2187,4 milliards d’ariary. Tel est le montant des recettes collectées par la Direction générale des douanes l’année dernière. Un chiffre dévoilé sur son tableau de bord publié ce mois. Manifestement, la prévision à hauteur de 2421,6 milliards d’ariary n’est donc pas atteinte à cause du ralentissement de l’économie mondiale. La situation a entraîné un gap de 234,2 milliards d’ariary dans la caisse de l’Etat. Selon les statistiques fournies par la Direction des statistiques et de la comptabilité, les recettes ont chuté à partir du troisième trimestre de l’année c’est-à-dire à partir du mois de juillet durant lequel la Grande île se trouvait en plein confinement. Sur une prévision de 611 milliards d’ariary, seulement 569 milliards sont collectés. Le trou devient énorme au dernier trimestre plus précisément d’octobre à décembre. La douane a fait rentrer 527 milliards contre 720 milliards d’ariary initialement prévus.
Les produits non pétroliers ont le plus engendré cette perte en passant de 189 milliards d’ariary au premier trimestre à 81 milliards d’ariary à celui second. Par contre, l’importation des produits pétroliers restait plus ou moins stable oscillant aux alentours de 400 milliards d’ariary toute l’année.
Généralisé
Il faut dire que l’exécution de la loi de finances 2020 s’est déroulée dans le contexte inédit de la pandémie de Covid-19. Des manques à gagner considérables. Lors de l’élaboration de la Loi de finances initiales 2020, les recettes fiscales et douanières s’élevaient à 7036,80 milliards d’ariary. Ces évolutions ont nécessité l’adoption, en juin, de la Loi de finances rectificative (LFR) sur la base d’une révision à la baisse du taux de croissance. Les recettes publiques n’étaient plus qu’environ 5000 milliards d’ariary pour 2020 soit une diminution de l’ordre de 29%. Et même après cette révision, la douane et l’impôt ne sont pas arrivés au bout de l’objectif enregistrant respectivement un taux de réalisation de 90% et 97%.
Perspectives 2021
Actuellement, le commerce international rebondit de manière progressive. Les recettes douanières augmenteront de 18% vu la reprise du commerce d’une part, et aux allègements dictés par les mesures de relance économique, d’autre part. Sur les 2869,1 milliards d’ariary de recettes douanières prévues en 2021, 75% proviendront des importations de produits non pétroliers et 25% des importations de produits pétroliers.
La douane célèbre aujourd’hui la journée internationale des douanes.
Solange Heriniaina
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La pandémie de Covid-19 n’a pas du tout épargné le secteur aérien, surtout en Afrique. Pour 2020, toutes les compagnies aériennes africaines sont passées par des zones de turbulence. Mais certaines ont subi le choc de plein fouet plus que d’autres. Ainsi, quatre compagnies aériennes, en particulier South Africa Airways, ont été obligées de suspendre leurs activités, tandis que deux autres dont Air Mauritius sont placées en redressement judiciaire. Pour South Africa Airways, les difficultés ne datent pas de l’année dernière. Cela fait plus de dix ans que la compagnie ne fait plus de profits. Et c’est donc la pandémie qui l’a achevée, surtout que l’Etat sud-africain a refusé d’injecter des aides financières face à l’ampleur de la crise économique subie par le pays.
Cette absence d’appui gouvernemental est vécue par de nombreuses compagnies aériennes dans le monde, et pas seulement en Afrique. En tout, selon les données publiées par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) pour ce mois de janvier, les compagnies africaines ont perdu près de 14 milliards de dollars de revenus dans le transport de passagers au cours de l’année écoulée. Elles ont en effet enregistré une baisse de 78 millions de passagers, tous vols confondus, et de 58 % de leur capacité globale par rapport à 2019. Au vu de l’évolution de la situation, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que les volumes de trafic de 2019 en Afrique ne reviendraient pas avant 2023. « Le continent devrait connaître une reprise tardive de ses performances financières », souligne-t-elle, en déplorant le timide soutien des gouvernements de la Région.
Et Madagascar ?
