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A couteaux tirés !

De l’orage à l’horizon. A la  moindre étincelle, l’atmosphère risque de dégénérer. Des menaces de foudres s’annoncent dans le ciel. Une ambiance délétère envenime le cadre.
Le contexte post-pandémie propulse la délinquance morale et politique. Et la menace d’un retour en vague de la Covid-19, ancienne ou nouvelle variance, n’arrange point la situation. Le tissu social désagrège. L’économie se décompose. Le pays s’appauvrit à un rythme fou. Le dérèglement climatique cause des dégâts inouïs. La situation se complique. Le Kere dans le grand Sud, sécheresse permanente, tue des hommes, des bêtes d’élevage et détruit le peu qui reste des cultures de subsistance. Bref, ce sombre tableau laissé par la pandémie et la menace pressante d’une deuxième vague donnent du fil à retordre au pouvoir et offrent un contexte propice aux activités de l’Opposition.
Le ton monte des deux côtés et se positionnent pour…  A couteaux tirés, les deux « belligérants », le pouvoir en place et l’Opposition, affûtent leurs armes. Au final, on assiste à des gesticulations de duels à étages différents.
D’abord, un duel classique entre les tenants du pouvoir (l’Exécutif) et les barons de l’Opposition. Le Gouvernement lève le bouclier et montre sa détermination à mater toute tentative de trouble sinon de déstabilisation de la part de l’Opposition. Il ne reste pas sans réaction face aux provocations du camp d’en face et se dit prêt à agir devant toute éventualité. Des consignes fermes ont été transmises aux Forces de l’ordre, par le chef du Gouvernement en personne, Ntsay Christian, afin de veiller au grain pour garantir l’ordre et la sécurité. Aucune tentative visant à saper la paix civile et contraire aux intérêts de la Nation ne sera jamais toléré. Et dans le camp de l’Opposition, principalement du RMDM, on « s’amuse » à des actes de provocation. La toile et les émissions radiophoniques du genre « miara-manonja » tirent à boulets rouges sur le régime en place. La désinformation, cette arme redoutable entre les mains des faibles, sème la pagaille. Elle vise à brouiller la bataille de telle sorte que l’opinion n’y voit plus clair. Aucune visibilité à l’horizon !  Ce fut la stratégie, le système de brouillage, apparemment efficace, adoptée par les nazis durant la Grande Guerre 39-45. A court d’arguments crédibles et sérieux, les locataires de Bel-Air sèment des rumeurs ou déforment les réalités susceptibles d’attiser des mécontentements.
Parallèlement, la bataille rangée entre les élus parlementaires éclate. Les députés IRD, proches du régime « orange », montent au créneau et dénoncent les actes « insensés » de leurs homologues de l’Opposition. Dans la ligne de mire des députés de la majorité, entre autres Fetra Rakotondrasoa (Miarinarivo) et Naivo Raholdina (Vème Arrondissement), les députés TIM dont Me Hanitra Razafimanantsoa (1er Arrondissement) et Fidèle Razarapiera (Ambatondrazaka) essuient des tirs croisés. En fait ces derniers, supposés être des porte-étendards de l’Opposition, déraillent. Lâches et menteurs, ils foncent dans un combat sans issue pour eux. Une cause perdue d’avance ! Et le comble des malheurs, ils persistent et signent dans l’erreur.
A couteaux tirés, les acteurs politiques du pouvoir et de l’Opposition se mesurent. Dans une ambiance surchauffée. Tels des chiens de faïence, ils se toisent. Mais qu’on se le dise, les tenants du pouvoir maîtrisent la situation.
Ndrianaivo

