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Réalisée un dernier samedi du mois. L’Ecole primaire publique (EPP) d’Andramasina a accueilli un « Tagnamaro » exceptionnel, samedi dernier. Bien que cette journée de mobilisation citoyenne n’ait pas été réalisée un 3ème samedi du mois, comme les autres éditions, le principe reste le même.

Une pépinière des sportifs. Madagascar est le leader dans la mise en œuvre de l’Education physique de qualité (EPQ) en Afrique. Cependant, le nombre des maîtres et maîtresses d’Education physique et sportive (EPS) exerçant dans le pays est encore largement insuffisant. Si la norme internationale requiert un professeur pour 30 élèves, dans le pays il est de 5 600 élèves.

L’écroulement d’une construction en béton encore en cours d’extension, et qui devait servir d’entrepôt, a fait un mort et 9 blessés à Anosizato, mercredi matin dernier.  Parallèlement à cela, un ouvrier manquait à l’appel. Il fut déclaré porté disparu, depuis. Samedi après-midi dernier pourtant, l’affaire a connu un rebondissement.

Deux cas confirmés en une semaine. Un élève en classe de 3è et un autre en classe de 2nde sont récemment testés positifs du coronavirus auprès du Lycée privé catholique immaculée conception (LPCIC), selon les informations recueillies. « Ces élèves ont contracté le virus chez eux. Dès que les responsables en étaient informés, ils ont pris toutes les mesures nécessaires pour interrompre toute transmission. L’isolement des classes où les cas confirmés sont inscrits ou encore la désinfection de toutes les salles et bureaux en font partie », souligne notre source locale. Cet établissement sis à Morondava - centre a ainsi opté pour une fermeture provisoire de 2 semaines, afin d’éviter toute propagation de l’épidémie en milieu scolaire. Par conséquent, la suspension des cours s’applique entre le samedi 30 janvier et le dimanche 14 février. Toutes les activités prévues entre ces dates sont également suspendues. Les élèves reprendront la classe à partir du 15 février prochain, selon le communiqué émanant du proviseur dudit établissement, relayé sur la page Facebook d’une station radio locale. Néanmoins, la responsable du LPCIC a tenu à rassurer les parents d’élèves que la situation est sous contrôle, pour éviter toute panique. 

Désinfection de 117 établissements à Antananarivo

Parmi les mesures préventives adoptées. Le ministère de l’Education nationale (MEN) a démarré la campagne de désinfection des établissements scolaires dans la Circonscription scolaire d’Antananarivo- ville. Le week-end dernier, 117 écoles primaires publiques (EPP), Collèges d’enseignement général (CEG) et lycées en sont touchés. La campagne vise, rappelons-le, à lutter contre la propagation de l’épidémie de coronavirus en milieu scolaire afin de mieux protéger les élèves et les enseignants. Dernièrement, 2 élèves et un enseignant issus de 3 établissements différents de la Capitale en étaient contaminés, d’où la nécessité de prendre des mesures. Jery Andrianilanona, directeur de l’Education fondamentale et de la Petite enfance auprès du MEN, a profité de l’occasion pour solliciter la collaboration de la Direction régionale du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène ainsi que des comités de gestion des risques et des catastrophes pour la désinfection de toutes les écoles dans les 22 Régions. « La désinfection devra être effectuée de temps en temps pour préserver la santé et éviter la propagation de l’épidémie », a-t-il souligné. Pour les établissements privés, aucune campagne n’est prévue jusqu’ici...

Recueillis par Patricia Ramavonirina

La ministre de l’Education nationale Sahondrarimalala Marie Michelle est en tournée dans le Vatovavy- Fitovinany. Dans le District d’Ifanadiana, l’EPP et l’école catholique Sacré cœur ont été dotés de kits scolaires. Elle a également effectué un suivi de chantier de l’école manara-penitra.

Première descente. La ministre de l’Education nationale Sahondrarimalala Marie Michelle effectue sa première descente en Région depuis le début de l’année. Elle a choisi la Région de Vatovavy-Fitovinany pour développer le secteur de l’éducation auprès de la population. De multiples matériels scolaires ont été distribués.

L’EPP de Ranomafana- Ifanadiana a été dotée de kits scolaires par la ministre de l’Education nationale. Des dictionnaires, des cahiers, des stylos, des règles et des ardoises ont été distribués au profit des élèves. Elle a également fait part de sa volonté d’apporter des améliorations au niveau de la cantine scolaire.

