Les taxis – ville en situation de détresse. En effet, certains d’entre eux ont déjà suspendu leurs activités, tandis que d’autres misent seulement sur le transport de clients fixes. L’existence des taxis- moto, qui envahissent les rues de la Capitale jusque dans les zones stratégiques comme les stationnements de taxi, les hôpitaux, les Centres de santé de base, les pharmacies, les bureaux administratifs, en est l’une des raisons de cette situation.
Au travail ! Le coup d’envoi est donné. Il n’est plus question de tergiverser. Le temps d’hésitation et de tourner en rond est révolu. Au risque de fâcher certains esprits, nous tenons à rabâcher certaines redites qui conditionnent la réussite du nouveau Gouvernement. Les enjeux et les défis sont tellement compliqués qu’on ne peut pas rester sans réagir.
Le prix des produits de première nécessité (PPN) continue d'augmenter. Face à cette situation, les ménages à revenu moyen et les plus nécessiteux espèrent que la refonte du Gouvernement, notamment les autorités responsables du commerce et de la consommation, puisse rapidement impacter sur l'assiette de chaque ménage. Le chantier est énorme mais pas irréalisable en ce qui concerne la maîtrise du prix des produits de première nécessité.
Qui n’a jamais visité le Parc botanique et zoologique de Tsimbazaza (PBZT) au moins une fois dans sa vie ? La diversité de la faune et la flore que renferment l’endroit lui vaut le statut de lieu incontournable. Les amoureux, les familles, les écoliers, sans oublier les touristes étrangers en quête d’une aventure à Madagascar y font souvent le détour.
Si une grande partie des acteurs et experts en transport aérien pense que la compagnie aérienne nationale malagasy n’en a plus pour longtemps, les responsables au niveau d’Air Madagascar essaient encore de trouver la solution qui ferait redécoller la compagnie. Plus d’un an après le divorce avec le «soi-disant» partenaire stratégique Air Austral, le bruit court qu’une éventuelle union avec sa filiale domestique, Tsaradia, est actuellement envisagée par les responsables au niveau de la compagnie.
L'utilisation des réseaux sociaux a favorisé, ces dernières années, la profusion des comptes « fake ». Des comptes dont les auteurs passent essentiellement leur temps à proférer des propos à des fins de diffamation et de provocation contre des simples citoyens ou des dirigeants étatiques. La majorité d'entre eux sont des ressortissants malagasy qui résident à l'étranger.
Dans un contexte de marché de l’emploi en berne, créer son emploi a de quoi séduire. Absence de qualifications requises, indépendance financière, entrée dans une « famille »… telles sont les promesses du marketing multiniveau (MLM), un modèle économique discret qui connaît un certain succès actuellement dans la Grande île.
«Une solution sera élaborée d’ici 72 heures». Ce sont en ces mots que le fondateur de la plateforme Antares, Alex Richter, a apaisé les craintes de ses «investisseurs» et «partenaires» éparpillés aux quatre coins du monde entier, dans une vidéo diffusée en six langues, sur Youtube. Antares rencontre en effet quelques difficultés depuis vendredi dernier. Ses activités sont complètement paralysées depuis. En se basant sur les explications fournies par les responsables, la cause principale de cette paralysie est l’arrivée des autorités au siège social de la plateforme. «Selon les explications des régulateurs, une procédure de vérification a été lancée à l’égard de la plateforme pour une durée de 60 jours. L’accès au compte personnel est donc bloqué. Le travail d’assistance technique a été arrêté. La possibilité de retirer et de déposer des fonds a été suspendue ainsi que l’accumulation des retours sur investissements et des bonus des partenaires», a annoncé le fondateur d’Antares dans son intervention.
Toutefois, pour le responsable, cette intervention n’a rien d’anodine pour la plateforme. «On s’attendait à cette vérification. Cela devait arriver tôt ou tard. Nous nous sommes déjà préparés à cela, sauf que nous ne nous attendons pas à ce que cela arrive si tôt. Nous l’avons prévu vers la fin de l’année. Mais nous ne pouvons que faire face à la réalité» soutient Alex Richter, avant d’adresser une demande personnelle à tous les membres de la plateforme. «C’est le moment de montrer au monde que nous sommes forts. Il n’est pas nécessaire de paniquer, de se prendre la tête, de courir dans l’appartement que tout est perdu. Cela ne fera qu’aggraver votre cas. Nous avons déjà une solution en tête face à ce problème. Et nous allons nous en sortir en tant que gagnants», exhorte le responsable. Dans ce sens, une solution devrait émerger dès aujourd’hui. «Tout va changer le 16 août», a-t-il annoncé. L’équipe technique d’Antares s’est plongée sur le sujet en effet durant toute la fin de semaine.
«Ce n’est qu’une diversion de plus», Rovaniaina, une étudiante en économie à l’université d’Antananarivo.
«C’était déjà couru d’avance ! L’histoire de Bernard Maddoff se répète. C’est pourquoi, j’ai toujours déconseillé mes proches de s’aventurer dans ce genre d’ «investissement» pour ne pas dire tout simplement «arnaque». Je n’ai pas envie de décourager ceux qui se sont lancés sur cette plateforme, mais toutes les structures pyramidales comme Antares finissent toujours par se désagréger tôt ou tard, au moindre problème. De mon avis, cette paralysie de tout le système d’Antares n’est qu’une diversion de plus. Un moyen de convaincre de nouvelles personnes qu’Antares est une plateforme fiable, faisant gagner de l’argent à ses adhérents. Les responsables font alors croire qu’il y a un problème et qu’ils ont trouvé la solution. Et les inscriptions vont ensuite fuser ! Et c’est leur but final, parce que sans nouveaux adhérents, Antares ne pourra plus fonctionner. Cependant, ce n’est pas bien de s’en prendre aux personnes qui sont déjà à terre. Nous ne savons pas de quoi demain sera fait».