Néanmoins, Air Madagascar et Tsaradia ne figurent pas encore dans la liste des cas critiques mais elles sont quand même en grande difficulté, sachant que les frontières aériennes de Madagascar sont fermées, à l’exception des vols à destination de Nosy Be. Cependant, même si le trafic des vols intérieurs a repris, la filiale domestique d’Air Madagascar peigne à trouver des clients. Le voyage en avion revient encore trop cher. L’accessibilité à ce service de transport reste alors très limitée. De ce fait, le nombre de vols hebdomadaires a été drastiquement réduit. C’est pourquoi, Tsaradia doit encore faire face aujourd’hui à des pertes colossales. Aux dernières nouvelles, les pertes générées par la crise sanitaire tournent autour de sept millions de dollars, soit plus de 25 milliards d’ariary. Si Tsaradia continue d’enregistrer des pertes malgré la reprise des activités, la situation devrait encore être pire pour Air Madagascar. A ce jour, la compagnie n’a pas encore dressé de bilan sur sa situation financière. Mais au vu des suspensions de vols et de la fermeture des frontières, ce bilan doit être catastrophique. Les vols de rapatriement sont loin de suffire. La proposition de solutions doit être accélérée pour éviter aux deux compagnies de subir le même sort que les quatre compagnies aériennes citées ci-dessus.
Rova Randria
Le nouveau règlement intérieur du Sénat prévoit un siège de vice-président destiné à l’Opposition. Une initiative prise pour respecter la Constitution qui dispose l’existence d’un statut de l’Opposition et établi un chef de l’Opposition. En outre, il est dit dans la Loi fondamentale que l’Opposition a droit à un poste de vice-président à l’Assemblée nationale qui préside au moins une commission. Il est également inscrit dans la Constitution que les dispositions concernant l’Assemblée nationale s‘appliquent par analogie au Sénat. La question qui est revenue avec insistance ces derniers jours est celle de savoir à qui reviendra donc les sièges destinés à l’Opposition au sein du bureau permanent et au niveau de l’une des commissions. Les autres membres du bureau permanent de la Chambre haute du Parlement ont été mis en place la semaine dernière. Et jusqu’ici rien ne dit que le siège de vice-président réservé à l’Opposition va trouver preneur incessamment. Les textes sur l’Opposition en vigueur jusqu’ici tendent plutôt vers l’idée que les sièges de vice-président réservés à l’opposition à l’Assemblée nationale et donc au Sénat soient occupés par des parlementaires. Dans ce contexte, le siège dévolu à l’Opposition au Sénat doit revenir à un sénateur. Or, le Palais de verre d’Anosikely est composé quasi uniquement de sénateurs d’obédience pro-pouvoir. L’Opposition, ou du moins celle qui se revendique comme telle, n’a aucun élu au sénat. Par ailleurs, le nombre de sénateurs ne peut être augmenté pour accueillir un dix-neuvième sénateur. Certains affirment que le poste pourrait ainsi revenir au parti politique Malagasy Miara-Miainga, seule formation mise à part l’Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina, à avoir réussi à faire élire des sénateurs. Cependant, le parti a martelé jusqu’ici son soutien au régime Rajoelina. Un soutien que son fondateur et président du MMM a réitéré dernièrement. Le parti, les membres fondateurs et tous les membres répartis dans toute l’île soutiennent sans conditions le régime actuel dirigé par le Président Andry Rajoelina, devait ainsi rappeler le ministre de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics, Hajo Andrianainarivelo. Tout cela pour dire que le siège de l’Opposition, le MMM n’en veut pas.
La Rédaction
Le nouveau président du Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM), Monseigneur Odon Marie Arsène Razanakolona a pris le fanion.
« Si tu veux réussir, grand frère (grande sœur), il faudra déployer davantage d’efforts au lieu de gaspiller ton temps à se critiquer sur Facebook. Il y a la vérité et il y a le Fake… ». Raboussa et Ben-J le soulignent dans leur tube intitulé « Asa sy Ezaka », traduit littéralement par « Travail et Effort ». Cette chanson d’encouragement, sortie en septembre 2020, met en avant la culture du travail et de l’effort. Elle sollicite également tout un chacun à changer de comportement pour mieux avancer. « On récolte ce que l’on sème… Il faut bouger pour ne pas rester à la traîne… Tu mangeras ton pain à la sueur de ton front », souligne le tube, actuellement de plus en plus apprécié. D’ailleurs, « Asa sy Ezaka » est actuellement une campagne de communication qui vise à inculquer la culture du travail et de l’effort, et cela à travers diverses sensibilisations. « La mise en œuvre de cette campagne s’inscrit dans le programme d’éducation civique et citoyenne du ministère. L’objectif étant d’inciter les citoyens à devenir les responsables de leur réussite », fait part Lalatiana Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture (MCC).