Après la visite de l’EPP, la ministre et son équipe ont visité l’école catholique Sacré cœur de Ranomafana- Ifanadiana. Une école où il y a des élèves depuis la préscolaire jusqu’à la classe de terminale. Ne faisant aucune distinction en ce qui concerne les élèves, la ministre a également doté cette école de matériels scolaires, surtout des dictionnaires.

Profitant du passage à Ifanadiana, la ministre a effectué un contrôle de chantier de l’école manara-penitra de Ranomafana. Elle

a notamment repéré des

imperfections dans la construction de l’école. Ainsi, elle a intimé l’ordre à l’entrepreneur d’effectuer des retouches dès lundi prochain pour que l’école soit construite dans les règles de l’art au profit des élèves qui vont y étudier.

En fin de semaine dernière, la ministre a procédé à l’inauguration du CEG de Ranomafana. La construction a été faite en collaboration avec l’UNICEF. Le CEG sera également doté de matériels scolaires comme des tables- bancs, des kits scolaires, des cahiers, des dictionnaires et des manuels scolaires. Le but étant de donner un environnement serein aux élèves et des matériels scolaires pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement.

La tournée de la ministre de l’Education nationale ne s’arrêtera pas dans l’Ifanadiana. Elle se rendra à Mananjary puis dans d’autres Districts de la Région de Vatovavy - Fitovinany. Le message principal est d’inciter les élèves à bien étudier et à forger leur avenir.

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A quand le PEM ?

Initialement prévue pour le 19 janvier, la présentation du Plan pour l’émergence de Madagasikara (PEM) a été reportée sine die. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, a voulu coïncider l’officialisation du PEM avec le second anniversaire de son accession à la magistrature suprême du pays. Au départ, le programme initial de présentation de cePEM fut programmé dans le courant du premier trimestre 2020 mais le maudit virus de la Covid-19 a tout bouleversé.

En effet, d’après le chronogramme établi, la première année du mandat (2019) a été réservée à la mise en place du régime ainsi que l’élaboration du plan sectoriel de développement au niveau de chaque Département. En deuxième étape, le plan sectoriel intégrera le Plan d’émergence national. Les contraintes et les exigences sinon les priorités imposées par la crise sanitaire dictaient leurs lois. Le reste a dû être relégué au second plan entre autres le PEM, évidemment. Toutefois, une question reste pertinente : « A quand le PEM ? ».

Durant le Conseil des ministres du 9 décembre, le Président Rajoelina sommait le Gouvernement en ce sens que chaque ministre doit remettre sa copie au plus tard le 10 janvier, date de rigueur. En début d’année, le Chef de l’Etat, ayant constaté que certains ministres n’ont pas pu honorer la date voulue, accorda un moratoire. Tout devait être bouclé impérativement avant cette seconde date butoir, le 19 janvier 2021.

Mais pour des raisons qui échappent au commun des mortels, la présentation du PEM programmée le 19 janvier a dû être encore reportée. Gageons qu’une ou des raisons majeures motiveraient le second report. Parmi les raisons, la journée du 19 janvier a été dédiée au lancement national du reboisement. C’est un motif de taille ! Dans le « Velirano », le Président Rajoelina s’engage à refaire de la Grande île une « Ile verte ». En effet, ce jour-là, le Chef de l’Etat dirigeait, en personne, les actions de reboisement dans le Sud de l’île, à Taolagnaro. Sous une pluie battante et parcourant à pied sur une distance conséquente, Andry Rajoelina tenait à honorer ses engagements.

Un aventurier dans le désert sans plan de marche précis risquera de s’égarer. Sur route, un conducteursans itinéraire fixé d’avance ira ailleurs. Un navire sans cap précis à atteindre naviguera à vue et se perdra en haute mer. Un avion sans plan précis sera victime de la déviation de Coriolis et risque d’être non repéré par le radar. Etc. Ainsi, un pays sans programme social et économique préétabli errera dans le « désert » de l’indifférence. Des dirigeants sans plan de travail qui cadre les intérêts supérieurs de la Nation sont ni moins ni plus des « aventuriers » sans scrupule qui prendront en otage le peuple tout entier. Le numéro Un du pays, Rajoelina Andry Nirina, ne transige point sur ce domaine précis. Il ne conduira jamais le pays vers l’inconnu.

