Après la célébration du 8 mars dans la ville de Toliara, la visite du Président Andry Rajoelina et son épouse Mialy Rajoelina dans le Sud s’est terminée hier.
 Pour cette dernière journée, le Président de la République et son équipe ont enchaîné les visites dans les Communes éloignées de la ville de Toliara. Ce fut au tour de la population d’Androka d’accueillir la délégation présidentielle dans la matinée. Le Chef de l’Etat a profité de l’occasion pour promettre l’accès à l’eau potable pour la population au niveau des 43 Fokontany de la Commune d’Androka. La délégation a aussi procédé à l’inauguration d’infrastructures destinées à l’approvisionnement en eau potable. Ainsi, un château d’eau a été inauguré dans la Commune de Betsinjaka Toliara.
Pour pallier la pénurie d’eau, le Président a annoncé la mise en place de solutions durables. Le nombre de forages d’eau a été doublé, soit 4 forages au lieu de 2. Ce projet reçoit l’appui financier de la Banque mondiale à hauteur de 1,2 milliard de dollars. Les autorités locales ont profité de cette visite officielle pour adresser leurs demandes en vue de la construction de lycée et d’infrastructures routières. Des demandes auxquelles l’homme fort du pays a répondu favorablement.

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Ayant fermé ses portes depuis quelques mois, le Centre national d’éducation musicale et de danse (CNEMD), sis à Ampefiloha, est de nouveau opérationnel. Hier dans la matinée, le ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo, a visité l’établissement dans le cadre de la rentrée solennelle pour cette année académique. Après sa rénovation, le CNEMD peut désormais accueillir plus d’une centaine d’apprenants. L’inscription est encore ouverte pour les passionnés de ces arts. Diverses filières y sont enseignées comme le piano, le clavier, la flûte, le violon, l’alto, la guitare, la trompette, l’éveil musical, la culture musicale, la danse classique et moderne, la danse urbaine, le hip hop, la capoeira.
Construit dans les années 60, ce conservatoire national a été délaissé par les dirigeants. Par conséquent, le centre a été totalement détruit et le personnel a été privé de ses droits depuis des mois. Le ministère de tutelle a ainsi a pris en charge la rénovation des infrastructures. Et c’est la première fois que le CNEMD a été réhabilité depuis 1960. Outre la rénovation du bâtiment, le ministère s’est également concentré sur l’amélioration des méthodes de travail ainsi que le programme au niveau de ce centre. Côté ressources humaines, des professeurs de musique ayant des diplômes internationaux ont été recrutés et tout le personnel a bénéficié d’une formation.
Anatra R.

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Que de situations inattendues ! L’envergure du  problème de surpopulation carcérale serait « nationale », dans les 90 infrastructures de détention réparties sur l’étendue du territoire national. A vrai dire, cette assertion pêche par omission, dans la mesure où à la maison de sûreté d’Andilamena et celle d’Anosibe an’Ala, il n’y a respectivement que quatre détenus, a révélé le Directeur régional de l’administration pénitentiaire (DIRAP) de l’Alaotra-Mangoro, Laihambana Zacharie. Et de faire remarquer, par la même occasion, qu’en dépit des réductions de peine qui ont libéré 71 détenus à Ambatondrazaka, 49 à Moramanga, 3 à Andilamena et  malgré la mise en service de la nouvelle infrastructure de Moramanga,  la maison centrale du chef-lieu de la Région vit toujours dans la précarité, la surpopulation carcérale y demeure.
 Ainsi, il y a lieu de se demander pourquoi il en est ainsi. D’autant que  les maisons de sûreté sont censées « désengorger les maisons centrales ». En ce qui concerne Anosibe an’Ala, l’acheminement de détenus vers ce chef-lieu de District est pratiquement impossible, eu égard à l’état défectueux de la route nationale qui y mène, même en dehors de la saison des pluies. « Je dois recourir au service d’une motocyclette pour m’y rendre : nécessité de service oblige ! », confie le Directeur régional. La RN3.A menant à Andilamena est mieux, malheureusement ce chef-lieu de District, se trouve trop loin, c’est-à-dire au « Cap d’Ambre », au goût de ceux qui habitent Ambatondrazaka. S’y ajoute le spectre de l’insécurité, l’idée d’y envoyer des détenus ne vient presque jamais à l’esprit des responsables.
L’intention de doter Andilamena d’un Tribunal a déjà été publiquement évoquée, à une certaine époque !                                                                                                                         
 Nandrasana