Le député Ahmad Ahmad demande à la présidente de l'Assemblée nationale Christine Razanamahasoa l'ouverture d'une enquête parlementaire sur l'exploitation des ressources minières en général et en particulier sur la filière or à Madagascar. L'annonce a été faite au cours d'une entrevue, hier au Palais de Tsimbazaza. Le président de la commission ressources stratégiques au niveau de la Chambre basse du Parlement dénonce les nombreuses informations autour des différentes affaires de trafic de richesses naturelles dans le pays. L’initiative de mettre sur pied une enquête parlementaire répond ainsi à la volonté de séparer le bon grain de l’ivraie et de mettre à jour la vérité dans ces affaires, selon le député élu à Fénérive-Est.
La demande d’ouverture d’une enquête parlementaire aurait déjà été déposée au niveau du bureau permanent, indique le député élu sous les couleurs de l'Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina à Fénérive-Est. Il appelle d’ores et déjà ses pairs à l’Assemblée nationale à adopter, le moment venu, la proposition de résolution portant création de cette commission d’enquête. Par ailleurs, Ahmad Ahmad soutient que la commission qui devra être mise en place au cours de la session ordinaire du Parlement sera impartiale et transparente car composée notamment des différents groupes parlementaires à l'Assemblée nationale.
Pour respecter la séparation de pouvoirs, aucune enquête ne sera menée sur les faits relatifs au trafic des 73.5 kg d’or saisis en Afrique du Sud qui font déjà l’objet d’une procédure judiciaire en cours, précise toutefois, le député. Il affirme néanmoins que le rapport de la commission une fois bouclé sera remis à qui de droit, lançant ainsi une pique aux sénateurs sortants qui avaient cru bon de remettre les rapports de leurs commissions à une personne étrangère au Gouvernement.

La Rédaction




Chose promise, chose due. 192 Fokontany ainsi que les « Tsena Mora » des deuxième, quatrième et sixième Arrondissements de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) ont été approvisionnés en « Vary Tsinjo », hier. C’est le bilan fourni par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA). Grâce à la collaboration de diverses entités telles que le Gouvernorat, les autorités régionales d’Analamanga, les Fokontany, les responsables de marché, les « Tsena Mora », ce type de riz à 25 % de brisures est déjà commercialisé dans différents quartiers comme Isotry, Andohatapenaka, Manarintsoa, Antohamadinika, Soarano, Isoraka, Ambalavao-Isotry. Selon le ministère, cette statistique concerne uniquement le premier jour de distribution car l’approvisionnement se poursuit encore afin de couvrir le grand Tana. « Nous essayons de faire le maximum pour que les 984 épiceries concernées vendent du "Vary Tsinjo" dans les plus brefs délais », ajoute un responsable.
Pour rappel, l’importation du riz importé par le « State Procurement of Madagascar » (SPM) est une stratégie de réponse face à la hausse de prix du riz local. Cela permet de préserver le pouvoir d’achat de la population et assurer la diversification des produits sur le marché. Comme il a été décrété en Conseil des ministres, ce riz est proposé à 1 500 ariary le kilo. Chaque foyer a droit à 5 kilos lors de l’achat pour éviter les spéculations. Outre les 7 000 tonnes de riz réceptionné par le Président de la République Andry Rajoelina à Tamatave, 8 500 tonnes de ce même produit est prévu arriver en cette fin du mois.
Solange Heriniaina




Mode de vie, nourriture, habillement, coiffure, musique, us et coutumes. Toutes les richesses culturelles de la Région d’Androy sont mises en exergue à la grande cour de l’Office de la radio et télévision de Madagascar (ORTM), Anosy, depuis hier et pendant deux jours. Ceci à travers l’évènement baptisé « Mbetoa heke », traduit littéralement par « viens voir ». Sa tenue résulte du partenariat entre le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) avec l’association SAIRY (Solidarité des artistes issus de la Région d’Androy). Cette manifestation vise à présenter et valoriser la culture tandroy et ses richesses. Pour ce faire, divers stands exposent les produits spécifiques et le savoir-faire de cette partie sud de Madagascar, que ce soient des produits vestimentaires, alimentaires ou autres. A cela s’ajoutent les us et coutumes, privilégiant la famille et l’union. Aussi, plusieurs artistes originaires de la Région font des prestations sur la scène dédiée à leur honneur, au grand plaisir des visiteurs. D’ailleurs, l’entrée y est gratuite.
Promotion de la diversité culturelle
« La méconnaissance des cultures des différentes Régions favorise l’écart entre les Malagasy. Il est du devoir du ministère de soutenir ce genre d’évènement pour y remédier. D’ailleurs, "Mbetoa Heke" n’est qu’un début », déclare Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). C’était lors de l’ouverture officielle de l’évènement, dans la matinée d’hier. D’ailleurs, le ministre de tutelle s’est coiffée et habillée comme les femmes tandroy et a prononcé son discours avec le dialecte local. « Les Tandroy disposent de richesses culturelles considérables. De plus, les artistes locaux ont su faire connaître Madagascar au niveau mondial, à travers leurs œuvres et compositions », souligne le numéro un du MCC.
Dans son programme « Iray ihany isika », axé sur la promotion de la diversité culturelle, le ministère de tutelle compte organiser régulièrement ce genre d’évènement. Le but étant de promouvoir les spécificités culturelles de chaque Région de l’île.
Patricia Ramavonirina