Neuf points à éradiquer
La paresse gagne de l’ampleur. Tel est le principal constat en ce moment. Certains veulent devenir riches sans accomplir aucun effort. D’autres veulent obtenir des « titres » mais refusent les responsabilités y afférentes. Beaucoup se lamentent sur leur sort, sans penser aux issues y afférentes. Des personnes blâment les autres face aux faits, sans assumer leur part. Pis, d’autres pensent qu’étudier et redoubler d’efforts dans le travail ne servent à rien, au point de mener une vie dans le mensonge, l’arnaque et l’envie. A travers la campagne de communication « Asa sy Ezaka » mise en œuvre par le MCC, 9 points devraient être éradiqués. Il s’agit de la consolation, en effectuant le minimum d’effort, ou encore de l’irresponsabilité face à une situation. A cela s’ajoute le fait de ne pas se sentir concerné par une situation et d’espérer une manne tombée du ciel, de vouloir tout dans l’immédiat, sans investissement. De plus, certains optent pour la victimisation. Avec les sensibilisations à entreprendre, les citoyens sont encouragés à mettre en valeur le travail et l’effort.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Les actions sociales menées par « La charité de Madagascar », cette association d’œuvre caritative locale, se poursuivent toujours dans le pays. Récemment, son président national, en l’occurrence Zouber Assenjee a annoncé que l’organisation venait récemment d’apporter des aides pour les sinistrés de l’incendie dévastateur survenu dernièrement à Anosibe-ouest II.
La Haute Cour constitutionnelle (HCC), le « gendarme » de la République, brandit la main et siffle. En cause, les sénateurs nouvellement élus et nommés, fraîchement installés au Palais de verre d’Anosikely, dérapent. Frappés d’excès de vitesse ou abus d’intention et ayant fait une sortie de route, le juge constitutionnelles interpelle et tente de les ramener sur la bonne voie sinon sur le droit chemin.
Après l’élection fracassante du titulaire du perchoir, les sénateurs continuent leurs travaux à la confection et au vote du règlement intérieur. A noter que l’élection à l’unanimité de Razafimahefa Herimanana, économiste et homme politique de son état, au poste de président du Sénat a reçu globalement la faveur de l’opinion et surtout son premier discours, en tant que tel, ravive les espoirs. Mais, très vite les feux de l’enthousiasme des concitoyens ont été froidement douchés par la suite des évènements. En cause, l’état pléthorique de l’effectif des collaborateurs attachés auxmembres de la Chambre haute dont le texte a été soumis auprès la HCC pour validation.
En effet, le nombre des conseillers et des assistants parlementaires d’un simple sénateur pourrait varier entre 20 et 30 agents sans parler des non-permanents et des bénévoles. Inutile d’en parler du cas des effectifs des membres du bureau permanent. Le nombre des membres du cabinet du président, après simple décompte, avoisine la quarantaine. C’est effarent ! Un relent ou au mieux un parfum de scandale !
Evidemment, une telle disposition ne manquera pas de soulever l’indignation tout au moins des interrogations de la part de l’opinion. En dépit des explications avancées par les parlementaires d’Anosy, notamment de la part du perchoir pour justifier et effacer l’apparence de scandale, le doute persiste. Le juge constitutionnel rappelle la raison majeure de la réduction drastique du nombre des sénateurs de 63 à 18. Si le règlement intérieur a reçu dans son aspect global l’aval de la Haute Cour d’Ambohidahy, le nombre des collaborateurs directs ou indirects des sénateurs a dû subir les réserves de la HCC. En fait, Ambohidahy renvoie la balle à l’Exécutif qui doit statuer définitivement après consultation avec Anosikely.
Dans tous les cas de figure, la proposition émanant du Palais de verre suscite des réactions générales plutôt négatives de la part de l’opinion publique en particulier des observateurs qui, au final, n’arrivent pas à suivre le cheminement du principe d’action des sénateurs. Pour peu de réflexion et d’analyse, on ne voit pas pourquoi avait-on « opéré » par une chirurgie profonde à l’ablation d’une grande partie du corps du Sénat et ce selon l’exposé des motifs relatif à l’acte du Gouvernement réduisant le nombre des membres de la Chambre Haute qui répond essentiellement aux exigences du concept d’austérité. Une contrainte voire une obligation que le Gouvernement ne peut pas éviter si on veutvraiment « sauver » le pays suivant la promesse du numéro Un du pays. Le gaspillage et l’austérité ne pourront jamais faire chemin ensemble.
La démarche selon laquelle « déshabiller Pierre pour habiller Paul » ne cadre point avec le principe judicieux de la bonne gouvernance. On ose espérer que l’Exécutif saura trouver en concertation avec les sénateurs la voie de la raison et que le dérapage soit rectifié!
Ndrianaivo
ASCUT et Mb2All ont remporté dimanche le titre de champion de Madagascar de basketball N1A. L’Association sportive de la commune urbaine de Toamasina (ASCUT) revient de loin.
Le T-Green du Galaxy Golf a accueilli vendredi soir la soirée de célébration du 5ème anniversaire du Jacaranda Golf Club.