« Herold » prochain nom du système qui atteindra les critères de baptême. Un risque de cyclogenèse est prévu à l’Est de Cap Masoala plus précisément  vers la fin de la semaine
 La probabilité de voir évoluer la zone suspecte en une tempête tropicale est supérieure à 90% à partir de Dimanche. Cette information publiée par cycloneoi, blog spécialisé sur les cyclones tropicaux dans la journée d’hier a été confirmée par Météo Madagascar dans un communiqué  spécial. Les études météorologiques effectuées par les prévisionnistes d’Ampandrianomby  annoncent une poursuite progressive de l’intensification de la zone perturbée pour les prochaines 48 heures. « La zone suspecte suivie depuis plus d’une semaine a connu une amélioration de configuration durant les dernières 24 heures. Des amas nuageux se sont développés autour de son centre avec une consolidation de la circulation en basse couche. La pression au centre reste pour le moment estimée à 1004 Hpa. Le vent le plus fort est de l’ordre de 46 Km/h assez loin du centre » précise la Direction Générale de la Météorologie (DGM)
Pour toutes raison, souligne-t-elle, le stade de Tempête Tropicale pourrait être atteint vers samedi ou dimanche prochain. En termes de trajectoire, le scénario probable retenu ce jour (Ndlr : hier) dirigera le système vers les îles sœurs (Maurice/Rodrigues), ce qui laissera Madagascar à l’abri de danger potentiel. Toutefois, des convergences améliorées pourront déclencher des orages sur Analanjirofo et SAVA en liaison avec le système. « Le temps à Madagascar devrait ainsi rester de type classique mixte hivernal et estival suite à la persistance des alizés. Le risque de formation d’une Tempête Tropicale à l’Est de Madagascar est revu en hausse de modérée à fort à partir de demain. Une situation est désormais placée sous surveillance » rajoute météo Madagascar. « Les habitants de l'ensemble des Mascareignes et dans une moindre mesure de l'Est de Madagascar  notamment entre la péninsule de Masoala et Tamatave devront se renseigner régulièrement de l'évolution de la situation ces prochains jours » avance cycloneoi pour sa part.
Toujours selon la DGM, les conditions environnementales semblent s’améliorer lentement par humidification de la moyenne troposphère, baisse du cisaillement de vent et une diffluence soutenue en altitude. Le contenu énergétique de l’océan est correct (29°C).
Recueillis par KR.

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Actuellement, une des trois femmes entraînées dans une affaire d’un voyage clandestin vers  Dubai, croupit en prison après le déferrement de l’affaire mardi. Il s’agit d’une présumée passeuse. La genèse de l’affaire. Samedi dernier, cette dernière  fut arrêtée par les limiers de la Police des enquêtes spécialisées. Le fil de l’enquête a permis  de retrouver ses traces dans le quartier des 67ha. L’interpellation a été rendue possible à la suite de sa  dénonciation par l’une des candidates au voyage. Mardi dernier, la première fut provisoirement incarcérée à l’issue de son déferrement.

L’affaire   a démarré par le guet-apens que la Police a tendu à l’une des candidates à l’émigration à Dubai. Elle était sur le point de demander une attestation de déclaration de perte en vue du remplacement d’un passeport lorsque le pot aux roses a été étalé au grand jour, du moins aux yeux de la Police. Pourtant, lorsqu’on l’avait soumise à une série d’interrogatoire, la dame n’a pas pu nier les faits. En effet, elle a fini par avouer son intention de partir pour Dubai où elle envisagera de travailler comme femme de ménage.

L’enquête a  aussi permis de savoir que son amie à elle était également sur le point de s’embarquer pour Dubai le 7 mars dernier, et qu’elle a déjà tous les papiers nécessaires comme le visa ou le billet d’avion lorsque la Police l’a interpellée. Enfin, elle a indiqué la piste de la présumée commanditaire, celle qui avait été interpellée aux 67ha.
Depuis ces deux dernières années, Dubai apparaît comme l’Eldorado pour certaines femmes du pays. Conscient de cette fascination de celles-ci pour cette nouvelle « Terre promise », le réseau de trafic d’êtres humains travaille d’arrache- pied pour y trouver une source d’argent facile, et ce, par l’arnaque pure et simple. C’est ce qui s’était produit en août 2019 lorsque les autorités aéroportuaires d’Ivato ont intercepté sept travailleuses malagasy. Comme avec cette récente affaire aux 67ha, les victimes se sont vu également le même genre de promesse, un emploi, alors qu’il n’en a été jamais question, sauf que sur le papier bien sûr.
Franck R.
 