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Une nouvelle tentative désespérée. Samedi dernier, le collectif des candidats déchus de la dernière élection présidentielle de 2018 est sorti de l’ombre. Les Marc Ravalomanana, Arlette Ramaroson, Hery Rajaonarimampianina (représenté par Rachid Mohamed) et consorts ont profité de la confusion qui découle de la dernière déclaration de la Commission électorale nationale indépendante pour s’exprimer de nouveau. Une fois de plus, le collectif met l’accent sur l’existence des doublons et de numéros identiques de carte d’identité nationale (CIN) révélée par la CENI pour remettre en doute le fonds même de la décision de la Haute Cour constitutionnelle à la suite de la présidentielle de 2018.
Malgré les explications supplémentaires de la Commission électorale qui soutiennent que les faits précités n’ont aucune incidence sur les élections et encore moins sur les résultats électoraux, le collectif des candidats semble vouloir surfer sur la vague pour remettre sur la table ses frustrations d’antan. Et va même plus loin en remettant en question la légitimité des dirigeants actuels. « Si vous persistez dans la confusion actuelle, il y a un risque d’une nouvelle crise », a déclaré Marc Ravalomanana qui a procédé à la lecture du communiqué au nom du collectif des candidats. Des propos qui en disent long sur la finalité déstabilisatrice de cette démarche de l’opposition.
Mauvaise foi manifeste
Récemment, des partisans de l’ex – Chef d’Etat montent actuellement au créneau sur les réseaux sociaux pour véhiculer des messages à caractère diffamatoire allant jusqu’à exiger l’éviction de l’actuel Président. Si cela n’est pas de la déstabilisation, cela y ressemble beaucoup. En tout cas, tout dans les démarches de ce collectif des candidats traduit de la mauvaise foi manifeste.
Nous avons déjà révélé dans nos colonnes les dérives de cette opposition malagasy décriées par la presse internationale. L’article d’un blogueur relayé par Mediapart dénonce, en effet, l’existence d’une « machine à fake news de critiques et d’insultes contre le gouvernement ». Force est de constater que l’opposition actuelle est tout simplement animée par un désir de revanche à la suite de son échec lors de la dernière élection présidentielle. Le Président fondateur du « Tiako i Madagasikara », Marc Ravalomanana, semble même mettre un point d’honneur à déstabiliser le régime. Au lieu d’attendre le prochain rendez – vous présidentiel de 2023, il tente le tour pour le tout jusqu’à entraîner le collectif des candidats qui n’est au final qu’un …collectif de mauvais perdants !
La Rédaction

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lundi, 09 mars 2020

L’apothéose !