Une initiative de « Inona ny Vaovao ». Ce quotidien du groupe de presse SMC a sélectionné trois femmes qui ont su se démarquer en 2020, à partir des actions sociales qu’elles ont menées malgré la crise de la Covid- 19. En considérant plusieurs critères, trois femmes sont sorties du lot dont Mialy Rajoelina, Première Dame et présidente de l’association Fitia. Julia Mickaelle Rasolofonoroniaina alias Mishah, à la tête de l’association « Force féminine d’aide mutuelle » (FFAM), et Masy Goulamaly, députée élue à Tsihombe, constituent les 2 autres personnalités féminines dans le volet social de l’année 2020. « Ces femmes ont mené plusieurs actions sociales et humanitaires, non seulement au sein de leurs localités mais aussi dans plusieurs villes et villages de l’île durant l’année 2020. La crise sanitaire et ses impacts multisectoriels ne les ont pas empêchées de se mobiliser. Au contraire, elles ont tenu à venir en aide à leurs compatriotes en détresse », fait part Tiana Rakoto, directeur de publication dudit quotidien national d’information.
Des mères de famille modèles
Mialy Rajoelina ne cesse de donner l’exemple en tant que Première Dame, à travers les actions sociales qu’elle mène à travers l’association Fitia. Des centaines de familles vulnérables de la Capitale et dans le Sud, touchées par le « Kere » en ont bénéficié. Elle a également été au chevet des victimes de violence, notamment les mineures, dont les cas se sont multipliés en 2020. Quant à Julia Mickaelle Rasolofonoroniaina, alias Mishah, son association a entrepris plusieurs actions sociales durant la crise sanitaire. Dès le début de la pandémie, ce leader citoyen a enchaîné la distribution de masques dans son quartier et dans d’autres localités. Les personnes défavorisées ont été servies grâce à l’engagement et la dévotion de cette mère de famille modèle. Pour sa part, la députée de Tsihombe en la personne de Masy Goulamaly s’est fortement mobilisée pour apporter de l’aide à ses compatriotes. La population du Sud, victime de l’insécurité alimentaire liée à la sécheresse, en fait partie.
Ces femmes méritantes du volet social se ressemblent dans le fait qu’elles n’attendent rien en retour de leurs actions sociales. Aussi, elles donnent l’exemple et sont considérées comme des mères de famille modèles. Pour tout cela, « Inona no Vaovao », avec l’appui de ses partenaires, décernera prochainement un trophée à chacune d’entre elles. A suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina




Un stock encore suffisant pour couvrir les besoins des consommateurs. Malgré le fait que quelques pharmacies ou grossistes de médicaments n’ont plus de Vitamine C 500 mg, aucune rupture de stock n’est à craindre selon l’Ordre des pharmaciens de Madagascar. A vrai dire, cette situation est seulement due à l’augmentation de la demande pour ces produits pharmaceutiques. Effectivement, beaucoup des gens veulent protéger leur famille de cette pandémie, en particulier les personnes ayant une santé fragile. Sur ce, ils se ruent vers l’achat de médicaments fortifiants afin de ne pas perdre du temps au niveau d’un Centre de santé pour une consultation. « Les gens qui ne veulent pas consulter les centres de santé de base (CSB) se ruent vers les pharmacies pour acheter ces médicaments. D’ailleurs, ces derniers ne nécessitent pas une ordonnance médicale », avance une pharmacienne.
Bien qu’une hausse de la consommation ait été constatée, le prix de ces médicaments n’a pas encore changé par rapport à l’année dernière. Par exemple, la Vitamine C 500 mg s’achète entre 4 000 à 4 600 ariary le sachet de 10 dans la ville. Outre la prévention du coronavirus, celle-ci sert de fortifiant en cas de fatigue ou de maladies comme la toux et la grippe. Ces dernières sont en général causées par déstabilisation du climat et la chaleur qui persistent dans le pays. Outre la Vitamine C, le Magnésium B6 et d’autres médicaments comme le Fervex, le Doliprane et la Paracétamol sont parmi les plus recherchés actuellement.
Selon toujours cette pharmacienne, ce sont les médicaments conçues pour des pathologies lourdes dont les maladies cardiaques et la goutte qui sont en rupture de stock au niveau des pharmacies. L’arrivée de la commande et les longues procédures à suivre avant la sortie en étalage de ces marchandises en sont les principales causes. En effet, selon toujours ses explications, cette rupture de stock est due au retard de l’arrivée des commandes, et cela en fonction des moyens de transport utilisés par les grossistes, notamment l’avion ou le bateau.
Recueillis par Anatra R.