Publié dans Société
jeudi, 12 mars 2020

De la mauvaise foi !

Soyons honnêtes ! Les acteurs politiques malagasy, hommes et femmes confondus, notamment  ceux ou celles évoluant dans la sphère de l’opposition, manquent cruellement du sens de l’honnêteté, entendre intellectuelle. L’éthique politique leur fait défaut. Sous d’autres cieux où la démocratie joue pleinement son rôle de moteur du changement et de stabilisateur du pays, l’opposition en tant que force de la contrebalance contribue à  l’équilibre du pouvoir. Dans un pays comme le nôtre, les acteurs de l’opposition agissent en véritables déstabilisateurs sinon en authentiques destructeurs. Ils sapent la démocratie à la base et créent des foyers de tension ici et là. De par leur comportement, ils font preuve de la mauvaise foi ! Une absence complète d’un code de conduite politique indigne d’anciens Chefs d’Etat et d’éventuels hauts responsables du pays. Des gestes et actes qui désorientent l’opinion. Les simples citoyens perdent le Nord et s’inquiètent de l’avenir de la Nation.
Des candidats échouant à l’élection présidentielle de 2018 ainsi que des élus parlementaires des formations politiques  des deux anciens régimes TIM et HVM réclament ou exigent, c’est selon, qu’on annule tous les votes d’à partir de 2018 et par la suite qu’on passe à de nouvelles élections sur la base d’une nouvelle liste électorale. Soyons honnêtes et sérieux !
Tout était parti de la controversée déclaration du vice-président de la CENI Rakotonarivo Thierry  selon laquelle il existe de « graves anomalies » dans la liste électorale mise à l’usage des électeurs. A qui la faute ?
Pour un esprit obtus et irresponsable, la faute incombe toujours aux « autres ». Néanmoins, si les états-majors politiques, surtout ceux de l’opposition, ont pris la peine de vérifier ou contrôler la liste électorale au bureau du Fokontany, un acte que la CENI recommanda à plusieurs reprises aux dirigeants politiques de le faire, les anomalies ont pu être détectées en temps opportun. Le TIM et le HVM et bien d’autres formations se sentant victimes n’ont qu’à mordre le petit doigt. Et s’ils considèrent que les élections à partir de 2018 sont nulles et non avenues, ils doivent en premier lieu démissionner de leurs postes, s’ils sont honnêtes envers eux-mêmes.
Au Sénat, le dernier rempart du HVM, les sénateurs font montre d’une mauvaise foi et d’une malhonnêteté intellectuelle sans précédent. Ils cherchent la petite bête, tout juste pour retarder le processus de régularisation  relatif à la ratification des 9 ordonnances prises par le Chef de l’Etat et cela dans un cadre purement légal et … constitutionnel. Tellement idiots et inconséquents qu’ils arrivent jusqu’à bloquer l’ordonnance relative au recouvrement des avoirs illicites inscrit dans le projet de loi n° 2/2020. Conséquence immédiate, les sénateurs se trouvent nez-à-nez face à l’armada des instances en charge de la traque de la corruption telles  que le Conseil supérieur de l’intégrité (CIS), le Bureau anti-corruption (BIANCO), le Service des renseignements financiers et le Pôle anti-corruption (PAC). Chose que Rakotovao et autres n’ont pas prévue. Dénués du bon sens, ils se font piéger par leur propre ineptie. Au banc des accusés, les sénateurs HVM auront fort à faire pour se disculper.
De toute manière, quoi qu’il en soit de leur mauvaise foi, TIM et HVM ne pourront pas prendre en otage la vie et les intérêts supérieurs de tous les Malagasy.
Ndrianaivo


