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Zéro indulgence. Toute construction illégale au sein de la cité universitaire d’Ankatso sera démolie. La ville d’Antananarivo fait face actuellement à de grandes difficultés. Suite aux doléances émises par les étudiants de l’université d’Ambohitsaina, des opérations de démolition des constructions illicites autour du campus et ses environs ont été menées par la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ainsi que les équipes de la Présidence de la Refondation, appuyées par l’unité militaire CAPSAT. Les travaux de démolition ont débuté samedi dernier et se poursuivent encore ce jour.

 

A part les infrastructures se trouvant dans l’enceinte du campus, plusieurs bâtiments ne respectant pas les normes de construction ont été détruits, entre autres des gargotes et épiceries . Hier, une équipe de la Municipalité de la ville, conduite par Mme le maire Harilala Ramanantsoa, est descendue sur le site d’Ankatso afin de constater et de contrôler les infrastructures illégales érigées dans la zone. 

 

Selon ses explications, les travaux de construction avaient déjà été suspendus depuis le mois de mars, mais ont repris récemment lors des dernières manifestations. Le maire a réaffirmé que tous les travaux ont été définitivement arrêtés et que les infrastructures bâties en violation de la loi seront démolies. Ces constructions représentent un danger public, notamment pour le bon fonctionnement d’un canal souterrain situé à proximité.L’assainissement sera poursuivi par l’expulsion des occupants illégaux de la cité universitaire d’Ankatso.



Du désordre 


De leur côté, quelques étudiants d'Ankatso se sont manifestés pour protester contre la démolition de ces infrastructures illicites. Actuellement, la ville d'Antananarivo est dans un état de délabrement total. Beaucoup profitent de la vulnérabilité au niveau de la CUA pour faire ce qui bon leur semble, notamment les commerçants. Du côté de Behoririka, Tsaralalàna et Analakely, les commerçants ambulants envahissent les rues. En fait, toutes les barrières métalliques pour gérer les commerçants ont disparu. Ces marchands exercent de nouveau dans sur la chaussée, tandis qu’une association représentant les gens issus des bas-quartiers de la capitale sème le désordre au centre-ville.

 

Anatra R.

Le drame maritime survenu au large de Katsepy, dans le District de Mitsinjo, Région de Boeny, continue de livrer des sinistres découvertes. Après les dix premiers corps retrouvés avant-hier à Antrema, le bilan s’est encore aggravé hier avec la récupération de quatre nouvelles dépouilles, portant désormais à quatorze le nombre total de victimes.

Selon les premières constatations, sept hommes et sept femmes figurent parmi les personnes repêchées. Trois d’entre elles seraient de nationalité somalienne, comme en témoignent deux passeports retrouvés sur les lieux. « Ces ressortissants somaliens étaient entrés légalement à Madagascar, via Antananarivo », a précisé une source proche de l’enquête.

Les nouveaux corps ont été localisés en mer, à plusieurs kilomètres les uns des autres. Hier matin, celui d’une femme d’une trentaine d’années, originaire d’Ambanja, a été découvert au large d’Ambanjabe. Les trois autres dépouilles ont été repêchées respectivement près de Maroala, Belinta et Grand Pavois, dans les environs de Mahajanga.

Les victimes présentaient toutes un état de décomposition avancée. D’après une source médicale, leur décès remonterait à plus de 48 heures. Les proches de la trentenaire retrouvée hier ont d’ailleurs confirmé qu’elle avait quitté son domicile vers 19 h, vendredi dernier.

Fait troublant : aucune des victimes ne portait de gilet de sauvetage. Une situation qui renforce la thèse selon laquelle ces passagers auraient tenté une traversée clandestine vers Mayotte, un itinéraire tristement connu, partant d’Ambanja, Nosy Be ou Mahajanga.

Sur place, le maire de Katsepy, son adjoint, le médecin inspecteur du District de Mitsinjo, des éléments de la Gendarmerie, ainsi que des responsables au niveau du Fokontany d’Antrema se sont rendus hier sur les lieux pour constater l’ampleur du drame et coordonner les opérations relatives à la récupération des corps.

Franck R.

Après une manifestation à la place du 13 Mai, des élèves du Lycée Jean-Joseph Rabearivelo ont effectué hier une marche jusqu’au siège du ministère de l’Education nationale (MEN), situé à Anosy. Ceux du Lycée Moderne Ampefiloha étaient déjà sur place, avec de nombreux enseignants et syndicalistes. La cour du MEN a été le théâtre de manifestations et de chahuts dès la matinée, avant qu’une délégation du Conseil présidentiel de la Refondation, conduite par le colonel Gervais Andriamiarisoa, n’entre en scène avec la ministre de tutelle, Elys Karena Hanitriniaina. La parole a aussi été donnée aux élèves, lesquels n’ont pas manqué de plaider pour la cause des enseignants. « Nous sommes l’avenir du pays. Notre avenir est entre les mains des enseignants. Toutefois, nous constations leur démotivation face à un salaire de misère et des indemnités médiocres. Ils sont contraints d’effectuer d’autres boulots pour survivre (...) Vous devriez considérer leurs revendications afin que les cours puissent reprendre », a avancé le porte-parole des lycéens.

