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Quelques heures après la publication de l’avis de recherche à l’endroit de Roco Donatien, alias « Roco Danse Encore », par la Police nationale, cet individu - impliqué dans la falsification de papiers de véhicules - a été arrêté très tôt le matin, hier à Ambohidahy. Aux dernières nouvelles, il a été entendu par la Police économique. Toutefois, aucun détail de son enquête n’a été révélé. Il nous a été juste informé que son déferrement serait prévu se tenir ce lundi.
Les informations partagées par les Forces de l’ordre ont révélé qu’une plainte a été déjà déposée par sa femme auprès de la Police des mœurs et de la protection des mineurs (PMPM), située à Tsaralalàna pour violence conjugale en 2017. Mais afin de préserver leur vie de famille, cette incrimination a été retirée au cours de l’enquête. Malheureusement, le suspect a continué de répandre de la brutalité envers sa famille, mais aucune dénonciation n’a plus été enregistrée depuis. Entre-temps, il a complétement démuni sa propre femme qui est issue d’une famille fortunée, et s’est même enfui avec sa voiture, une Audi Q7 dont il s’est ensuite accaparé. En 2018, il a fini par abandonner son foyer conjugal. Et cela fait trois ans qu’il n’a plus donné de ses nouvelles jusqu’à ce qu’il ait été arrêté hier. A titre d’information, ce jeune homme a été gérant d’une école de danse dans la Capitale, puis vendeur de voitures de luxe d’occasion. Bien qu’il soit reconnu comme une personnalité publique, les gens à l’affût de l’actualité attendent impatiemment son sentence.
Recueillis par K.R.


Promouvoir des activités économiques et sociales libres et dynamiques dans l’ensemble de la région Indo-Pacifique. C’est le leitmotiv qui conduit les autorités japonaises à promouvoir la vision « Indo-Pacifique libre et ouvert » ou FOIP. Dans ce sens, l’ambassadeur du Japon, Higuchi Yoshihiro, s’est entretenu avec le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, pour raffermir la continuité du projet d’extension du Grand port de Toamasina qui devrait franchir la deuxième grande étape sous peu et permettra à la Grande île d’intégrer le projet d’ouverture économique sur la zone Indo-Pacifique. Celui-ci vise à améliorer la « connectivité » entre l'Asie et l'Afrique grâce à un Indo-Pacifique libre et ouvert et à promouvoir la stabilité et la prospérité de toute la région. En effet, La région Indo-Pacifique est au cœur de la vitalité mondiale qui nourrit plus de la moitié de la population de la planète. Grâce à son intégration, le port de Toamasina contribuera à réaliser un développement stable et autonome de cette région qui est essentiel pour la stabilité mondiale. Les principales voies maritimes du Japon traversent cette région qui concentre une grande partie de la population mondiale. Compte tenu de sa très forte croissance économique, la stabilité de cette région est extrêmement importante pour la sécurité et la prospérité du Japon. Il s’agit alors pour le pays du soleil-levant de garantir l’exploitation stable des principales voies maritimes grâce à la coopération et échanges en matière de défense et ainsi nourrir des relations basées sur la confiance et la compréhension mutuelle pour éviter les événements imprévus.
Grand chantier
A rappeler que le Gouvernement japonais a mené les études relatives à l’extension du port de Toamasina en 2015. Les travaux sont répartis en deux étapes et viseront à tripler la capacité du port en 2026. En tout, c’est le plus grand chantier en Afrique financé par le Japon à travers la JICA (Agence Japonaise de Coopération Internationale) à hauteur de 411 millions USD. Les 65% des fonds requis pour ce projet proviennent de la JICA, tandis que les 35% restants relèvent de la contribution de l’Etat malagasy. L’objectif principal de cette extension est d’avoir une aire de stockage de conteneurs plus vaste qui s’étendra sur 10 hectares. A terme, le quai actuel, de 470 mètres de longueur sera rallongé de 345 mètres. En outre, un ravinement du bord de mer sera entrepris à la surface du port proprement dit. En 2026, l’aire de stockage aura une étendue de 19 hectares, avec trois quais pouvant accueillir de gros conteneurs. Ainsi, cette initiative représente d’énormes avantages pour les échanges commerciaux. Au terme de ce projet, le port de Toamasina pourra accueillir deux gros-porteurs en même temps. Cela va permettre de créer des emplois décents. Il y aura également des retombées positives pour les importateurs ou les exportateurs. En effet, pour le moment, faute d’infrastructure adéquate, les gros navires sont obligés de s’arrêter à l’île Maurice ou à La Réunion. Les marchandises à importer ou à exporter doivent y être transbordées.
Hary Rakoto