Publié dans Editorial

Le vice-prйsident de la Commission йlectorale nationale indйpendante Thierry Rakotonarivo a dйmissionnй hier de son poste. Une dйmission acceptйe par le bureau permanent de la commission. La CENI a saisi la Haute Cour constitutionnelle pour constater la vacance de poste afin d’entamer la prochaine dйmarche pour son remplacement.
« Le 11 mars, monsieur Thierry Rakotonarivo a déposé sa démission auprès de monsieur le président de la CENI, qui a été constatée le même jour par le bureau permanent par une délibération ». C’est ce qu’a lu hier le président de la CENI Hery Rakotomanana lors d’un point de presse à Alarobia en présence des membres de cette commission. C’est donc la version officielle concernant cette affaire qui dure depuis quelques semaines. Le vice-président de la CENI a donc fini par démissionner de ladite commission.
Et dans le même communiqué lu par le président de la CENI, il a été écrit en premier lieu que « Cette procédure de destitution a été décidée de manière concertée avec monsieur Thierry Rakotonarivo, avec une prise de conscience commune, que c'est la seule démarche qui puisse ramener le calme au pays ». Il s’agit bel et bien de la requête en destitution du bureau permanent de la CENI à l’encontre de son vice-président et qui a fait polémique, en date du 5 mars 2020.
Mais que s’est-il passé au sein de cette commission entre le 5 mars, date de dépôt de la requête en destitution par le bureau permanent, et le 11 mars 2020, date de dépôt de la démission de Thierry Rakotonarivo ? Que s’est-il réellement passé durant ces 6 jours ? Mais aucune explication n’a été apportée par la CENI hier, le président de cette commission s’est juste contenté de lire le communiqué, en ne répondant pas aux questions des journalistes. Le motif avancé est de ne pas aggraver la situation et d’apaiser les tensions qui existent aujourd’hui.
En tout cas, la CENI a saisi hier la HCC pour faire constater la vacance de poste en son sein. « Si Ia HCC va répondre favorable à cette requête de constatation de vacance de poste, nous allons saisir l'Assemblée nationale pour entamer les formalités de remplacement du concerné », poursuit la CENI. Le remplacement de Thierry Rakotonarivo est donc lancé. Le vrai motif de cette « destitution » est « d'avoir livré des informations non recoupées, qui n'ont pas eu I ‘aval du bureau permanent de la CENI, mais qui ont apporté des troubles au pays », révèle le président de la CENI.
La commission a expliqué que cette anomalie ne date pas de la présente CENI mais avait toujours existé dans le fichier électoral depuis la refonte de 2013. Elle a avancé à titre d’exemple que 94,09 % des CIN avec numéros à doublon étaient délivrées avant 2018. Affirmant qu’elle a toujours joué la transparence, la CENI explique que cette situation a été révélée pour la première fois lors de I'audit de l'OlF en septembre 2018, puis lors de son rapport annuel de 2018 et celui de 2019. - Enfin, cette information est encore sortie lors de I'atelier-bilan du SACEM qui s'est déroulé le mois de janvier dernier.
Le sort de Thierry Rakotonarivo est donc scellé. La constatation de la vacance de poste par la Cour d’Ambohidahy déclenchera la procédure de remplacement. Thierry Rakotonarivo est en effet le représentant de l’Assemblée nationale au sein de cette commission.

