Une affaire familiale émaillée de violence s’est très mal terminée à Mananara-Nord, la nuit du 2 février dernier. En effet, les habitants du quartier de Sahalava, situé en plein cœur de cette ville du Nord-Est, ont épinglé puis, sans autre forme de procès, lynché un chef de famille de 40 ans accusé de double agression de son épouse et de sa belle-mère. Ivres de colère et animés par l’esprit de vengeance, les justiciers ont roué la victime de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive. Après cela, ils ont emmené son cadavre jusqu’à un endroit sis au bord de la mer où ils l’ont brûlé.
Un bref retour en arrière permettra d’expliciter les faits. Le quadragénaire en cause, au cours d’une dispute d’avec sa femme, s’en est pris violemment à celle-ci, mais aussi à sa belle-mère dans le quartier d’Agnalanampeja où réside la petite famille. Il les avait simplement attaquées avec un couteau. Les femmes ont été blessées respectivement au crâne. Et c’est l’épouse qui était la plus touchée. Son état était tel qu’il a même fallu l’évacuer d’urgence dans la Capitale. Heureusement, les victimes ont été tirées d’affaire, du moins au moment où nous mettons sous presse.
Après son sale coup, le chef de famille en cause a pris la fuite. Entre-temps, les proches de ces victimes ont porté plainte contre celui-ci auprès des Forces de l’ordre. Du coup, le fugitif fut recherché. De toute façon, un avis de recherche comportant la photo du fuyard a été placardé sur les murs de Mananara-Nord. De même, ses photos ont été partagées sur les réseaux sociaux, et qu’une forte récompense était promise à tous ceux qui sont susceptibles de détenir une quelconque information, sinon retrouver les traces du fugitif. Ce fut le signal de départ à une véritable chasse à l’homme. D’autant plus que les gens se montrent très solidaires en pareilles circonstances à Mananara-Nord.
Contre toute attente, c’était dans ces circonstances que des inconnus ont repéré le fuyard dans le quartier de Sahalava, Commune d’Analampotsy, District de Mananara-Nord, mardi dernier où les habitants l’ont arrêté puis lynché. Et on connaît la suite avec son cortège d’horreurs que nous venons de retracer.
Franck R.
Le stade Barea sera prêt pour accueillir le match de qualification à la CAN 2021 Madagascar contre le Niger qui aura lieu entre le 21 et le 30 mars. Les autorités étatiques représentées par le conseiller spécial du Président de la République Gérard Andriamanohisoa, le ministère de la Jeunesse et des Sports, représenté par le secrétaire général Lovatiako Ralaivao, la fédération malagasy de football par le biais de son vice-président Alfred Andriamanampisoa et le sélectionneur national, Nicolas Dupuis ont effectué une visite au stade ce lundi afin de suivre de près l’avancemée des travaux. Dans le cadre de la qualification de la coupe d’Afrique des Nations 2022, l’entreprise titulaire des travaux assure que le stade sera prêt, cette fois-ci, à temps pour accueillir le match au mois de mars.
Le Père Pedro Opeka et son organisation humanitaire Akamasoa ont été nominés pour recevoir le prix Nobel de la paix. Le Premier ministre de Slovénie, Janez Janša, a nommé le prêtre vincentien de la congrégation de mission et l’association Akamasoa pour ce prix de reconnaissance mondiale. Il est convaincu du travail louable que le Père Pedro accomplit pour éradiquer la pauvreté.
Pour la énième fois, la portion de route sur la nouvelle rocade de Tsarasaotra a été le théâtre d’un accident mortel. Vers 23h lundi dernier, c’était au tour d’un motocycliste, un militaire en service, d’être la victime, selon une source. Puisqu’il n’y avait personne pour pouvoir témoigner sur ce qui s’était réellement produit, les informations s’accordent à dire que le soldat, pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, aurait fait une mauvaise chute, qui allait lui être fatale. “Ce qui est certain, c’est que la thèse d’un choc lié à une éventuelle ou une quelconque collision est pour le moment à écarter”, commente une source.
Davantage de cas se révèlent dans les établissements. Hier encore, l’inquiétude a gagné de l’ampleur au Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA), où deux élèves et un personnel administratif auraient contracté le coronavirus, selon notre source locale. Il s’agirait de cas suspects puisque les concernés ont présenté des symptômes en classe, ce qui a alarmé leurs camarades de classe et les enseignants. Le personnel administratif aurait, quant à lui, été envoyé d’urgence dans un centre hospitalier.
Peu de rendement. L’insuffisance des précipitations, combinée à la hausse des températures, a impacté les récoltes. Outre l’insuffisance de la production, les légumes et les produits maraîchers sont envahis par les insectes. Selon une cultivatrice du côté d’Ankadikely-Ilafy et fournisseur de légumes au « Tsenan’ny tantsaha Ivandry », durant cette saison, elle a perdu plus d’un tiers de la production annuelle.
L'installation solennelle des 18 sénateurs a eu lieu, ce week-end dernier, au Palais de verre à Anosikely. Ces derniers arborent leur écharpe en tant qu'élus ou nommés parlementaires. C'est un insigne de dignité mais aussi et surtout de responsabilité.
« Avec la validation prochaine du Plan Emergence de Madagascar (PEM), une loi de Finances rectificative est envisageable ». Telle est l’annonce de la Direction générale des finances et des affaires générales (DGFAG) auprès du ministère de l’Economie et des Finances, hier, à travers un communiqué. Alors que la date de publication du PEM n’est pas encore connue, il faut déjà s’attendre à la modification des orientations budgétaires de l’Etat. D’ailleurs, la DGFAG prépare actuellement des conférences régionales budgétaires.
Après presque une année de suspension, les opérateurs touristiques sont toujours dans une posture d’attentisme. L’absence de visibilité a poussé la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar (FHORM) à réclamer de nouveau la réouverture du ciel de Madagascar. Cette fois-ci, elle a proposé un calendrier fixe. « Les opérateurs se tournent vers leur autorité de tutelle afin de pouvoir agir sur l’ouverture du tourisme sur le marché régional dès avril 2021 et international en juin, avec comme obligations des tests PCR ou vaccin au départ et une analyse médicale à l’arrivée », note le communiqué publié hier. Il faut dire que les opérateurs sont vraiment inquiets face à l’incertitude.
Selon des indiscrétions, des personnes influentes seraient derrière les groupes ayant défriché la forêt d'Ambonivato Tanambao Besakay, Ambatondrazaka. Elles seraient les complices des gens ayant osé défier l'autorité de l'Etat à travers le meurtre d'un adjudant-chef de la Gendarmerie, le traitement humiliant d'un autre avec un agent forestier et le double homicide pour cause de légitime défense à Amparibolana le 20 janvier. Le grave incident a provoqué une vague de réactions non seulement au pays mais aussi dans le monde.