L’année dernière, parmi les 95 sociétés admises dans la liste agréée par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, seules 40 d’entre elles ont exporté du girofle. Face à ces intrus, le Groupement des exportateurs de girofle et autres épices de Madagascar (GEGM) réclame aujourd’hui l’assainissement de la filière girofle dans la Grande île. « Au départ, vers l’année 2014, nous étions consultés dans l’élaboration de la liste des entreprises autorisées à exporter. Quand cette liste sortait, nous avions discuté autour d’une table. Et le GEGM émettait son avis sur chaque entreprise figurant sur la liste. Il ne faut pas oublier que presque la majorité, soit 98 % des entreprises opérant dans le milieu sont membres du groupement. De ce fait, nous nous connaissons tous. Nous pouvons ainsi émettre des avis tout à fait objectifs sur chaque entreprise. Mais ces dernières années, cette collaboration a été mise de côté. Ce n’est pas un problème car il s’agit du pouvoir régalien de l’Etat. Toutefois, nous avons mis à la disposition des autorités une grille de contrôle pour s’assurer que chaque entreprise suive les normes requises », rappelle Jean Luc Dama, président du GEGM, au cours d’une entrevue.
En suivant cette grille de contrôle, toutes ces entreprises indésirables seront en effet éliminées d’office. « Dès le début, il a été imposé que toute entreprise qui ne paie pas ses impôts ou qui passe outre l’obligation du rapatriement de devises ne doit pas figurer dans la liste agréée des exportateurs. De même, les opérateurs doivent se soumettre aux normes en termes d’infrastructures, que ce soit pour le séchage, le triage ou encore le conditionnement. Sauf que l’Etat se montre souvent indulgent et accepte quand même les demandes des nouveaux venus. Cependant, au final, ces derniers n’exportent même pas. Le souci vient du fait que selon certains opérateurs, l’exploitation de la vanille ne marche pas très bien en ce moment.  Par conséquent, ils se rabattent vers le girofle », déplore le président dudit Groupement. Après la vanille, le girofle est notamment le second produit de rente du pays. La production annuelle tourne autour de 12 000 à 15 000 tonnes.
Face à cette situation, le GEGM demande ainsi à ce que tout le monde soit logé à la même enseigne. Pour ce faire, la filière devrait être régulée afin de lutter contre les spéculations. « A l’heure actuelle, alors que la campagne vient tout juste de débuter le 5 octobre dernier, certains opérateurs spéculent déjà dans le Nord du pays. Ils font de la surenchère alors que les produits n’arrivent même pas à maturation », note Jean Luc Zama. Et finalement, ce sont les opérateurs formels et les paysans qui en paient le prix. Heureusement, le girofle de Madagascar ne rencontre pas de problème en termes de qualité du produit, et ce grâce au contrôle de qualité obligatoire, imposé depuis 2014.
Rova Randria


