs de la Gendarmerie encadrés par le commandant d’une unité à Andranomadio, en l’occurrence le GPHC Olivier Raniriarisoa, leur a permis de douter sur l’authenticité du kidnapping du petit Tobie, que les premiers l’ont du coup arrêté.

Terrible aveu
Le lendemain de son arrestation, le suspect était passé à l’aveu en expliquant qu’il aurait dû choisir son quatrième enfant. Mais puisque ce dernier est encore trop petit, il a dû alors se rabattre sur Zara Tobie. L’homme a donc tué  ce dernier  dans sa cuisine en le lardant de coups de couteau, et en l’égorgeant avant qu’il n’aille jeter son cadavre dans le Sahanivotry. En faisant un constat sur les lieux, avec R.T à leur côté, les Forces de l’ordre découvrent effectivement le corps sans vie du petit enveloppé dans un tapis. Dire que le suspect qui a eu quatre enfants d’avec son épouse puisse en arriver là et tomber de la sorte si bas, alors qu’il ne manque apparemment de rien : maison, voiture, enfin une profession qui lui permet de vivre plutôt correctement, lui et les siens. Affaire à suivre !
Franck R.


Un autre exploit effectué par l’équipe du ministère de la Culture et de la Communication (MCC). La ministre Lalatiana Andriatongarivo et ses collaborateurs préparent actuellement l’inscription de l’église catholique d’Ambodifotatra, île de Sainte-Marie au patrimoine mondial de l'humanité de l’UNESCO. Avec les années, cette église a été gravement endommagée pour ne pas dire dans un piteux état, et cela en raison d’un manque d'entretien.  Toutefois, étant donné que cette église catholique est considérée comme un patrimoine national, le ministère de la Culture est principalement responsable de sa protection. C’est pourquoi, toute l’équipe du MCC a effectué des travaux de rénovation, lesquels ont débuté en février 2021, et qui devront se terminer d’ici le début du mois prochain. A noter que ce chantier est financé par le projet PIC (Pôle intégré de croissance). En effet, lors d'une visite qui s’est tenue samedi dernier, la ministre, accompagnée de ses collègues, et assistée par le député de Sainte-Marie, le maire de cette ville ainsi que des responsables au niveau de l'administration locale, ont constaté que la qualité des travaux n'était pas encore entièrement satisfaisante. En conséquence, des instructions strictes ont été données à l’entreprise chargée de l’exécution des travaux afin de respecter à la lettre le contenu du cahier des charges.
Airs
L'église catholique  d'Ambodifotatra - Sainte-Marie est la première église chrétienne érigée à Madagascar en 1837, il y a 185 ans. Elle attire de nombreux touristes en raison de son histoire et fait partie du parcours ou « circuit » proposé aux touristes, celui dit « L’île aux pirates ». Concernant son inclusion, les démarches ont été suivies et ce patrimoine sera bientôt inscrit sur la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. En mars prochain, des experts issus de l'ICOMOS (« International COuncil of MOnuments and Sites ») inspecteront cette église et mèneront des études préliminaires pour voir si elle possède la soi-disant « Valeur universelle exceptionnelle ». Il faut savoir que de nombreuses études et procédures à long terme doivent encore être établies par le Comité du patrimoine mondial et les décisions sur l’inscription de cette église catholique malagasy seront prises d’ici 2024.
Sitraka Rakotobe

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Trafic d’or - Un réseau démantelé !


L’arrestation de deux malagasy et un comorien le 28 décembre dernier à l’aéroport international de Moroni a sérieusement ébranlé le fonctionnement du réseau. L’enquête effectuée par la Gendarmerie nationale des Comores et dévoilée par le procureur général local a permis en effet de savoir le mode opératoire des trafiquants sur qui les autorités comoriennes ont saisi 49kg de lingots d’or en provenance de Madagascar. La découverte de ce trafic illicite de 49 kg n’est pourtant que la face de l’iceberg dans la mesure où durant les quatre mois précédents, soit depuis le mois septembre 2021, ces individus, par le même mode opératoire, ont réussi 11 fois leur manège. Une facilité déconcertante qui a bénéficié, selon toujours l’enquête de la Gendarmerie locale, de la complicité des hautes personnalités de l’aéroport international de Moroni. Raison pour laquelle, le placement en détention préventive du directeur général de l’aéroport des Comores avec neuf autres personnes. Un ancien receveur des douanes fait partie des individus actuellement emprisonnés. Et dire que celui-ci était un grand homme de la lutte contre le trafic d’or sur cet axe Madagascar –Comores –Dubaï quand il était encore en activité.
Outre les moyens humains à leur disposition, les trafiquants ont utilisé durant leurs opérations des matériels dignes de leur… statut. Des vedettes rapides pour récupérer les marchandises au large ou en haute mer et tout dernièrement un jet privé pour rallier Dubaï. Toute la panoplie de Pablo Escobar réunie en plus de l’argent liquide pour soudoyer les responsables des « passages obligés ».
Le beau coup de filet de la Gendarmerie nationale des Comores obligera les trafiquants à reconstituer un nouveau réseau. Un pari difficile si effectivement la partie malagasy joue également sa partition.
C’est étonnant en effet de savoir que les deux malagasy arrêtés aux Comores sont des individus recherchés depuis un an à Madagascar. Liés de près ou de loin à l’affaire des 73 kg de lingots d’or saisis en Afrique du Sud au mois de décembre 2020, Azaly Pacheco et Pierre Stenny, puisqu’il s’agit d’eux, ont été frappés d’un avis de recherche. Néanmoins, ils ont pu quitter tout de même la Grande île, si on se réfère à l’enquête comorienne qui a mentionné que l’un des deux malagasy était arrivé de Dubaï  la veille de leur arrestation à bord d’un jet privé… A moins qu’il s’y trouvait depuis belle lurette et y officie en tant que « réceptionniste » des marchandises.
C’est cette passivité des autorités malagasy qui risque de faciliter la reconstitution du réseau. Il n’y a qu’un pas à franchir effectivement pour affirmer que les trafiquants bloqués en Afrique du Sud et ceux détenus aux Comores sont tous membres du même réseau. Les informations collectées mentionnent également qu’une des personnes recherchées dans le trafic des 73 kg, en l’occurrence Salimo Ben Hassan aurait également utilisé dans un passé lointain cet axe Madagascar-Comores pour rejoindre Dubaï. Il avait  pris le vol d’Air Madagascar  mais son voyage avec comme bagage 15 kg de lingots d’or s’était arrêté également à l’aéroport de Moroni.
Reste à savoir si c’est un des réseaux  ou le principal réseau. L’audition d’Azaly Pacheco et Pierre Stenny, une fois que les Comoriens accèdent à la demande d’extradition des Malagasy. A ces derniers d’utilisé à bon escient les renseignements obtenus pour porter le coup fatal au réseau par l’arrestation des commanditaires et les propriétaires de ces lingots d’or.
La rédaction

