Publié dans Sport

Marathon-Alaotra-Mangoro - Lomay, de mieux en mieux !

Publié le mercredi, 11 octobre 2023

Ce n'est ni plus une exagération ni moins une  prétention. Lomay, Marathon de l'Alaotra-Mangoro, est un événement sportif d'envergure nationale  incontestable, de par non seulement du prestige des athlètes qui y participent mais la qualité de l'organisation et surtout l'étendue toujours plus grande des disciplines de l'athlétisme qui s'y joue. C'est du couple Dr Marie Madeleine  Andriantahianjanahary- Compaoré Moussa qu'Ambatondrazaka tient cette suite de compétition annuelle d'athlétisme, la semaine dernière, qui est à sa troisième édition cette année 2023. 

Et le prestige dont sont vêtus certains concurrents rivalise avec l'effectif des concurrents  ainsi que  la gamme  des disciplines organisées. Et le président de la ligue d'athlétisme de l'Alaotra-Mangoro, Jean Rodrigue Rakotondramarolaza de s'enorgueillir : « Tsima, médaillé d'or des Jeux des îles avec d'autres athlètes de renom sont parmi les concurrents dont certains de prestigieux club Cosfa, Fanalamanga  quand ils ne viennent pas  d'Ambovombe-Androy, d'Atsimondrano, d'Antsirabe , Mahajanga… d'Antanambehivavy ! ». Un athlète vient de France. « Je viens de participer au Marathon d'Antsiranana », révèle Joël Andrianatoandro, un jeune d'une quarantaine d'années.

Outre l'habituelle course de fond et celle de 21 kilomètres, les rollers ont inauguré leur participation au Lomay version III.

L'ancienne gloire de l'athlétisme malagasy, Aube Marius Rabetsimisandoka,  ayant assisté à la compétition a fait part de son souhait : « Que d'autres Lomay peuplent les Régions, et notre Madagasikara sera une autre Ethiopie, un autre Kenya de l'athlétisme … »                                                     

 

 Nandrasana

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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