Eric Rabesandratana et son équipe ont rallié Antananarivo où ils attendent de pied ferme les Léopards. En effet, Malagasy et Congolais s’affronteront de nouveau pour le compte de la 4è journée des éliminatoires du mondial, ce dimanche au stade Barea Mahamasina.
Pas de séance sur terrain pour les Barea, ce vendredi. Le staff annonce une session d'entraînement en salle pour "ceux qui n'ont pas joué ou ont peu joué à Kinshasa".
Les Barea  ont pris un vol immédiatement après le match  à Kinshasa. Et ils ont débarqué à l'aéroport d’Ivato, hier matin. Rabesandratana et ses hommes ont pris leur quartier au Novotel Alarobia.
A le comprendre, Rabesandratana fait certainement allusion aux arbitres qui, selon lui, seraient du côté de l’équipe nationale congolaise.
Le sélectionneur malagasy Eric Rabesandratana n’était pas content de l’arbitrage du match de Madagascar contre la RDC. Il accuse le juge central Dungula Antonio Caluasi d’avoir pris des décisions contre son équipe.
Le pénalty sifflé en faveur de la RDC et celui non sifflé pour Madagascar sont les principales décisions contestées par Eric Rabesandratana. Le coach malagasy a décrié l’arbitrage durant la rencontre. Selon lui, les décisions de Dungula Antonio Caluasi seraient à l’origine de la défaite des Barea.
« Ça n’a pas marché surtout à un premier et gros paramètre, ce que c’est difficile de jouer à 14 contre 11 parce que l’arbitrage a été très catastrophique. Mon équipe est en progression, en transition par rapport à l’année dernière. Mais aujourd’hui, on a fait un très bon match. Sauf qu’on ne peut pas lutter contre ça. Les arbitres qui prennent des décisions complément douteuses, vraiment, je suis désolé. Je n’ai jamais eu cette excuse mais pour aujourd’hui, je ne sais pas faire autrement », a laissé entendre le coach Eric Rabesandratana.
E.F

Le Président Andry Rajoelina était à son deuxième et dernier jour de visite dans la Région Vavotavy hier. Dans la matinée, le numéro un du pays a visité le Canal des Pangalanes qui est au cœur d’un grand assainissement et d’une réhabilitation suivant les normes, dans l’optique d’une promotion de la filière touristique. Le Président de la République a annoncé que les travaux seront accélérés pour mieux optimiser le fort potentiel dans le développement du secteur des transports et du tourisme.
Dans la suite de son programme, le Chef de l’Etat a assisté à plusieurs évènements où l’éducation et la culture étaient à l’honneur.  D’abord, la réception officielle des travaux d’extension de l’EPP de Fangato à dans la Circonscription scolaire de Mananjary. Ledit établissement vient, en effet, d’être doté de deux salles de classe équipées et aux normes avec une capacité de 50 élèves chacune. Le Président Andry Rajoelina concrétise ainsi son quatrième « Velirano » qui vise à offrir une éducation de qualité à tous les enfants malagasy. Pour sa part, le ministre de l’Education, Sahondrarimalala Marie Michelle, a annoncé que 141 écoles « Manarapenitra » sont déjà sur pied, tandis que 360 autres sont en cours de construction et 303 vont encore être bâties dans tout Madagascar. Outre ces infrastructures, des milliers de kits, manuels scolaires et dictionnaires seront distribués dans toute l’île. Toujours dans le but d’offrir une éducation de qualité aux enfants malagasy, le Président Andry Rajoelina a également initié l’édition d’un dictionnaire trilingue dont les exemplaires seront également distribués dans toutes les écoles publiques. L'objectif étant que les élèves acquièrent les notions de base aussi bien pour la langue française que celle anglaise. Les enseignants ne sont pas en reste puisque 147 maîtres FRAM ont reçu leur contrat de recrutement.
Présentation d’un livre sur l’origine des malagasy
Dans le domaine de la culture, le ministère de tutelle a présenté officiellement l’ouvrage intitulé « Ny fiandohan’ny Malagasy » résultat de 2 ans de recherche. La conception du livre s’est faite à l’issue de plusieurs concertations menées auprès des experts, des Académiciens et chercheurs dans le strict respect de la ligne scientifique en ce sens. Des centaines de livres et autres sources de connaissances ont aussi été utilisés. Cet ouvrage sera prodigué gratuitement aux écoles publiques et privées et universités et sera aussi disponible dans les locaux du MCC dans tout le pays. Le Président de la République Andry Rajoelina reconnaît l’effort du ministère dans la promotion de la Culture qui fait partie des engagements présidentiels. Dans son discours, le Président réitère l’appel à l’unité dans la diversité. «Connaître ses origines permet de mieux entrevoir notre futur », selon le Président. Il recommande la promotion conjointe du livre par le ministère de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Dans un tout autre domaine, le Bureau d’administration minière, sous la tutelle du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, a aussi été inauguré à Mahatsinjo, Mananjary. La Région Vatovavy possède de nombreuses richesses minières notamment des pierres précieuses comme l’émeraude. Le bureau d’administration minière aura pour rôle de contrôler et d’enregistrer toutes les opérations d'exploitations minières de la Région et pallier ainsi le trafic illicite de nos richesses.
Après Mananjary, le Chef de l’Etat s’est rendu directement dans la Région Haute Matsiatra, à Fianarantsoa. Au programme, une série d'inaugurations d’infrastructures et lancement de projets en faveur du développement de la Région.
La Rédaction