A quand donc le PEM ? C’est la question. Il ne s’agit pas certainement d’un plan de type socialiste ou communiste dont le contenu sert uniquement à amuser la galerie. Mais c’est le tableau de bord utile pour la visibilité de la conduite des affaires de l’Etat.

La parole à la Justice. L’affaire du meurtre de Danil Radjan a connu dernièrement un rebondissement. Le patron d’une société de gardiennage a été placé en détention préventive à Tsiafahy en fin de semaine dernière. Un placement sous mandat de dépôt qui fait suite à un déferrement dans la journée même, consécutif à son arrestation quelques heures plus tôt.

Les membres du « Fikambanan’ny zanak’i Fianarantsoa » (FIZAFAFI) ont présenté leurs vœux à leur présidente et non moins présidente en exercice de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa, ainsi qu’aux 4 sénateurs natifs de la Province de Fianarantsoa, en fin de semaine dernière. Pour cause de Covid-19, seuls les membres au sein du bureau permanent de l’association ont effectué cette présentation de vœux.

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La une du 30 janvier 2021


La goutte d’eau qui fait déborder le vase ! Face aux événements du 19 janvier dernier, à Mandanivatsy, dans la Commune de Tanambao Besakay, District d’Ambatondrazaka, le Corps des eaux et forêts rattaché au ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) s’est exprimé, hier à Antsahavola dans les locaux du ministère, pour défendre ses agents et condamner ces actes barbares. « Dans l’exécution de nos fonctions mais surtout dans la lutte contre la dégradation de nos ressources naturelles, nous ne tolérerons plus les pressions faites aux techniciens des eaux et forêts. En tant qu’officier de la police judiciaire du MEDD, nous sommes totalement en droit d’effectuer des descentes pour constater les actes de défrichement et appréhender les suspects et auteurs de ces actions. Nous ne faisons qu’appliquer la loi, et tout le monde doit se plier aux réglementations. Ce qui est arrivé à nos agents et aux gendarmes à Ambatondrazaka est inacceptable. Nous condamnons toute action du même genre, non seulement pour nos agents mais surtout pour notre environnement. Madagascar est en effet dans une phase critique. Les derniers événements climatiques en témoignent. Nous ne pouvons alors plus nous permettre de laisser ces actions de destruction continuer à tout va.», a déclaré Jocelyn Elysé Rajaonarison Rakotonavalona, ingénieur principal de classe exceptionnelle au sein du Corps des eaux et forêts.
Pour rappel des faits, ces événements font suite à l’exploitation illicite d’une aire protégée. Sur réquisition de la Direction régionale de l’Environnement et du Développement durable d’Alaotra-Mangoro, la Gendarmerie de la Région a donc envoyé deux gendarmes pour accompagner les agents forestiers du MEDD dans une mission de constatation de pillage de forêts à Mandanivatsy, dans la Commune de Tanambao Besakay. A son arrivée sur les lieux, cette équipe a appréhendé deux individus. Ils les ont amenés dans la forêt pour constater ensemble les dégâts du défrichement. A leur retour au village, une foule en colère et brandissant des armes les a attendus au tournant, pour réclamer la libération des deux principaux suspects arrêtés. Exposés à une situation sans issue, les gendarmes et leurs collègues se sont pliés à la demande des villageois. Une réaction considérée comme un acte de faiblesse. Un « Zazamena », milicien payé par le village pour les protéger, a alors frappé l’un des gendarmes à coups de machette. Les autres l’ont ensuite tabassé jusqu’à ce qu’il rende l’âme. Les survivants ont été capturés puis torturés. Seule une intervention du maire a permis de les sauver.
Ces faits mettent en évidence que tous les agents forestiers mettent leur vie en péril pour protéger les ressources forestières du pays. Ce n’est pas la première fois, en effet, que ce genre de chose arrive. Mais celui-ci a eu plus d’écho que les autres. Des agressions du même genre arrivent dans les zones principalement exposées au défrichement, comme Ankarafantsika ou encore Menabe Antimena. Les responsables de la dégradation des forêts sont particulièrement virulents, armés et incontrôlables. « C’est pourquoi nous demandons à l’Etat de donner à nos 350 techniciens un cadre réglementaire bien défini pour exécuter nos fonctions mais surtout les outils nécessaires notamment des armes comme la loi le stipule. », rajoute ce responsable au niveau de l’OPJ du MEDD. Toutes les parties prenantes à différents niveaux veulent préserver les ressources du pays et éviter que ce genre de situation se reproduise encore. 
La Rédaction

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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