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Une perte estimée à environ 100.000 euros, soit l’équivalent de 510 millions d’ariary. Selon l’Alliance biblique France, le pillage et l’incendie ayant eu lieu à la Société biblique de Madagascar, le 25 septembre dernier, ont engendré une énorme perte pour cette entreprise chrétienne. Environ 2.700 Bibles ont été brûlées dans l’entrepôt de stockage et le reste a été détruit durant l’intervention des pompiers. 22 ordinateurs, 3 imprimantes, un appareil photo, un serveur et un vidéoprojecteur ont disparu. Des chaises, des tables et des fournitures diverses ont également été dérobées.

 

Des balises

Publié le lundi, 20 octobre 2025

Des défis de Titan et de Pharaons attendent les nouveaux tenants du pouvoir ! Très difficiles, très compliqués, très délicats et très urgents, en fait des paris fous mais incontournables se dressent devant le colonel Michaël Randrianirina, le président de la Refondation de la République de Madagascar (PRRM). 

La réussite et la concrétisation des engagements pris devant un parterre des personnalités civiles et militaires font débat sans vouloir forcément insinuer le doute. En tout cas, compte tenu des impératifs liés aux besoins urgents des malagasy, le nouveau locataire d’Ambohitsorohitra n’a pas le choix. Il doit coûte que coûte aller dans le bon sens !

 

Le groupe AXIAN Energy, acteur panafricain de la transition énergétique, vient de franchir une étape majeure dans son expansion continentale avec l’acquisition de la centrale photovoltaïque «Bangweulu Solar PV », d’une capacité installée de 54,3 MWp, au District de Kafue, dans la province de Lusaka, en Zambie. L’opération, finalisée le 16 octobre 2025, permet  à AXIAN Energy de détenir 85,6 % des parts, le reste (14,4 %) étant conservé par l’«Industrial Development Corporation Zambia Ltd » (IDC). 

 

Un coup de pouce pour les créateurs de vidéo ludiques. La Cité internationale de la langue française, en partenariat avec le projet ONY et l’éditeur indépendant New Tales, a récemment dévoilé le lancement de la toute première résidence de création de jeux vidéo, dédiée aux talents issus de l’océan Indien. Cet ambitieux projet a pour objectif de valoriser la richesse culturelle de cette région à travers un média en plein essor : le jeu vidéo. 

 

Le nouveau Premier ministre de la République de Madagascar s’appelle Herintsalama Andriamiasy Rajaonarivelo. Sa nomination, annoncée hier à Iavoloha, fait suite à l’investiture du président de la Refondation de la République, intervenue en fin de semaine dernière. Conformément à la Constitution, c’est manifestement la majorité des députés de l’Assemblée nationale – issus aussi bien du Firaisankina, des indépendants que des élus sous les couleurs de la plateforme IRMAR – qui a proposé son nom pour diriger le Gouvernement de la Refondation.

 

Préparer la relève. Face à l'échéance de son mandat et dans un souci de continuité du service, l'Ordre des journalistes de Madagascar (OJM) a officialisé, ce lundi, l'instauration d'un organe provisoire chargé d'assurer la transition. Cette décision, prise lors d’une réunion collaborative au siège d’Ambohidahy, fait suite à une large consultation des acteurs médiatiques malagasy tenue le 10 octobre, rassemblant une quinzaine d'associations professionnelles (dont l'AFJM, le CRIMAD, l'ACCROPOL et l'AJDM).

« Du bon et mauvais usage sociétal des plantes : le khat comme enjeu de durabilité au Nord de Madagascar ». Tel est le thème choisi pour l’édition de la conférence baptisée « Les voix du vivant », laquelle s’est déroulée à Antsiranana, le 24 septembre dernier. Cette conférence thématique vise à instaurer un espace de réflexion collective pour identifier les défis sociétaux et les facteurs de succès ou d’échec des initiatives locales de gestion des ressources naturelles.

La une du 20 octobre 2025

Publié le dimanche, 19 octobre 2025

Actu-brèves

Publié le dimanche, 19 octobre 2025

La FJKM appelée à se lever pour soutenir le pays et à corriger ses dirigeants.

C’est dans un contexte solennel et une ambiance d’engagement civique que le colonel Randrianirina Michaël, Président de la refondation de la République de Madagascar, a lancé un appel vibrant à l’église FJKM (Eglise de Jésus Christ à Madagascar). L'événement, tenu hier lors de la cérémonie d'intronisation des nouveaux responsables du centre FJKM à Ambohimalaza - Firaisana, a souligné le rôle essentiel que les institutions religieuses doivent jouer dans l'avenir du pays. Le Chef de l'Etat a explicitement exhorté la FJKM à « se tenir debout et à rester constamment aux côtés de la Nation ». Cette demande ne se limite pas à un simple soutien spirituel ; elle confère à l'église une mission de vigilance et de partenariat actif dans le développement malgache. L’aspect le plus marquant du discours présidentiel fut la reconnaissance du rôle moral que doit endosser le clergé. S’adressant directement aux « pères et mères spirituels », le colonel Randrianirina Michaël les a pressés de ne pas hésiter à guider et, plus important encore, à corriger les nouveaux responsables étatiques en cas de dérive ou d’erreur.