Encore au stade embryonnaire. Le public attend la suite de la déclaration du ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), Lantosoa Rakotomalala, il y a deux semaines, concernant l’uniformisation du « kapoaka ». En effet, beaucoup se demandent actuellement où en est la mise en œuvre du projet. Mais jusqu’à ce jour, celui-ci reste un effet d’annonce. Les travaux n’ont pas encore commencé de manière concrète. Tiana Rabarison, président de l’association des protecteurs des droits des consommateurs (FIMZOMPAM) a, d’ailleurs, souligné que la démarche sera encore de longue haleine. « L’ajout du "kapoaka" parmi les métrologies légales est une proposition émanant de notre association. Toutefois, il faut encore patienter pour que ce projet voie le jour. Et même la définition de la norme à suivre prendra du temps. La première étape consiste à mettre en place un comité technique représentant les commerçants, les consommateurs, le ministère ainsi que les techniciens du Bureau des normes de Madagascar. Cela dure au minimum trois mois voire plus à cause de la lenteur de l’administration publique. En plus, ce projet s’accompagne de la modernisation des cadres règlementaires. On attend aussi que la loi soit votée pour pouvoir être appliquée », explique-t-il. 
Au cours de ces derniers jours, des rumeurs ont circulé que le « kapoaka manara-penitra » ou « aux normes » sera produit à Tamatave. Cepedant, Irina Ramalanjaona, directrice de la Communication auprès du MICA a démenti cette information. « Nous ne sommes pas encore arrivés au stade de la publication des avis d’appel d’offres. Et ce ne sera pas non plus pour bientôt », souligne-t-elle, contactée au téléphone.
Malgré la bonne volonté du ministère, l’annonce dudit projet a créé une polémique puisqu’elle tombe en pleine hausse de prix du riz. La priorité du Gouvernement était au cœur du débat public. Néanmoins, Andrianirina Njara Rarivojaona, directeur général du commerce, a mis les points sur le « i ». « Ce projet n’a rien à avoir avec la hausse de prix du riz. Il s’agit d’un programme à part inscrit dans le volet des instruments de mesure. Quoi qu’il en soit, cette initiative va de pair avec la protection des consommateurs contre les fraudes réalisées par les commerçants », déclare-t-il. 
Solange Heriniaina