Très haut en couleur, la Journée internationale de la femme a connu l’un de ces grands jours à Toliara. Le couple présidentiel, Mialy et Andry Rajoelina,  honore de leur présence les festivités. La Cité du Soleil, noir de monde surtout la gent féminine,  brille de mille feux. Rajoelina Andry garde pleinement intact sa popularité dans cette partie Sud de la Grande île.
Il semble que la Journée de la femme porte … bonheur à Zandry Kely. On retient toujours dans les mémoires le carton plein qu’il avait réalisé à Ambilobe dans le stade municipal un certain 8 mars 2018 en plein régime HVM. Pris de court, les barons aux cravates bleues n’ont pu rien faire que constater les « dégâts ». Le maire de la ville, un membre fervent du parti TGV a grand ouvert les portes de la capitale du District tandis que les femmes acquises à la cause Orange affluaient en grand nombre. Evidemment, le Chef de District encaisse le coup de semonce d’Antananarivo et reçoit comme il fallait s’y attendre une décision d’affectation ailleurs. Une mesure disciplinaire à l’encontre d’un grand commis de l’Etat « imprudent ». En tout cas, à Ambilobe, ce fut la pagaille. Rajoelina débarque de nulle part et surprend tout le monde ! C’est la panique à Iavoloha. En fait, ce fut le premier pas vers la reconquête du pouvoir par le leader de la révolution Orange et en même temps le commencement de la fin du régime HVM de Rajao.
Mialy Rajoelina, la Première dame de la République, fascine le pays. Au fil des jours, elle marque son empreinte et affiche ses engagements pour la lutte contre toute forme de violence basée sur le genre et dénonce formellement toute tentative  d’obliger les jeunes adolescentes au mariage précoce. La décision du FNUAP à la nommer « ambassadrice du FNUAP pour la lutte contre les violences basées sur le genre » (VBG), coule de source. La Première dame Rajoelina Mialy, à la différence des précédentes épouses des Chefs d’Etat du pays, est animée d’une profonde conviction qu’il faut faire quelque chose et agir vite pour remédier à une situation injuste et insupportable dans laquelle les filles et les femmes malagasy se trouvent coincées et ce depuis la nuit des temps.
A Toliara ce 8 mars, Mialy Rajoelina, devant une foule en effervescence, en grande partie …au féminin, mobilise, sensibilise et met en garde en ce sens que l’époque des anciennes et mauvaises pratiques à l’égard des femmes, quel que soit leur âge, est désormais révolue. Toutes les femmes responsables à quelque niveau de responsabilité que ce soit doivent se donner la main pour éradiquer ce fléau, la VBG. Le combat exige la participation de toutes et de tous. L’union fait la force ! Appelées à contribuer dans la bataille sans merci contre les VBG, les autorités centrales, régionales et locales, selon le degré de leurs compétences, se doivent de retrousser les manches et mettre la main dans la pâte et foncer dedans. A la Cité du Soleil, d’aucuns notèrent le soutien indéfectible du Chef de l’Etat Rajoelina Andry auprès de son épouse Mialy Razakandisa, Première dame, dans tous les efforts requis.
La Journée de la femme, version 2020, avec la participation effective du couple présidentiel atteint l’apothéose.

Publié dans Editorial

Plusieurs compétitions continentales, dont la saison inaugurale de la Ligue africaine de basket-ball prévue à Dakar (Sénégal), le Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe et la Supercoupe d’Afrique des clubs de handball (messieurs) qui devaient se dérouler début avril à Alger, ont été reportées à une date ultérieure en raison du COVID-19. Vingt cas ont été enregistrés en Afrique depuis l’apparition de l’épidémie.
Le ministère de la Santé publique malagasy, de son côté, a déjà pris des dispositions concernant la prévention face à l’épidémie. Et ce par la mise en quarantaine de tous les passagers venant d’Italie au CHU Anosiala, même s’ils ont fait escale dans un autre pays. Comme le cas de l’international Ivoirien  Gervino qui évolue à Parma Calcio (Italie), et convoqué pour renforcer l’équipe nationale ivoirienne pour le match contre les Barea de Madagascar.
Ainsi,  un changement risque de se produire sur le déroulement de ce match, comptant pour les qualifications à la CAN 2021, entre Madagascar et la Côte d’Ivoire. La Confédération africaine (CAF) n’a pas encore entériné le déroulement de ce match, le 31 mars, à Toamasina.  D’ailleurs, l’instance africaine du football n’a pas encore annoncé son verdict concernant l’homologation du terrain.
« La FMF n’a encore rien reçu de la part de la CAF sur une éventuelle demande d’annulation ou de report du match», a-t-on toutefois précisé. On ne sait pas si  la FMF, instance nationale du football, a déjà avisé la CAF qui a le devoir d’informer la FIFA sur ces dispositifs. 
A signaler que des joueurs malagasy évoluent également dans les pays où le COVID-19 a été détecté. De ce fait, cela va avoir un impact considérable sur les éliminatoires de la CAN 2021 qui se tiendront au Cameroun.
Elias Fanomezantsoa