Après leur match nul (1-1) contre les Ecureuils du Bénin en septembre, pour le compte de la 2ème journée du groupe J de ces éliminatoires, les Léopards du Congo ont relancé la course hier en gagnant le choc face aux Barea (2-0) sous la chaleur du Stade des Martyrs de la Pentecôte à Kinshasa. Ainsi, les Barea ferment la marche du classement du groupe J avec zéro pointé sur leur compteur tandis que les Ecureuils du Bénin vainqueurs de la Tanzanie (1-0) prennent les commandes du groupe J avec 7 points sur le compteur.

 

L'immunité offerte par le vaccin semble diminuer progressivement avec le temps. Des études réalisées en Israël, pays pionnier de la vaccination, ont confirmé que l'efficacité de la vaccination baisse progressivement à partir du sixième mois suivant la deuxième injection. Une raison qui a amené la Haute autorité de santé (HAS), chargée de proposer une stratégie vaccinale au Gouvernement français, à recommander d'étendre le rappel, jusqu'ici réservé aux plus de 65 ans, à tous les personnels de santé et à l'entourage des personnes immunodéprimées en France.

Elle fait partie des 8 enseignants recensés au Collège d’enseignement général (CEG) de Betsako. Cet établissement se trouve à une quarantaine de kilomètres de la ville de Mahajanga, dont 14km de route secondaire. Affectée en milieu rural, elle doit survivre avec les moyens du bord, loin du confort dans sa maison. Cette enseignante nous raconte sa semaine d’enseignement dans la brousse !

 

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Objectif 2023 

A vingt-quatre mois et quelques de la fin du mandat de l’actuel homme fort du pays, la classe politique s’apprête déjà aux étirements, préludes aux vrais entrainements. Les uns montrent les biceps. D’autres gonflent la poitrine et affichent la détermination. Ainsi, le camp du pouvoir autant que celui de l’Opposition se mobilisent. En 2023, le pays se trouvera sur la croisée des chemins. Les formations politiques, ayant l’ambition du pouvoir, se préparent activement.

 

Du 04 au 07 novembre prochain, le Salon international de l'habitat entamera sa 23ème édition. Et comme à chaque année, toute la chaîne opératoire sera au rendez-vous, et ce malgré la crise sanitaire par laquelle est passé le pays. « Les visiteurs pourront alors découvrir des entreprises de construction, des vendeurs de matériaux, des paysagistes pour les espaces privés mais également urbains, des agences immobilières et bien d'autres domaines liés à la filière habitat.

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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