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La une du 29 javier 2021


Fragiliser le régime à tout prix. Tel est actuellement le mot d’ordre du côté de l’opposition. A en croire les actualités de ces derniers jours, les opposants souhaiteraient même s’emparer du pouvoir à coup de manifestations et de mouvements de déstabilisation. Des manœuvres auxquelles les députés élus sous la bannière du « Tiako i Madagasikara » sont directement associés. Depuis quelques semaines, les parlementaires TIM – avec comme chefs de file Hanitra Razafimanantsoa et Fidèle Razarapiera – mènent un véritable combat à travers une campagne de dénigrement médiatique via les fameuses stations « miara – manonja ». En effectuant des commentaires et analyses subjectives sur des sujets qui concernent les actualités nationales, ces députés s’écartent alors des vrais débats qui s’imposent dans l’intérêt de la population. 
Autant de gesticulations de la part de ces ténors du TIM amènent alors à s’interroger sur les raisons qui les ont motivés à intégrer l’Assemblée nationale en tant que parlementaires. Si du côté des députés MAPAR, la ligne de conduite est d’aller dans le sens des projets de développement initiés par le Président de la République, la marche à suivre est plus sinueuse pour les opposants.
Des combats oubliés
Jusqu’ici, les véritables missions de ces parlementaires TIM semblent encore et toujours servir les intérêts de leur patron, Marc Ravalomanana et lui garantir une chance pour la prochaine course à la présidentielle. L’on se rappelle, en effet, le discours de l’ancien président au cours de la cérémonie de présentation de vœux de son parti à Faravohitra et durant laquelle il a ouvertement appelé ses partisans à agir en utilisant la formule « Andao raha sahy ».
Pourtant les vrais combats devraient normalement se dérouler dans l’arène de l’Assemblée nationale. Dans un peu plus de trois mois, en mai prochain plus précisément, les députés seront appelés à leur première session ordinaire pour cette année 2021. D’ici là, les parlementaires de l’opposition devraient affûter leurs armes et affiner leurs stratégies pour arriver à un vrai débat à l’Hémicycle de Tsimbazaza. Faut – il rappeler qu’en tant que membre de la Chambre basse, les députés ont pour principale mission de proposer et de voter les lois. A cela s’ajoutent d’autres missions clés comme le contrôle de l’action du Gouvernement ou encore l’évaluation des politiques publiques, notamment à travers des séances de face- à- face avec les membres du Gouvernement. Des combats que ces députés occultent volontairement au détriment de citoyens qui les ont élus en tant que porte – voix du peuple (Solombavambahoaka).
La Rédaction


Redorer la réputation du café malagasy sur le marché international. Deux torréfacteurs de renom, Figment Coffee et Manifesto Coffee, se sont associés pour promouvoir le café « Made in Madagascar» sur le marché britannique. Pour ce faire, ils ont investi l’année dernière, dans la toute première ferme de café, entièrement de spécialité à Madagascar, le Zebu Coffee Estate. Les premiers produits du label Madagascar Zebu Coffee Estate seront mis en vente à partir d’aujourd’hui sur les sites web des deux parties. « Toutefois, cette sortie sera en édition extrêmement limitée. Nous n’avons réussi qu’à produire 5 kg de grains. Cette production fournira une trentaine de café torréfié. Sur les six torréfacteurs de café au monde, nous sommes les seuls à avoir torréfié ce café cette année», détaille Figment Coffee. Ce café coûtera alors bien plus cher que les autres produits de la marque, et ce pour plusieurs raisons. « Cette somme, cependant, n'est pas seulement pour le café. Ce café est délicieux, mais le prix ne reflète pas la qualité du café, mais quelque chose de bien supérieure. Cet argent représente un investissement dans la communauté et les agriculteurs entourant Zebu Coffee Estate et les moyens d'augmenter la production pour les cinq prochaines années afin d’atteindre un niveau de production annuelle durable d'environ 68 000 kg et un prix moyen projeté de 5 Livres Sterling, soit 25 500 ariary par kg tout en fournissant un revenu bien nécessaire pour la communauté », explique Manifesto Coffee. Pour pouvoir redorer la réputation du café de Madagascar sur le marché international, les parties prenantes veulent donner un coup de jeune à l’industrie du café local. Qui dit développement de l’industrie, dit des investissements.
Pour s’établir en tant que premier producteur de café de spécialité entièrement arabica dans la Grande île, Zebu Coffee Estate construira l'infrastructure nécessaire à la croissance de l'industrie de la production de café de spécialité.  Depuis l’introduction du cépage Bourbon à Madagascar, la production a atteint un pic de 2% de la production mondiale de café au début des années 90, suivi malheureusement d’un déclin rapide en raison du manque d’investissements, d’infrastructures et d’instabilité politique. Zebu Coffee Estate essaie de changer la donne avec la culture d’Arabica Typica et de Bourbon en utilisant uniquement des méthodes naturelles et biologiques tout en employant des villageois locaux.
Dans les détails, cette ferme de café se trouve dans une Région volcanique fertile d'Itasy, à Miarinarivo. Elle est née de la passion d'un passionné pour un café communautaire socialement responsable qui a dynamisé l'économie locale. En tout cas, le projet envisage d’égaler les plus grands producteurs de café de spécialité voire les surpasser.
Rova Randria

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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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