«Tout confirme que la plateforme Antares n’est pas une arnaque», Adolphe, fonctionnaire et membre de la plateforme.
«J’ai déjà essayé un système de Ponzi quelques années auparavant. Je confirme qu’avec ce genre de système, l’arrêt se fait du jour au lendemain, et ce sans répondre ni à vos mails ni à vos différentes sollicitations, avec un système technique à la ramasse. Je comprends alors parfaitement que les gens aient peur. Et c’est tout à fait normal, surtout s’ils ont eu de mauvaises expériences comme moi. Sauf que jusqu’à maintenant, tout confirme que la plateforme Antares n’est pas une arnaque. Le service technique a toujours répondu à tous les mails. Lorsque la plateforme fixe un objectif ou une date butoir, elle s’y tient, même si c’est juste pour communiquer que les travaux nécessitent un délai supplémentaire. Je trouve également que son site est particulièrement accessible. Pour moi, si c’était une arnaque, ils ne se seraient pas donner autant de mal, au contraire. C’est pourquoi je dis à mes compères : soyez patient, moi j’y crois encore ! ».
Christian Maillaud, un ex-gendarme français, défrayait la une de la presse malagasy dans les années 2000. La semaine dernière, il a été arrêté en France après y avoir vécu en cachette durant plus de six mois, et cela, suite à un mandat d’arrêt délivré par un juge pour appel à l’insurrection et à la désobéissance envers les gendarmes français. Cette figure des milieux « complotistes », selon la qualification de la presse française, faisait parler de lui, par deux fois à Madagascar.
En 2003, Christian Maillaud qui résidait à l’île de La Réunion, a été contacté par une mère de famille française en instance de divorce avec son mari malagasy. Un divorce houleux entre le couple mixte dans la mesure où le Tribunal français a confié la garde des enfants à la mère avec un droit de visite pour le père et également durant les vacances. Or, il s’agissait d’une décision tout à fait contraire de celle du Tribunal malagasy qui a accordé cette garde au père qui habitait à Madagascar. Lors d’un séjour de vacances de ses deux filles à Madagascar, le père a profité de l’occasion pour les « retenir » auprès de lui, fort de ce verdict du Tribunal malagasy.
Privée de ses filles pendant deux longues années, la mère, qui avait entre-temps des problèmes avec la Justice malagasy suite aux plaintes déposées par son ex-époux, a sollicité Christian Maillaud de soustraire ses filles aux mains de leur père et de les ramener à l’île de La Réunion où elle vivait à l’époque. Réputé comme être du côté des victimes, l’ex-gendarme français accède à la demande de la mère de famille. Il débarquait ainsi à Madagascar. Après la reconnaissance des lieux et avoir noté les habitudes des deux filles ainsi celles que de leur papa, il décida de passer à l’action.
Christian Maillaud récupéra les deux filles à la sortie de l’école et leur montra une vidéo de leur maman qui leur demandait de suivre le monsieur. Auparavant, il a pris soin de louer un avion-taxi qui les a emmenés à l’île Sainte-Marie où l’ex-gendarme comptait rallier l’île de La Réunion en bateau avec les fillettes. Or, il s’agissait d’un kidnapping raté, suite à l’alerte donnée par le père et peut-être à la dénonciation du pilote. De cette aventure ratée, Christian Maillaud a fait parler de lui pour la première fois dans la Grande île. Détenu à la maison d’arrêt d’Antanimora après cet enlèvement raté en attendant son procès, il risque 15 années de prison. Cependant, après quelques mois de détention, il a réussi à s’enfuir de la prison et quitter Madagascar. Fier de lui, il narra son évasion à la presse une fois en terre française.
« J’ai fait office de pharmacien de garde. Le médecin de la prison me prenait en sympathie, ce qui m’avait permis d'effectuer de fréquents séjours à l’hôpital militaire de Tananarive. De là, je planifiais mon évasion. Elle commencait par de brèves sorties nocturnes, au cours desquelles les gardiens se contentaient d'empocher quelques billets. Ils me croyaient simplement fêtard, alors que je constituais une équipe de trois voyous, couteau entre les dents. J’ai fixé la date de mon évasion pour le 27 juin en espérant que l’alerte serait retardée par les nombreuses festivités qui avaient lieu sur l’île », racontait-il aux journalistes français. Il a réussi lors de cette première étape. Mais une fois qu’il est arrivé sur la côte Est malagasy, le bateau censé le transporter à l’île de La Réunion n’était pas au rendez-vous. « Je suis parti dans la brousse. Deux mois de cavale. La presse malagasy a relaté mon évasion et publié ma photo », annonçait-il fièrement. Par la suite, il est parvenu à convaincre un skipper à qui il expliquait que son visa de séjour à Madagascar est périmé et qu’il doit quitter le pays. A bord d’une pirogue à voile, il a débarqué à Mayotte pour rejoindre ensuite en avion l’île de La Réunion.
Des aventures, Christian Maillaud, surnommé le « Zorro blanc », possède des tonnes à raconter. Il est très connu par la Justice française également pour les mêmes raisons par rapport à ses méfaits à Madagascar et avait déjà passé de nombreuses années dans des prisons de France.
La Rédaction