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LA UNE DU 10 JANVIER 2022

Le maître Adolph Ratafika a déjà vaincu des adversaires coriaces, mais le sensei de 8e dan a perdu son dernier combat contre sa maladie, ce samedi 8 janvier. Maître Ratafika laisse derrière lui une trace indélébile. Passionné des arts martiaux, il était engagé dans de nombreuses activités depuis plusieurs décennies. Grand maître Ratafika était le premier malagasy fondateur de l’ISK (Internationale Shotokan Karaté) à Madagascar dont le Japonais Hirozaku Kanazawa (avec maître Ratafika sur la photo) était le fondateur et le « Soke », le plus haut gradé de cet art, qui lui a délivré son grade de 8e dan. 

Les ravisseurs, une bande armée, auraient initialement exigé une rançon de 130 millions d’ariary. Après plusieurs négociations par téléphone, les kidnappeurs auraient fixé à 100 millions d’ariary le montant. Une énième discussion l’aurait fait baisser à 95 millions d’ariary. La transaction devrait avoir lieu cette semaine. Faute de quoi, les criminels exécuteraient leurs otages, une femme enceinte et un enfant.

Une tendance à la baisse des nouvelles contaminations à la Covid-19 est actuellement enregistrée à Madagascar. Depuis environ trois semaines, les chiffres portant sur les nouveaux porteurs du coronavirus ont effectivement diminué. Ainsi, entre le 18 au 24 décembre 2021, 2.984 personnes ont été testées positives à ce virus sur le tout le territoire malagasy, soit près de 400 patients infectés par jour. Et une semaine après, le bilan est descendu jusqu’à moins de 800 cas positifs en 7 jours.

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Contact direct !

« Il vaut mieux avoir affaire (ou s’adresser) à Dieu qu’à ses saints ! ». Une expression populaire française qui apparait vers la fin du XVII ème siècle. Un certain François-Marie Arouet dit Voltaire l’a cristallisé dans l’un de ses écrits. L’adage veut dire en substance qu’il vaut mieux s’adresser directement au bon Dieu qu’avoir affaire à ses proches collaborateurs. Plus facile et plus efficace !

Des négociations devraient encore se faire entre le Gouvernement, le groupement des entreprises ainsi que les collectifs et syndicats de travailleurs. Ces rencontres axées sur la validation du Code du travail révisé auraient dû se faire durant les derniers mois de l'année 2021, selon les informations recueillies. Ce Code du travail révisé aurait donc dû être signé avant la fin de l'année dernière, mais cela n'a pas pu se faire pour diverses raisons. La signature est toutefois attendue cette année, selon la projection de l'Organisation internationale du Travail (OIT).

Vétustes, un peu moins de 200 km de conduites d'eau approvisionnant la Capitale ont besoin d'être renouvelées d'après le Président de la République à l'occasion de sa première rencontre avec le monde de la presse pour cette nouvelle année à Iavoloha. En effet, le réseau de distribution est saturé depuis bien longtemps. On ne mentionnera plus les consommations excessives dans certains quartiers comme les campus universitaires publics, les quartiers résidentiels, ou encore les quartiers industriels qui handicapent les petits consommateurs, d'où la nécessité d'un système d'équilibrage au niveau des approvisionnements en eau dans tous les quartiers d'Antananarivo.

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Editorial

  • Apocalyptiques
    Canicules infernales ! Méga-feux ! Pluies diluviennes monstres ! Inondations catastrophiques ! Froid sibérien ! Autant de cataclysmes naturels qui sévissent sur la planète Terre selon les régions réparties en fonction des types de climat. Les aléas climatiques prennent de plus en plus au dépourvu, d’une année à l’autre, les populations du globe, du nord au sud, et détruisent tout sur leur passage.

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