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L’une des premières agences indépendantes mondiales, l’Agence Ecofin, vient de faire paraître en mars 2020 une étude sur la qualité Internet en Afrique et dans le monde.
Madagascar, grâce au backbone en fibre optique de Telma, apparait encore, pour la 4ème année consécutive, à la première place en Afrique et 22ème au niveau mondial.
Les performances de Madagascar sont d’autant plus remarquables que la vitesse de la fibre optique nationale est deux fois plus rapide que celle du second pays d’Afrique, le Kenya, et surtout quatre fois plus rapide que celle du troisième pays d’Afrique, notre voisin l’Afrique du Sud.
Cette consécration constitue la preuve du savoir-faire des techniciens malagasy au sein de Telma qui n’ont rien à envier des expatriés opérant chez d’autres opérateurs dans le domaine de la fibre optique. Ce résultat prouvé par l’agence Ecofin permet de confirmer que les choix stratégiques, techniques et réglementaires depuis 10 ans s’avèrent payants.
Maintenir Madagascar pendant 4 ans en haut du tableau de l’Internet en Afrique, c’est le travail excellent fourni par l’équipe technique de Telma dans la durée et quelque soient les conditions climatiques.
Telma a une longueur d’avance sur ses potentiels concurrents qui voudraient intégrer ce domaine de la fibre optique. La venue d’un second opérateur selon les bruits de couloir est imminente, remettant en question le choix de la mutualisation prôné par Telma.
Les dirigeants de cette dernière ont revendiqué en effet que faire entrer un second opérateur était « une fausse bonne idée » dans la mesure où il ne déploierait la fibre que dans les zones qu’il jugerait rentables… mettant ainsi de côté des zones « sociales », les laissant au seul soin de Telma qui a lancé le pari d’étendre l’Internet haut débit dans tout le pays en ne négligeant personne.
« S’il faut changer quelque chose pour développer l’usage de la fibre optique, c’est de supprimer les droits d’accises qui frappent injustement les services de télécommunication… C’est la seule façon de baisser les prix », martèle Patrick Pisal-Hamida, administrateur général délégué de Telma.
Lui qui, en contrepartie, s’est engagé à diviser par deux le prix de la fibre optique… au plus grand bonheur des consommateurs qui veulent goûter la vitesse Internet à un prix abordable.
M.R.

Coupure indépendamment de Telma
En fin d'après-midi d'hier, les internautes ont eu la mauvaise surprise de ne pouvoir accéder à Internet. C'est une coupure totale causant des gênes aux utilisateurs notamment ceux qui travaillent par internet et utilisent le réseau de Telma. C'est seulement en début de soirée que tout est revenu revenu à la normale, au grand soulagement de tous. D'après une source auprès de Telma, la coupure vient des travaux routiers effectués dans la partie sud du pays et ayant touché la fibre optique. Il a fallu ainsi effectuer un back up, soit une reconnexion ou basculement, sur câble Lion pour satisfaire les utilisateurs. C'est une pratique courante entre les opérateurs au cas où l'une des sociétés se trouverait dans une situation délicate comme l'a été Telma hier. Contrairement aux affirmations de certains friands de science-fiction, il s'agit bien d'une panne technique et non une autre raison.

Publié dans Economie
lundi, 09 mars 2020

La une du 08 mars 2020

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Fil infos

  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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  • Enseignement supérieur - L'université de Fenoarivo -Atsinanana officiellement inaugurée 

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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