Publié dans Politique

Principe de navette parlementaire oblige, les 6 ordonnances prises par le Président de la République contenues dans le projet de loi n°001/2020 et le projet de loi n°002/2020 ont de nouveau atterri à l’Assemblée nationale. Suite au rejet par le Sénat de ces deux projets de loi, des travaux de commission ont eu lieu hier dans la matinée au niveau de l’Assemblée nationale. Dans le milieu de l’après-midi, les ordonnances ont été examinées et adoptées en séance plénière par 82 députés de l’IRD et les députés indépendants du Groupe parlementaire républicain. Les députés du TIM se sont visiblement abstenus de voter.  Aucun amendement n’a été apporté par les députés. Saluant le vote à main levée, le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, représentant l’Exécutif,  Hajo Andrianainarivelo a évoqué des députés fidèles à leurs principes et qui ont tenu parole. Pour rappel, le projet de loi n°001/2020 du 26/02/2020 autorise la ratification des ordonnances 2019-002 du 15 mai 2019 portant loi organique modifiant et complétant certaines dispositions de la loi organique n°2018-008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et des référendums, 2019-006 du 28 mai 2019 portant loi organique modifiant certaines dispositions de la loi organique 2015-007 du 3 mars 2015 fixant les règles relatives au fonctionnement du Sénat ainsi qu’aux modalités d’élection et de désignation des sénateurs de Madagascar, et 2019-009 du 22 juillet 2019 modifiant et complétant certaines dispositions de la loi modifiée 99-022 du 19 août 1999 portant code minier. Le projet de loi n°002/2020 du 26/02/2020 autorise la ratification des ordonnances 2019-001 du 10 mai 2019 relative au patrimoine routier, 2019-007 du 06 juin 2019 relative à l’ordre national et 2019-015 du 15 juillet 2019 relative au recouvrement des avoirs illicites.
Les deux textes seront de nouveau transmis au Sénat. Les textes vont faire l’objet d’une nouvelle lecture au Sénat qui devrait se conclure, sauf grande surprise, par leur rejet. Une commission mixte paritaire devra alors être mise en place. En cas de désaccord entre les deux Chambres, c’est l’Assemblée nationale qui aura le dernier mot. En tout cas, la corde est raide entre l’Exécutif/l’Assemblée nationale d’un côté et le Sénat de l’autre. Au cours d’une conférence de presse organisée hier à Tsimbazaza, les députés majoritaires à l’Assemblée nationale ont dénoncé le « blocage » du Sénat, consécutif à une « rancune » politique des sénateurs majoritaires envers le Président de la République qui avait annoncé son intention de dissoudre le Sénat.  Parlant notamment de tentative de déstabilisation, les élus du Groupe des parlementaires républicains et du Groupe parlementaire Isika rehetra miaraka amin’ny Prezida Andry Rajoelina affirment que la ratification des ordonnances ne devait être qu’une simple régularisation et que les débats de fond devraient donc être exclus durant les examens de ces textes. La ratification est nécessaire étant donné le maintien en vigueur des ordonnances. Elle doit préserver la continuité de l’Etat et la sécurité juridique, avait précisé la HCC dans sa décision relative à la demande aux fins de caducité des ordonnances prises par le Président de la République. Pour les députés conférenciers, le blocage de l’adoption de ces textes est assimilable à un blocage de l’application d’une loi en vigueur.
La Rédaction

Publié dans Politique

Une bataille gagnée. Les trois mois de salaire des personnels de Kraomita malagasy (KRAOMA) sont positionnés dans leur compte bancaire hier, selon une source officieuse. En effet, les salariés auprès de cette société ont entamé une grève durant les deux derniers jours pour cette cause. Ils ont cessé leur activité et se sont rassemblés à Ampefiloha. Les syndicats ont alors donné 48 heures aux responsables pour verser leurs arriérés. Face à la situation, les membres du syndicat ont rencontré ceux de la direction. La discussion a ainsi apporté ses fruits puisque leur revendication est acceptée. Outre le paiement des salaires, ces personnels ont également insisté sur la mise en place d’une cellule de crise au sein de l’établissement.

Publié dans Economie

Une utopie. Ce mot qualifie au mieux la fermeture des frontières prônée par certains face à la recrudescence de la pandémie Covid-19. Cette décision doit prendre en compte plusieurs paramètres, comme l’a expliqué la déclaration, très critiquée, du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, hier : « Nombreux sont ceux qui réclament la fermeture de nos frontières. C'est une suggestion, une piste d'idées comme une autre que nous allons considérer avec beaucoup d'attention. Mais avant de prendre une quelconque décision, il faut encore analyser toutes les éventuelles conséquences qu'elle pourrait créer. Les grands pays qui ont décidé de fermer leurs frontières pourront relancer très rapidement leur économie après le passage du coronavirus. Pour notre cas, il faut bien réfléchir pour ne pas avoir affaire à d'autres problèmes plus graves, ultérieurement ». Madagascar est une île. De ce fait, le pays reste très dépendant des échanges internationaux. La question sanitaire est primordiale, mais l’économie l’est d’autant plus. 

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jeudi, 12 mars 2020

LA UNE DU 13 MARS 2019

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Fil infos

  • Course pour Tsimbazaza - Une vingtaine de députés renoncent à un nouveau mandat
  • ACTU-BREVES
  • Ministre des Affaires étrangères du Japon - En visite à Toamasina ce week-end
  • Législatives - L'Opposition peine à concrétiser ses grandes annonces
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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

A bout portant

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