 

Concours ENMG 2025 maintenu comme prévu.  Pas de trêve pour la relève judiciaire, administrative et financière. L'Ecole nationale de la magistrature et des greffes (ENMG) confirme  les dates tant attendues du prochain concours national de recrutement d'élèves-magistrats. Contrairement à d'éventuelles spéculations, le calendrier reste inchangé : les épreuves se dérouleront du 28 au 31 octobre 2025. Cette confirmation, adressée aux nombreux candidats dans l'attente, vise à apaiser les inquiétudes suite au précédent concours qui s'était tenu en août 2022. Les rouages de l'organisation sont d'ores et déjà en marche. Dès le 19 septembre, les convocations ont pris leur envol, signalant l'intensification des préparatifs. L'ENMG a tenu à souligner l'importance d'une collaboration intergénérationnelle pour le bon déroulement de cet événement crucial. Au total, ce sont 150 places qui seront ouvertes pour former la future génération de magistrats. La répartition sera la suivante : 100 postes pour la filière judiciaire, pilier traditionnel de la Justice, complétés par 25 postes pour la filière administrative, essentielle à la gestion de l'Etat, et 25 postes pour la filière financière, de plus en plus stratégique dans le paysage juridique actuel.

 

 La DGSF à l'écoute des citoyens lors de la semaine pour le foncier. Du 20 au 24 octobre, la Direction générale des services fonciers (DGSF) lance "Une semaine dédiée à l'écoute des citoyens sur le foncier", une initiative inédite pour rapprocher l'administration foncière de ses usagers. Consciente des difficultés d'accès et des demandes de transparence accrues, la DGSF ouvre grand les portes de ses services régionaux, centraux et des circonscriptions domaniales. L'objectif est d’améliorer l'accessibilité et la compréhension des procédures foncières, tout en renforçant la confiance par la transparence. Les citoyens pourront ainsi obtenir des réponses claires, déposer leurs réclamations et suivre l'évolution de leurs dossiers. Pour les habitants de la Capitale et ses environs, un point d'accueil privilégié sera mis en place au Bâtiment Topo à Anosy. Des représentants de tous les services fonciers seront présents pour une prise en charge efficace et personnalisée. 

 

Descente de police chez le VPAN et à Malagasy TV. Hier soir, un événement inattendu a secoué la scène politique et médiatique malgache. La résidence d'Augustin Andriamananoro, vice-président de l'Assemblée nationale (VPAN), à Ampitatafika, a été perquisitionnée par la police. Simultanément, les studios de Malagasy TV, situés au Royal Park, ont également été l'objet d'une opération similaire. Selon M. Andriamananoro, le motif invoqué par les Forces de l'ordre était une "atteinte à la sûreté de l'Etat", un chef d'accusation grave qui suscite de nombreuses interrogations. L'opération, d'après les informations disponibles, s'est déroulée dans le calme et n'a révélé aucun élément suspect au domicile du VPAN.

 

Lors d’une conférence de presse tenue hier après-midi au siège du Pôle anti-corruption (PAC) à Antananarivo, la procureure générale du PAC, Elysée Rasoahanta, a tenu à mettre les points sur les « i ». Face à la prolifération d’informations sur les réseaux sociaux évoquant un prétendu mandat d’arrêt international visant l’homme d’affaires Maminiaina Ravatomanga, la magistrate a fermement démenti ces allégations.

« Ce n’est pas vrai. Il n’existe pas, au niveau du PAC, de dossier judiciaire ouvert contre M. Maminiaina Ravatomanga, en dehors d’une seule affaire où son nom a été mentionné par un mis en cause dans le dossier du Boeing 777 », a-t-elle précisé d’entrée de jeu.

Selon ses explications, le dossier en question est actuellement entre les mains du doyen des juges d’instruction, qui en assure le suivi. L’enquête n’en est encore qu’à ses débuts, a-t-elle rappelé, et « de nombreuses mesures d’investigation » restent à mener. En clair, aucune inculpation n’a été prononcée, et par conséquent, « aucun mandat d’arrêt, encore moins international, ne saurait être émis à ce stade ».

Des documents falsifiés circulent

Réagissant à la diffusion d’un tel document judiciaire sur Internet, la procureure générale a dénoncé une manipulation dangereuse. « L’acte diffusé n’a aucune authenticité », a-t-elle déclaré. « S’il y avait eu un véritable mandat, il ne se serait pas retrouvé sur les réseaux sociaux. Les actes juridictionnels sont des documents confidentiels, manipulés par des professionnels ayant prêté serment ». 

Pour appuyer ses propos, elle a cité un article publié le même jour par le quotidien mauricien L’Express.mu, où le procureur général de Maurice affirmait que « le mandat d’arrêt international évoqué n’en est pas un », soulignant qu’il n’avait aucune valeur légale sur le territoire mauricien. Et le chef du ministère public près le PAC de soutenir par ailleurs qu’une enquête est diligentée pour déterminer d’où vient le document falsifié.

Au-delà de cette mise au point, Elysée Rasoahanta a profité de son intervention pour défendre l’intégrité du PAC, souvent accusé, à tort selon elle, d’être politisé ou corrompu. « Le PAC n’a pas de coloration politique. Nous n’avons ni orientation ni objectif politique. Si cette institution devenait un instrument de manipulation, cela diviserait les magistrats alors qu’aujourd’hui, le pays a besoin de rassemblement », a-t-elle insisté.

Elle a également rappelé que le système judiciaire dispose de mécanismes de contrôle et de recours, citant les inspections internes, comité de suivi et d’évaluation ou encore le Conseil supérieur de la magistrature (CSM)… « Tout cela est vérifiable, à condition que ces organes fonctionnent correctement », a-t-elle souligné.

L.R.

 

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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