 

Un protocole d’accord en phase de concrétisation

 

Une issue en gestation ? Les négociations entre les responsables étatiques et les représentants des enseignants se sont enchaînées hier en vue d’identifier une entente. Alors que les enseignants ont campé sur leur position de maintenir la suspension des cours jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte, une lueur d’espoir s’est profilée en fin de matinée, suite à une annonce commune à Anosy. « Seule la signature d’un protocole d’accord garantira la sortie de crise. La concrétisation du document y afférent est prévu pour demain (ndlr : ce jour). Toutefois, sa signature se fera après la validation du Président de la Refondation », a avancé hier le représentant des enseignants, à la sortie de la salle de négociation. Il a également rassuré ses pairs que le montant des indemnités sera étudié ensemble, tout comme la réalisation de l’intégration et du rapprochement des ménages, bref toutes les revendications des enseignants.

 

Pour leur part, les élèves et leurs parents s’impatientent de voir la sortie de crise pour la reprise des cours. Faut-il rappeler que ces derniers ont été suspendus depuis le 25 septembre dernier, deux semaines après la rentrée scolaire 2025-2026...

 

Recueillis par P.R.

Le principal office national chargé de la promotion du tourisme, Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), réaffirme sa volonté de demeurer une structure politiquement neutre et indépendante dans la mise en avant de la destination. Face à l’annonce récente de la création de nouvelles entités dans le paysage touristique national, l’ONTM a précisé qu’il « se désolidarise de toute initiative ou prise de décision émanant d’entités non mandatées pour s’exprimer au nom de la destination Madagascar, de même que de toute déclaration tendancieuse ». L’institution rappelle qu’elle est l’interlocuteur officiel pour la représentation de la destination à l’échelle internationale, régionale et nationale, regroupant notamment 21 offices régionaux du tourisme et plus de 5 900 opérateurs répartis sur les 24 Régions du pays. Elle insiste ainsi sur son statut d’association apolitique et indépendante : « Cette neutralité et cette autonomie garantissent sa crédibilité auprès des partenaires internationaux et nationaux ainsi que la conduite rigoureuse et impartiale de ses actions de promotion, à l’abri de toute idéologie partisane », a-t-elle déclaré.

Dans ce contexte, un professionnel du secteur qui préfère rester anonyme confie : « Pour les opérateurs, il est important que l’ONTM reste hors de tout jeu politique afin que tous les acteurs touristiques puissent participer sur un pied d’égalité ». Une autre voix, issue d’un office régional, note que « la multiplication d’entités peut créer de la confusion pour les partenaires étrangers, il est bon que l’ONTM affirme clairement son rôle et sa mission ».

Visibilité

Sur le terrain, cette injonction de neutralité intervient alors que le secteur touristique affiche un intérêt croissant pour la diversification de ses marchés et le renforcement de sa visibilité à l’étranger. Selon ses propres déclarations, l’ONTM participe à une série d’initiatives stratégiques comme la campagne digitale « Madagascar Uncharted : Beyond the Baobabs » qui a mobilisé des créateurs de contenu internationaux pour valoriser l’île. Le rôle est aussi d’accompagner formations et dispositifs de promotion en ligne, de faire concourir les professionnels du tourisme et de coordonner avec les offices régionaux. En affirmant son indépendance politique, l’organisation veut aussi garantir aux partenaires internationaux que ses démarches sont basées sur des critères sectoriels et non sur des engagements partisans. Toutefois, certains opérateurs demeurent vigilants : « Même si l’ONTM se veut indépendante, les relations entre tourisme et politique restent fortes dans notre contexte », explique un exploitant d’hébergement touristique. Dans la mesure où le tourisme représente un levier économique clé, employant de nombreux acteurs locaux et attirant des flux internationaux, la clarté sur la gouvernance de la promotion est essentielle. Pour cette raison, l’ONTM invite les professionnels à s’appuyer exclusivement sur les structures officiellement mandatées afin d’éviter tout chevauchement ou malentendu dans la communication de la destination.

 

Shyn, un talentueux artiste de la Grande île, s’affirme aujourd’hui comme une figure centrale de la scène afro-pop en Afrique. Après que la chanteuse Denise ait été nommée aux prestigieux « All Africa Music Award »s (AFRIMA 2025) dans la catégorie Meilleure artiste féminine d’Afrique de l’Est, c’est désormais au tour du chanteur Shyn, Be Jean Prosper de son vrai nom, de capter les projecteurs grâce à une reconnaissance qui dépasse les limites de son île natale.

Récemment mis en avant par Rolling Stone Africa, une référence incontournable pour la musique du continent, son dernier single intitulé « Hiara-dia » a été sélectionné dans la rubrique « Hot picks of the day ». Ce titre incarne parfaitement la richesse et l’énergie de la musique contemporaine malagasy. Sortie à peine il y a une semaine, la chanson « Hiara-dia » a déjà séduit un large public, dépassant les 60.000 écoutes en ligne. Avec la voix envoûtante de Shyn et ses rythmes chaleureux, il a subtilement produit à travers ce morceau des sonorités tropicales, des vibrations afro modernes et des paroles empreintes de sensibilité.

La chanson célèbre l’amour, l’unité et la fierté de l’identité africaine, tout en mettant en évidence l’authenticité et le talent unique de Shyn. En associant ses racines culturelles insulaires aux tendances actuelles de l’afro-pop, l’artiste réussit à créer un univers musical à la fois singulier et captivant. L’attention portée par Rolling Stone Africa marque non seulement une étape importante pour Shyn, mais également une avancée significative pour la musique malagasy, souvent représentée sur la scène artistique panafricaine. En hissant fièrement les couleurs de la Grande île, l'artiste se positionne comme un ambassadeur de la musique pop malagasy, incarnant une jeunesse créative et dynamique, prête à amplifier sa voix bien au-delà des rivages de l’océan Indien. Son succès démontre que les nouveaux talents locaux trouvent leur place dans le paysage musical africain, et que leur créativité a désormais le potentiel de traverser les frontières.

Avec « Hiara-dia », Shyn ne se contente pas de capter les regards. Il bâtit également un pont entre Madagascar et le reste du continent africain, soulignant que la musique malagasy mérite une audience partout dans le monde. Une réussite qui présage une renaissance prometteuse pour la musique locale, prête plus que jamais à s’épanouir sur la scène internationale.

Si.R

La UNE du 041025

Publié le lundi, 03 novembre 2025

Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports veut redonner du sens à la gestion publique du sport.

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Alain Désiré Rasambany, a annoncé ce lundi la restitution officielle du Stade Barea à la tutelle de son ministère. “ Je vais faire en sorte que ce stade revient au ministère le plus vite possible”. Une décision forte, présentée lors de la levée du drapeau national au Palais de la Culture et des Sports de Mahamasina, marquant le début d’une nouvelle ère dans la gouvernance sportive à Madagascar.

 

Stupeur et consternation à Antrema, dans la Commune de Katsepy, District de Mitsinjo. Dans la matinée d’hier, neuf corps sans vie ont été découverts sur la côte ouest de la localité, selon les informations rapportées par le maire. Six des victimes sont des femmes, d’après la Direction régionale de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) de Mahajanga.

« Deux passeports somaliens ainsi que cinq billets de 20 000 ariary ont été retrouvés parmi les dépouilles en décomposition avancée », a précisé une source au sein de la Gendarmerie du Boeny. Une découverte qui laisse penser que parmi les victimes figureraient des ressortissants étrangers, notamment des Somaliens et possiblement des Comoriens.

 

« Qu’en est-il de notre droit fondamental ? ». Des élèves du Lycée Jean Joseph Rabearivelo (LJJR) se sont posé cette question, écrite dans l’une des pancartes érigés sur la place du 13 Mai. Mécontents de la suspension des cours, ils étaient sortis en furie de leur établissement pour rejoindre la place, hier. « Cela fait maintenant plus d’un mois que nous n’avons pas eu de cours à cause de la grève des enseignants.

L’affaire concernant l’Imprimerie luthérienne malagasy (« Trano Printy Fiangonana Loterana Malagasy » - TPFLM) est loin d'être close. Face aux publications sur les réseaux sociaux, ayant engendré des confusions au sujet du président de l’Eglise luthérienne malagasy (FLM) et du directeur de l’imprimerie, les membres du bureau, sous la direction du vice-président de l’Eglise FLM, le pasteur Manarintsoa Rakotondravony Soloson, ont tenu une réunion le 18 octobre dernier. Des explications ont ensuite été présentées lors du grand synode qui s’est tenu à Fort-Dauphin le 30 octobre, où il a été souligné que certains membres profitent de la situation actuelle dans le pays afin de semer la discorde.

 

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Editorial

  • Mieux … !
    Sauf contre temps, le Premier ministre, chef du Gouvernement, Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo va présenter le programme du Gouvernement à l’Assemblée nationale ce mardi 18 novembre 2025. Il s’agit d’un exercice « rituel » dicté par la Constitution. En effet, en vertu de l’Art. 99 de la Loi fondamentale comme suit : « Dans les trente jours de sa nomination, le Premier ministre présente son programme de mise en œuvre de la Politique générale de l’Etat au Parlement qui peut émettre des suggestions. » Ainsi donc, c’est une obligation constitutionnelle au cours de laquelle l’Exécutif se plie devant les représentants du peuple et se donne de tous les efforts afin que les concitoyens soient à la première loge de ce que le Gouvernement compte entreprendre pour assurer et offrir le maximum d’opportunités à la Refondation de la République Malagasy.

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